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Parkko
162 abonnés
2 020 critiques
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3,5
Publiée le 16 février 2011
J'ai bien aimé ce film. Je pense qu'il mériterait peut être un autre visionnage pour bien le comprendre, car je l'avoue je ne suis pas sûr d'avoir tout saisi. J'ai compris le principal, mais il y a pas mal de choses cachées qui seraient peut être plus facilement observable à une seconde vision. Ce qui est pas mal aussi c'est que tout le côté volontairement ostentatoire des perruques, des beaux costumes etc. tranche avec le scénario dur. Le réalisateur parvient bien à nous mener là où il veut sans qu'on ne s'y attende vraiment. De plus, visuellement c'est réussi.
4 708 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 3 juillet 2021
De longs dialogues ennuyeux et inutiles entre des personnes inutiles qui s'expriment en phrases complètes et interminables et une intrigue qui peut impliquer un meurtre ou pas je n'en avais vraiment rien à faire après la moitié du film mais qui comporte une scène finale très méchante brutale et sadique dont le but et la raison m'a aussi complètement échappé. Sans parler de La Statue que même les idiots de Monty Python n'auraient pas pu montrer cela et le filmer tellement c'est ridicule. Je suis resté assis devant cet équivalent atroce d'une dent arrachée dans l'espoir désespéré que ça irait mieux avant la fin de l'histoire et que tout ce qui a une actrice de la qualité de Janet Suzman doit avoir beaucoup de qualités quelque part. Au bout du compte je me suis senti floué et j'ai eu l'impression d'avoir passé deux heures de ma vie à rien faire du tout même pas a penser. Une fois les films de Peter Greenaway quel qu'il soit non merci j'en veux pas car ce n'est pas pour moi...
Objet bien classieux voire académique, enfin c'est soigné, très british quoi... Ca a tendance à m'énerver même s'il faut bien admettre que le film est bon. C'est également très théorique, avec toute une réflexion sur l'image, sur le détail, le cadrage, dans la veine de ces "faux-remakes" de Blow Up. Après j'ai pas trop été emballé par l'intrigue ni rien, j'ai encore une fois l'impression d'un petit problème au niveau du dosage entre l'aspect théorique que développe le film et l'intrigue en elle-même, les deux se confondent et alternent leur importance ce qui fait qu'on ne sait pas trop sur quoi on doit se concentrer, qu'est-ce qui explique quoi... Du coup c'est un film assez complexe qu'il faudrait que je revois, comme tout ceux qui suivent cette ligne de réflexion de Blow Up à Thesis qui sont très intéressants même s'ils peuvent se montrer parfois assez austères et hermétiques.
J'ai suffisamment " marché" pour ne pas sortir indemne de la séance Faites votre opinion , car avec recul tout était écrit et prévisible dès le début , je pense que je suis sortie de la distance railleuse et ironique qu'il convenait grace à l'incarnation de Neuville qui est insupportable et attachant plus innocent qu"arrogant: Bravo à l'acteur qui anime cette silhouette malmenée, en premier lieu par la perversité de Greenaway.
Grand admirateur du cinéma de Peter Greenaway mais relativement déçu par celui-ci, j'ai tout de même été frappé par son aboutissement théorique et sa charpente narrative. Les films de Greenaway sont pour la plupart des concentrés artistiques - architecture, musique, peinture, danse, entre autres - et ce Meurtre dans un Jardin Anglais ne déroge pas à la règle. C'est comme si chaque plan impliquait une ou plusieurs clefs propres à un courant artistique, littéraire ou encore mathématique. Dans cette énigme a priori incompréhensible évoquant une partie de Cluedo en taille réelle Peter Greenaway décompose l'espace pour mieux installer les indices destinés à résoudre le fameux meurtre... C'est alors que le film se pose en grande intrigue facilement réductible en une thèse bien moins riche et vertigineuse qu'elle n'y paraît. Malgré la saveur des dialogues et la beauté des sons et des images Meurtre dans un Jardin Anglais retombe comme un soufflé dans les dernières minutes, mettant au tapis sa complexité initiale pour une séquence explicative terriblement décevante. Là où le cinéaste parviendra à dépasser le cadre d'une simple fable en la conciliant au ludisme de la mise en scène - dans son chef d'oeuvre Drowning by Numbers, quelques années plus tard - il échoue en partie dans le cas présent. C'est vraiment dommage car on sent bien le talent incontestable du réalisateur pour brasser les Arts et les Idées. A voir tout de même car l'ensemble est loin d'être totalement mauvais...
Les décors et les plans sont superbes, mais ça ne suffit pas à rattraper une trame insipide et un dénouement décevant. Ennuyeux au possible, sans doute trop inspiré par la "nouvelle vague" et ses tortures mentales.
Allez plutôt voir "Tous les matins du monde" si c'est l'époque baroque qui vous inspire !
Pas tout à fait convaincu... Clairement, c'est beau et esthétique mais l'ensemble me semble quand même opaque quand au scénario et ça manque surtout d'un peu de chaleur humaine tout ça, les personnages jouent des rôles froids avec un style de dialogue hyper-formel parfois inintelligibles à la première audition/lecture. Du cinéma pour intellos donc, mais alors pour ceux logés dans les derniers étages de la tour d'ivoire.
Un magnifique verbiage, un flot de paroles dans lequel fourmillent les sous-entendus et les syllepses, c'est divin. The Draughtsman's Contract - car c'est cela dont il est question, honorer un contrat - est le genre de films qu'il faut revoir pour apprécier le moindre détail et en enrichir les sens. Les perruques et la musique grotesques emportent avec une surprenante élégance - les anachronismes ne choquent même pas tant c'est l'atmosphère qui prime. Peter Greenaway joue avec son spectateur ; il s'amuse. L'esthétique du film - les jardins sont époustouflants - est telle qu'on ne s'ennuie pas une seule fois. Mr Neville avait oublié de lire toutes les conditions de son contrat ...
Un dessinateur est engagé par un couple de nobles pour dessiner leur château et son parc sous différents angles. C'est l'occasion pour le réalisateur de mélanger les genres et de briller par l'intelligence de sa réalisation. L'humour est très british et les dialogues tout en sous-entendus. L'image et la musique sont parfaitement complémentaires. Un film marquant un peu moins intelligent qu'il ne le laisse penser dans la forme, mais bien au dessus de beaucoup d'autres.
Très mathématique dans sa structuration, et très volubile dans ses dialogues, ce long-métrage à l’intrigue faussement complexe nous plonge au cœur d’un superbe domaine de l’Angleterre aristocratique du XVIIème siècle, où un peintre va se retrouver pris au piège d’un jeu d’intrigues et de faux-semblants aux ramifications multiples. Ce film conceptuel dont on peine à saisir les tenants et les aboutissants bénéficie de décors et paysages charmants, et d’une musique magnifiquement entêtante signée Michael Nyman.
Assez difficile daccès dans ses dix premières minutes pour ne pas dire impénétrable, "Meurtre dans un jardin anglais" nen devient pas moins rapidement un fort plaisant long-métrage qui délivre tardivement ses clefs. On peut aller jusquà dire quon samuse tout en ayant conscience que certaines considérations nous échappent lors de la première vision. Pourtant pertinent, le titre français nattire pas notre attention sur ce qui est lun des éléments fondamentaux de lintrigue et de sa richesse : le contrat du dessinateur ("The draughtsmans contract"). En 1694, Mr Neville, dessinateur prisé, se laisse tenter par lavantageux contrat que semble résignée à lui accorder Mrs Herbert. Les douze dessins commandés seront un cadeau de réconciliation pour son mari. Les méthodes de travail de Neville et son arrogance déplaisent immédiatement à tout ce petit monde aristocratique qui gravite autour de Mrs Herbert. Soutenus par un thème musical mémorable de Michael Nyman ("Chasing sheep is best left to shepherds"), les jours que prennent la confection des premiers dessins constituent une excellente exposition pour ce qui suivra. Cest le côté jouissif du contrat pour Neville qui sen délecte (le film connaît dailleurs une restriction dâge dans de nombreux pays pour son érotisme prononcé). Mais le contrat est-il bien ce quil paraît ? Qui mène véritablement le jeu, et surtout pourquoi ? Film en perruques et tout en accent délicieusement britannique, "Meurtre dans un jardin anglais" bénéficie dune splendide photographie (nombreux extérieurs lumineux, scènes de nuit éclairées à la bougie ou à la torche) et de la maestria de Greenaway à la réalisation (la façon de filmer les conversations des convives attablés est assez originale par exemple).
Film très original et très surprenant. On se laisse guider par le délire ambiant très british, mais on a du mal à tout comprendre dans ce qui pourrait parfois rester de l'ordre de la logique.
Mise en scène stylisé et raffiné, un scénario intelligent et bien écrit. Une atmosphère vraiment étrange, mais malheureusement parfois le tout est un peu pompeux.