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    Okja
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    3,9
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    270 critiques spectateurs

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    Hugo S
    Hugo S

    8 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juillet 2017
    Ce film me paraissait bien dans son trailer mais dès les 20 premières minutes je l'ai trouvé beaucoup trop graphiste. C'est un piège à émotion. Trop simple.
    Les images sont belle mais c'est tout et je trouve que sa manque de musique. L'histoire est vu et revu : trop de population donc on trouve un moyen pour se nourrir ... etc.
    Je ne le recommande pas.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 juillet 2017
    Un très bon film à voir, qui fait rire, pleurer et surtout réfléchir. A vous de faire vos conclusions et peut-être des changements dans votre vision des choses...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 16 juillet 2017
    Bon, il y va y avoir beaucoup à dire sur ce film...

    Le postulat de base est intéressant : une multinationale, la société Mirando, lance un programme scientifique ayant pour but de créer des "SuperCochons" OGM en implantant des élevages tests aux 4 coins du globe pour analyser l'impact des techniques d'élevage 'traditionnel' sur le développement de leur animal-éprouvette.
    spoiler: L'autre objectif de ce programme pour Lucy Mirando est de redorer le blason de l'entreprise, qui baigne dans un scandale sur fond de déchets chimiques à cause de sa soeur Nancy Mirando, via une émission de télé réalité / docu intitulée "Les Animaux Magiques", animée par l'excentrique Dr.Johnny Wilco/Jake Gyllenhaal (je reviendrais sur ce point plus tard).


    On se retrouve projetés 10 ans plus tard dans les montagnes Coréennes en compagnie de la charmante Mija, jouée par Seo-Hyun Ahn. Cette petite orpheline file le parfait bonheur avec son SuperCochon, Okja, avec qui elle vit en compagnie d'un vieux fermier. Malheureusement, un beau jour, le tonton, en compagnie du Dr Wilco, vient récupérer Okja dans le but de l'emmener à New York car c'est le meilleur SuperCochon du programme de test de la société Mirando. Mija va donc fuguer pour tenter de retrouver son ami Okja à Séoul, puis New York.

    Jusqu'ici tout se passe plutôt pas mal, on a le droit à une jolie photographie, des plans plutôt travaillés bien qu'un peu gratuits (notamment lorsque la jeune Mija arrive à Séoul et fait demi-tour dans les escaliers de la métropole, vêtue de sa parka rouge, allant à contre-courant de la marée humaine gris-bleutée, comme pour bien souligner son décalage avec le reste du monde).

    Mais de fil en aiguille, le film va se montrer bourrée d'incohérences et le scénario, extrêmement premier degré, va se révéler d'une platitude improbable, multipliant les lieux communs avec en toile de fond une pseudo morale anti-capitaliste amenée de manière très hypocrite et maladroite...

    spoiler: Premièrement, le concept de l'émission "Les Animaux Magiques" est complètement abandonné passé les 15 premières minutes du film, et le personnage du Dr Wilco se révèle complètement inutile et unidimensionnel : on ne sait ni d'où il vient, ni qui il est... C'est en toute honneteté la première fois de ma petite vie cinéphile que je me suis retrouvé déçu par un personnage interpreté par Jake Gyllenhaal ! Ensuite, la manière dont est dépeinte les militants de l'ALF (Animal Liberation Front) me laisse perplexe. Ils sont tous très premier degré, tout de noir vêtus, jeunes et minces voire rachitiques, avec un look punk-rock réchauffé dont on se serait bien passé dans le contexte tellement l'ensemble est embarrassant. Ces personnages, très très creux et unidimensionnels, deviennent pourtant les protagonistes principaux pour l'heure et demie restante du film, releguant Mija au rang de personnage secondaire, voire carrément de prétexte (on les retrouve même après le générique, c'est dire à quel point Mija et ses sentiments sont anecdotiques dans cette histoire !). Complètement raté de ce point de vue, tant il y aurait eu à faire avec la jeune Mija qui se retrouve dépeinte comme une gamine bourrue et autiste, un peu facile... Pour continuer avec les platitudes, on notera le fait que les thèmes de la condition animale sont bien abordées (d'un angle tantôt "welfariste", tantôt "anti-exploit"), mais personne, que ce soit la population ou les militants de l'ALF, ne semble rien trouver à redire quant au fait que les animaux soit crées en laboratoire, assez surprenant... Quant aux incohérences, personne ne semble surpris qu'à la fin du film, plusieurs milliers de SuperCochons soient emmenés à l'abbattoir, alors même qu'il est clairement dit au début qu'un échantillon de quelques centaines seulement a été crée... c'est même le but du programme d'expérimentation de Lucy Mirando de valider la création d'autres animaux-éprouvette !


    Aussi, la manière dont le message engagé de ce film est véhiculée me pose un gros problème d'éthique. Certaines scènes sont clairement mièvres et pas indispensable spoiler: Les ralentis très kitschs lorsque les militants de l'ALF se font interpeller par l'armée, comme pour dénoncer la fameuse "violence policière"... plus premier degré tu meurs!
    où le fait que de nombreux placements de produits pour la marque Apple soient présents tout le long du film...

    Un comble pour une oeuvre qui se la joue "anticapitaliste", mais ce n'est finalement pas si surprenant quand on se souvient que Netflix est derrière !

    Mais hormis ces nombreux éléments qui donnent un méchant côté amateur au scénario et laissent un goût amer de propagande après le visionnage, il y'a d'autres choses qui ne jouent pas en la faveur d'Okja à mes yeux. Le rythme est bancal, si la première moitié est à peu près digeste, le reste du film passe dificillemment tant on enchaîne les longueurs : 2h pour en dire si peu, c'est clairement de la gourmandise. Les choix musicaux sont parfois inappropriés, parfois complètement à côté de la plaque spoiler: on se rappellera sans doute assez longtemps de la scène de la course-poursuite des deux camions tant le montage son dessert complètement l'image !
    . Et enfin et surtout, les personnages sont cousus de fil blanc, et il est quasiment impossible de s'attacher à qui que ce soit durant ce film tant la psychologique des héros est premier degré, lisse, sans aucune subtilité.

    Bref, pour résumer, Okja est un film qui était prometteur et dont le cadre aurait pu permettre quelque chose de grandiose (et les paysages coréens magnifiques n'y sont pas pour rien !). On aurait pu s'attendre à une fable poétique, authentique, avec toute la sensibilité de la jeune Mija au coeur d'un thème qui est actuel et universel. Bref, un film d'auteur rafraichissant. Mais malheureusement, après visionnage, on a l'impression de s'être mangé 2h de propagande pro-vegan grasse, avec quelques coupures pub pour Apple.

    Pas sûr que ce film aurait autant fait parlé de lui si Netflix n'était pas derrière... En tout cas je ne risque pas de renouveller mon mois gratuit !
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2017
    À considérer "Okja" comme une fable sur la puissance de l'industrie capitaliste face à l'impuissance du citoyen lambda, il y a de quoi être déçu par le film de Bong Joon-ho. L'ironie et l'humour du cinéaste semblent ici beaucoup plus calibrés qu'à l'accoutumée et la caricature de certains personnages (ceux interprétés par Tilda Swinton et Jake Gyllenhaal) est assez insupportable, écrasant en partie un propos sur le papier intéressant. Ce qui fonctionne dans "Okja" – ce qui en fait un bon film – c'est l'obstination de Mija (la géniale Ahn Seo-hyun) dans sa quête de sauvetage du cochon géant, bien aidée par des membres du front de libération des animaux. Dans le registre de l'action, le film non seulement divertit grâce à quelques scènes spectaculaires mais crée un groupe de personnages attachants, un mélange entre acteurs coréens et américains avec pour devise "La traduction, c'est sacré". Moins inventif dans son écriture avec un scénario très hollywoodien et assez faible dans ses affects, le film trouve cependant une porte de sortie habile : aucun perdant à noter dans une issue ambivalente puisque le capitalisme sauvage et la courageuse Mija sont tous deux sauvés. Pour son prochain long-métrage qui devrait se dérouler en Corée, on espère tout de même de Bong Joon-ho un retour à un cinéma plus imprévisible et plus habité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    J'ai connu ce film qu'après avoir vu la bande annonce de Netflix. Tellement fort que ce midi quand ma mère m'a servit du cochon j'ai culpabilisé
    Louis M.
    Louis M.

    5 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2024
    "Okja" est un film captivant réalisé par Bong Joon-ho, qui réussit à mélanger habilement l'émotion, l'humour et la critique sociale. Le film raconte l'histoire de Mija, une jeune fille qui se lie d'amitié avec Okja, un super-cochon génétiquement modifié, et qui entreprend un voyage pour le sauver de l'industrie agroalimentaire.

    Les points positifs d'"Okja" incluent la performance impressionnante de Seo-Hyun Ahn, qui incarne le personnage de Mija avec une grande sincérité. De plus, le film aborde des thèmes importants liés à l'éthique alimentaire, à l'environnement et à la relation entre l'homme et les animaux. Bong Joon-ho utilise un mélange unique de genres, combinant aventure, comédie et drame, pour offrir une expérience cinématographique riche et nuancée.

    La créature Okja elle-même est réalisée de manière convaincante grâce aux effets spéciaux, ce qui renforce l'attachement émotionnel du spectateur envers le personnage. En résumé, "Okja" est un film visuellement impressionnant, émotionnellement puissant et intellectuellement stimulant qui mérite d'être vu. Si vous êtes intéressé par des films qui suscitent la réflexion tout en divertissant, "Okja" pourrait être une excellente option pour vous.
    yohanaltec
    yohanaltec

    97 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2017
    Le film le plus controversé du Festival de Cannes 2017 est-il également l'un des meilleurs, peut-être même le meilleur? En tout cas, la question se pose car Okja est une production Netflix de grande qualité. La distribution est impeccable (Tilda Swinton et Paul Dano sont géniaux) et l'histoire touchante à souhait mélangeant situations tristes et moments complètement excentriques de manière impeccable. De plus, la satire de ce monde cruel de l'exploitation des animaux est montré de manière originale avec ce "supercochon". Une pure merveille écolo.
    Barry.L
    Barry.L

    28 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juillet 2017
    ''Okja'' : un film bien particulier. Une superproduction qui ne sortira pas en salle. Un film à gros budget, hollywoodien, mais incroyablement inventif. Tout part d'un homme : Bong Joon-ho. Ayant connu un succès commercial avec sa précédente (et réussie) réalisation, ''Snowpiercer : Le Transperceneige'' (2013), le coréen s'attelle à son projet. Seulement voilà, durant l'exploitation du ''Transperceneige'', Bong Joon-ho a vu son film tronqué de vingt minutes par la société de distribution Weinstein Company, qui a voulu sortir le film dans cette version courte. Si le réalisateur s'est vu triompher en imposant sa version, il décide, pour son prochain film, d'acquérir une totale liberté. Et, comme souvent pour ce genre de films à gros budget, éviter de devoir batailler contre producteurs, distributeurs... C'est chose faite, ''Okja'' est produit par Netflix, la célèbre chaîne de télévision américaine. La bonne nouvelle : Bong Joon-ho dispose d'une entière liberté et (ce qui n'est pas désagréable) d'un budget de 50 millions de dollars. La mauvaise : le film ne sort pas en salle en France. Enfin, pas tout-à-fait, puisque le film est sorti gratuitement dans quelques salles (4 ou 5 séances tout au plus en France). On peut être déçu que le film ne sorte pas en salle partout en France. Mais n'oublions pas une chose : grâce à Netflix, un immense cinéaste peut donner libre cours à toute sa fantaisie, à tout ce qu'il veut, en somme. Et ça, c'est de plus en plus rare.

    Pour lutter contre la faim dans le monde, Lucy Mirando dirigeante de la société Mirando Corporation crée une nouvelle race : les super cochons, élevés aux quatre coins du monde. Okja est l'un de ses cochons (même si c'est une truie) qui vit avec une petite fille, Mija, dans les montagnes sud coréenne. Mais le jour où Okja est enlevée par Mirando et ses sbires, Mija se lance à leur poursuite. Dans son périple, elle croisera les membres du Front de Libération Animale.

    Depuis quand une superproduction, genre cinématographique d'habitude si figé, ne nous avait-il pas procuré un tel frisson jubilatoire ? Certainement pas ''Le Transperceneige'' qui, tout en étant une réussite, était un film sombre et asphyxiant. Avec ''Okja'', Bong Joon-ho revient avec énormément d'humour, humour déjà présent dans ses films 100% coréen (''Memories of murder'' en 2003, ''The host'' en 2006 et ''Mother'' en 2009), mais délaissé avec''Snowpiercer''. Cet humour est la clef de voûte d' ''Okja''. Sur un sujet vraiment très sérieux (la dérive de l'OGM, les abattoirs...), qui pouvait être la proie à une réalisation lourdaude, empâtée et bourrée de pathos, le cinéaste coréen insuffle à son film un comique bien vu. On a beaucoup dit qu' ''Okja'' est une fable écologique. Oui, mais il faut souligner quelque chose d'important : Bong Joon-ho ne se prend pas beaucoup au sérieux. Et c'est cela qui permet à ''Okja'' d'éviter le message écolo facile. Bong Joon-ho peut nous dire quelque chose, il peut vouloir nous mettre en garde contre l'élevage intensif mais cela ne doit en rien faire d' ''Okja'' une œuvre ultra (et bêtement) militante : le but du film est tout simplement de nous plaire. Pour cela, le réalisateur coréen (aussi scénariste de son film) évite trois écueils si souvent présents dans cette catégorie de film. D'abord, Bong Joon-ho évite l'action pour l'action. Il y a en effet peu de scènes d'action dans ''Okja'' (une à Séoul, une aux Etats-Unis) : ces dernières ne sont ni trop longues ni trop courtes, et constamment inventives. Mais l'abus d'action n'est pas la seule source de « too much » dans les blockbusters. Il y a aussi ce qu'on appelle le pathos qui noie très souvent les superproductions. Et là encore, Bong Joon-ho contourne la larme facile en refusant de faire durer trop longtemps les scènes émouvantes (comme les scènes entre Okja et Mija). En fait, le comique n'est pas là que pour faire rire, mais (et surtout) pour désamorcer le trop d'action et le trop de pathos. Tout cela est, déjà, génial mais en plus, le Coréen évite un piège ultra-courant : le manichéisme. Un cliché présent dans les films à gros budget, mais aussi dans le cinéma en général. De nouveau, vantons l'intelligence du script qui ne clôture pas les personnages en gentils ou en méchants. Sur un sujet pareil, on aurait très bien pu avoir le schéma archi simpliste et archi simplet qu'est : les gentils écolos contre les méchants capitalistes. Ce n'est pas le cas car Bon Joon-ho, dans tous ses films creuse et approfondit le caractère de ses personnages. Déjà, dans le génialissime ''Memories of Murder'', le metteur-en-scène montrait à travers le portrait de deux flics (l'un à priori cultivé et honnête, l'autre à priori pourri) que les rôles pouvaient s'inverser et que l'âme humaine était infiniment complexe. Même traitement pour ''Okja''. Il n'y a pas les bons d'un côté, les méchants de l'autre. Simplement des êtres humains aux caractères parfois radicalement différents. Ainsi, si Lucy Mirando (la grande Tilda Swinton) cache au monde que les cochons sont élevés dans de mauvaises conditions et qu'ils sont issus de la culture de l'OGM, elle croit faire le bien autour d'elle. Son but est de se démarquer de son frère et de sa sœur, qu'elle considère comme ''psychopathes''. Et si la pensée du Front de Libération Animale est (plus où moins) la bonne, le metteur-en-scène prend un malin plaisir à ridiculiser certains de ses membres (avec raison, d'ailleurs). Point passionnant, les protagonistes les plus interéssants sont les plus sombres: le Dr. Johnny Wilcox (présenté dans un premier temps comme une sorte de gentil beauf américain puis comme un être plus malfaisant et pathétique) et Frank Dawson (second de la Mirando Corporation, aux desseins obscurs) formidablement interprétés par Jake Gyllenhaal et Giancarlo Esposito. Mais finalement, c'est Mija qui a toute notre attention. C'est un protagoniste pertinent car le seul a ne pas avoir d' idéologie particulière : elle ne veut qu'une chose, récupérer Okja. Bong Joon-ho est favorable à cette petite fille. spoiler: Et à ce sujet, on est obligé d'aborder le cas de deux scènes qui éclaircissent le sens et le propos profonds d' ''Okja''. La première concerne le choix que laisse le Front de Libération Animale (mené par Paul Dano) à Mija : se servir d'Okja pour dénoncer les crimes commis par Mirando Corporation, ou laisser Okja repartir dans les montagnes avec Mija. Or, Mija chosit la seconde option et ainsi refuse de lutter pour l'environnement. Le deuxième scène est l'une des dernières : Mija sauve Okja sans chercher à apporter une quelconque aide aux nombreux supers-cochons destinés à l'abattoir.
    Ici, le metteur-en-scène à travers les yeux de Mija se fait sans illusion sur le capitalisme et les organisations qui luttent contre celui-ci. Le système ne peut être changé car il est basé sur des racines trop profondes ( spoiler: même le scandale de Mirando Corporation finit, on le devine, par s'estomper
    ) et un nombre trop considérable d'adhérents au système spoiler: (Lucy Mirando chute mais est très rapidemment remplacée par... sa sœur tandis que Dawson gère tranquillement tout cela dans son coin
    ). spoiler: La fin du film est terrible car Bong Joon-ho montre les ultra-capitalistes comme triomphant. Et les écolos ? Tout en reconnaissant la noblesse de leur combat, le réalisateur n'est pas dupe. Les résistants croient à chaque fois pouvoir renverser tout le système et, à chaque fois, se plantent. La scène post-générique le montre bien : c'est un éternel cercle sans fin dans lequel semble s'embourber toutes ces associations qui ont peu de poids dans le système
    . A ce stade, le pessimisme semble être total. Sommes-nous donc écrasés et impuissants ? Bong Joon-ho donne une solution : spoiler: celle de Mija et d'Okja qui vivent, ensemble, à l'écart du monde, non sans avoir payé le prix de leur liberté.


    Sur un sujet somme tout assez casse-gueule, le réalisateur coréen signe un authentique chef-d'oeuvre. Un film qui nous impressionne moins par ses qualités esthétiques (Bong Joon-ho est visuellement un cinéaste génialement classique contrairement a d'autres metteur-en-scène coréens comme Park Chan-wook ou Kim Ki-duk) que par son confondante et sidérante justesse de ton. Comme on dit en musique, Bong Joon-ho a indéniablement trouvé la note juste, entre farce burlesque, film à grand spectacle et terrible charge contre une certaine société.Avec sa fin clairement favorable à la vie solitaire dans les bois, loin des affaires humaines, peut-on y voir un éloge des robinsonnades ? A vous de juger, tout en prenant énormément de plaisir avec ''Okja'', d'un des meilleurs réalisateurs du moment. Le meilleur ? Peut-être...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 juillet 2017
    De par sa réalisation d'exception et sa narration aussi simple que touchante, Bong Joon-Ho propose avec Okja une œuvre réellement impressionnante. Captivant de bout en bout, le film qui nous fait face nous livre une aventure qui, si sur le fond ne semble présenter aucune véritable révolution, la forme en est tout autre. Revisitant quelque peu le genre du cinéma de monstre, et jouant notamment sur un fond de critique de la surconsommation, exploitation animal et surproduction à laquelle est associée notre société, et ne cherchant aucunement à masquer ce parti pris, faisant preuve alors d'un léger manque de finesse, Okja livre une aventure des plus divertissante, où se côtoie humour absurde efficace et scène au dramatisme poignant, le réalisateur sud-coréen offrant paysages somptueux comme images cruellement violentes. Portée par un casting aussi convaincant qu’efficace, l’œuvre met en scène des personnages caricaturaux comme attachants, le spectateur se méprend alors à rire, pleurer et a avoir peur à leur cotés. Okja se révèle comme une aventure familiale comme Hollywood n'en produit plus au message peu subtil mais pas moins fort.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 juillet 2017
    Magnifique, ce film fait désormais partie de mon top 3. Une ode à la compassion et au courage. J'ai adoré, et j'espère que ce film pourra ouvrir les yeux à tous ceux qui l'ont vu et qui consomment régulièrement des produits d'origine animale. Les animaux ne méritent pas ça. #ALF #GOVEGAN
    Enzo H.
    Enzo H.

    13 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2017
    Sans aucun manichéisme, Okja touche au but et délivre son message avec beaucoup de nuance, bien plus que les autres films du genre en général.
    C'est un conte et en même temps une alarme, qui prend des éléments effectivement pas vraiment neufs, mais en construit quelque chose de puissant et de Beau, au sens large du terme.

    Voyez-le! N'en déplaise au service gériatrie du festival de Cannes
    Antoine D.
    Antoine D.

    39 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juillet 2017
    On aurait plutôt voulu apprécier ce film devant un grand écran plutôt que voir les premiers plans somptueux sur une télévision. Le film a subi de nombreuses controverses au festival de Cannes dû à un producteur encore inédit, Netflix.

    Bong Joon-ho signe une superbe satire du capitalisme et du despotisme qui utilise beaucoup l'humour et une bonne dose de fantastique. Un humour burlesque pas très connu en Europe, une pluie d'excréments c'est peu commun dans les films d'aujourd'hui.
    La mise en scène est bien au rendez-vous comme quand Okja voit, à travers les barreaux, un cimetière. Puis on a un fondu enchaîné sur la ville de New York.

    Comme à son habitude, le réalisateur présente encore un enfant en tant que héros de son film.
    Comme Bong Joon-ho l'a dit à Cannes le prénom Okja est l'équivalent français de Bernadette, même s'il voulait dire Marguerite, le nom de toutes les vaches françaises. Le film est donc aussi une comparaison pour chaque fils d'éleveurs qui rêvent de faire ce qu'a fait Mija à sa "Marguerite".
    Un simple nom suffit à transformer l'animal en amie.

    Les scènes dans l'abattoir font écho dans notre tête aux camps de concentration pendant la seconde guerre mondiale. Tous les personnages sont attachants et chaque scène sont troublantes.

    Le film se conclut avec l'envie de sauver tous les animaux mais quand même d'en manger. En tout cas, ce film j'y regouterai avec plaisir d'ici peu.
    Luke.S
    Luke.S

    16 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2017
    Un film poignant, des personnages attachants, des acteurs talentueux, un excellent scénario... Okja a toutes les composantes pour adresser un véritable message politique et humaniste, ce qui nous incite à tirer un enseignement moral.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 juillet 2017
    Même si il n'atteindra pas finalement le statut de chef d'œuvre que beaucoup lui prette okja reste une fable mignonne très bien mise en scène et une entreprise de production qui s'encourage.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 juillet 2017
    Un pur chef d'oeuvre. Je n'avais plus donné une note depuis si longtemps... Emotion, photographie, musique, scénario, tout est parfait! Vraiment, bravo!
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