Okja
Note moyenne
3,9
9327 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Okja ?

270 critiques spectateurs

5
52 critiques
4
93 critiques
3
79 critiques
2
28 critiques
1
14 critiques
0
4 critiques
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
Raw Moon Show
Raw Moon Show

142 abonnés 836 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 2 septembre 2021
Okja c'est un peu le ET version 2.0 par ces temps de prise en compte de la souffrance animale. La force du film au départ c'est d'ailleurs de rendre plausible cet univers, de susciter chez le spectateur un "c'est possible", ça pourrait bien arriver d'avoir un jour ou l'autre des cochons génétiquement modifiés d'une taille phénoménale, d'une gentillesse confondante (ça c'est moins sûr).

J'aime beaucoup toute la première partie en tout cas le film jusqu'à la fameuse mise en scène médiatisées des retrouvailles entre Okja et sa meilleure amie Mija. Parce que l'intelligence du propos est alors d'être entré par le prisme du conte, par une histoire d'amitié crédible, avant de basculer brutalement dans un monde beaucoup plus cynique. La vraie vie quoi.

J'apprécie la volonté qu'on sent de décrire les membres du front de libération des animaux comme des gens un peu habités, un peu border line, un peu inquiétants, aux motivations qui dans un premier temps restent troubles, équivoques... L'idée par exemple que le "chef" de cette organisation puisse avoir des objectifs pas clairs, des comportements limites (lorsqu'il frappe sur son ami avant de le congédier manu militari). Tout ceci contribue à donner du monde une idée assez juste... Le bien et le mal sont-ils toujours là où on pourrait penser qu'ils se terrent ?

Mais lorsque les masques tombent, que le FLA devient tout gentil, que la grande prêtresse du mal devient méchante, une vraie méchante de Disney, que le docteur Maboul en fait trois fois trop, tout devient binaire, sans aspérités, à la portée d'un tout petit enfant et cela affadit le film et sa portée. Dommage...

Reste un joli conte avec un final que j'aime beaucoup parce que derrière ce moment paisible, cette sérénité retrouvée, on s'attend à tout moment à ce que retentisse une ultime déflagration...
eldarkstone
eldarkstone

240 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 13 août 2021
Un joli conte moderne, prenant et poignant, très bien fait, avec des personnages attachants ! Je le recommande vivement !
Arthur Guezou
Arthur Guezou

170 abonnés 1 570 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 29 juillet 2021
Le film est pas mal, j'en attendais peut-être plus. Je ne sais pas si c'est une habitude du réalisateur, un essai de sa part ou autres mais le rythme est beaucoup trop lent. Et pour un film de cette envergure, ce n'est pas assez dynamique. Le message reste engagé et beau avec une mise en scène incroyablement crue à l'appui. Malgré ses qualités, je n'ai pas su accrocher ; pas à cause du film en lui-même mais plutôt des conditions (je pense que c'est un film à voir sur grand écran et non sur le petit).
The Droogie
The Droogie

2 abonnés 176 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 27 juillet 2021
Le moins bon du génie Bong-Joon Ho mais ça reste bon !
Quand on est habitué à Memories Of Murder,The Host ou Parasite forcément c'est différent.
Il y a un bon message derrière ce film mais je le trouve quand même vide et trop américanisé...
Cependant l'esthétique est très beau !
3/5
RealPrime
RealPrime

93 abonnés 1 804 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 25 mai 2021
Portant sur la mondialisation, l'industrie agro-alimentaire et le communisme, ce drame américano-coréen traite à l'unanimité de la condition animale dans notre société et des méthodes à la fois d'élevage et d'abatage. Un récit montrant les fausses intentions d'une multinationale voulant vendre une nouvelle viande ou l'entretien animal et sa composition seraient aussi écolo que bio et avec donc à la clé, une découverte totale d'une nouvelle espèce animale. Animal créer génétiquement et qui soulève la dure question des O.G.M. . Mais il s'agit plus ici d'une fable avec cette amitié improbable entre cette jeune fille et ce cochon surdimensionner créer pour grossir sur 10 ans puis être finalement massacrer en abattoir, une amitié qui sera incompréhensible pour son grand père ne voyant ici qu'un énorme porc bon pour lui récompenser un élevage et une reconnaissance mondiale. Côté casting, spoiler: Tilda Swinton joue parfaitement cette P.D.G. vendant un faux rêve et incarnant cette aristocratie industrielle lui procurant les pleins pouvoirs, jouant également une sœur-jumelle plus impitoyable et plus industrielle. Jake Gyllenhaal, quel performance comique en présentateur star de ce show télé ventant aussi les miracles de ces animaux énormes, un jeux dément qui le sort de tous ses rôles précédents plus "musclés". Devon Bostick, Lily Collins et Steven Yeun incarnent eux, la parfait manifestation des associations ou mouvements politiques de protections d'environnement et donc, de défense animale avec des scènes parfaitement bien mener. L'attaque du camion qui les fait débuter dans le film est parfaitement représentative de toutes les actions coup d'poing mener par ces mouvements.
Chacun d'entre eux jouant avec sincérité et crédibilité. Sans oublier Ahn Seo-hyeon, cette jeune fille ayant élever à sa façon ce super cochon et dont l'amitié unique en sera née, son acharnement tout au long du récit pour le sauver est une preuve qu'on peux cohabiter avec une espèce inédite... Mais chimique. spoiler: Le grand final avec cette immense usine d'abattage fut tourner et montrer à la perfection comme un camp Nazi ou les porc géants représentent les futures victimes, barbelés et employés électrifiant leur futur viande et l'emmenant vers l'enfer. Un instant choc faisant réfléchir et montrant comment des humains tuent facilement un animal sans se poser de question, travaillant dans un évident vacarme mécanique et de stress animal. Les parents du porcelet qui parviennent à sortir leur petit des barbelés fut symbolique.
Film dramatique, légèrement comique mais symbolisant la lutte sans merci des pro-environnement, la maltraitance animale et surtout, la mondialisation.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 21 mai 2021
Franchement déçu. Je savais que ça allait être une course à l'émotion mais c'est resté plat tout le long. Les actions ne sont pas poussées et tout le scénario se déroule tranquillement sans aucune surprise.
Dommage...
kieran_h3ld
kieran_h3ld

31 abonnés 680 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 12 mai 2021
Récit poignant et bouleversant d'une jeune fille et de son amie de toujours, Okja un "super cochon" génétiquement modifiée en laboratoire par une entreprise nommée Mirando. Cette organisation avait organisé une sorte de concours. Ils avaient créés 26 super-cochons qu'ils ont repartit à travers le globe. Okja avait donc été placé dans une ferme en Corée du Sud avec la jeune Mija et son grand père. Jusque là tout va bien. Mais un jour, 10 ans après une équipe vient chercher Okja qui est la vainqueure du concours du plus beau super cochons du monde. Elle doit être emmené a New York. La jeune fille d'à peine 14 ans pars à sa recherche à des risques et péril. Elle fera la rencontre de l'organisation FLA pour la protection des animaux qui l'aideront. On suivra la jeune Mija à travers le globe bravant bien de aventures avec seules armes son amour et sa dévotion.
Vraiment une histoire à la fois glaçante, passionnante et émouvante. Avec en prime une mise en scène et une photographie excellente. Un plaisir visuel.
De plus le réalisateur désormais reconnu Bong Joon Ho aborde des thèmes nouveaux. Nouveaux mais quand même dans la veine de ces principes fondamentaux de ces film mais sous une autre forme. Il nous fais vraiment réfléchir sur notre façon de consommer, l'élevage de masse, la condition dans les abattoirs etc... Et cela ne paraît pas niais ni surjouer. Certes il utilise une recette déjà bien connu, nous prendre par les émotions pour nous faire réfléchir mais c'est tellement bien fait que cela fonctionne parfaitement.
Et puis le casting est absolument dément. Déjà la jeune fille fait vraiment craquer. Elle est super pure ca se voit. Mais même les seconds rôles sont incroyable. Tilda Swinton est comme à son habitude magistrale, Paul Dano poignant, Jake Gyllenhaal dans un rôle totalement loufoque m'a surpris et la sublime Lily Collins est très convaincante malgré le peu de minutes où elle est présente.
Seul petit bémol c'est peut être le déroulement de la fin qui est un peu simple et rapide même si ç'est toujours vibrant.
Un très grand film de Bong Joon Ho. Mon préféré de sa part. C'est vraiment la capacité d'adaptation de ce type. Il est ultra complet. Je commence à vraiment être un grand fan de son boulot.
Rrubcke
Rrubcke

4 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 31 mars 2023
Une puissante industrie lance le projet de création d’une nouvelle espèce génétiquement modifiée en vue de créer une nouvelle viande à commercialiser. Alors 10 ans plus tôt les faits du film, 26 de ces nouveaux « super cochons » sont implantés à travers le monde. Afin d’y tester les animaux, de les rendre prêt à la commercialisation, la puissance PDG narcissique et dérangée Lucy Mirando annonce au début du film que dans 10 ans, un concours du meilleur cochon sera organisée dans le but dévoiler au public son fameux projet.
C’est alors pendant 10 ans que la jeune Mija a grandi avec Okja, un super cochon, dans les montagnes de Corée du Sud. Mais au terme de ces années de test, la multinationale s’empare du cochon et ainsi débute les aventures de Mija, en mission impossible à la recherche de son fidèle ami. Ici Bong Joon Ho y délaisse un message à la fois puissant et poignant. Entre la mise en scène de son dégoût pour cette société de consommation de masse (on le voit dans cet entrepôt où est entassé et tué cruellement des milliers de ces animaux) , des organisations ultra-capitalistes a l’origine de ces atrocités, il y dévoile aussi un réel message de tendresse : la beauté de la nature et de l’amour qui prime (le profond dévouement de Mija, lorsque Mija et Okja se reconnaisse après avoir été séparés). Lors de son long périple, Mija se retrouve face une foule oppressante et inhabituelle et est alors adossée par une association contre la maltraitante animale. Alors oui, j’ai vraiment beaucoup aimé ce film : purement réaliste, avec des scènes aussi choquantes qu’émouvantes. Merci de nous mettre le nez sous ces atroces actes du quotidien auquel de nombreuses entreprises, firmes multinationales profitent!! Cette satire d’actualité et d’autant plus un chef d’œuvre par l’originalité de son scénario par les protagonistes aux caractères tous plus différents les uns que les autres : entre dévouement, folie narcissique et amour, Bong Joon Ho comble son spectateur par cette magnifique prestation cinématographique.
TUTUR29
TUTUR29

37 abonnés 1 156 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 17 mars 2021
Je suis un peu moins conquis par Okja que par Snowpiercer et Parasite, les 2 autres films de Bong Joon Ho que j'ai vu, mais le film reste une réussite. Encore une fois, Bong Joon Ho arrive parfaitement à créer tout un scénario afin de nous alerter sur les problèmes actuels et futurs de notre société (ici, l'élevage intensif et cruel et la création d'animaux génétiquement modifiés). Le message du film n'est pas du tout subtil et sonne assez pro-vegan mais ce n'est pas du tout un défaut, le film est parfaitement clair et malgré ses idées politiques, le film arrive à être divertissant et a de réelles qualités en dehors de ses revendications avec lesquelles ont peut être d'accord ou non. Tout d'abord, le casting est excellent, à l'exception peut-être de Jake Gyllenhaal qui m'a fait beaucoup rire au début dans un rôle très différent de ce qu'il a l'habitude, mais au final j'ai plus l'impression qu'il cabotine qu'autre chose. Le film reste esthétiquement beau, même si l'ambiance est moins inoubliable que Snowpiercer ou Parasite. Enfin, malgré que ce soit des effets spéciaux, les super cochons restent très mignons et attachants et apportent une vraie touche d'émotions au film spoiler: (particulièrement à la fin, qui est super émouvante)
qui en manque cruellement en dehors de ça. Le film a aussi pas mal de longueurs, notamment tout le début que j'ai trouvé pas terrible. Mais bref, ça reste tout de même une réussite, même si beaucoup moins marquant que les 2 autres films cités précédemment selon moi.
Stéphane D
Stéphane D

128 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 17 janvier 2021
L'idée est originale, les effets spéciaux très impressionnants. Mais mélanger à une histoire poétique (ainsi qu'un message sur le traitement des animaux) avec de la comédie outrancière, je trouve que ça dessert le film.
Jorik V
Jorik V

1 295 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 15 octobre 2020
De découvrir « Okja » après le dernier film de Bong-Joon Ho, l’illustre « Parasite » et sa pluie de récompenses partout dans le monde l’an passé ainsi que son succès planétaire en salles, a une saveur particulière puisque cet auteur surdoué a su se fondre aussi bien dans le moule hollywoodien (on pense aussi à son « Snowpiercer ») que revenir dans son pays natal pour pondre un chef-d’œuvre incontestable. Les qualités de « Okja » avaient à l’époque étaient un peu mises de côté avec la polémique de sa présentation au Festival de Cannes (il a essuyé les plâtres en étant le premier film en compétition à ne pas sortir en salles) et le fait que de grands auteurs se tournent maintenant vers ce type de diffusion. De le visionner de manière neutre et à posteriori montre à quel point le cinéaste est à l’aise avec tous les sujets et se permet d’innover. Car du postulat à la mise en scène en passant par le fond, c’est un carton plein. Un film familial avec un véritable message engagé derrière qui s’avère compréhensible par tous mais aussi un moment d’évasion totale.



« Okja » tire à boulets rouges sur l’industrie agro-alimentaire (coucou Monsanto) et milite totalement pour la cause animale comme peu de films ont pu le faire par le passé. En créant un lien fort que le spectateur ressent entre cette petite fille et cet animal génétiquement créé, on pense à « E.T. ». On croit totalement à la relation entre les deux et le fait de choisir un cochon n’est pas anodin puisque c’est certainement l’animal le plus sale dans l’esprit des gens et également celui qui fait le plus d’argent dans l’industrie de la viande (avec la vache). En nous émouvant et nous attendrissant avec ce cochon nouvelle génération, le film parvient à nous mettre face à notre propre consommation de viande. Et face à ce que l’on ne voudrait pas savoir quand on se retrouve devant notre assiette. Et même si le message est plutôt martelé, il passe bien et nous fait vraiment réfléchir au point d’avoir envie de devenir végétarien (pour ceux qui ne le sont pas déjà). Et par petites touches, le film allume aussi sur les pratiques commerciales honteuses des grosses compagnies de ce type dont Mirando est une caricature à peine forcée. Pas sûr qu’en dehors de Netflix on aurait pu voir cela ailleurs.



Quant au déroulement du film en lui-même, on passe un agréable moment. C’est plutôt rythmé et coloré et quelques scènes spectaculaires et impeccablement chorégraphiées viennent nous divertir deux heures durant. C’est touchant et attachant et on se prend vraiment d’affection pour Minja et son cochon. De plus, les effets spéciaux de la créature sont impeccables et le fait de faire se dérouler l’histoire entre la nature, Séoul et New York nous fait voyager. En revanche, si Tilda Swinton nous livre encore une de ses prestations impériales dont elle a le secret avec une transformation remarquable dans un double rôle jubilatoire, Jake Gyllenhaal se pare quant à lui de ridicule dans son rôle. Il est en totale surchauffe et nous énerve plutôt qu’autre chose. « Okja » est une belle réussite, une fable écologique colorée qui n’oublie jamais la magie dont doivent se paraître ce genre de production et devrait être montré dans les écoles pour ses vertus pédagogiques et non démagogiques.



Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Yannicklemagicien
Yannicklemagicien

12 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 13 octobre 2020
Depuis toujours, ceux qui me connaissent le savent, j’ai une passion pour les animaux, un amour indicible inversement réciproque à la haine féroce que m’inspirent tous leurs tortionnaires. En tant que cinéphile et cinéaste, cela explique une sorte de véritable passion irraisonnée que j’entretiens pour tous les films mettant en scène les animaux, pour ce genre de belles histoires pétries de bons sentiments dans lesquelles l’amitié entre l’homme et l’animal est mise en valeur de la plus belle des manières. J’emploie le terme « irraisonnée » à dessein, car il apparait évident qu’il ne faut pas toujours juger de la qualité cinématographique de ces œuvres à l’aulne de leur sujet. Toutefois leurs visionnage vient régulièrement exsuffler une véritable bouffée d’air frais qui regonfle mon existence d’une bourrasque d’optimisme bienheureux et salutaire. Pour le dire autrement, j’aime ces films pour le bien au moral qu’ils procurent. Dans ce registre, Okja est une énorme surprise car le film de Bong Joon Ho contrevient à l’ensemble de toutes les normes existantes et convenues propre à ce genre. A mes yeux, il s’agit tout bonnement d’un véritable film de rêve. J’ose même l’affirmer : c’est à mes yeux l’un des meilleurs film de ce réalisateur, en tout cas celui qui m’a le plus touché émotionnellement. Pour d’autres, cependant, il va être très difficile de penser que cette production atypique a été réalisé par le même auteur que Memories of Murder ou encore Mother.

Si j’utilise les expressions « film de rêve », ou bien encore « film rêvé », c’est à dessein et pour plusieurs raisons :

Tout d’abord, il aborde le thème, terriblement important et tellement cher dans ma vie, de la protection de l’environnement, et plus particulièrement de la défense de la cause animale. Il amène cette thématique à un niveau jamais atteint jusqu’alors à ma connaissance, puisqu’il mêle, sans ambiguïté aucune, critique virulente de la société de consommation capitaliste et véritable pamphlet provégan terriblement explicite.

Ensuite, le film est réalisé par Bong Joo Ho, qui est devenu, depuis The Host, un de mes réalisateurs préférés. J’ai découvert le cinéaste sud-coréen lors de mon concours d’admission à l’ESAV, et j’entretiens depuis lors un rapport sentimental tout particulier autant avec l’auteur qu’avec son œuvre. Je me souviens encore de cette épreuve qui consistait à devoir analyser la séquence d’introduction de The Host. J’ai d’entrée été séduit par la manière dont les questions environnementales y étaient exposées. Si on prend la peine de s’y attarder, chacun des films de cet auteur questionne un aspect sociétal, politique, et provoque une véritable prise de conscience des enjeux environnementaux à l’échelle de la planète.

Enfin, Okja propose un mélange de genre propre à son réalisateur dont personne ne peut raisonnablement sortir indemne. Ce film touche chacun de ses spectateurs en les amenant à se questionner sur leur rapport à la société, sur leurs habitudes et leurs consommation de viande, et plus largement, le sujet éveille les consciences sur le sort réservés aux êtres sensibles. L’étendue de ces réflexions, qui ne manqueront pas d’alimenter les débats à l’issue du film, devraient finalement à mon avis, constituer l’essence même de toute grande œuvre cinématographique.

Je vous invite à lire la suite ici : http://yannicklemagicien.com/okja/
gabdias
gabdias

93 abonnés 1 835 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 octobre 2020
Pamphlet à charge sur l’industrie de l’alimentaire de masse et chimique (Monsanto, Bayer vous vous sentez concernés ?) avec toute la sincérité et la poésie d’une amitié entre un porc monstre et une jeune fille. Un conte de fée digne des studios Ghibli, belle mise en scène, des plans maitrisés, une lumière maitrisée. Un beau film et un des rares films pertinents de Netflix.
gizmo129
gizmo129

107 abonnés 1 541 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 1 octobre 2020
Okja est un film bouleversant qui ne pourra vous laisser de marbre. Sous fond de comédie burlesque, un message très fort est passé dans ce film ou les larmes se disputent aux rires. Si l’on occulte l’aspect peu crédible du Front de Libération des animaux, le coté guignolesque de Jake Gyllenhaal et les facéties pipi caca du gros cochon, on se retrouve face à une critique profonde de notre société actuelle. Par l’intervention d’un monstre imagé, on montre la dérive de notre mode de vie, la surconsommation, la pollution, l’appât du gain, le marketing et la manipulation de masse. Sa dernière partie, assez terrible, peu convertir bon nombre de personnes au veganisme car, sous un faux ton de comédie, on se rend compte que tout cela existe vraiment. Après 1h30 à s’attacher à ce gros personnage, on réalise que nos être vivants ont des sentiments et cela nous fait réfléchir sur notre façon de vivre et de consommer d’aujourd’hui. Le réalisateur coréen Bong Joon Ho arrive à transmettre ces différentes émotions par sa maitrise insolente des émotions, où comment retranscrire un trop plein d’émotion contraire en un laps de temps réduit ! Ce cinéaste a du talent et décrochera quelques années plus tard l’Oscar avec Parasite, voici donc un talent de l’autre bout du monde à suivre.
Hal9000
Hal9000

2 abonnés 28 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 9 août 2020
Fable bouffonne qui nous balade entre un paradis perdu et la sombre réalité de l’élevage intensif. Le premier film veggie ! Pas un chef d’oeuvre mais sympathique.
Les meilleurs films de tous les temps
  • Meilleurs films
  • Meilleurs films selon la presse