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FaRem
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2,0
Publiée le 27 mai 2017
Quatre ans après le succès de "The Lunchbox", Ritesh Batra revient avec un film qui est l'adaptation du roman "Une fille, qui danse" de Julian Barnes. Un film construit comme un puzzle avec des flashbacks qui représentent les pièces de ce dernier. D'habitude, j'aime ce genre d'histoire pleine de nostalgie avec ce regard sur le passé et sur les conséquences de nos actes seulement, j'ai trouvé le récit mal construit et peu intéressant. Par moment, on a l'impression qu'il manque des éléments tandis que certaines scènes sont inutiles principalement les flashbacks qui la plupart du temps n'apportent rien. Le gros de l'histoire est également prévisible notamment la vérité autour de certaines relations, ça manque d'enjeux et le dénouement est assez décevant avec une révélation pas à la hauteur de tout ce mystère... Bref, un film qui n'est pas mauvais, mais auquel je n'ai pas accroché et qui m'a pas mal ennuyé.
J'ai hésité à aller voir ce film car la bande annonce ne m'a pas trop attirée. Finalement je l'ai vu et je regrette en partie car c'est confus et très plat. On s'ennuie beaucoup. Aussi, les moments où l'on voit le protagoniste de nos jours c'est intéressant mais alors qu'on on voit ses souvenirs passés, c'est très ennuyeux, les informations sont données au compte goutte, on s'emmêle un peu les pinceaux. Par ailleurs, le personnage de Veronica est très antipathique, ce qui achève de gâcher cette histoire. Bref, je n'ai pas bien aimé ce film.
La mémoire est trompeuse. Surtout quand on vieillit et que la nostalgie d’un certain passé nous force à exalter les souvenirs. C’est à peu près le destin de Tony Webster, un senior divorcé dont la fille célibataire ne va pas tarder à accoucher, et qui reçoit de la mère son premier amour, Veronica Ford, la promesse d’un legs étonnant : le journal intime d’un ami de lycée. C’est à partir de cet évènement qui relève du miracle, que le film s’embarque dans des allers retours entre le passé reconstruit par le héros, et le présent de la narration.
Si le sujet est tout à fait original, il faut reconnaître que son traitement est des plus classiques. Le propos est très bavard, ce qui a tendance à forcer à l’endormissement son spectateur. Pourtant, il y a manifestement de la part du réalisateur l’ambition de provoquer l’émotion. La mise en scène se veut sobre, elle n’appuie pas les effets de style, le jeu des acteurs choisit la pudeur. L’humour britannique ponctue en permanence cette histoire de non-dits. En ce sens, l’esprit du romancier Julian Barnes est assez présent dans le film. On y retrouve un mélange de légèreté, de flegme, de tendresse et de profondeur à la fois. On y retrouve surtout Londres et c’est un vrai plaisir de se promener avec Charlotte Rampling dans les rues de la capitale anglaise ou le métro. La pluie alterne avec le soleil, on rentre dans des appartements cossus. Tout l’esprit anglais y est et c’est là la véritable réussite de ce film.
Néanmoins, « A l’heure des souvenirs » se gâte du fait d’un scénario confus, à la limite de l’ennui. Certes, on reconnaît bien la volonté de son auteur de brouiller les lignes des souvenirs et de montrer combien le présent reconstruit un passé souvent empreint de dénis. Pour autant, la chute finale n’est pas du tout convaincante. Là où la mise en scène devrait privilégier l’évidence du coup de théâtre, le spectateur doit reconstituer les évènements et les liens entre les personnages pour être certain de l’issue de la narration. Du coup, la délicatesse s’évapore au profit d’un imbroglio d’invraisemblances dont on ressort épuisé et surtout satisfait que cela soit terminé.
Malgré des comédiens talentueux, ce drame anglais mélancolique sombre dans l'ennui et les complications inutiles. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Ce film m'a beaucoup déçue d'autant plus que j'en attendais beaucoup et que sa promotion à commencé depuis longtemps sur les médias. Est il bien nécessaire de recourir à une actrice de l'étoffe de Charlotte Rampling pour jouer un rôle aussi insipide que celui qu'elle interprète ? Bien sûr il est toujours touchant de voir resurgir le passé et de comprendre trop tard ce qui s'y est joué à cause de nous ou pas. Mais ici tout reste flou et peu convainquant. Et l'émotion ne passe donc pas. Le secret final s'avère à la fois surprenant et presque outrancier. Le personnage principal ne gagne aucune épaisseur particulière dans l'expérience qu'il est amené à vivre. Or on s'attendrait à l'heure des souvenirs à tirer plus de profit de leur résurgence et de notre confrontation avec eux.
très moyen. Cette histoire d'héritage qui fait revivre un passé totalement plat et inintéressant n'a rien qui éveille vraiment notre attention. Tony laisse voir un homme très égocentré, pas du tout à l'écoute de son ex et de sa fille, uniquement intéressé par cet héritage dont il n'arrive pas à entrer en possession. On suit son périple d'étudiant sans relief et sans grand intérêt pour arriver au dénouement qui est d'une platitude navrante ! heureusement deux jolies scènes avec sa femme et sa fille nous le présentent un peu plus humain, attachant et aimant... quant à Charlotte Rampling on se demande ce qu'elle vient faire là !!
J'hésitais avec "pas terrible" mais pour l'interprétation, notre héros ronchon en tête, je rajoute un petit point. La fin est en fait si "surprenante"...en ne présentant rien au final qu'on a la sensation de s'être fait quelque peu avoir ! Tout le long du film, pourtant très sensible mais extrêmement lent (partie d'exposition inutile), on suit la progression du personnage vers une vérité faite de flashbacks plus ou moins inutiles au final. Les personnages ne sont pas très intéressants, leurs apparitions sont trop brèves pour les rendre attachants spoiler: (comme l'amoureux suicidaire alors qu'il semble le point névralgique de toutes les questions et souffrances ?!) . Que dire de Véronica très rapidement antipathique (que dire du personnage vieillissant interprété par Charlotte Rampling monolithique). On ne comprend pas bien leurs agissements et en quoi ils interagissent les uns sur les autres (trop d'ellipses ? Montage mal pensé ?). Rien n'est clair arrivée au mot FIN. Déception. Le message serait "on croit voir sa vie selon une vérité alors qu'elle est basée sur des mensonges ou des croyances qu'on s'est mis soi-même en tête". Pourquoi pas ? Mais au final, on ne comprends pas du tout ce qu'il aurait provoqué ou pas ? Quelle est SA vérité à lui et celle qui s'est réellement produite ? spoiler: Quel lien au final avec Véronica, sa mère (et son signe) ? On a comme fait l'effort de suivre entre le passé et le présent...pour pas grand chose.
Bon, ce n'est vraiment pas le film de l'année, pas du tout marquant, sans réel intérêt. Les souvenirs du personnage ne sont pas particulièrement intriguant, d'ailleurs, il y en a peu : des images du passé sont montrés à plusieurs reprises dans le film. Le secret n'est pas spécialement "choquant" parce que certains éléments de l'intrigue sont arrivés comme des cheveux sur la soupe :spoiler: pourquoi, tout d'un coup, apprend-t-on que Veronica et Adrian sont en couple, alors qu'on ne les a jamais vu ensemble !? . On sent que les péripéties du roman duquel le film est adapté ont dût être violemment tronçonnées... On a l'impression qu'il ne s'est rien passé dans la vie de Tony entre sa rencontre avec Victoria et sa famille et son divorce. Bref, on ne rentre jamais vraiment dans cette histoire, qui a des lacunes et qui avait pourtant du potentiel, et puis même la fin est niaise : Tony n'est plus ronchon, alors il sert un café au livreur à qui ils ne disait jamais bonjour, il est un super papa.
Un très joli film à travers la vie paisible d'un vendeur d'appareils photos Leica qui va se voir remettre un legs par une femme qui l'a bien connue par son premier amour et un de ses amis de fac et il va chercher à comprendre pourquoi et se replonger dans sa jeunesse et ses secrets à voir c'est très bien fait
Par la réalisatrice du très beau « the lunch box ».
Tony Webster, divorcé et père d’une jeune femme qui a décidé de faire un enfant toute seule, vit à Londres et tient une boutiques d’appareils photographiques Leica d’occasion.
Une lettre de notaire l’informe qu’il hérite du journal intime d’un ami de lycée. Ce journal était en la possession de la mère récemment décédée d’une amie de jeunesse de Tony, Véronica.
Mais Véronica refuse de céder le journal intime à Tony.
Ceci déclenche le retour de souvenirs de jeunesse enfouis et la confrontation avec un acte passé peu glorieux et des événements douloureux.
Si j’ai beaucoup aimé le rythme de la narration, les passages du passé au présent, le cadre londonien, ainsi que les portraits et le jeu des différents personnages ; j’ai trouvé que l’enjeu du film est assez vain et l’intrigue mince et peu intéressante.
Il reste ceci dit une réflexion pertinente sur la conséquences d’actes passés qu’on croyait sans importante, ou oubliés.
Un film en demi teintes, un peu fade, un secret pas forcément très passionnant. Beaucoup de nostalgie, quelques bons moments malgré tout et des acteurs qui jouent très bien. C’est loin d’être un grand film.
Dans la filmographie de Ritesh Batra, À l’heure des souvenirs précède Nos âmes la nuit (2017), film décevant produit et distribué par Netflix. De par ses qualités, son propos et son mode de distribution, À l’heure des souvenirs est à rapprocher de The lunchbox (2013). Ces deux films doux-amers font en effet une relecture d’un passé en suivant les lignes d’un temps qui érode les sentiments. Dans le film qui nous intéresse ici, les souvenirs s’effacent ou se déforment mais les écrits restent. Le récit original astucieusement déconstruit exige cependant toute l’attention des spectateurs. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
Il est probable que le nom de Ritesh Batra n’évoque rien chez la plupart des cinéphiles français. Par contre, si vous lancez "The lunchbox" dans une conversation réunissant un échantillon de ces mêmes cinéphiles, vous aurez aussitôt un grand nombre de visages qui vont s’éclairer tellement ce film indien sorti fin 2013 avait enchanté le public. Eh bien, Ritesh Batra, c’est le réalisateur de "The lunchbox" et "A l’heure des souvenirs" est son nouveau film, adapté de « Une fille qui danse », un roman de Julian Barnes paru en 2011. Que ce soit en Inde, son pays d’origine, ou en Angleterre, Ritesh Batra a l’art de mettre en lumière ce qu’il y a au plus profond chez ses personnages et de les rendre attachants sans pour autant verser dans la mièvrerie. Dans "A l"heure des souvenirs", avec l’aide d’une distribution de haute volée, il nous entraine avec bonheur sur les chemins de la nostalgie et sur le rôle subjectif de la mémoire dans la construction de nos souvenirs.
le film des regrets et des rermords . quand un homme divorcé se souvient de son amour de jeunesse qui laisse en lui un gout amer, un film sur la solitude, sur les noms dits qui vous détruisent peu a peu. sur un sujet simple, un film plein de tendresse et de cynisme , un drame d'amour superbement interprété par Jim ... sur la nostalgie le temps qui passe et n'efface pas les déchirures.