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FaRem
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3,0
Publiée le 13 janvier 2017
La première scène nous fait comprendre qu'Oscar a été protégé notamment par son père qui lui envoie des "rêves" pour le border seulement lorsqu'il fait ses premières expériences avec la vie réelle (séparation des parents, meurtre d'un homosexuel), il se renferme sur lui-même dans son univers avec son hamster qui parle pour se protéger du monde extérieur. Cela ne l'empêche pas de grandir normalement, mais l'adolescence le fait tomber dans une crise identitaire avec tous les problèmes passés qui refont surface. Ce n'est pas un film sur l'homosexualité même si l'adolescent se pose des questions, c'est surtout un coming of age movie (film sur le passage à l'âge adulte) assez original dans sa façon d'aborder cette phase compliquée avec un traitement complet et une forme loin d'être négligée notamment la mise en scène et la bande-son efficaces ce qui fait de ce "Closet Monster" un film attachant, bien interprété, plaisant à suivre, et même parfois amusant.
Une fois qu'on aura souligné que Closet Monster traite de la quête identitaire et sexuelle d'un adolescent qui a subi un double traumatisme dans son enfance, que peut-on ajouter ? Qu'il y a comme un climat évanescent qui plane sur ce premier film d'un canadien de 29 ans, placé sous l'aile tutélaire de Xavier Dolan ? Et qu'il cherche la subtilité en prenant à rebours les clichés sur le sujet mais s'enferre quelque peu dans un symbolisme métaphorique aux allures de romantisme dépressif ? En dehors d'une séquence qui rappellera le caractère organique d'un certain Cronenberg, Closet Monster avance à tâtons, trop timoré dans ses objectifs et construit sur un ensemble de scènes, souvent coupés trop vite, dont aucune ne donne tout son jus. L'ensemble manque de fluidité, enserré entre réalisme et surnaturel et pâtit d'une interprétation globale tout juste correcte. Quant au hamster qui parle avec la voix d'Isabella Rossellini, il a toutes les apparences du "truc" mille fois vu de la conscience du jeune héros incarné en animal (ce qui nous change de l'ami imaginaire). En somme, cette chronique qui se veut originale reprend tous les oripeaux d'une trame éculée. S'il n'y avait cet esprit de sérieux qui exclut presque tout humour, on aurait pu lui accorder un demi-pouce levé pour l'effort d'essayer de renouveler le genre. Mais en l'occurrence, ce serait trop généreux.
Connor Jessup perfectionne le rôle qu'il avait commencé en 2013 dans Blackbird. Aliocha Schneider, la copie conforme de son frère ainé de six ans, Niels (aussi bel éphèbe que lui en tout cas), que l'on voit entre autre dans "les amours imaginaires" de Xavier Dolan. Closet Monster est avant tout un film sur la vision que donne les parents à leurs enfants concernant les gays, mais aussi la honte que vivrait un père d'avoir un fils homosexuel... Comment un enfant doit-il se comporter pour assumer sa sexualité tout en sachant qu'il sera rejeté par son père ? Une réalisation assez engagée, bien traitée, sans jamais tombé dans le cliché.
Film surprenant ! Je ne m'attendais pas une seconde de l'histoire et on découvre une histoire sur un jeune homme qui se cherche et j'ai trouvé ça vraiment très bien ! Le film est associé avec une musique électronique que j'adore ... bonne surprise !
Une très bonne surprise que ce premier film canadien. Entre drame intimiste et séquences fantastiques, le film permet de parler de sujets importants comme l'homophobie. Les acteurs sont très mignons et la mise en scène vraiment réussie. A noter une bande originale excellente
En essayant d'imiter Xavier Dolan, Stephen Dunn réalise un film manquant de personnalité, alors qu'il donne l'impression de vouloir raconter un traumatisme personnel. C'est un peu toc, voire énervant par moment, mais les personnages sont plutôt bien croqués. On regardera avec attention son prochain opus, en espérant un style plus personnel.
closet monster est avant tout un portrait attachant d'un adolescent un peu trouble. le film a une ambiance particulière et un traitement original, notamment par sa mise en images et son côté imaginaire. malheureusement, sa fin un peu incompréhensible déçoit.
Le genre de film compliqué à appréhender, un peu un mélange entre teen-movie et film social à réalité complexée et complexante. Closet Monster a ce côté un peu questionnement de la vie d'un adolescent à la Xavier Dolan où ressemblant à pas mal de films qui ont fait une moisson dans les jeunes têtes d'adolescents entre 2000 et 2010. Une mise en scène classique, des personnages dont la cruauté, l'émerveillement l'inquiétude tendent à être super bien démontrées et ça l'est. Bon après c'est un film complexe...
Closet Monster traite dans un climat peu convaincant et même ennuyeux de la quête identitaire et homosexuelle d'un adolescent qui a subi un traumatisme profond dans son enfance. L'ensemble manque de souffle mélangeant trop facilement réalisme et surnaturel . Note spectateur surévaluée
L'affiche annonce la filiation avec Xavier Dolan et David Cronenberg. Filiation lourde à porter et surtout à assumer. Stephen Dunn ne s'en sort qu'à moitié malgré les nombreuses belles et originales idées d'un scénario riche en pistes de réflexion (le désir amoureux à l'adolescence, l'assomption de son homosexualité face à son entourage, le passage à l'âge adulte face à des parents demissionnaires). Mais l'ensemble est alourdie par une mise en scène qui lorgne effectivement beaucoup trop vers Dolan dont une musique qui, si elle se révèle excellente dans ses choix, surjoue un peu la scène qu'elle illustre. Le parallèle ne s'en tient pas là puisque, parmi les acteurs principaux, figure Aliocha Schneider, copie conforme de son frère aîné qui figurait au générique de "Les amours imaginaires". Heureusement, Connor Jessup qui tient le rôle principal dégage une variété de sentiments très touchante.
Film excellent, la bande son est vraiment très bien travailler, l'esthétique du film aussi, il y'a des scène a couper le souffle, on passe par tout les émotions dans ce film, on ne s'ennuie pas un moment, on découvre La vie d'oscar, comment il vit son adolescence et comment il arrive a gérer tout ces émotions ainsi que ces traumatismes
Ce film est une merveille !! L'histoire est tellement juste, tellement bien joué. La mise en scène est subtile (cf les ongles) et permets de rentrer totalement dans le film pour comprendre l'évolution d'Oscar le personnage principale. Mention spéciale à la musique que j'ai adoré !
Premier film du canadien Stephan Dunn, annoncé comme le nouveau Xavier Dolan. C’est vrai que Closet Monster fait parfois (beaucoup) penser aux films du metteur en scène québécois. On pense d’ailleurs pas mal aux Amours imaginaires. Il y a même le frère de Niels Schneider (Aliocha) au casting (quelle ressemblance !). La mise en scène est assez maitrisée, c’est rythmé et sans temps mort. Quelques scènes choc, d’autre plus poétiques ou oniriques (le hamster parle avec la voix d’Isabella Rossellini !). Mais le scénario reste assez en surface à mon goût, même si les clichés sont plutôt évités. Il manque une certaine émotion et on a du mal à s'attacher aux personnages. Quelques jolis moments cependant pour un film sur le passage à l’âge adulte et la découverte de l’homosexualité qui aurait cependant mérité d’un peu plus d’épaisseur. Mais pour un premier long métrage on a déjà vu bien pire dans le genre. Un metteur en scène à suivre tout de même.
Débarrassons-nous tout de suite de la comparaison qu’a pu subir ce film avec les premières œuvres de Xavier Dolan. Hormis le fait que le film soit canadien (mais pas québécois, mais la nuance est de taille) et que l’adolescent et personnage principal soit en recherche de sa sexualité mais davantage attiré par les garçons, il n’y a pas grand-chose en commun. Ah il y a aussi le frère d’un acteur utilisé par Dolan pour être un vecteur de fantasme (Aliocha Schneider ici contre Niels Schneider chez le jeune prodige québécois) et qu’on emploie ici dans une fonction jumelle. Mais cela relève plus du hasard ou du clin d’œil que du plagiat ou d’une référence car leur cinéma est loin d’être identique. « Closet Monster » sait faire entendre sa petite musique singulière sans avoir à être comparé au cinéaste de référence québécois (avec, dans un tout autre genre, Denis Villeneuve ou le défunt Jean-Marc Vallée). Et ce petit coming-age movie plein de justesse et de sensibilité s’avère être en plus un film réussi et touchant.
C’est une œuvre pleine de sincérité et d’originalité malgré un canevas narratif usé jusqu’à la corde à base d’adolescent en crise et d’atermoiements sexuels. Stephen Dunn dont c’est le premier essai (resté malheureusement sans suite) trouve une tonalité qui sort du lot à son récit d’apprentissage. Notamment par l’insert de séquences parfois oniriques (les rêveries d’Oscar) mais aussi et étonnamment horrifiques à d’autres moments (toutes celles avec les séquelles du trauma d’enfance) voire caustiques et décalées parfois (le hamster qui parle, peut-être le versant le moins réussi et le plus inutile). Il y a également une profondeur certaine dans ce récit auquel on sent une part autobiographique dans la relation tumultueuse et dure avec les parents. Une toile relationnelle bien creusée donc, âpre et émouvante.
D’autres scènes s’apparentent plus à des passages obligés comme celle de la soirée mais elles sont exécutées avec soin et les dérapages en forme de rupture de ton comme vu plus haut les rendent moins classiques que prévu. En outre, le jeune Connor Jessup est très attachant à l’instar de son personnage. Ses problèmes d’identité sexuelles et familiaux, comme le traumatisme qui bloque une partie de ces désirs sont émouvants et forts. La bande originale très pop sied parfaitement à cette histoire et on adore le décor rarissime où se déroule l’action : la province canadienne de Terre-Neuve et Labrador qui imprègne fortement le récit par son isolement et ses décors particuliers et dépaysants. Un petit film tout mignon et bien plus profond qu’il n’y parait qui réchauffe le cœur après l’avoir touché.
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MOI ET MON MONDE. Un filament fragile pour un coeur en désordre. Faut il échapper à son orientation, à ses états d'âme? Quand on ne choisit pas son corps, ce monde s'écrase. Le besoin de l'art.