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DaftCold
21 abonnés
213 critiques
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3,0
Publiée le 16 mars 2020
Le début du film est vraiment super. Le montage est propre et très efficace, la narration prenante,... J'étais vraiment pris dans le film, mais peu à peu l'ennui prend place, parce que le début de film cache quelques détails surprenants et mystérieux. Et là où on s'attend à une histoire vraiment insolite ou incroyable, se cache finalement deceptions et banalités.C'est vraiment dommage, parce que le commencement m'a vraiment bluffé, et certaines mises en scènes sont vraiment intelligentes
Un polar baroque et réjouissant dans l'aristocratie anglaise du XVIIe siècle, avec des dialogues aiguisés, une mise en scène raffinée et la musique envoûtante de Michael Nymann, au service d'un scénario brillamment farfelu.
D'emblée la société aristocratique anglaise apparait hypocrite, faussement obséquieuse, engluée dans des conventions qui ne peuvent masquer les rancœurs ou jalousies, pas plus que les dissensions religieuses, ce que la froide réalisation confirme tout en insistant sur la réflexion menée sur la création artistique, le rôle du peintre et sa force par ses choix représentatifs que la caméra imite élégamment. Corseté dans une atmosphère faussement bienséante mais intensément putride, le récit opte pour un style baroque, dénué d'émotion pour souligner les roueries et manipulations des relations mises en scène. Cynique, satirique, cruelle même, cette illustration d'une bourgeoisie ambitieuse du XVII° grince. Techniquement impeccable.
Très spécial, je n’ai pas accroché. Pourtant, la qualité cinématographique est bien là (prises de vue, lumière, bande sonore, reconstitution d’époque (17ème), mais le propos m’a paru par trop prétentieux, avec des passages loufoques dont on se demande ce qu’ils font là. Trop olé olé pour moi.
Voilà un film très original, quasi expérimental, où la sensibilité britannique du réalisateur Peter Greenaway exprime sa propension, voire sa fascination pour les films picturaux. Ici c’est une comédie dramatique teintée d’érotisme et de cruauté dans le monde de l’aristocratie anglaise du XVIIe siècle. Le film est beau à regarder et son esthétique semble sortie tout droit de tableaux et sa musique lui va à merveille. Le spectateur est cependant abreuvé de dialogues ennuyeux et submergé de « Madame » et de « Monsieur » pompeux assénés dans chaque phrase avec outrecuidance et effronterie. La forme semble prendre le dessus sur le fond et cette histoire de meurtre s’enlise dans un scénario abscon et une fin sibylline.
Peter Greenaway a la sortie de chacune de ses nouvelles oeuvres, a été systématiquement défendu par la critique qui voyait en lui le renouveau du cinéma anglais ( années 80).
" Meurtre dans..." ( La traduction du titre original serait plutôt " le contrat du dessinateur") est le premier opus de ses longs métrages réalisés de façon classique, après une vingtaine de titres expérimentaux et son succès public le plus important.
Si le cinéaste présente, lors de ses interviews, son film comme une enquête à la Agatha Christie, ce parallèle me parait discutable.
Un dessinateur est engagé par l'épouse délaissée d'un noble et grand propriétaire afin qu'il reproduise certains paysages qui entourent sa demeure campagnarde.
La demanderesse précise lors de la rédaction du contrat qu'elle accorde aussi ses faveurs à l'artiste ( réservé à l'idée d'honorer l'engagement) en complément de son paiement.
Les défauts majeurs de ce film très réussi au plan plastique portent sur la suite de dialogues précieux, ininterrompus utilisant ad nauseum des formules rhétoriques ( antiphrase, second degré) qui finissent par (me) lasser.
Les détails du scénario ( assez fumeux qui rendent l'histoire inutilement complexe à suivre) les liaisons entre ses étapes clef ne sont pas vraiment clarifiées et contribuent à la pointe d'ennui que le film fait naître à sa première vision.
Le cinéaste prend pour point de départ une recommandation qu'on lui avait donnée lorsqu'il appris à peindre " il faudrait peindre ce que l'on voit et pas ce que l'on sait".
Le conseil artistique est il avisé et son extension appliquée au réel est il pertinent ? La mise en balance entre le point de vue et la vérité est ( c'est mon hypothèse) le sujet véritable de " meurtre...".
Le thème abordé est intéressant mais est il utile d'embrouiller à ce point sa démonstration au risque de ne pas être compris ?
On peut sans doute reprocher au cinéaste son ton abscons. Toutefois, ce parti pris peut se justifier en ce qu'il fait office d'expérience pour le spectateur. Il materialise ( c'est mon hypothèse) la difficulté que représente le chemin qui conduit à la découverte de la vérité, de la réalité concrète.
Voilà un opus de Greenaway qui mérite ( et surtout nécessite - c'est d'ailleurs sa limite) d'être revu, pour être compris, au delà de son prétexte scénaristique.
Quel ennui. Un scénario vide avec une histoire sans intérêt. Alors certes l'esthétique est irréprochable avec de magnifiques images mais en dehors de ces images digneent de tableaux de maitres il n'y a rien
Plongée dans un monde esthétique et cruel dans lequel les femmes excellent apparemment. Un film terriblement sensuel où les mots font sens comme des flèches empoisonnées. Un chef d'oeuvre pour moi.
3 etoiles pour le souvenir que laisse ce film avec ses personnage tres attachants, une musique formidable, un humour particulier, un univers farfelue qui nous comble de bonheur comme ils nous laisse pantoie, plein de question, n'expliquant pas grand chose ou plutot fournissant des explication dans la logique de ce cinéma qui est alambiqué, pas raisonnable, pas cartésien ou logique...
Bref un labyrinthe burlesque dans un jardin anglais magnifiquement filmé...
C'est le deuxième film de que j vois de greenaway et je dois dire que je trouve la patte de ce cinéaste tres particulière et qui me fait toujorus le même effet : Pendant le vissionage, ej trouve cela bizarre, sans aucun sens et je me dit que le film regardé n'est pas "si" remarquable... Puis le souvenir qu'il me laisse est formidable etrange et me donne tres envie de re-regarder le film et de decouvrir les autres...
J'adore, j'adore tout : la musique, le scénario, la mise en scène, les acteurs, les dialogues, les décors. Je l'ai vu plusieurs fois et à chaque fois je découvre de nouvelles choses dans les dialogues ou la réalisation.
Une photo comme des tableaux. Du venin. Des anglais. (Pléonasme). 35 ans avant La Favorite, Peter Greenaway signe l'un des meilleurs films d'emprise de tous les temps. Qui gravite tout là haut aux côtés de The Servant, Mademoiselle ou Harry un ami qui vous veut du bien.
Chef d'œuvre ! Le meilleur film de Peter Greenaway et un des meilleurs films du cinéma. L'esthétique anglaise est magnifique. Le montage est parfait, le rythme est captivant et la musique de Newman colle parfaitement avec l'ambiance du film. Certaines scènes ne sont pas pour tous les publics et les amateurs de films Popcorn seront déçus.
Si je devais inventer un nouveau mot pour définir ce film ce serait peinturecinématographique car ce la ressemble plus a une oeuvre d'art q'un film. Cinéphile ,fan des plan je vous conseil vivement à regarder meurtre dans un jardin anglais.
Une pure merveille, un plaisir de tous les sens et de tous les instants. Tout le XVIIIe siècle est dans ce film (même si l'action se passe en 1695). Merveille visuelle, merveille auditive, merveille d'intelligence, de sous-entendus et d'érotisme. Avec un manneken-pis vivant et doré qui en remplaçant une obélisque apporte une petite touche surréaliste. L'équivalent cinématographique très british des liaisons dangereuses. A classer dans les 10 plus grands films juste derrière Barry Lyndon.