AlloCiné
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Votre avis sur Dogs ?
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Le scénario est prévisible mais le duo fonctionne très bien car crédible. C'est l'histoire de deux rangers (Lulu la chienne et Briggs le soldat) traumatisés par la guerre, qui vont s'apprivoiser, s'apprécier et se sauver mutuellement.Ce road movie permet à Channing Tatum, habitué à des rôles musclés, de dévoiler sa part de sensibilité et de vulnérabilité, quant à la chienne elle est attendrissante et émouvante. En leur compagnie nous passons un bon moment, même si certaines scènes pourraient être plus abouties.
Vous feriez mieux de regarder les nouvelles et ils vous raconteront mieux ce genre d'histoire. Un mauvais film allongé au point de s'endormir. Quel est le but d'un thriller, c'est de nous captiver. Donnez-le à un éditeur américain pour supprimer les mauvaises scènes et vous obtiendrez une belle vidéo Youtube de 10 minutes. Tout est faible dans ce film, la caméra, la mise en scène, le jeu des acteurs. Bien que l'histoire soit vide, certaines lignes auraient fait le bonheur de meilleurs acteurs. Seul Vlad Ivanov (Samir) parvient à créer un personnage significatif en jouant un méchant qui vous fait vous réveiller. Bien que sa scène finale soit mauvaise. Et à la fin, le vieux policier, 80 balais ou plus marche à l'horizon avec sa chemise défaite. Sérieusement ?...
Le chef de la police locale découvre
spoiler:
un pied dans un étang et commence à enquêter. Au même moment, un jeune homme arrive de Bucarest et passe sa première nuit dans la maison qui appartenait à son grand-père.
Le film explore le vide émotionnel et intellectuel des mafias rurales et met l'accent sur l'antagonisme qui existe entre les personnes éduquées et celles qui manquent d'honnêteté, d'intégrité et de valeurs, qu'il s'agisse de citadins ou de campagnards.
Le film explore le vide émotionnel et intellectuel des mafias rurales et met l'accent sur l'antagonisme qui existe entre les personnes éduquées et celles qui manquent d'honnêteté, d'intégrité et de valeurs, qu'il s'agisse de citadins ou de campagnards.
pierrre s.
Quelques baisses de rythme mais une ambiance de qualité, proche du western, et des acteurs concernés. Voila ce qu'on retient du ce polar roumain.
"Dogs" est une aventure lente mais angoissante dans les tréfonds de l'Europe de l'Est, comme une allégorie sinistre du populisme et du repli communautaire qui défigurent notre bon et vieux continent.
L'atmosphère pesante de la campagne roumaine profonde est plutôt réussie. Mais le scénario de ce thriller très noir est un peu faible et les caractères des principaux protagonistes peu fouillés, à part peut-être celui du vieux policier malade, le personnage le plus intéressant. Surtout, les plans sont terriblement et inutilement longs, ce qui donne un petit côté "art et essai" pénible à ce film qui manque singulièrement de rythme. On ne s'ennuie pas toujours, mais on attend souvent avec une certaine impatience que l'image se décide à bouger.
Mise en scène épurée rime souvent avec chiant. Ce film ne déroge pas à la règle. Le réalisateur semble cacher le manque d'action avec cet exercice de style, certes réussi, mais usant. L'ambiance, les paysages, il y avait de quoi faire un thriller tendu, un polar cradingue, mais on reste sur notre faim avec ce film mollasson.
des longueurs des longueurs et des longueurs ..... une intrigue qui n'à plus de suspens tellement ça tire en longueurs...
Objectivons
En découvrant l'existence de ce film et de son synopsis, je me suis dit "pourquoi pas". Puis j'ai vu sa nationalité : roumano-franco-bulgo-qatarienne. Là, je me suis dit "c'est original". La bande-annonce, sans parole, m'a fait ce même effet, et je me suis lancé dans son visionnage.
Malheureusement, il ne se passe pas grand chose dans "Dogs". On subit une histoire lente, comme écrasée sous le soleil des paysages arides qu'on contemple. Seul la fin apporte vraiment de l'action, qui se révèle fort décevante. On ne s'attache à aucun personnage - il n'y a d'ailleurs pas de personnage principal -, pas même au chien, qui donne pourtant son titre à cette réalisation. On ne sait pas où l'histoire se tient - vu les paysages, on pense à une terre sèche comme l'Australie, mais ce n'est probablement pas ça - et on n'en saura pas plus sur la nature du trafic dont il est question dans le synopsis.
Tout ce que je peux lui trouver de positif est de ne pas être mal joué (mais pas bien non plus), mollement joué puis-je dire, et d'avoir une histoire, ou disons un fantôme d'histoire, comme un papier calque, un peu transparente. Même les paysages sont inintéressants. Je lui ai cherché un intérêt en terme de psychologie, mais... il est simplement ennuyeux.
Finalement, au vu de ce que j'ai écrit, je ne lui trouve rien de bien. Je vous conseille donc de ne pas perdre votre temps avec ce film. J'ai vu qu'il avait gagné deux prix et avait été nominé sept fois, mais le seul que je lui décernerais serait celui du grand ennui.
Malheureusement, il ne se passe pas grand chose dans "Dogs". On subit une histoire lente, comme écrasée sous le soleil des paysages arides qu'on contemple. Seul la fin apporte vraiment de l'action, qui se révèle fort décevante. On ne s'attache à aucun personnage - il n'y a d'ailleurs pas de personnage principal -, pas même au chien, qui donne pourtant son titre à cette réalisation. On ne sait pas où l'histoire se tient - vu les paysages, on pense à une terre sèche comme l'Australie, mais ce n'est probablement pas ça - et on n'en saura pas plus sur la nature du trafic dont il est question dans le synopsis.
Tout ce que je peux lui trouver de positif est de ne pas être mal joué (mais pas bien non plus), mollement joué puis-je dire, et d'avoir une histoire, ou disons un fantôme d'histoire, comme un papier calque, un peu transparente. Même les paysages sont inintéressants. Je lui ai cherché un intérêt en terme de psychologie, mais... il est simplement ennuyeux.
Finalement, au vu de ce que j'ai écrit, je ne lui trouve rien de bien. Je vous conseille donc de ne pas perdre votre temps avec ce film. J'ai vu qu'il avait gagné deux prix et avait été nominé sept fois, mais le seul que je lui décernerais serait celui du grand ennui.
On se souvient du fascinant "Blue Velvet" de Lynch où un chien retrouvait une oreille coupée dans l'herbe, infestée par les vers. Cette fois, il ne s'agit pas d'une oreille mais d'un pied, encore coincé dans sa chaussure. La caméra serpente à travers l'herbe jusqu'à une sorte de lac où des remontées d'air font craindre le pire. C'est bien d'un membre de pied dont il s'agit, nous sommes quelque part dans la campagne de Roumanie, où les espaces sont glaçants et la chaleur de l'été étouffante. Lynch n'est pas loin dans cette ambiance poisseuse, cet univers morne où tout le monde se méfie de tout le monde, et il règne surtout un vieil air de corruption, comme si Nicolae Ceausescu n'avait jamais vraiment quitté les esprits et les terres désolées. La violence végète dans les regards, et on ne sait pas qui du policier cancéreux, du chasseur de sanglier, ou du jeune-homme nouvellement arrivé dans la demeure dont il vient d'hériter, sont les plus perdus. "Dogs" souffre comme beaucoup de films contemporains d'un format trop long, faisant peser parfois un risque d'ennui, corroboré par l'extrême sécheresse du style. Pour autant, le spectateur se laisse happer par la lourdeur des paysages, la pauvreté morale et intellectuelle de ces paysans. Le génie du réalisateur est perceptible dans le traitement tout particulier qu'il fait de la chienne Police (c'est son terrible nom), qui aboie tout le temps, et dont on pressent la violence latente. Si l'animal n'occupe le centre du film, il donne pourtant le titre du film, cultivant l'ambiguïté du pluriel. "Dogs" est une aventure lente mais angoissante dans les tréfonds de l'Europe de l'Est, comme une allégorie sinistre du populisme et du repli communautaire qui défigurent notre bon et vieux continent.
this is my movies
En fait, je suis un peu partagé au sortir de ce film. Rienà dire au niveau visuel ou bien de la thématique, on est bien dans un pur western formellement très beau, qui flirte avec la pose auteuriste mais qui développe, parfois, quelques thèmes intéressants. Indéniablement, il divisera ceux qui auront la curiosité de se pencher sur son cas. Certes, il y a bien quelques tics agaçants ou quelques moments suspendus qui sont tout autant des poses agaçantes que des moteurs du récit. On frôle l'indigence, le foutage de g***** voire même le simple exercice de style censé ouvrir des portes plus grandes pour un cinéaste désireux de percer mais il faut reconnaître un talent au bonhomme, c'est son respect des codes du genre et du message qu'il sous-tend (poids du passé, importance des codes). Rien de neuf sous le soleil au niveau thématique mais il y a, parfois, quelques plans, quelques dialogues, quelques idées qui font du film une vraie réussite. Sa narration est assez déroutante, ne plantant pas forcément tous les persos correctement ou négligeant certaines interrogations (
spoiler:
la fin nous laisse dans un mélange d'angoisse et de plénitude teintée de mélancolie
), le rythme est parfois un peu trop lent (avec des plans qui s'étirent) et c'est parfois un peu obscur à décoder mais on ressent de manière viscérale certaines fulgurances. Un talent à suivre tout de même. D'autres critiques sur
), le rythme est parfois un peu trop lent (avec des plans qui s'étirent) et c'est parfois un peu obscur à décoder mais on ressent de manière viscérale certaines fulgurances. Un talent à suivre tout de même. D'autres critiques sur
Excellent film, superbe utilisation des moyens cinématographiques, beaux cadres, soutenant le suspense d'un héritage qui bouleverse la vie des personnages. Les protagonistes sont des caractères très forts, menant un conflit auquel rien ne semble échapper et qui continuent leur inflexible trajectoire sans compromis. Un vrai chef d'œuvre.
L’histoire de « Dogs », réalisé par Bogdan Mirică dont c’est le second long-métrage est simple. Roman qui - a priori sort de prison - revient pour vendre les terres qu’il vient d’hériter de son-grand-père, un domaine de 550 ha en bordure du Danube et de la mer Noire, un domaine qui n’est pas cultivé ! Il va vite comprendre que cette terre loin de tout, sert à un trafic dont la nature n’est pas précisée mais dont tout le monde – y compris un vieux policier opiniâtre dans son travail bien que désabusé puisque l’administration a à peine les moyens de lui payer l’essence de sa voiture. Le trafic est chapeauté par un homme « qui n’a peur de rien sauf de Dieu même si Dieu a également peur de lui ». Mais bien que prévenu (« Si tu es malin, ne sois pas idiot »), Roman va essayer d’éclaircir le mystère … le tout dans une atmosphère très pesante où la violence est plus suggérée que montrée.
C’est fort bien filmé avec un rythme initial lent puis une montée en puissance du suspense dans une atmosphère presque uniquement masculine. Il y a bon nombre de plans assez inédits et des plans larges évoquant les westerns comme « Le bon, la brute et le truand » sauf qu’il est difficile au démarrage de savoir qui joue quel rôle … mais dans ce film, les chiens, ce sont manifestement les hommes ! La lumière est fort bien léchée et la décoration a un côté vintage à souhait.
Bref, un film fort bien ficelé, une très belle découverte de ce nouveau cinéma des pays de l’est, récompensée à Cannes dans la section « un certain regard ».
C’est fort bien filmé avec un rythme initial lent puis une montée en puissance du suspense dans une atmosphère presque uniquement masculine. Il y a bon nombre de plans assez inédits et des plans larges évoquant les westerns comme « Le bon, la brute et le truand » sauf qu’il est difficile au démarrage de savoir qui joue quel rôle … mais dans ce film, les chiens, ce sont manifestement les hommes ! La lumière est fort bien léchée et la décoration a un côté vintage à souhait.
Bref, un film fort bien ficelé, une très belle découverte de ce nouveau cinéma des pays de l’est, récompensée à Cannes dans la section « un certain regard ».
Dogs du réalisateur roumain Bogdan Mirica, a reçu le prix de la Critique Internationale dans la section Un certain Regard au dernier Festival de Cannes. Il y a dans Dogs, un côté western, un côté thriller rural, une dénonciation politique de la société roumaine d’avant et d’après Ceausescu…Roman, un jeune homme de la ville vient prendre possession de la maison et des terres que son grand père lui a cédé, un domaine de 550 hectares prés de la frontière bulgare , prés du Danube, une terre assez inculte que son grand père a régulièrement acquis, devant notaire y compris pendant la période communiste…muni des titres de propriété, Roman cherche à vendre au plus vite aidé par un ami prenant au passage sa commission…Roman apprendra vite que son grand père était à la tête d’une bande de trafiquants qui profitait largement de la situation du domaine…le reste de la bande, un ramassis d’affreux, bêtes et méchants qui semblent soumis à leurs seules pulsions, ne l’entend pas de cette oreille et souhaite faire échouer la vente…tout au long de ce film s’installe une atmosphère poisseuse, la peur se glisse dans ces paysages écrasés de soleil, la nuit des phares de voitures trouent l’obscurité…le seul chien du film, Police, hurle à la mort sur d’hypothétiques sangliers…le rythme est lent, le jeu des acteurs hiératiques , la violence est plus suggérée que montrée, elle s’établit de manière sourde et insidieuse…dès le début, un travelling magnifique, montre un étang, plutôt une vasière, où des bulles viennent éclater à la surface…et libérant tout à coup un pied….un pied que l’on retrouve chez le policier du coin, qui l’examine longuement sur sa table à manger, avec comme accessoires, sa fourchette et son couteau…un grand moment d’humour noir…ce policier, à la stature d’un shérif, est magnifiquement interprété par Gheorghe Visu, mourant , résigné et désabusé il est sans illusion sur son propre avenir, son duel avec Samir , tueur psychopathe est très « Règlement de compte à OK Corral » …on ne dévoilera pas toutes les péripéties de ce film noir et prenant, il vaut la peine d’être vu.
L'atmosphère anxiogène du film est parfaitement réussi, d'une part grâce à la façon de filmer ces paysages désertiques et cette ferme isolée, d'autre part en ne divulguant pas trop d'informations et en faisant monter progressivement la tension. Le personnage principal manque un peu d'épaisseur et malgré une certaine lenteur et un grand nombre de plans fixes, le film reste prenant.
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