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    Baccalauréat
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    3,5
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    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    16 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    Un père médecin, en Transylvanie veut tout faire pour que sa fille puisse aller faire ses études supérieures, en Angleterre. Le moment le plus difficile arrive et la jeune fille doit passer son bac.Les relations entre le médecin et sa fille vont se tendent de plus en plus. Le film se déroule avec beaucoup de lenteur et un certain ennui à mon sens, mémé si les acteurs sont parfais dans leur rôle.
    fasskinder
    fasskinder

    30 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    Encore une fois Mungiu se moque du monde avec ce téléfilm monocorde et ennuyeux où on comprend tout dès les 15 premières minutes et dont l'enjeu principal ce sont les notes d'une étudiante sans intérêt.... Comment fabriquer des boîtes vides pour les festivals, bravo !
    vidalger
    vidalger

    326 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    La fin justifie-t-elle les moyens ? Voilà le sujet philosophique que traite Cristian Mungiu en plus de deux heures pour ce baccalauréat roumain. Après le très beau "4 mois..." justement palmé à Cannes, nous avions été plus que déçu par le soporifique "Au delà des colines". Ce "Baccalauréat" continue à nous montrer l'envers du décor de la vie quotidienne de la Roumanie post-Ceaucescu et le moins que l'on puisse dire, c'est que la production n'a pas dû bénéficier de subventions de l'office du tourisme. De longues scènes bavardes, une caméra portée (le plus souvent) génératrice de tremblements de l'image intempestifs, quelques impasses scénaristiques sont à mettre au passif de cette réalisation mystérieusement récompensée au dernier festival de Cannes par un prix de la mise en scène.
    Il faut reconnaitre toutefois au réalisateur un certain art du suspense, le sommet étant atteint par un happy-end paradoxal et inattendu. La capacité à tisser plusieurs histoires simultanément est également à mettre à l'actif de Mungiu, Cela lui permet d'atteindre péniblement la moyenne !
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    En Roumanie, la fille d'un médecin se fait agresser la veille du premier jour des épreuves du baccalauréat. Son père s'inquiète des conséquences sur cet examen lourd d'enjeux, une bourse étant destinée à sa fille pour étudier en Angleterre en fonction de ses résultats.
    J'ai trouvé ce film captivant car l'histoire a réussi à maintenir mon attention. Toutefois, j'estime qu'il est un petit peu frustrants car divers éléments demeurent sans réponse, notamment spoiler: les raisons des différentes incivilités dont est victime le médecin ou ce qui est relatif à l'individu ayant agressé sa fille, restant sans conclusion
    . Concernant les thématiques abordées, le récit démontre principalement le regard pessimiste que peuvent avoir certains citoyens sur la vie et leur avenir en Roumanie ainsi que l'influence que peuvent avoir les relations dans cette société avec une corruption qui paraît omniprésente.
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2016
    Un papa poule qui souhaite le meilleur pour sa fille, quoi de plus normal ? Prêt à tout pour que sa chaire trouve une vie paisible dans une Europe occidentale idéalisée. Pas tant de frontières séparent la France de la Roumanie, mais Cristian Mungiu nous montre qu'il y a bien un monde entre. Le chemin de croix de ce papa super protecteur en dit long sur le climat qu'il pèse sur un tel pays. Je retiendrai une scène marquante, celle d'un père qui dit je t'aime à sa fille, la remerciant d'être ce qu'elle est et lui faisant comprendre que jusqu'ici, elle a encore les cartes en main. C'est un très beau portrait d'homme, homme du 21ème siècle qui se bat encore pour une liberté. Le cinéaste roumain ne cesse de montrer du doigt un état laborieux d'un pays qui survit. Moins démonstratif que le Sieranevada de Cristi Puiu sortie cet été, il est la locomotive d'un cinéma qui a faim de s'exprimer.
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2016
    C’est un film à la thématique très riche, abordant des questions tout aussi bien universelles que particulières à la Roumanie d’aujourd’hui. Le tout est filmé, raconté avec finesse et très dialogué, joué avec réalisme. Si pour obtenir quelque chose, la corruption semble régner en Roumanie, la liberté d’expression n’est elle pas abolie et Cristian Mungiu en use avec intelligence et sans jugement.

    Il montre une partie de la complexité dont relève la vie (et ses rêves déçus) en Roumanie depuis la chute de Ceaucescu, à travers une histoire à portée plus large : celle de parents dont le couple chavire, rêvant une vie meilleure que la leur pour leur fille.

    Un film à découvrir.
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2016
    Christian Mungiu devient un habitué des prix à Cannes. Il récidive cette fois avec une œuvre originale, âpre, "Baccalauréat", dont la bande-annonce laissait penser qu'il s'agirait d'une histoire intimiste d'une famille, traversée par l'agression sexuelle de la fille. En réalité, Mungiu raconte avec cette famille tout un pays, le sien, la Roumanie, un pays qui a encore du mal à se relever du communisme et à se défaire d'une corruption ambiante, du mensonge, de la tromperie, de la pauvreté culturelle et de la violence des rapports sociaux. "Baccalauréat" se regarde aussi comme un simple polar où l'on comprend très vite qu'il se trame une vengeance autour du père. C'est tout l'intérêt de ce film qui est une œuvre à facettes. Tout autant roman familial, thriller psychologique, pamphlet politique, le film rappelle le génie grave et austère de Pialat. Le mise en scène, à juste titre récompensée, est précise, intelligente, comme cette scène incroyable où le héros se retrouve avec un ami policier dans la montagne, à regarder les sommets désormais barrés par des arbres, pendant que son ami observe le vide. Régulièrement, la caméra s'arrête sur le dos des protagonistes, pendant que la comédie du monde se joue devant eux. Mungiu échappe à toute démonstration émotionnelle. Il propose une œuvre moins austère que "4 mois, 3 semaines, 2 jours" ou "Au-delà des collines", une œuvre dense et habitée par les fantômes de la désolation communiste. Une des meilleures scènes d'ailleurs se passe dans une bibliothèque où l'on découvre la pénurie intellectuelle dans le pays. "Baccalauréat" est assurément un grand film qui derrière cette vague fiction familiale, raconte un pays et une Europe au bord de la rupture.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2016
    Beau drame individuel symbole des névroses de la société romaine, ce film intimiste confirmé l'importance d'un cinéaste qui excelle dans la sobriété et la tension narrative.
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2016
    4 mois, 3 semaines, 2 jours est l’un de mes films préférés. Dans le trio de tête avec The hours et Loin du paradis. J’avais aussi beaucoup aimé Au delà des collines. J’attendais donc beaucoup de ce nouveau film de Cristian Mungiu. Force est de constater qu’il se trouve un cran en dessous des films nommés plus haut. On y retrouve toujours la maestria, voir la virtuosité, de sa mise en scène, justement récompensée de ce même prix à Cannes cette année. Sa direction d’acteurs aussi, toujours impeccable. Tout comme une certaine ambiance de la vie en Roumanie. Après des étudiantes sous Ceausescu, des religieuses dans un couvent isolé, voici un père, médecin de province, et sa fille, lycéenne, aux prises avec une agression, un baccalauréat et un avenir incertain pour tout le monde. J’ai donc retrouvé ici tous les ingrédients qui font que j’aime le cinéma de Mungiu. Tout sauf l’histoire en elle-même. J’ai trouvé le sujet moins intéressant et il m‘a moins passionné. Non pas que je me sois ennuyé (pas vu passer les 2h08), mais j’ai trouvé cela moins fort que d’habitude. Même si le réalisateur continue de nous brosser un portrait sans concession de son pays. Le tout reste tout de même solide et intense à défaut d'être passionnant. ..S
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 décembre 2016
    Baccalauréat de Cristian Mungiu nous plonge au cœur de la Roumanie moderne où nous suivons la vie de Roméo, un père de famille souhaitant à tout prix la réussite de sa fille aux examens.

    Le réalisateur nous décrit une vision pessimiste de la société roumaine dans laquelle les passes-droits sont la norme et où l'insécurité est omniprésente. Bien qu'il s'agit de sa propre façon de voir les choses, il nous donne l'impression que ces opinions sont largement partagés par l'ensemble des roumains. La volonté de faire bouger le système établi se heurte à la triste réalité et la seule façon de s'en sortir est finalement de recourir à des moyens détournés.

    Cristian Mungiu va même plus loin avec son personnage principal. Celui-ci est tellement dégoûté par le système qu'il souhaite par dessus tout la réussite de sa fille au Bac. Si elle arrive à obtenir le précieux diplôme avec une moyenne suffisamment élevée, elle pourra décrocher une bourse et partir à l'étranger. Il n'arrive pas à imaginer un seul instant un avenir possible pour sa fille dans ce pays. Cela renforce l'idée que pour réussir il faut partir. Ce constat très dur n'est pas une remarque gratuite et mesquine du réalisateur, il donne au scénario tout son sens. Pour permettre à sa fille de décamper, l'homme irréprochable va utiliser les méthodes qu'il condamne et finalement sacrifier son honnêteté. Le réalisateur nous montre donc qu'il n'est pas si simple de sortir d'un système quand on en fait partie.

    Cette critique montre que Cristian Mungiu veut un sujet contemporain et vrai. C'est d'ailleurs d'une façon extrêmement réaliste qu'il a décidé de traiter ce film. Le bon jeu et la sobriété des acteurs vont dans ce sens. La réalisation très intimiste participe aussi à ce sentiment. J'entends par là que la caméra est toujours proche des personnages, que nous les suivons dans des décors de leurs quotidiens. Le point de vue omniscient du spectateur est délaissé au profit d'une proximité avec les personnages. On peut regretter certains plans fixes où la caméra semble avoir la bougeotte mais finalement cela s'intègre parfaitement à cette logique. Le spectateur est comme un personnage du film, il fait partie de cette famille. A ce titre, sa vision n'est pas figée comme peut l'être une caméra.

    Avec autant de qualités, pourquoi n'ai-je pas mis une meilleure note ? Tout d'abord parce que le film semble se répéter. Le réalisateur nous martèle un peu trop le fait que cette société fonctionne avec des dessous de tables. J'ai également trouvé que certains rebondissements étaient superflus. Le malaise de la vieille mère de Roméo et sa femme qui le met à la porte m'ont paru en trop. Au bout d'un moment je me suis même demandé s'il n'était pas victime d'une malédiction, la poisse a ses limites.

    Finalement, sur le fond comme sur la forme, on voit que Cristian Mungiu tient à coller un maximum au quotidien de ses concitoyens. Il nous l'avait d'ailleurs déjà montré dans "4 mois, 3 semaines et 2 jours". Même si je pinaille sur quelques points, le résultat donne un film efficace qui tient vraiment le spectateur en haleine.
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 569 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 décembre 2016
    Faut-il faire un film ennuyant et long (long car ennuyant, ennuyant car trop long) pour obtenir un prix à Cannes ? J'en ai bien peur... Dans le genre film social - sur un pays de l'Union Européenne fort peu connu et venant de loin - il y avait sans doute moyen de faire plus démonstratif. La description de la société roumaine n'est pas suffisamment poussée. C'est au spectateur qu'il est demandé d'imaginer ce qu'il y a derrière des expressions anodines comme "on rend service", "il faut bien s'aider"... C'est rapidement assez lassant.
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 décembre 2016
    Ce film du roumain Cristian Mungiu a reçu conjointement avec Personnal Shopper de Olivier Assayas le prix de la mis en scène au dernier festival de Cannes…le prix de la mise en scène honore un cinéaste comme étant le meilleur réalisateur parmi les films de la compétition…on peut s’étonner que Cristian Mungiu le reçoive pour Bacalauréat… mais le dernier palmarès de Cannes nous a apporté d’autres surprises…Roméo, médecin chirurgien, la cinquantaine, un peu d’embonpoint vit à Cluj, au nord de la Roumanie, coincé entre une femme bibliothécaire, Magda, fleur fanée, un peu neurasthénique ou dépressive, avec laquelle il fait chambre à part, et une jeune maitresse, Sandra, enseignante qui a été sa patiente avant qu’il ne la séduise…sans que l’on ressente un lien fort entre eux…on comprend que Roméo et Magda avaient quitté la Roumanie sous Ceausescu et qu’ils sont revenus en 1991, espérant un renouveau du pays après cette « révolution roumaine »… on les sent sans illusions, désabusés et se sentant coupables de n’avoir rien fait pour que cela change…Ils ont une fille, Eliza, brillante lycéenne à la veille de passer son baccalauréat , surprotégée par ses parents et notamment son père qui envisage pour elle des études en Angleterre pour prendre pieds dans un monde meilleur…à la veille de son examen, Eliza est victime d’une agression en traversant un chantier proche de son lycée…elle a un poignet fracturé, et le traumatisme de l’agression lui fait perdre ses moyens et rater une partie des épreuves. L’obsession de Roméo est de sauver sa fille, et lui, intègre praticien qui n’a jamais accepté une enveloppe de ses patients, va entrer dans un cycle de compromissions, non pas nécessairement une corruption monétaire, mais un monde d’obligés, de services rendus et de services attendus en retour…piège qui évidemment se retournera contre lui….c’est un film austère, voir désespéré, gris…tout est gris, les intérieurs fatigués, les immeubles tout autant , le temps maussade…de long plans séquences placent les personnages dans de longs face à faces silencieux…c’est un film d’une déprimante fatalité, un peu trop long, se compliquant inutilement sur la fin… j’ai eu peine à être captivé, alors que j’avais été ébloui par Au-delà des collines du même réalisateur…
    pierre72
    pierre72

    142 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2016
    Roméo, la quarantaine bien entamée est un médecin hospitalier dont la Juliette, aujourd'hui sous Prozac et préposée à ranger de vieux bouquins défraîchis dans une bibliothèque de Bucarest, s'appelle Magda. De leurs amours est née Eliza, leur fille unique, 18 ans et au taquet pour les épreuves du bac qui l'attendent le lendemain. L'avantage quand on travaille dans un hôpital roumain, c'est que l'on a beaucoup de loisirs ( si,si, on le verra au cours du film, le temps de présence ne doit pas dépasser les 10 heures/semaine ). Et quand on a du temps et une Juliette plus prompte à rester en vieille robe de chambre qu'à revoir son kamasutra, on prend une maîtresse . L'actuelle s'appelle Sandra et exerce la noble profession de maîtresse...d'école. Deux cerveaux bien remplis donc, mais pas en matière de contraception. On ne sait si c'est par manque de pilule, de préservatifs ou un excès de précipitation dans leurs ébats, mais Sandra tombe enceinte ! C'est une mauvaise nouvelle et si le scénario prenait cette voie, on pourrait penser à une resucée d'un précédent film du réalisateur ( " 4 mois, 3 semaines, 2 jours"). Non, cette tuile sera vite évacuée car, alors qu'il allait dégrafer le soutien-gorge de Sandra, le téléphone de Roméo se met à sonner. Ah ! Zut, ces mômes alors ! Toujours là pour nous enquiquiner quand il ne le faut pas. Sa fille Eliza, actuellement en salle de soins, vient d'échapper à une tentative de viol ! N'écoutant que son coeur de père, il abandonne précipitamment l'accorte enseignante et retrouve son épouse, plus véloce à se rhabiller que lui mais un poil soupçonneuse, dans les couloirs d'un hôpital où, normalement il aurait dû être. Bon rassurons-nous, l'agresseur n'a pas violé la jeune fille mais lui a cassé le coude. L'interne chargé de poser le plâtre annonce dans la foulée à Roméo que sa fille avait déjà rencontré le loup depuis longtemps... Cette nouvelle l'aurait sans doute anéanti si soudain, le baccalauréat que sa chère Eliza doit passer le lendemain ne lui avait sauté à l'esprit ! Bon sang, comment va-t-elle faire ? Traumatisée par l'agression, elle ne pourra pas être au summum de ses possibilités ! En plus, il apprend qu'avec un plâtre, qui comme tout le monde le sait peut cacher des antisèches, la salle d'examen est interdite ! Pourtant, ce bac il faut qu'elle le passe et qu'elle obtienne 18 de moyenne ( Mention TTB quoi !) sinon, l'entrée à l'université de Cambridge lui sera fermée !
    Et nous voilà devant le grand sujet du film. Comment un discret et honnête fonctionnaire va soudain prendre ce chemin honni des petits arrangements et des compromissions. Comment un père va s'enfoncer pour que sa fille réalise coûte que coûte son rêve qui est en réalité le sien.
    Le film, conte moral et politique, âpre, glacial, suit à la trace ce père symbole de la Roumanie d'aujourd'hui, rêvant d'un ailleurs loin de ce pays trop corrompu et cette adolescente, image d'un avenir peut être pas si noir.
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    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    191 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2016
    Sortir à tout prix de la corruption, facile à dire mais difficile à réaliser lorsque le pays en est la proie depuis des décennies. Dans "Baccalauréat", on suit un père qui a élevé sa fille dans l'honnêteté et l'a poussé dans les études pour obtenir une bourse, graal pour quitter le pays. Mais voilà que le premier jour du bac, sa fille se fait agresser. Par peur que son bac ne le suit pas attribuer avec les notes attendues, le père décide d'enfreindre ses principes. Mais tout n'est pas si simple. L'histoire est intéressante pour comprendre un pays qui essaie de sortir de la corruption entre les différents milieux sociaux et les générations. Le rôle du père banal est très bien trouvé et son interprète est excellent. La réalisation est sobre pour qu'on s'attache à son personnage, avec une petite pointe d'esthétisme par moment qui est bien agréable. Les acteurs sont très bons. Un bon film qui nous en apprend un peu plus sur la Roumanie d'aujourd'hui.
    momo M.
    momo M.

    41 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2016
    moins fort que "4 moins 3 semaines 2 jours", ce film de Mungiu continue de nous parler de la Roumanie. Mais l'action se passe de nos jours et le système reste pourri par la compromission. Ce brave père de famille, va se livrer à des tas de magouilles afin que sa fille obtienne le Bac avec une note suffisante pour obtenir une bourse qui lui permettra de quitter le pays et de vivre en Angleterre. Ce rêve d'une Angleterre idéalisée est celui du père et non de la fille. Ce père surprotecteur persuadé que sa fille ne pourra pas se débrouiller dans un pays comme la Roumanie où chacun doit se livrer à des compromissions pour s'en sortir. Le scénario est bien construit et le film s'il ne nous transporte pas dans l'émotion n'est jamais ennuyeux
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