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Parkko
162 abonnés
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3,5
Publiée le 16 février 2011
J'ai bien aimé ce film. Je pense qu'il mériterait peut être un autre visionnage pour bien le comprendre, car je l'avoue je ne suis pas sûr d'avoir tout saisi. J'ai compris le principal, mais il y a pas mal de choses cachées qui seraient peut être plus facilement observable à une seconde vision. Ce qui est pas mal aussi c'est que tout le côté volontairement ostentatoire des perruques, des beaux costumes etc. tranche avec le scénario dur. Le réalisateur parvient bien à nous mener là où il veut sans qu'on ne s'y attende vraiment. De plus, visuellement c'est réussi.
Une perle. Un film unique à bien des égards. On se place à la fin du 17ème en Angleterre, ce qui suggère la réalisation de costumes à la hauteur. Et bien c'est une réussite. Les costumes sont au niveau de ceux de Barry Lyndon. On est totalement trompés. Les plans sont magnifiques: une jolie demeure de haute bourgeoisie, avec de grands jardins. La musique est des meilleures: légère, mais percutante. Suffisamment pour agrémenter plaisamment la légèreté feinte de dialogues tranchants. Les dialogues, donc, et le jeu des acteurs, sont remarquables. On retrouve dans ce machiavélisme des allures de Liaisons Dangereuses. Tout n'est que jeu, tromperie, duperie, fausseté, sarcasmes et coups dans le dos. Il est difficile de reprocher quoi que ce soir à ce film. Pour qui sera très puritain, et adorateur du XVIIè anglais, il paraitra sans doute offusquant de voir se balader à plusieurs reprises au cours du film des nus peinturlurés de bronze, d'argent, de cuivre et d'or au beau milieu des costumes d'époque. Et il est vrai que c'était un pari osé du réalisateur. Mais cinématographiquement, ca paye. Un coup d'audace, qui fait passer Peter Greenaway pour un maître. Satyre des moeurs du XVIIè siècle sur fond de tragédie gentillette, on apprécie. 5/5
Le chef d'oeuvre du maitre gallois , ressemble plus à un tableau qui prendrait vie qu'à un véritable film . Il s'agit d'un film porteur d'un style unique ou l'histoire n'est qu'un pretexte pour développer un art cinématographique d'une rare beauté. A voir absolument!
Le second long métrage de Peter Greenaway peu rebuter ou au contraire enthousiasmer les spectateurs et ceci souvent pour les mêmes raisons. Contrairement aux films populaires, le spectateur doit être très attentif s'il veux suivre et comprendre l'histoire et aussi saisir toutes les subtilités de la mise en scène porteuse de l'intrigue. Si celle-ci est relativement simple dans son principe, elle est habillement cachée ou plus précisément non dévoilée. Si la finalité du contrat n'apparaît que tardivement, les prémisses en sont pourtant montrés dès le premier tiers du film. De par les choix narratifs, de par les dialogues en langue proche de celle de l'époque et malgré la virtuosité de la réalisation, cette finalité peut encore restée obscure même après l'explication finale. Comme je le disais en début, c'est sans doute pour ces mêmes raisons que ce film est à la fois aimé ou détesté. Pour ma part, malgré sa difficulté d'accès, je trouve que cette oeuvre d'une grande beauté picturale, d'une remarquable maîtrise narrative, et dotée d'une excellente musique de Michael Nyman, vaux vraiment qu'on s'y attarde même si l'on doit chercher les explications en dehors du film lui-même.
Mise en scène stylisé et raffiné, un scénario intelligent et bien écrit. Une atmosphère vraiment étrange, mais malheureusement parfois le tout est un peu pompeux.
Si en faisant ce film le but de Peter Greenaway était d'ennuyer le spectateur, celui-ci est parfaitement atteint. Certes on ne peut que reconnaître que le soin apporté à l'esthétisme, inspiré des toiles de maîtres de l'époque, rend le film très beau à regarder. Mais c'est pas pour cette raison que les autres aspects du film doivent être totalement négligés. En effet le scénario sonne creux, l'intrigue du film est totalement incompréhensible et les personnages sont froids et sont peu, voir même pas du tout attachants. En bref un résidu prétentieux d'ennui.
Film très original et très surprenant. On se laisse guider par le délire ambiant très british, mais on a du mal à tout comprendre dans ce qui pourrait parfois rester de l'ordre de la logique.
Pas tout à fait convaincu... Clairement, c'est beau et esthétique mais l'ensemble me semble quand même opaque quand au scénario et ça manque surtout d'un peu de chaleur humaine tout ça, les personnages jouent des rôles froids avec un style de dialogue hyper-formel parfois inintelligibles à la première audition/lecture. Du cinéma pour intellos donc, mais alors pour ceux logés dans les derniers étages de la tour d'ivoire.
Si je devais inventer un nouveau mot pour définir ce film ce serait peinturecinématographique car ce la ressemble plus a une oeuvre d'art q'un film. Cinéphile ,fan des plan je vous conseil vivement à regarder meurtre dans un jardin anglais.
3 etoiles pour le souvenir que laisse ce film avec ses personnage tres attachants, une musique formidable, un humour particulier, un univers farfelue qui nous comble de bonheur comme ils nous laisse pantoie, plein de question, n'expliquant pas grand chose ou plutot fournissant des explication dans la logique de ce cinéma qui est alambiqué, pas raisonnable, pas cartésien ou logique...
Bref un labyrinthe burlesque dans un jardin anglais magnifiquement filmé...
C'est le deuxième film de que j vois de greenaway et je dois dire que je trouve la patte de ce cinéaste tres particulière et qui me fait toujorus le même effet : Pendant le vissionage, ej trouve cela bizarre, sans aucun sens et je me dit que le film regardé n'est pas "si" remarquable... Puis le souvenir qu'il me laisse est formidable etrange et me donne tres envie de re-regarder le film et de decouvrir les autres...
4 étoiles pour cette intrigue tirée au cordeau, filmée avec un sens artistique unique en son genre. " Meurtre dans un jardin anglais ", funeste contrat en réalité que celui-là, étonne par la perfection de l'image, des dialogues, de la musique et de la mise en scène. La subtilité de la langue anglaise, entrecoupée de latin et d'allemand entre autres, y est exceptionnelle, servie par des acteurs convaincants. Les personnages semblent se piquer au jeu des énigmes avec délice, dans un jardin anglais magnifié par la caméra de Peter Greenaway décidément très inspiré... Un coup de maître assurément !
Précieux, et pas honteux de l'être, british dans ses moindres détails, filmé à la perfection, et surtout très joueur dans son approche comme pour titiller le spectateur, "Meurtre..." est sans conteste le meilleur film de Greenaway et un bel exemple d'audace au cinéma. Qui ose encore ce genre de chose? Euhhhh....
Assez difficile daccès dans ses dix premières minutes pour ne pas dire impénétrable, "Meurtre dans un jardin anglais" nen devient pas moins rapidement un fort plaisant long-métrage qui délivre tardivement ses clefs. On peut aller jusquà dire quon samuse tout en ayant conscience que certaines considérations nous échappent lors de la première vision. Pourtant pertinent, le titre français nattire pas notre attention sur ce qui est lun des éléments fondamentaux de lintrigue et de sa richesse : le contrat du dessinateur ("The draughtsmans contract"). En 1694, Mr Neville, dessinateur prisé, se laisse tenter par lavantageux contrat que semble résignée à lui accorder Mrs Herbert. Les douze dessins commandés seront un cadeau de réconciliation pour son mari. Les méthodes de travail de Neville et son arrogance déplaisent immédiatement à tout ce petit monde aristocratique qui gravite autour de Mrs Herbert. Soutenus par un thème musical mémorable de Michael Nyman ("Chasing sheep is best left to shepherds"), les jours que prennent la confection des premiers dessins constituent une excellente exposition pour ce qui suivra. Cest le côté jouissif du contrat pour Neville qui sen délecte (le film connaît dailleurs une restriction dâge dans de nombreux pays pour son érotisme prononcé). Mais le contrat est-il bien ce quil paraît ? Qui mène véritablement le jeu, et surtout pourquoi ? Film en perruques et tout en accent délicieusement britannique, "Meurtre dans un jardin anglais" bénéficie dune splendide photographie (nombreux extérieurs lumineux, scènes de nuit éclairées à la bougie ou à la torche) et de la maestria de Greenaway à la réalisation (la façon de filmer les conversations des convives attablés est assez originale par exemple).