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Cloduar
1 abonné
8 critiques
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4,5
Publiée le 23 novembre 2020
Un superbe film sur la vie en Afghanistan, ses peines et ses injustices. Musique et dessins sont magnifiques et apportent une émotion réelle à ce récit très touchant. Ce film peut tout à fait être regardé avec de jeunes enfants.
J’ai trouvé ce film d’animation vraiment bien fait. Un long métrage qui a d’ailleurs été nominé à l’Oscar du Meilleur film d’animation et a reporté les Prix du jury et Prix du public au Festival international du film d'animation d'Annecy. Il remplit bien son rôle en nous faisant voir quelles sont les conditions précaires des femmes en matière de liberté dans certains pays. Il le fait de manière pédagogue afin de pouvoir être vue par les enfants. Il n’y aura pas de violence à proprement parler à part peut-être une ou deux séquences rapides, tout est dans la suggestion et dans l’explication que font la jeune Parvana et sa famille sur leur situation. Afin de mieux faire ressortir cela, on nous glisse dans une famille dont la philosophie est pour l’émancipation de la femme, ainsi le contraste entre les envies et la réalité sera d’autant plus saisissante. Une meilleure explication du contexte politique, qui est ici primordiale, aurait été utile pour ceux qui ne connaisse pas du tout ce qui se passe de l’autre côté du monde. Tout le long de cette animation dramatique, un parallèle est fait entre l’histoire de Parvana et un conte persique qu’elle raconte à son petit frère. On se laissera amener par la magie orientale qui sonnera comme un temps de répit pour une réalité oppressive envers elle. Les dessins sont très agréables et particulièrement bien travaillés. On nous fait voyager à Kaboul. Avec son équilibre juste entre le sombre, la magie et l’espoir, PARVANA s’adapte à un public jeune afin de lui faire passer des messages au premier abord peu évident à transmettre.
Parvana est un film à la fois beau et triste comme l'a été La vie est belle avant lui ; c'est un conte poétique et dur où se mêlent la réalité de la guerre, la beauté d'un pays, la montée des talibans, l'espoir et la force de certains habitants ainsi que le renoncement d'autres. Parvana touche son spectateur et soutient des valeurs claires sans avoir besoin de les expliciter. Enfin les images sont soignées et ont du cachet.
le film est bien , le grahpisme pas male mais un peux d'amelioration , juste petit chose je suis un afghan et pour ce qui pense que le regime taliban existe toujour c totalment faux kabul ne ressemble plus a sa il y a des riche et pauvre mais sa c est partout dans le monde , le situation poltique a totalment changer depuis 20 ans rest a mettre fin a des petit attentat si non l'afghanistan est maintenant en developpement economic , culturel .
Film vu il y a maintenant plusieurs mois et de très belles images restent encore ancrées dans la mémoire ; beaucoup de force et de douceur à la fois. A voir !
Le graphisme tout en douceur et tout en rondeur est une caractéristique des projets auxquels s’est attachée l’Irlandaise Nora Twomey. Dès lors, puisqu’on l’associe spontanément aux aventures d’une famille de macareux (la jolie série pour enfants ‘Puffin rock’ sur Netflix) et à deux magnifiques longs-métrages baignant dans la mythologie celtique (‘Le secret de Kells’ et ‘Le chant de la mer’), on s’attendait moins à la retrouver dans une production autrement plus empreinte de gravité, qui évoque l’épreuve qu’était la vie quotidienne en Afghanistan sous la coupe des Talibans. Parvana est une petite fille de 11 ans, dont la père a été jeté en prison pour avoir osé s’opposer à un milicien et surtout, pour avoir tenté d’instruire les membres de sa famille. Afin de subvenir aux besoins de sa famille (puisque sa mère et sa soeur, plus âgées, ne peuvent sortir sans leur chaperon masculin), Parvana se travestit en garçon et commence à exercer des petits boulots dans les rues de Kaboul. Parallèlement, une fois sortie de la surveillance religieuse et de la violence qui régissent la rue afghane, Parvana retrouve dans l’intimité du foyer la possibilité de rêver et d’inventer, en racontant à son petit frère un conte fantastique plein de dangers, de magie et de monstres de légende. Chacune de ces deux sections possède sa propre identité visuelle : le trait arrondi et tendre qu’on connaît à ces production irlandaises mais avec des couleurs plus ternes, moins éclatantes que d’habitude pour la trame principale, un collage animé aux contours oniriques et aux couleurs enchanteresses pour le monde imaginaire. Chacune possède également sa raison d’être : l’histoire de Parvana prône l’émancipation féminine, par la ruse, l’intelligence et la capacité sans cesse renouvelée à endurer l’oppression ; la fable que la petite fille invente s’efforce de réhabiliter la riche culture populaire et artistique d’une région depuis longtemps perçue comme un océan de barbarie et d’obscurantisme. Ce joli conte féministe et initiatique constitue une introduction réussie, pratique et romanesque, à la fois au combat pour l’égalité et à une culture méconnue.
Parvana est un film d’animation magnifique : l’histoire est profonde, la violence est suggérée mais le fond n’en n’est pas moins grave et il serait préférable de ne pas le montrer à un public trop jeune, qui pourrait être effrayé ou ne pas comprendre tant d’injustice. Mais pour des enfants assez mûrs, c’est à la fois un témoignage réaliste sur l’Histoire récente de l’Afghanistan et sur la condition des femmes dans les pays qui ont sombré dans l’obscurantisme. C’est un appel à l’émancipation, mais au-delà du combat quotidien que mènent ces femmes pour survivre, le film célèbre aussi le pouvoir de l’imagination. Le conte que Parvana raconte à son petit frère lui permet en effet de mettre un peu de lumière dans le monde réel, sinistre, et de donner également de la légèreté au film. Les deux types d’animation utilisés (style plus réaliste dans la vraie vie et plus enfantin et coloré dans le monde du conte) sont très réussis. La fin n’est pas réellement un happy end, car il reste de l’incertitude, mais il donne de l’espoir. Émouvant et indispensable !
Un magnifique récit de la (très) dure vie des afghans sous le régime taliban, quand ce ne sont pas les attaques des russes, qui ne font pas vraiment le distinguo des bourreaux et des victimes lorsqu'ils lâchent leurs bombes sur un village... Parvana se dévoile rapidement comme un film à deux vitesses : le récit principal (à savoir le quotidien horrible de Parvana) est plutôt à destination des adultes surtout dans son final déchirant, et l'histoire que racontent les personnages sur un jeune héros parti à l'aventure est plutôt destiné aux enfants. Chacun trouvera sans problème son compte devant cette animation, qui profite d'une fluidité d'images et d'un doublage assez bon. Ceux qui auront lu le livre (à l'école, pour ma part, cela date...) regretterons cependant que le film ne lui soit pas fidèle, car cet ouvrage m'avait marqué par son intrigue percutante et émouvante. Mais la version proposée par le film n'est pas moins intéressante, seulement bien différente, et ravira sans souci tous les âges en oscillant toujours entre l'animation plaisante et la prise de conscience dramatique.
Un joli film d'animation qui restitue le contexte social et politique de l'Afghanistan sous le régime taliban, en s'attachant à l'action d'une jeune fille pour sortir son père de prison et réunir sa famille. Pas de misérabilisme, mais une certaine noirceur, évidemment, tempérée par un montage habile qui jongle entre l'histoire centrale et une histoire dans l'histoire, entre réalisme et conte. Approche subtile, tout empreinte du patrimoine culturel de ce pays ravagé, et véhiculant humanisme, courage, sagesse... à défaut d'espoir. Le résultat est très maîtrisé et touchant.
Bon film d'animation, souffrant peut-être de quelques longueurs malgré sa courte durée. Le graphisme est simple mais propre. L'histoire tient une place importante ici. Elle est belle, touchante mais il manque un petit quelque chose pour en faire un "grand" film : une suite, une fin, l'impression d'inachevé se fait légèrement sentir. Au final, une oeuvre tout à fait convenable et à connaître au vu de son sujet.
La solitude semble réussir à Nora Twomey. Neuf ans plus tôt, elle avait réalisé en collaboration avec Tomm Moore l’excellent « Brendan Et Le Secret De Kells ». Laissant son complice se cantonner à la production, Nora Twomey attaque seule la réalisation de « Parvana », alias, « The Breadwinner », la petite fille qui gagne le pain de toute la famille. L’illustratrice Irlandaise réalise ici un chef-d’œuvre absolu. A la fois pour son graphisme, très stylisé et ses textes très poétiques, ce dessin animé se détache aussi du lot en raison de deux exploits éblouissants. Le premier consistant à juxtaposer, puis mêler une histoire réelle, dure, voire même violente, à une narration légendaire et onirique. Le deuxième exploit réside dans le fait que la réalisatrice parvient à trouver le moyen de faire sortir de la beauté tout en relatant de manière presque documentaire le quotidien infernal que font vivre les Talibans aux populations Afghanes.