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    Okja
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    FaRem
    FaRem

    8 637 abonnés 9 523 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2017
    Des films de ce genre mettant en scène une forte amitié entre une personne et un animal, il en existe beaucoup et à part quelques exceptions, ils fonctionnent toujours comme ce "Okja" bien qu'il soit classique sur la forme et totalement prévisible. Avec ce nouveau film, Joon-ho Bong dénonce pas mal de choses comme l'hyperconsommation ou les dérives du capitalisme, mais pour ne pas être taxé d'extrémiste ou autre, il le fait de façon plutôt légère et se moque de tout et surtout de tous peu importe leur camp ce qui est très important. "Okja" est divertissant, amusant, léger, touchant et attendrissant du moins pendant une grande partie parce que la dernière est plus réaliste et difficile même si cela n'empêche pas de voir des actes pleins d'humanité, mais pas forcément de la part de ceux qui devraient en montrer. La relation entre Mija et Okja fonctionne très bien et permet de nous tenir en haleine jusqu'au bout même si on se doute très bien de comment tout ça va finir. Cette "petite" bête est très bien faite notamment au niveau des yeux qui expriment beaucoup de choses et comme on dit souvent, les mots ne sont pas nécessaires quand tout passe par le regard. C'est un très bon et joli film, mais il y a quand même pas mal de longueurs notamment au début de la seconde heure qui empêchent de vivre pleinement et intensément cette aventure pleine de péripéties qui manque également de surprise.
    President Dwayne Elizondo Camacho
    President Dwayne Elizondo Camacho

    13 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juin 2017
    Okja, c'est l'exemple du film très moyen calibré pour "passer crème" auprès d'une population pas hyper exigeante et confortable avec les enfoncements de portes ouvertes et les clichés les plus évidents.
    Daube sud-coréenne comme il y en a tellement (ceux qui se touchent la nouille façon Nouvelle Vague parlerons de "kitsch" pour avoir l'air intelligents, mais perso une daube reste une daube pour ma part),
    Okja a d'abord une origine de financement on ne peut plus grand public : Netflix. En gros, la société qui jusque là n'avait absolument aucune valeur créative et rachetait absolument tout film/série/doc de plus de 3-4 ans. Gros problème de créa et de personnalité dans les bureaux, ils décidèrent de se lancer dans l'aventure de la production il y a peu d'abord avec des séries, puis des longs-métrages. En réalisant que son service attirait une population familiale et très mainstream, Netflix produit donc des daubes tièdes, mielleuses, sans réelle prise de risque et chiantes à mourir MAIS extrêmement bien marketées, avec de super trailers de la mort et des campagnes de com hyper efficaces : dernièrement The Discovery fut un vrai somnifère et War Machine un mensonge qui aurait du s'appeler "Brad Pitt making Brad Pitt stuff with his mouth and eyebrow during a 2h long boring action movie marked by inaction and poor choice of cast" si notre monde était celui de "The invention of lying".
    Bref...
    Okja donc, c'est d'abord sud-coréen. Cela signifie : des acteurs qui en font des CAISSES dans la pure tradition de la bouffonnerie. C'est assez insupportable. C'est insupportable en fait.
    Ensuite le scénario est une sorte d'immense porte ouverte, que dis-je, un portail inter-dimensionnel béant dans l'univers des évidences baba-cool-bobo-écolo-prout. Alors bien sûr, l'entreprise qui nourrit la planète et emploie l'équivalent d'une métropole est une bitch, et les personnes à sa tête sont intellectuellement comparées à Frieza ou à Bowser. Tout cela opposé à l'innocence et la pureté d'une enfant qui veut juste retrouver son ami (ben oui, elle est un peu déficiente, elle ne voit pas de monstre, mais un ami) bref : oh comme c'est mignon snif, gargl, sniiiiirrf. Originalité du scénario : Les 101 Dalmatiens/ 20 ou encore Sauvez Willy/ 20 ou mieux Denver le dinosaure/ 20. La force de création quoi...
    En résumé, c'est un vomi de clichés et de scènes prévisibles.
    J'aimerais dire "n'y allez pas", mais non c'est impossible. Vous y aurez probablement accès comme des millions de personnes, et le regarderez un dimanche après-midi quand il pleut. Ou alors vous regarderez courageusement le programme du ciné d'à côté. C'est mieux.
    Hortense H
    Hortense H

    16 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 juin 2017
    Encore une fois, la bande-annonce en montre trop pour ce film d'action militant et spectaculaire qui s’avérera être un storytelling pour grand public. Le cochon tant aimé dans les cultures asiatiques est un produit d'appel avec anus et crottes pour rappeler la présence US, sans qui rien ni personne ne pourrait produire quoi que ce soit. On est bien évidemment concernés par la cause animale et avons déjà été sensibilisés par des images militantes - à petit budget. L'interprétation ici affleure très souvent le ridicule malgré l’aspect cartoon souhaité. On passe néanmoins un très bon moment mais The Host reste bien mieux positionné dans la filmographie du réalisateur.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juin 2017
    Totalement resté insensible à ce film, qui outre sa réalisation plutôt brillante ne reste qu'une morale géante pro écolo/anti capitaliste sans grand recul (avec un placement de produit Apple O_O), même si le côté caricatural est assumé il n'en reste pas moins irritant, en fait j'ai eu l'impression d'être face à un live action Disney coréen, avec ses rebondissements enfantins et ses personnages dans l'excès continuel (naufrage absolu de Gyllenhaal). Mais je dirais que le pire est que l'émotion ne fonctionne quasiment jamais, que ce soit l'humour ou la tristesse, la bestiole vise à attendrir par sa grosse bouille numérique mais le détachement est lui bien réel, ne reste que quelques petites farces fécales, on prend ce qu'on peut. On voit que Bong Joon-ho veut remporter l'adhésion massive mais, tout auteur qu'il est, à force de rendre une oeuvre élémentaire elle en devient quelconque dans un paysage cinématographique qui n'a de cesse de s'uniformiser, le Dernier Train pour Busan en est un autre exemple,celui du cinéma coréen désireux de se muer en block hollywoodien typique, perso ça me dérange un peu...
    Bref Okja reste une petit fable autant inoffensive que malaisante, où malheureusement le pire l'emporte.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 juin 2017
    Je viens tout juste de finir de regarder ce sublime film qu'est Okja. Que dire de plus à part que la fin nous émue aux larmes, sans compter que l'histoire et les décors sont sublimes. Je recommande vraiment, merci Netflix !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 juin 2017
    Une franche réussite ! La preuve en est le cinéma tremble devant ce superbe film.
    En salle il aurait fait un carton !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 juin 2017
    Okja est un film bon dans l'ensemble.
    Un enfant ou un adulte n'en sortirai pas indemne de cette expérience.
    La réalisation est propre et significative, le scénario simple et efficace, des sujets abordés intéressants et poignants.
    Okja est une fable satirique. Un conte choquant et mouvant qui pointe du doigt les incohérences et défauts de notre société. Des scènes sont tres poignante et la relation entre Okja et Maji arrive à traverser l'écran.
    Le scénario reste quand même classique et sans réel prise de risque. On a l'impression à certain moment de s'enliser dans le récit, peut être un manque de péripéties et actions qui ponctueraient correctement l'histoire.
    La satire exposé est à mon goût légèrement "too much", trop mis en avant, rabâcher dans toutes les scènes et à des moments un peu trop caricatural.
    Mais on en sort quand meme ébloui de Okja, qui avant tout émeu, choque et fait réfléchir.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 064 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2017
    Beaucoup de choses ont été dites sur ce film avant même sa sortie, surtout parce qu'il est distribué par Netflix, mais ce que je retiens, c'est que Netflix produit énormément de merdes et ce n'est pas demain qu'il va réussir à concurrencer réellement le vrai cinéma et ses salles. Par contre, s'il s'amuse à financer Herzog ou ici Bong Joon-ho on va déjà plus dans le bon sens que lorsqu'on l'on pond War Machine.

    De Bong Joon-ho j'avais surtout apprécié son dernier film : Snowpiercer (plus que The Host ou Memories of Murder, bien que j'aime assez ce dernier) qui était un peu ses premiers pas très réussis dans le cinéma hollywoodien.

    Okja confirme qu'il arrive parfaitement à se plier à la demande internationale, sans jamais se renier. On a dans ce film qui est quand même destiné en partie au marché US, une bonne partie des scènes qui sont tournées en coréens et donc faut lire des sous-titres, ce qui est inhabituel en Amérique et surtout ça garde une certaine radicalité. Quelque part je rapprocherai un peu ce film de The Mermaid de Chow, où la violence et la brutalité venaient également tout à coup s’immiscer dans le quotidien plutôt tranquille, les deux films ayant un message fortement écolo.

    J'avais lu pas mal de délires autour d'un soi-disant film antispéciste (si l'on suppose que ce a mot a un sens), alors que c'est surtout un film contre la maltraitance animale et plus pour ce qui serait l'équivalent d'un animal domestique que d'une poule. Et je trouve que ça fonctionne vraiment bien, plusieurs fois le film était super juste dans ce qu'il montrait, il arrivait à garder une certaine sobriété et ne tombe jamais dans le pathos absolu.

    Surtout que Bong Joon-ho s'amuse avec les caricature, on voit donc Tilda Swinton reprendre un peu son rôle de bourgeoise mégalo de Snowpiercer et c'est sans parler de Jake Gyllenhaal qui est en roue libre. Tout ça aide à caractériser la farce, mais sans jamais perdre en dramaturgie, le film reste fort et poignant. Il décrit alors un univers vraiment semblable au notre, mais où la démesure l'a emporté, où les patrons de Monsanto ne se contiennent plus et où toutes les manipulations de l'opinion publique sont possibles afin d'avoir un petit côté colo qui rassure le consommateur. Bon en vrai on n'est pas loin du tout de la réalité... Mais le fait que l'on ne si situe pas totalement permet malgré au film d'avoir son univers propre et de pouvoir raccrocher ce film à une belle petit fable. La folie de ce monde passe également par la mise en scène, notamment une scène, où Okja est enfermée, la pièce rectangulaire est filmée en plan zénithal, mais le cadre du plan est légèrement incliné par rapport à la pièce, on voit alors Okja déambuler d'un bout à l'autre de la pièce, sans jamais réellement être dans le cadre une réelle impression de malaise sort de là.

    Le film n'est pas non plus dénué de suspens, il faut dire qu'il sait y faire, je me suis souvent demandé comment ils allaient pouvoir s'en sortir, même s'il y a des victoires qui ont plus des goûts de défaite et je dois dire que l'avant-dernière séquence est vraiment déchirante. Et puis il y a cette tension limite poétique, comme lorsque Paul Dano regarde la gamine et lui dit de ne pas se retourner, tout est là...

    Je trouve le film assez complet dans le panel d'émotion qu'il fait vivre, mais également dans son discours, il semble s'en prendre aux multinationales, mais également à leur "greenwashing", tout en dénonçant certaines actions des militants écolos qui pour mieux dénoncer laissent souffrir des animaux.

    Bref, j'ai beaucoup aimé et ça va me motiver à voir Mother.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 mai 2017
    Okja est un conte : à partir du moment où l’on accepte ce présupposé, on peut être en mesure de l’apprécier.
    Après une ouverture assez ébouriffante calquée sur un clip marketing adepte du Green Washing, et fleurant bon la satire, place à la traditionnelle relation entre l’enfant et le monstre. Reprenant certaines des questions soulevées dans The Host, la créature résultant des expérimentations irresponsables des humains, le cinéaste prend soin de caractériser le plus possible son héroïne, fleur d’innocence dans un monde cynique, et Okja, porc géant dont le visage a tout du chien le plus fidèle. Tout ceci est mignon, à n’en point douter ; la nature est belle, la relation soudée, la musique est jolie.
    Dans la mesure où l’une des qualités de Bong Joon-ho est de toujours nous surprendre, on ne saurait lui reprocher d’être déconcerté par cette joliesse généralisée. Les éléments perturbateurs à venir vont rester dans cette atmosphère de comédie, particulièrement soulignée par une musique qu’on croirait sortie des films de Kusturica.
    Le rythme est enlevé, les séquences d’action d’une maitrise indéniable, et le plaisir à détruire le système assez jubilatoire, notamment dans le saccage d’un supermarché par la bête, ou les actions des militants du front de libération des animaux.
    La comédie l’emporte le plus souvent, personne, à l’exception de la jeune fille, n’échappant à la satire ; c’est l’occasion pour les comédiens de se surpasser en matière de caricature, probablement ravis de quitter l’univers pudique d’Hollywood pour l’imaginaire débridé du coréen. Jake Gyllenhaal en roue libre, Tilda Swinton en double exemplaire (ce qui devient une manie après Tom Hardy et Fassbender) : on se croirait un peu dans l’univers bigarré de Tim Burton, ce qui n’est pas forcément agréable et peut occasionner quelques soupirs irrités.
    Si Okja peut remporter l’adhésion, c’est grâce à sa sincérité générale. La dénonciation de la société de consommation, des leurres du système publicitaire et de l’horreur de l’industrialisation, pour peu originale qu’elle soit, font souvent mouche ; la séquence finale dans les abattoirs permet ainsi de durcir le ton, et le dénouement est loin d’apporter les satisfactions conventionnelles du conte, établissant certains parallèles avec les heures les plus sombres de l’histoire des humains. Le mélange des tons chers à Bong est donc bien présent, mais dosé de manière plus inégale, et sous le glacis d’un ensemble pop qui ne lui rend pas toujours service.
    Car cette fable, à trop vouloir jouer à l’international, prend les risques de l’édulcoration, voire de la concession malaisante : le placement de produit éhonté pour Apple donne tout de même de sérieux coups de griffe à la satire, et l’on en vient à souhaiter ardemment le retour annoncé du cinéaste au bercail, pour des histoires moins ambitieuses, mais autrement plus profondes.
    Damien B.
    Damien B.

    5 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juillet 2017
    Le film est tout simplement un chef d'œuvre, on passe du rire au larmes et on s'ennuie pas, à part Jake gyllenhaal qui en fait un peu trop.
    PsychoHead
    PsychoHead

    52 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juillet 2017
    Que dire.... J'ai jamais été aussi ému devant un film.
    Ca prend vraiment aux tripes, l'histoire est juste bouleversante au possible.
    Tilda Swinton et Jake Gyllenhal sont enormissime.
    Le reste du casting est tout aussi impeccable, notamment la toute jeune Mija. On ressent vraiment son amour pour Okja, c'est vraiment emouvant.
    Forcement, étant très attaché à la cause animale, j'ai lâché mes larmes.
    Une belle critique de la surconsommation de produits animals et de la cruauté envers ces derniers.
    Un chef d'œuvre venant encore du très grand Bong Joon Ho, un des meilleurs de ces derniers temps.
    Bouleversant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 août 2017
    tout y est : de belles images émouvantes et dures où la nature humaine est présentée dans tous ses paradoxes
    Mr. Renton
    Mr. Renton

    138 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2017
    Alors après tant de polémique, Okja ça vaut quoi?
    Meh.

    Bong Joon Ho revient après le formidable Snowpiercer pour une fable sociale d'envergure. Évidemment qui dit Bong Joon Ho dit réalisation ultra visuelle. La photographie (du grand Darius Khondji) et magnifique avec ses couleurs et ses tons sublimes, mais si a cette photographie on ajoute le talent de composition du monsieur, le résultat est sans appel: Okja est un plaisir pour les yeux. Les mouvements de caméras sont très étudiés, les plans sublimes tout et super!
    Les acteurs j'en parle a peine: Tilda Swinton est géniale comme toujours, Jake Gylenhaal apparaît ici comme un dingue et ça lui va comme un gant, il se renouvelle dans chaque rôle et a chaque fois c'est génial. De Giancarlo Esposito (Gus de Breaking Bad) a Steven Yeun (Glenn de The Walking Dead) autant dire que ce casting international est excellent! Mention spéciale a Paul Dano qui comme dans tous ses rôles déchire tout, il a une présence et un charisme impressionnant qui le rend flippant puis attachants en moins de 2 secondes. Du grand acting.
    Mention spéciale bien évidemment a l'actrice qui joue Mija (dont je n'ai pas le nom) qui est très bonne dans son rôle.

    Mais alors pourquoi 3/5? Parce que ce film a clairement un problème morale. En essayant justement de ne pas en avoir. Tout le problème de ce film, c'est qu'il essaye tellement de ne pas prendre de parti qu'il ne dénonce rien au point que ça devienne un problème. C'est simple les personnages n'ont aucune évolution.
    Pour Mija ça passe encore car elle ne cherche pas a rendre le monde meilleur, elle veut simplement récupérer Okja. Le dénouement incroyablement cynique ne pose donc pas de problème la concernant. Par contre pour la AFL je ne comprend pas. Ils sont présentés comme des activistes pacifiques qui veulent sauver les animaux sans faire de mal aux humains... et ils font l'inverse. La n'est pas le problème, le problème est que lors d'une scène où ils se rendent compte de la bêtise qu'ils viennent de faire en rapport avec Okja (si vous avez vu le film vous le savez) ils regrettent et décident de faire plus attention encore. Quelques scènes plus tard Jay manque de frapper Okja. Pour sauver Mija mais ils n'est retenu que par celle ci justement. Ils n'évoluent pas. Nancy et Lucy ne changent pas leur point de vue sur leur mode de travail, le personnage de Jake Gylenhaal est toujours un alcoolique se foutant des animaux.
    J'ai entendu des critiques disant que Bong Joon Ho se contente de montrer des réalités pour laisser le spectateur tiré sa morale. Mais sur quoi voulez vous réfléchir après ça? Le film montre clairement l'abattage comme une horreur, pourtant les personnages continuent de manger de la viande, l'AFL est montré comme gentil mais maladroit, a la fin les membres sont toujours gentil mais font des bêtises. Okja (le film) ne peut pas changer la pensée de quiconque de cette manière! Si vous avez retenu en arrêtant le film que manger de la viande c'est mal, vous devriez vous penchez un peu plus sur le vrai fond de ce film. Un fond tellement balbutiant qu'il en devient inexistant.
    Voilà mon avis personnel.
    Tant de grand écart sur le fond qu'il ne reste qu'une coquille très belle mais vide.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    911 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juin 2017
    Bong Joon-ho revient, 4 ans après son dernier film, pour nous livrer une belle satire sur l'industrie agro-alimentaire,dans un film d'aventure extrêmement touchant nous racontant l'histoire de Okja, un super-cochon génétiquement modifié, nouant une relation d'amitié très forte avec Mija, une enfant sud-corréenne l'ayant élevé pendant 10 ans.

    Lorsque la puissante société Mirando, la compagnie à l'origine du projet, souhaite reprendre Okja à des fins mercantiles, Mija décide de parcourir la Corée, puis le bout du monde (aidé par l'AFL, défendant les animaux) pour sauver sonami.

    Seo-Hyun Ahn est excellente en Mija (déjà très bonne dans Monster), et apporte une vrie innocence à cette histoire, où un enfant vivant loin de tout avec son grand-père paysan découvre ce monde froid d'adulte et industriel (magnifiquement représenté visuellement par les couleurs, avec une Mija en rouge, et le reste des personnages portant du noir ou du bleu).
    Okja est incroyable visuellement, très crédible,bref on dépasse les effets spéciaux pour en faire une créature àla frontière du réel dont on se prend directement d'affection.

    Le reste du casting n'est pas en reste, notamment Jake Gyllenhaal, jouant une personnalité TV complètement délurée, souhaitant apporter une touche médiatique à l'entreprise sans précédant qu'est la production de super-cochons, censés mettre un terme à la fin dans le monde.

    Tilda Swinton est fidèle à elle-même, dans un rôle de PDG prête à tout, très proche de celui qu'elle tenait dans Snowpiercer du même réalisateur.

    Steven Yeun, Paul Dano, Lily Collins...tous sont très bons en membres activistes de l'AFL.

    Qui dit Bong Joon-ho dit mise en scène majestueuse et réalisation millimétrée Okja est superbe visuellement, tant dans ses scènes de course-poursuites hallucinantes, ou des moments intimistes (là où il est le meilleur).

    Plus grand public que ses précédents films, Okja comporte néanmoins 2 scènes plutôt sordides,au ton très grave, et diablement efficaces.

    On pourra regretter néanmoins un manque de nuances dans le propos du film, il n'en reste pas moins un excellent conte que Miyazaki n'aurait pas renié, qui parlera au plus grand nombre, jouissant d'une photographie somptueuse,d'excellents acteurs, d'un rythme et d'une narration parfaite.
    Une nouvelle réussite d'un des meilleurs réalisateurs de notre époque.

    4.5/5
    Glouyie
    Glouyie

    15 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juin 2017
    Un film engagé, vraiment exceptionnel, je n'ai pas de mots, je n'ai pu retenir mes larmes... Je le déconseille aux plus jeunes (-12), aux allures d'un conte, ce film en est bien loin. Une oeuvre qui fait réfléchir.
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