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    Chien
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    57 critiques spectateurs

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    César D.
    César D.

    36 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2018
    et bien, et bien, qu'avons-nous là?
    un film faussement subversif, mais réellement ennuyeux. malgré un sujet audacieux mêlant turpitudes habituelles d'un homme trompé et relation "amicale" sado-masochiste, on ne peut que se demander où a bien voulu nous entrainer le réalisateur. la sortie de la salle, peut-être?
    toutefois, ce n'est pas complètement dénué de qualités, hein, la photographie est très belle et les acteurs assurent. et , surprise, la toute fin est même pleine de poésie.mais franchement, à quoi bon?
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 mars 2018
    Il s’appelle Jacques Blanchot et sa femme lui demande de quitter le domicile car elle est soudainement prise d’une maladie rare dénommée la Blanchoïte. Le pauvre homme acculé à habiter dans un hôtel sordide, achète un chien à un affreux dresseur canin, laquelle bête meurt sous les roues d’un camion.

    Rien ne va dans ce film. Notre héros est le anti-héros par excellence. Le pire, c’est qu’il accepte à la façon d’un chien les humiliations les plus basses qu’aucun être humain n’est capable de subir. En cela, le nouveau film de Samuel Benchetrit pose la question de son genre. S’agit-il d’une comédie grinçante où le personnage principal accepte de s’adonner aux humiliations les plus viles ? Ou bien s’agit-il d’un pamphlet social contre une certaine Europe du Nord où les habitants sont pétris des pires ressentiments à l’égard de la nature humaine.

    Sans doute, ni l’un ni l’autre. Le dernier film de Benchetrit, Asphalte, offrait un récit poétique et délirant à la fois, empreint des influences littéraires d’un Bertrand Blier, dans un immeuble où se côtoyaient des êtres hirsutes et attachants. Car le réalisateur aime le cinéma bien écrit. Les dialogues sont riches, fins, et la mise en scène elle-même, volontairement excessive, et dans ce Chien, il ne déroge en aucun cas à son goût d’une esthétique du bien dire. Le problème demeure que le cinéaste n’aime pas ses personnages. Il montre une épouse maigre, cruelle, sans la moindre empathie, un fils glacial qui se fait racketter avec indifférence, et surtout un éleveur canin, absolument détestable, maltraitant et manipulateur. Il devient alors impossible pour le spectateur d’éprouver la moindre empathie à l’égard de ces gens, réduits à des rôles macabres. Le héros, incarné par un Vincent Macaigne, subit sa vie avec une sorte de complaisance totalement insupportable. On ne comprend pas comment autant le réalisateur et les acteurs aient accepté de se livrer à un tel abandon de soi. Même Vanessa Paradis est fardée au point de la faire paraître maladive et repoussante. On se rappelle d’une Isabelle Adjani que Polanski avait réussie à rendre divinement fascinante malgré sa figure d’une locataire chétive et pleurnicheuse.

    On rit jaune, certes. On rit surtout d’une vision du monde absolument triste. Au point d’ailleurs que l’on finit par soupçonner le réalisateur d’une certaine complaisance. Car Samuel Benchetrit ne se contente pas de mettre en scène un film. Il adapte sur un écran un roman dont il est l’auteur. Le manque de recul, l’absence complète d’émotivité à l’égard de ses personnages, constituent donc chez le cinéaste un projet manifeste. Cela est d’autant plus impardonnable qu’on souffre pendant une heure et demi avec ce pauvre Jacques Blanchot, réduit aux décombres de la pire des inhumanités.

    Vraiment, le cinéma doit poursuivre d’autres vertus que celle de prendre en otage les spectateurs dans une vision aussi négative du monde. Bien sûr, le propos de Chien est délibérément satyrique et ironique. Pour autant, la sauce ne prend pas, laissant le spectateur dans un état d’hébétude et de consternation totale.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 mars 2018
    Vu en avant première ..
    Je suis sorti avec un mal etre incroyable ... mais aussi révolté par cinema qui ne sert à rien.
    Ce film vulgaire et malsain.
    On s'ennuie du début à la fin ...
    le message ? Quel est il ?
    À éviter
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 mars 2018
    Vu en avant-première au MK2 BNF, avec l'équipe du film. Je me suis ennuyé comme jamais : ce film est horriblement long et pénible à regarder. Je suis resté jusqu'au bout uniquement dans l'espoir d'avoir ensuite des commentaires de l'équipe ensuite, c'est toujours intéressant d'avoir leur point de vue, mais pas de bol ils ne sont pas revenu. Pourtant Macaigne avait précisé qu'il se taisait avant séance car il était préférable de le laisser aller boire un coup pour améliorer la qualité de ses propos, quelle déception de ne pas le voir revenir.

    L'argument du film est celui-ci : spoiler: le personnage principal, rejeté par tous en tant qu'être humain, découvre qu'il est en revanche accepté en tant que chien
    . Voilà. C'est tout. Ce sont les seuls clous que Benchetrit avait à enfoncer, alors il donne de long et répétitifs coups de marteaux dessus. Tout est répété quinze fois dans le film. spoiler: Notre héros ne subi pas seulement un divorce odieux, il est également arnaqué par un vendeur de chien, licencié sans indemnité ni préavis, interdit bancaire, son gamin se fait racketter sous ses yeux son chien se fait écraser, il erre dans une zone commerciale triste sur fond de cheminée de centrale nucléaire
    etc etc : la subtilité n'est pas de mise. Le tout dans un emballage misérabiliste, hou comme ces méchants sont rudes et impersonnels avec ce pauvre hère si facile à abuser : c'est une longue litanie d'humiliations pénibles et on hésite jusqu'au bout, est ce qu'on s'ennuie plus qu'on est mal à l'aise ou bien est ce qu'on est plus mal à l'aise que l'on ne s'ennuie? A fuir, et tant pis pour l'équipe d'acteur qui se sera pourtant fort bien débrouillée dans cette affaire déprimante. Fallait tout couper et ne garder qu'une seule scène de 10 minutes, par exemple le licenciement ou bien la première scène de dressage et tout aurait était dit : ca aurait fait un court métrage potable,rien n'aurait manqué.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 354 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2024
    Malsain, sadomasochiste, vérité profonde ? Que penser du dernier film de Samuel Benchetrit. Une chose est certaine, les scènes de Chien sont insoutenables et ça faisait bien longtemps que nous n’avions pas quittés les yeux de l’écran pour reprendre notre souffle. Ne vous laissez pas séduire par le casting en attendant de voir une comédie. Car si l’histoire est absurde, elle est surtout très violente. Jacques est un honnête homme bienveillant qui ne sait dire non à personne. Son accoutrement et sa personnalité lui vaudrait la stature de médiocrité par la société dite normale. Facilement influençable, pire, manipulable, Jacques vient de se faire quitter par sa femme. Son fils est un prochain délinquant et son banquier en veut à ses garanties. Un jour, il achète un chien, mais celui-ci va aussitôt mourir dans d'atroces conditions. Attiré par le patron de l’animalerie, pensant que celui-ci lui accorde une certaine attention, il va peu à peu se laisser transformer en chien. L’idée du réalisateur lui est venue lorsqu’il promenait son chien dans la rue. Celui-ci attirait l'attention et les caresses des passants alors qu'un sans-abri qui pleurait sur le trottoir juste à côté laissait les gens indifférents. Au travers de cet homme réduit à être un animal, l’auteur dénonce la cruauté de notre société avec un cynisme poussé à l’extrême au point de nous faire sentir mal, très mal.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mars 2018
    C'est un film très particulier, pas du tout commercial ni pour tout public.
    J'ai hésité avant d'aller le voir car la bande annonce, le pitch et l'affiche ne sont pas du tout engageants.
    Je me suis tout de même décidée pour la fête du printemps à 4 euros (le film ne jouant pas là où j'ai une carte illimitée).
    Je n'ai pas détesté mais je n'ai pas aimé non plus.
    C'est moins pire que je ne l'imaginais, cependant c'est vraiment triste et il y a des scènes de violence inutiles.
    Heureusement que spoiler: la toute fin est bien
    .
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 mars 2018
    Film malsain, sans intérêt, apologie de la méchanceté gratuite envers les handicapés, mauvaise mise en scène. 1/4 de la salle s'est vidée à la moitié du film.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 481 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2018
    Rien ne va plus pour Jacques Blanchot (Vincent Macaigne). Sa femme (Vanessa Paradis) prétexte une allergie cutanée pour le mettre à la porte du domicile conjugal avant de l'interdire de carte bleue et de mettre un autre homme dans son lit. Le patron du médiocre commerce où il travaille le licencie. Jacques est bientôt à la rue.
    Il sera hébergé par un dresseur (Bouli Lanners) qui lui avait vendu un chien tôt écrasé. À son contact, le comportement de Jacques évolue.

    Il y a deux façons de regarder le film que Samuel Benchetrit a tiré de son propre livre publié en 2015 chez Grasset. Les deux sont aussi intéressantes l'une que l'autre.

    La première consiste à adopter le point de vue de Vincent Macaigne, le quarantenaire le plus en vogue du cinéma d'auteur français, qui promène sa bouille de clown triste, sa calvitie mal coiffée et sa diction traînante de film en film. De son point de vue "Chien" est un film sur un loser, un déclassé, victime de sa gentillesse, de sa naïveté, un homme doux qui se fracasse dans un monde trop dur pour lui. On pense à Gérard Jugnot dans "Une époque formidable".

    La seconde consiste à adopter le point de vue de Bouli Lanners, qui interprète le rôle d'un dresseur sadique. "Chien" devient plus politique. Comme dans les films du duo grolandais Kervern & Délépine ("Aaltra", "Avida", "Louise-Michel", "Mammuth", "Le grand soir"...), dont Bouli Lanners était déjà le héros, il s'agit d'un procès en règle de nos sociétés organisées autour d'implacables relations de domination et d'aliénation. Une société où l'homme est un loup/un chien pour l'homme, son meilleur ennemi ou son pire ami.

    Il y a bien sûr une troisième lecture possible : celle de la parabole canine. Samuel Benchetrit est sur le fil du rasoir dont le film pourrait basculer en un instant dans le comique façon "Didier" ou dans le fantastique façon "La Belle et la bête". Il réussit à éviter et l'un et l'autre. L'écueil de la loufoquerie ou d'un grunge est tenu à distance. Ce n'est pas la moindre qualité d'un film qui réussit à rendre crédible une situation qui évidemment ne l'est pas.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 août 2017
    Je viens d'assister à la première mondiale. Prendre un homme simple et en faire un chien. Idée intéressante. Mais même avec de l'humour qui passe rapidement au second degré. C'est insupportable. J'ai la désagréable impression de vivre l'expérience de Millgram
    Sylvia R.
    Sylvia R.

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 mars 2018
    j ai vu le film en avant premiere au festival du film independant de bordeaux
    un film nul des images révoltantes dégradantes!
    De la violence gratuite insupportable !
    la bande annonce n a rien à voir avec le film
    Vanessa paradis à un tout petit rôle
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    30 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2018
    Chien est une fable où tout peut arriver où le spectateur se laisse doucement glisser dans une situation de plus en plus absurde On est gêné, perturbé, mais parfois on ri, de ces étrangetés, de ce monde calme, irréaliste, et d'un Vincent Macaigne aussi attachant qu' énervant de bons sentiments. Et puis il y a des scènes dans lesquelles la justesse des propos se confrontent à l'absurde de la situation : la rupture amoureuse est symbolisée par une maladie rare. Il y a pleins de détails qui sont mis en exergue : des abus de langage (le "nous")des réactions automatiques (les réceptionniste du motel), les faiblesses des personnages ( les recherches Google)... Autant de détails à l'apparence insignifiante, mais qui rendent les personnages sincères et l'histoire crédible : on adhère totalement à ce monde (pas si éloigné du notre). La fin est d'ailleurs imprévisible et les dernières minutes ont la force de donner encore plus d'épaisseur à un scénario qui posait déjà plein de questions. C'est en ça que la proposition de Samuel Benchetrit est généreuse, le réalisateur ne force pas son point de vue, ne délimite pas les interprétations possibles. Benchetrit se pose lui-même des questions sur son oeuvre et il aime en parler, la partager! Ajoutons pour finir qu'il y a quelques longueurs, mais qui s'accordent parfaitement avec la latence dans laquelle se place le personnage principal. La photographie est impeccable et les plans sont intelligents !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 mars 2018
    Il est difficile de parler légèrement de cinéma. Ou en tout cas de CE cinéma. Celui qui frappe, fort. Celui qui transcende la normalité, le banal, pour en distiller son éclat. Sa poésie et son âme. Parler de « l’autre », celui qu’on nomme ainsi sans jamais reconnaitre que nous sommes nous-même « l’autre » de quelqu’un. Chien est un film immense.
    Dkc
    Dkc

    24 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2018
    passé toute la séance à me demander : c'est quoi cet ovni ? avec un Vincent qui fait tellement du Vincent ! et puis... riant de plus en plus jaune, voilà cet homme qu'on traite tellement comme un chien ( dans une société où aujourd'hui beaucoup de chiens sont mieux traités que certains humains ) qu'il en devient chien, est venu me toucher. Fort. Quand même.
    bsalvert
    bsalvert

    404 abonnés 3 576 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 septembre 2018
    Une excellente interprétation de Vincent Macaigne mais pour suivre un scénario....peu intéressant.
    PLV : à réserver à ceux qui aiment les OVNI cinématographique
    FlecheDeFer ..
    FlecheDeFer ..

    45 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 mars 2018
    Alors là... Traîné par des amis amateurs de films d'auteur, je n'avais déjà pas une très bonne impression avant le début du film, et il a suffit de la toute première image pour me conforter dans l'idée que ça n'allait pas le faire... Ce truc est consternant. Sur un sujet pour le moins original et qui se veut sans doute profond, le spectateur subit des heures durant (une bonne vingtaine au moins selon mon estimation) une succession de plans interminables, de scènes à rallonge, de gros plans statiques soporifiques, de dialogues fastidieux, de couleurs moches, de décors déprimants, de personnages détestables, de misérabilisme total, le tout peinant à masquer le fait qu'il ne se passe en gros rien. Non pas en gros, il ne se passe strictement rien. Contrairement aux prétentions philosophiques, l'ennui n'est pas feint, et le message pour le moins délivré au canon de Panzer. D'ailleurs même mes amis ont dû convenir que c'était un navet, mais pas le genre qui vous amuse, le genre qui vous fait regretter d'être assis en bout de rangée, car sans mes égards pour mes voisins d'infortune je serais parti bien avant la (stupide) fin. Restent les acteurs, très bons, et le fait que oui, ce film sort des sentiers battus, ça on ne peut pas lui enlever...
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