Super pig ! Yes ça c'est clairement le point fort du film, de même que sa touche coréen. Le constat désastreux de notre société moderne y est bien décrit également avec humour et panache. Cependant, rien ne vient apporter la dose de génie si nécessaire aux grands films.
une vrai pépite, émouvant, pas dans le cliché. Filmer avec justesse, en prenant sont temps pour montrer l'importance de celui ci. Avec une fin rude mais réel
Okja, un bon film qui dénonce l'exploitation animale. Ce film est un peu comme une métaphore hyperbolique de notre société. Plutôt agréable à regarder, néanmoins trop caricaturale et sans suspens.
Une belle histoire avec des personnages attachants et un casting de grande qualité Tilda Swinton (Moonrise Kingdom), le déjanté Jake Gyllenhaal, Paul Danno (Little Miss Sunshine) ainsi que Giancarlo Esposito (Breaking Bad) entre autre. Que dire aussi de la bande originale, formidable.
Le film traite avant tout de la maltraitance animale, de la surconsommation et de la communication à outrance pour nous faire manger n'importe quoi.
J'ai passé un bon moment devant cette belle comédie avec en fond ce message écolo pour éveiller les consciences.
Bong Joon-ho poursuit brillamment sa carrière américaine tout en ne reniant pas ses origines. Très risqué au départ, "Okja" s'impose comme une réussite à tous les niveaux, d'une audace incroyable. D'abord par son message remarquablement amené, vibrant plaidoyer écologique et animaliste, qui éveillera bien des consciences. Mais aussi par le tourbillon d'émotion dans lequel il nous entraîne. Le film s'avère en effet tour à tour drôle, triste, cruel, bouleversant. "Okja" est donc une bombe d'inventivité visuelle et scénaristique. Par les prestations survoltées de Jake Gyllenhaal, Tilda Swinton ou Paul Dano se dresse une escapade des plus déjantées, dont les soubresauts sont parfois proprement jubilatoires ! Par ce choix d'un ton décalé, Bong Joon-ho a trouvé le ton juste pour faire passer son message là où un classique film dramatique aurait échoué. Corée du Sud et États-Unis : un savoureux mélange à dévorer.
Bong Joon-ho est un réalisateur coréen qui aime travailler sur le thème du monstre et ses variations : qu'il soit serial killer (Memories of murder), gigantesque (the host), humain (Mother) ou même caché dans les traits de l'humanité (Snowpiercer, le transperceneige). Cette récurrence dans le thème sert à mettre en lumière les travers de notre société. Ici, est-ce le super cochon le monstre ? N'est-ce pas plutôt la multinationale tentaculaire et ses dirigeants dérangés ? Outre le thème de l'écologie dominant dans ce long métrage, il y a un gros questionnement sur la moralité. Et encore une fois une dénonciation des chaînes alimentaires avec des images qui ne sont pas loin de la réalité.
Ce film est un étrange alliage entre le conformisme hollywoodien et des prises de positions que l'on peut considérer comme radicales au vu du public mainstream visé. Les scènes abattoirs, le choix de conserver le coréen pendant une partie du récit, l'irruption d'explosions de violence dans la tradition des films asiatique et la trahison de la confiance d'une enfant dont on devient complice. Okja c'est aussi ça, la confrontation d'une fable, l'histoire d'une enfant innocente et de son animal apprivoisé, que l'on confronte au cynisme industriel et communicationel/marketing d'une multinationale. spoiler: Bong Joon-Ho saupoudre son récit d'idées assez géniales comme de faire virer sur un coup de tête l'employé le plus zélé de la société. Son sort est réglé en une seconde mais annoncé dans une scène précédente lorsqu'il se prend une portière en pleine tronche juste après que l'on entende : "This is what company loyalty looks like" . Gillengaal prouve qu'il peut tout faire, ce mec est vraiment génial. Le réalisateur ne se prend pas toujours au sérieux comme en témoignent les innombrables excuses de leur violence par les terroristes ou lorsque Jay nous fait une sortie d’hôtel à la superman en balançant à terre sa veste de costume (fabriqué par des chinois sous payés). Au final Okja est un divertissement réussi doublé d'un pamphlet politique efficace, plaidoyer convainquant pour le végétarisme et contre la violence animale. Le combat contre la souffrance animale s'affirme de plus en plus comme un objet de ralliement de notre génération.
Pas mal quant à ce que ça dénonce. L'aspect enfantin du film le désert. Quelques moment émouvant cependant. spoiler: Par contre, ce film ne m'a pas donné envie spécialement de changer de régime alimentaire si l'objectif latent est celui-ci.
L'idée de départ est originale, mais la manière de traiter l'histoire en prenant les spectateurs pour des demeurés est insupportable. Même si le film s'adresse à des enfants, il n'est pas utile de leur parler comme des débiles. Le problème de ce type de film, avec comme héros un personnage créé par ordinateur, est que les lois de la physique les plus basiques ne sont jamais respectées et donc très vite l'incrustation du cochon semble très artificielle et irréaliste (la scène dans le tunnel est une horreur). Le film pour enfant fait un grand bond en arrière avec cette fable qui semble très, très datée, à la fois dans les dialogues et les situations. Maintenant, le film semble avoir plu à un public très large, ce qui semble donner raison à la production d'avoir choisi le parti pris infantile pour traiter l'histoire. Mais je continue à croire à un gâchis.
Avec the Host, Bong Joon-Ho abordait la question écologique par la catastrophe, par l'horreur, par le monstre... Dans Okja, le monstre demeure mais la farce prend les devants. Le monstre n'est plus la créature, mais l'homme qui, par sa modernité excessive, en perd son humanité. Le réalisateur coréen mêle humour et noirceur pour signer l'un des films les plus engagés de cette année. On regrettera deux points : un dénouement qui tombe dans une certaine facilité et des personnages qui manquent parfois de radicalité.
Excellent film, très poignant ! J'ai souri, j'ai pleuré, j'ai adoré ! Les acteurs sont très bons, surtout l'actrice qui joue le rôle de Mija. Svp regardez ce film, le message est à la fois bouleversant et émouvant.
Un film touchant qui soulève de réels questions de société. Le melange parfait entre réalisme et fiction qui nous pousse à nous imaginer un future different. je recommande vivement ce film.
Visuellement très réussi, ce film est une satire sur l'industrie agroalimentaire, le business, l'écologie, la consommation, ou plutôt l’hyper consommation. C'est aussi une belle réflexion sur nos habitudes d'alimentation. Après une belle introduction durant laquelle on découvre un animal pas comme les autres, Okja, la suite du film flirt avec la caricature, mais c'est clairement l'effet recherché, notamment avec la performance de Jake Gyllenhaal dans le rôle d'un Docteur déjanté.