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L'homme sans nom
155 abonnés
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3,0
Publiée le 2 avril 2023
Réalisation de Bong Joon-Ho sur Netflix, Okja est un film qui, dans le même genre que The Host, parle aux jeunes autant qu'il traite de problèmatiques mâtures. Cette fois-ci il prend une histoire d'amitié entre une petite coréenne et un cochon géant créé artificiellement destiné à nourrir la population dans une logique de production intensive. La critique est insuffisamment subtile pour moi, les messages étant trop explicités. Le scénario est également assez classique dans sa première partie, avec des personnages caricaturaux et des dialogues banales. Mais le récit se conclut de manière tristement réaliste, sans faire de la petite fille une libératrice. Ce qu'Hollywood aurait sans doute choisi de faire. Ici Bong Joon-Ho nous ramène à l'implacable et immonde réalité de la production animale de masse (la séquence nous encourage clairement à devenir vegan). Sauf que mis à part ça, le film ne m'a pas conquis. Donc je le met pas aussi haut que d'autres films de Bong Joon-Ho, mais Okja vaut quand même le coup.
Gens bons contre jambon. Quelque peu manichéen, mais bon film dans l'ensemble. Paul Dano excellent, comme toujours. Très belles scènes bucoliques dans la Corée champêtre. Film qui m'a laissé pantois quant à ma consommation de hot dog... peut-être le prendrai je végétarien la prochaine fois. Je continuerai néanmoins à lire Francis Bacon !
En 2017, le réalisateur sud-coréen Bong Joon-Ho offre une fable sur la maltraitance des animaux. Dans cette fiction, on a le droit à une relation poignante entre une jeune fille et un énorme cochon transformé génétiquement. La qualité des effets visuels permet de donner vraiment vie à ce mastodonte. Si le début laisse présager un conte familial rempli de tendresse, la seconde partie du film se transforme en véritable critique de l’industrie de la viande alimentaire. Malheureusement, le scénario demeure trop caricatural avec des méchants qui sont de véritables ordures (bienvenue Tilda Swinton et Jake Gyllenhaal) tandis que les gentils sont là pour sauver le monde. C’est un peu facile et paresseux. Bref, un gentil divertissement qui a le mérite de sensibiliser à la cause animale.
Il sait rapidement placer les bases de son univers ce Okja, mais il y va avec de gros sabots. C'est symptomatique de tout le film : un manque de subtilité dans la démarche qui plombe le spectacle et en fait un banal plaidoyer de la cause animal là où le commentaire aurait été plus impactant sans cette finesse pachydermique. Dommahe alors que l'on savait Bong Joon-ho homme de confiance lorsqu'il s'agit d'américaniser son univers avec l'excellent Snowpiercer. Là c'est correct car formellement accompli et quelques scènes fortes viennent ponctuer la platitude du propos, mais demeure assez fade et décevant venant de l'un des cinéastes les plus doués de sa génération.
Sous couvert d'une critique de l'élevage et de l'abattage de masse, un beau conte gentiment déjanté. On a connu le réalisateur un peu plus audacieux mais il permet à Tilda Swinton et surtout à Jake Gyllenhaal de faire leur numéro...
Très jolie fable d'apprentissage écologique. Un scénario intéressant, de bons acteurs oscillant entre drôles et touchants, une conclusion subtile. Seul bémol - la vision facile des gentils et des méchants rapprochant le film de l'anime japonais. Qu'importe le moment fut excellent.
Je trouve ça malheureux de m'être enchaîné claque sur claque avec Bong Joon-ho (la palme revenant à Memories of Murder que je vénère de tout mon âme) pour me retrouver avec un film où le principal ressort humoristique c'est du caca.
Bon je caricature grossièrement mais j'ai vraiment eu du mal à accrocher à Okja. Non pas que ce soit un mauvais film, loin de là, mais beaucoup de choses m'ont irritées pour que je sois en extase face à ce machin.
Déjà dans les 20 premières minutes j'ai pressenti un truc qui n'allait pas. Il faut dire que la relation entre cette gamine et le "super-cochon" est vachement niaise et superflue. Déjà que les FX pour modéliser ce truc ne sont pas toujours réussis, là il ressemble au bon gros side-kick comique tout droit sorti d'un Disney. L'humour ne vole vraiment pas haut et les premières péripéties ne m'emballaient vraiment pas.
En d'autres termes je n'y croyais qu'à moitié de cette amitié présentée comme incommensurable entre ces 2 êtres, ce qui a été un blocage pendant quasiment tout le reste du film.
Même l'arrivée des intervenants pour évaluer le super-cochon est présentée de manière clownesque qui m'a moins fait me taper le bide que rouler des yeux. Cela dit c'est à ce moment-là que le film se met à réellement raconter quelque chose et ça fait du bien. La satire sur la maltraitance des animaux se met en place et ça annonce quelque chose de plutôt subtil, même s'il n'en sera rien.
À partir de là le virage film d'aventure fait le pâté, c'est divertissant et ça passe très vite.
Trop vite, même.
C'est rare que je reproche ça mais je trouve que Okja va trop vite et que tout est survolé, effleuré et quelque part vain.
Car c'est une chose de dire que les conditions d'élevage des bêtes qui finissent dans nos assiettes sont horribles, c'est bien de dire que les organisations extrémistes type Peta ne sont pas meilleures dans leurs actes, mais il faut en faire quelque chose, et c'est là que le bât blesse.
Tout ça pour quoi finalement ?
spoiler: Car à tout bien considérer on revient quand même au point de départ à la fin, la gamine a réussi à sauver son super-cochon alors que tous les autres vont crever à l'abattoir, ouais c'est affreux mais avions-nous réellement besoin de 2 heures de film pour le savoir ?
C'est ce problème qui est assez récurrent dans ce film. Tout a déjà été dit et le commentaire fait plus collégien qui parle d'écologie plutôt qu'une réelle satire corrosive et efficace de ce genre de consumérisme.
Bon après je ne dis pas, certaines scènes savent être très efficaces et même poignantes quand il le faut.
spoiler: La scène où le monsieur super-cochon ne respecte pas vraiment le consentement de madame super-cochon, le son est travaillé de sortes à ce que ce soit marquant et ça m'a marqué. Au point où quand ils ont rediffusés ça pendant le défilé ou je ne sais plus quoi ça m'a fait un petit quelque chose. De même pour le final à l'abattoir, il a beau ne rien raconter de neuf ni de subtil ça porte en lui un sens du rythme irréprochable sur la manière d'espacer les coups de feu des bourreaux à leurs victimes. Il y a ce côté lancinant qui appuie l'impuissance des personnages en défaite face à l'entreprise qu'ils combattent et le sauvetage de Okja n'est pas montré comme une réussite mais un acte vain. Franchement c'est je pense le passage le plus éprouvant du film.
Mais hors de cela j'ai du mal à être pris de passion pour ce projet. Trop bancal, pas assez abouti, quasiment même trop sage en vue de ce que Bong-joon Ho a pu faire auparavant, et même après. Là on a juste une amitié sans saveur et des cacas, certes au service d'un film divertissant et à l'esthétique tout de même travaillée, Bong-joon Ho l'oblige. Mais venant d'un tel nom du cinéma je trouve ça dommage de se limiter à cela.
On attendait tout de même beaucoup mieux du réalisateur de Snowpiercer et Parasites. Okja oscille entre le gentil conte pour enfants et le burlesque parfois grotesque. Certes, c'est magnifiquement filmé et Tilda Swinton est à son habitude formidable. Mais, que de longueurs, de bavardages et de répétitions. Tout cela pour dénoncer le traitement, certes affreux, des animaux dans les abattoirs et la malfaisance de Monsanto et des organismes génétiquement modifiés. On a connu Bong Joon Ho plus subversif et plus inspiré.
Une belle déception pour ce Okja tourné avec des stars américaines telles que Jake Gyllenhaal et Tilda Swinton. Bong Joon Ho ne fait pas preuve d'une grande inspiration, son désir étant de montrer la monstruosité de l'être humain avec les animaux mais aussi le besoin de faire le buzz coûte que coûte pour engranger de l'argent. Rien de bien nouveau....L'humour en dessous de la ceinture n'est pas non plus hyper fin et ne fait pas bien rire. C'est un film pour enfants avec bons sentiments et happy end comme on en fait tant, vraiment rien d'original pour ce film du réalisateur coréen. Une vraie déception
Film réalisé par Bong Joon-ho, Okja est une belle découverte, à la fois tendre et engagée. L'histoire nous fait suivre l'improbable amitié entre une jeune fille et un cochon géant, propriété d'une société agro-alimentaire qui souhaite le récupérer après l'avoir laissé pendant dix ans à son grand-père agriculteur. A travers ce scénario le cinéaste met en avant le sujet de la maltraitance animale de façon frontale, dénonce et questionne sur la consommation de viande à travers cette critique. Ce récit pourtant délicat, surprend au fil des minutes puisqu'on lui découvre également un côté amusant. On suit avec bienveillance toutes ces péripéties pendant près de deux heures appréciables, bien que certains passages soient un peu en deçà. En effet, si dans l'ensemble les personnages sont agréables, certains rôles n'ont pas réellement leur place ici. Tilda Swinton incarne une femme détestable et Jake Gyllenhaal un présentateur excentrique particulièrement insupportable. Tous les deux sont beaucoup trop clichés et toutes les scènes les concernant sont gâchées par leur présence. Heureusement que les autres acteurs sont plus sympathiques à l'image des membres composants le front de libération des animaux. Mais celle qui retient notre attention c'est la jeune Ahn Seo-hyeon qui joue Mija et qui entretient une très jolie relation avec cette créature gentille et attachante. Toutes les deux sont touchantes et nous offrent des beaux moments d'émotions. Si ce conte fantastique est aussi crédible c'est grâce aux effets visuels donnant vie à la bête. Les effets-spéciaux sont bluffants et humanisent Okja via ses mouvements et son regard, pour un résultat absolument convaincant. La réalisation de Bong Joon-ho se veut soignée et capte les petits détails propres à ces échanges. L'ensemble est magnifié par une photographie choyée, bien aidée par de jolis environnements naturels et lumineux lors des passages se déroulant dans les montagnes sud-coréennes. Le mélange de langues et de cultures entre les deux continents sont également appréciables. Cette ravissante esthétique est accompagnée tout du long par une b.o. tantôt douce, tantôt plus légère dans ses airs. Ses deux faces sont qualitatives et donnent envies de les réécouter une fois arrivé le générique final. Une fin d'une grande beauté qui vient parfaitement conclure cet hymne à la faune, faisant ainsi d'Okja un long-métrage à regarder, nécessaire pour son propos et les valeurs qu'il transmet.
Certains films passent totalement à côté de leur message, ou au contraire n'abordent pas assez en profondeur certains thèmes. Ici, Bong Joon-ho aborde les thèmes de la surconsommation et de la maltraitance animale avec une grande justesse. Tandis que certaines scènes vont faire rire, d'autres vont émouvoir aux larmes, et ce grand huit émotionnel nous fait ressortir du film assez chamboulé.
C'est important de mentionner aussi la justesse des jeux d'acteurs. Tous sont excellents dans leur rôle, tous ont su incarner les personnages au mieux, et ça permet aux spectateurs de vraiment entrer dans l'histoire.
Je pense que c'est un film important, qui nous permet de voir notre mode de consommation de l'extérieur et de nous questionner. Okja est excellent, visuellement très beau et vraiment émouvant, un film qui ne laissera personne indifférent.
Très bon film avec un énorme cochon numérique Okja, que l'on assimile vite à un vrai. La qualité du réalisateur, c'est de faire émerger toutes sortes d'émotions du rire aux larmes, de l'attendrissement à la colère. Tout cela à condition, bien sûr, d'accepter d'entrer dans cet univers qui malmène pas mal l'homme occidental en le ridiculisant de différentes façons ou en le montrant sous un jour cupide ou abject.
C'est un film qui laisse un sentiment curieux. il est parfois poétique (les scènes bucoliques qui ouvrent et concluent le film en témoignent), il est parfois totalement burlesque (cet aspect étant porté par les comédiens Tilda Swinton et Jack Gyllenhaal), il est émouvant (dans une scène finale rappelant les camps de concentration). Cette mosaïque m'a empêchée de rentrer totalement dans l'histoire. Les seconds rôles font ce qu'ils peuvent : Lily Collins en figurante, Giancarlo Esposito (dont on a toujours l'impression qu'il recycle Breaking Bad). Seul, Paul Dano se distingue en bien comme d'habitude. Le super cochon n'est pas très convaincant (Disney fait beaucoup mieux). En conclusion, l'histoire est assez banale et part un peu dans tous les sens, comme les comédiens. Reste parfois, de très belles images et quelques belles idées de mise en scène.
Je ne sais pas comment noter ce film car je ne le reverrai jamais, j'ai été profondément mal et triste. Cela m'a renvoyé à ma propre consommation, à l'anéantissement de l'enfance et j'ai été bourrée de culpabilité. En tout les cas, si l'art est censé nous faire ressentir, j'ai bel et bien ressenti