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kal-el 02
115 abonnés
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2,5
Publiée le 7 mars 2018
Okja aura fait du bruit, et aura profiter d'une certaines formes de publicités lors du festival de Cannes à cause de son étiquette Netflix collé dessus. Il était donc temps de le voir en ce qui me concerne. Ai je été déçu ? Quelque part oui, car j'en attendais plus que ça. Sans être mauvais, le point qui m'a dérangé le plus c'est son mélange de film coréen et de film américain qui je trouve ne se marie pas très bien. Autant j'ai apprécié les personnages du groupe qui tente de libérer les animaux, autant j'ai eu beaucoup de mal avec l'heroine. Peut être est-ce une question de gout personnel puisqu'en réalité c'est vraiment la partie coréenne du film qui m'a déplu. Mais je trouve également que les personnages de Tinda Swilton et de Jack Gyllenhall souffre d'un effet de surenchère un peu trop poussé puisque même s'il est voulu que leurs protagonistes soient de parfaite caricature, j'ai vraiment trouvé qu'ils étaient complètement dans l'abus, et c'est bien dommage puisque j'adore d'habitude le jeu de Gyllenhall. Le cochon Okja est plutôt joli estétiquement parlant et même si l'on voit qu'il a été créé de toute pièce sur ordinateur, il reste plutôt attachant. Le côté engagé est sympathique car les images des abbatoirs sont marquante et lourde de sens. Même si l'on aime pas le film on ne peut que saluer cette effort de dénonciation qui est fait sur les conditions dans lesquelles sont tués les animaux que l'on mangent. Alors même si la surenchère et l'héroïne m'auront plutôt déplu, je considère le film comme pas trop mal grâce à son groupe de protecteurs des animaux sympathique et sa dénonciation des abbatoirs qui en marquera plus d'un. Loin d'être un must have, un divertissement qui reste sympathique mais pas destiné à tout le monde.
Un film magnifique et original ! L'actrice principale est très jeune mais remplit parfaitement son rôle, les effets spéciaux sont très bons et surtout les twists scénaristiques sont vraiment intéressants. J'ai de plus été très agréablement surpris et marqué profondément par la fin ! Génial !!
Ce film conte les aventures d'une jeune fille et de son animal extraordinaire, une sorte de cochon géant qu'une puissante multinationale avait donné à élever à son grand-père 10 ans auparavant, dans les montagnes de Corée. L'histoire nous emmène ensuite à New York au fil de péripéties plutôt mouvementées. Alors je dois dire qu'il y avait longtemps que je n'avais pas vu un aussi bon film, un film génial tant dans l'à propos de son histoire qui nous touche dans notre actualité quotidienne, que dans sa réalisation virtuose et d'une fluidité parfaite. Un grand moment de cinéma que je place dans mon top 10, culte.
Il est pas mal ce film, d'une part, la plus importante, c'est le scénario bien servit par une réalisation solide et des acteurs crédibles. L'autre motif, plus personnel, c'est que notre cinéma français qui a prétention à se définir comme "exception culturelle", a fait bloc (Luc Besson en tête) pour que cette production Netflix ne soit pas diffusée dans les salles. Sa nomination au festival de Cannes avait déjà soulevé des haut-le-coeur des mêmes. Las, le loup est dans la bergerie, Amazon et Netflix, pour ne citer qu'eux, révolutionnent la production cinématographique, ils viennent en contrepoids de monstres comme Disney et précipitent aussi la fin de "l'exception culturelle" française qui ne produit plus que des navets, alimenté avec de l'argent public, c'est bien le pire. En aparté : nouveau sur Allociné, il est délicieux de constater que mes commentaires "parrhèsiens" dérangent certains qui s'empressent de cliquer sur le smiley "j'aime pas". Leur pensée émoticône ne saurait d'avantage me conforter ! Merci à eux donc.
Moi qui m'attendais à voir le périple d'une jeune fille et de son cochon... j'ai pris une sacrée claque. Certes les débuts du film sont assez plat mais pose les fondamentaux, on découvre le milieu d'Okja et de Mija, leur relation, et on s'attache peu à peu à ses deux personnages. Plusieurs événements peuvent être contestés, amenant de nombreuses facilités qui décrédibilise les faits. Pour autant, on passe d'un sujet léger et simple à un message fort et percutant, que je me suis personnellement prise en pleine figure. La création de la race de super cochon a des fins commerciales, transpose notre propre consommation alimentaire actuelle. Ici on dénonce ce commerce, les abattoirs (que je n'ai pas pu m'empêcher de comparer à un camp de concentration, en lien avec un scène bien spécifique). Au final, je me suis totalement effondré devant ce film, qui a apporté une dimension humaine dans un milieu qui n'est que chiffre et des consommateurs aveugles (dont je fais totalement partie). Okja c'est aussi un casting impressionnant : Tilda Swinton, Jake Gyllenhal totalement loufdingue et si on creusait les personnages, il y en aurait à dire. C'est aussi la prestation de la jeune Seo-Hyun Ahn, qui fait transparaître les émotions par un seul regard. J'ai plus qu'adoré ce film, mais je comprends pourquoi je l'ai autant repoussé inconsciemment, je n'étais pas prête pour ce message.
Okja n'est pas un film de mauvaise qualité. Avec sincérité, son message sur la cause animale doit nous sensibiliser chacun que ce soit sur la maltraitance ou notre mode de consommation. Okja est donc un film pédagogique qui derrière son message humaniste, cache une aventure, une amitié entre l'enfant et son animal de compagnie, génétiquement modifié par une FTN, Okja. Larmoyant mais sans tomber dans le pathos (à l'exception de sa fin), Okja devait être une invitation au voyage et à l'amitié mais rapidement, il se détourne de son sujet originel pour traiter du rôle et statut des ONG. C'est probablement une des parties qui m'a le moins convaincu malgré le talent indéniable de son chef de gang, Paul Dano - brillant dans la finesse de son personnage. En revanche, le personnage de Jake Gyllenhaal est tout simplement insupportable. Tida Swinton est insignifiante en méchante prête à tout pour conquérir des marchés. Et ne parlons pas du reste du gang dont les rôles se cantonnent à servir l'histoire et non la composer. Vous avez compris, le principal problème d'Okja sont ses personnages. L'écriture est paresseuse et nous ne sommes à aucun moment concerné par le sort des protagonistes. Reste l'animal Okja et sa meilleure amie, Mija, qui sauve le film du naufrage. De plus, tout le gratin des cinéphiles parle du génie Joon-Ho Bong. Pour le moment, je suis assez réticent. Je n'ai en effet pas trouver son style cinématographique qui me paraît après visionnage assez classique. Je dois impérativement me familiariser avec son cinéma.
Une fable altermondialiste sans concession qui fait vibrer. Si le traitement du personnage de Tilda Swinton encombre souvent le récit malgré la performance, on reste émerveillé et à la fois affligé par cette démonstration visuelle.
Okja aura fait du bruit, et aura profiter d'une certaines formes de publicités lors du festival de Cannes à cause de son étiquette Netflix collé dessus. Il était donc temps de le voir en ce qui me concerne. Ai je été déçu ? Quelque part oui, car j'en attendais plus que ça. Sans être mauvais, le point qui m'a dérangé le plus c'est son mélange de film coréen et de film américain qui je trouve ne se marie pas très bien. Autant j'ai apprécié les personnages du groupe qui tente de libérer les animaux, autant j'ai eu beaucoup de mal avec l'heroine. Peut être est-ce une question de gout personnel puisqu'en réalité c'est vraiment la partie coréenne du film qui m'a déplu. Mais je trouve également que les personnages de Tinda Swilton et de Jack Gyllenhall souffre d'un effet de surenchère un peu trop poussé puisque même s'il est voulu que leurs protagonistes soient de parfaite caricature, j'ai vraiment trouvé qu'ils étaient complètement dans l'abus, et c'est bien dommage puisque j'adore d'habitude le jeu de Gyllenhall. Le cochon Okja est plutôt joli estétiquement parlant et même si l'on voit qu'il a été créé de toute pièce sur ordinateur, il reste plutôt attachant. Le côté engagé est sympathique car les images des abbatoirs sont marquante et lourde de sens. Même si l'on aime pas le film on ne peut que saluer cette effort de dénonciation qui est fait sur les conditions dans lesquelles sont tués les animaux que l'on mangent. Alors même si la surenchère et l'héroïne m'auront plutôt déplu, je considère le film comme pas trop mal grâce à son groupe de protecteurs des animaux sympathique et sa dénonciation des abbatoirs qui en marquera plus d'un. Loin d'être un must have, un divertissement qui reste sympathique mais pas destiné à tout le monde.
Un vent de fraîcheur ! Okja par sa réalisation , ses thématiques et sa façon de raconter le récit change totalement des productions américaines actuelles. Le film est soigné visuellement (couleurs de la forêt verdoyante par exemple) , un bon jeu d'acteur qui ne fera peut être pas l'unanimité en ce qui concerne Jake Gyllenhaal qui sort totalement de son registre. Cependant il a manqué je ne sait quoi à ce film (peut être plus de dramatique , ou un scénario plus recherché) pour faire de ce film un chef d'œuvre.
Après avoir élevé un super cochon génétiquement modifié durant 10 ans, une jeune Coréenne décide de le suivre aux USA lorsque la firme qui le possède le récupère à des fins mercantiles. On retrouve dans "Okja" quelques touches de "Snowpiercer", du même Bong Joon-ho. A savoir une vision très cruelle du monde, où chacun en prend pour son grade, d'une multinationale agroalimentaire sans état d'âme à la direction chahutée, aux organisations écologistes aux valeurs rigides, et tournant vite au ridicule. Le tout servi avec pas mal d'ironie. Mais c'est sur la forme que le film est vraiment réussi : le fameux "Okja" est particulièrement réaliste et attachant, et les scènes intimistes avec lui sont touchantes. Ahn Seo-hyun est charismatique en adolescente calme et déterminée, découvrant la noirceur du monde. Face à elle, de bonnes têtes bien employées (Paul Dano, Tilda Swinton), à part peut-être Jake Gyllenhaal, qui a tendance à en faire des tonnes en zoologues animateur TV déluré. Par ailleurs, on soulignera les jeux de couleurs travaillés, proches du film d'animation (villes blanches, noires et grises, campagne verdoyante), et une poignée de scènes assez dures. Et même si le final n'est pas totalement convaincant, "Okja" demeure un bon film coup de poing.
Servir par un casting 5 étoiles et un scénario qui a réussi à me tirer la larme à l'oeil "Okja" est un miroir de l'humanité avec sa vanité et sont intolérable monstruosité ! Un très bon film !
Okja était un film assez attendu, et même s’il y a certaines réussites, il y a aussi quelques problèmes. Le film a tendance à traîné un peu trop sur certains détails n’ayant pas réellement d’importance ou des scènes qui s’allongent sans raison. On garde principalement le côté émotionnel et l’on essaie de faire passer plusieurs messages, mais en dehors d’images parfois pas adaptées à tous les publics, c’est finalement assez survolé. Le duo Joon-Ho Bong à la réalisation et Darius Khondji à la photographie, nous donne un résultat sublime pour l’image. Okja est une espèce de conte qui se déroule devant nos yeux, mais il aurait fallu tout de même raccourcir un peu.
Je dois avoir perdu mon âme d'enfant, car la première moitié du film m'a presque ennuyé : une gentille petite fille avec une gentille très grosse bestiole qui gambadent et qui s'aiment. La seconde partie devient plus intéressante, en nous rappelant la vérité du monde de la viande - avec certaines scènes que je ne montrerai pas aux enfants de moins de 12 ans. Ce plutôt bon film ne méritait pourtant pas, me semble-t-il cette controverse cannoise, car en effet, ils sont des dizaines à des niveaux bien supérieurs.