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    Nosferatu
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Nosferatu" et de son tournage !

    Nosferatu, troisième !

    Ce film est une nouvelle version de l'un des plus grands classiques du cinéma d'horreur, Nosferatu, réalisé en 1922 par Friedrich Wilhelm Murnau d’après un épisode mystérieux du voyage du Demeter du comte Dracula dans l'œuvre de Bram Stoker, et devenu culte grâce à son approche expressionniste et le jeu terrifiant de Max Schreck. Un premier remake a été proposé par Werner Herzog en 1979 avec Nosferatu, fantôme de la nuit emmené par Klaus Kinski et Isabelle Adjani. 45 ans après, l’'attente est majeure pour cette nouvelle vision portée par Robert Eggers à la réalisation : le cinéaste est connu pour ses films d'horreur radicaux, comme The VVitch (2015) qui a révélé Anya Taylor-Joy ou The Lighthouse (2019) avec Willem Dafoe et Robert Pattinson.

    Bill Skarsgård, de Grippe-Sou à Nosferatu

    Bill Skarsgård est notamment connu pour avoir incarné Grippe-Sou / Pennywise, le clown tueur de Ça. Il succède à Max Schreck et Klaus Kinski dans le rôle de la créature. Pour se préparer au tournage, le comédien a subi une transformation physique significative : il a perdu beaucoup de poids et a travaillé avec un chanteur d'opéra pour abaisser sa tessiture vocale. Skarsgård a également passé jusqu'à six heures par jour en maquillage prothétique, qu'il a décrit comme "conjurer le mal pur". Pour l’anecdote, l’acteur est le deuxième de sa famille à tourner avec le réalisateur Robert Eggers après son frère Alexander Skarsgård dans The Northman.

    Lily-Rose Depp remplace Anya Taylor-Joy

    À l'origine, Robert Eggers envisageait de confier les rôles principaux à Harry Styles et Anya Taylor-Joy, mais leurs emplois du temps trop chargés les ont empêchés de participer au projet. C'est ainsi que Lily-Rose Depp a été choisie pour interpréter Ellen Hutter.

    Willem contre les vampires

    Nosferatu marque la troisième collaboration de Willem Dafoe avec le réalisateur Robert Eggers, après The Lighthouse et Northman. L'acteur prend ici la place du Professeur Van Helsing en incarnant un “chasseur de vampires fou” baptisé Albin Eberhard von Franz. Pour l'anecdote, Willem Dafoe connaît bien l'univers de Nosferatu puisqu'il avait déjà incarné Max Schreck, le comédien qui campait le monstre dans le long métrage original, dans le "film sur le film" L'Ombre du vampire (2000) centré sur le tournage du classique de 1922.

    Atmosphère gothique

    Le tournage de Nosferatu a principalement eu lieu à Prague, capturant l'atmosphère gothique nécessaire pour le cadre du film en Allemagne du XIXe siècle. La production visait ainsi à mélanger la beauté inquiétante de l'horreur classique avec des visuels intenses et perturbants.

    Secrets de tournage rédigés par Bambou Yat Wah

    Note d'intention

    Avec sa version de Nosferatu, le réalisateur désirait retourner à la forme du vampire de la croyance populaire, qui "n’est ni un suave séducteur en smoking ni un héros sombre et troublant. Le vampire de la croyance populaire incarne la maladie, la mort et la lubricité dans sa forme la plus vile, brutale et implacable. C’est le vampire que j’ai voulu exhumer pour les spectateurs d’aujourd’hui."

    Un projet personnel et de longue date

    Nosferatu était un projet que Robert Eggers avait en tête depuis très longtemps : "A bien des égards, mon adaptation de Nosferatu est le plus personnel de mes films. Si l’histoire n’est pas de moi, elle m’accompagne, m’habite et me fascine depuis l’enfance. En le réalisant enfin, j’ai ressenti un enthousiasme créatif souvent réservé à un premier film, aboutissement d’années de gestation".

    Il avait déjà rédigé une première version du scénario de Nosferatu après la sortie de The VVitch mais a mis le projet de côté pour réaliser The Lighthouse.

    Ellen, la véritable héroïne du film

    Si le film porte le nom du vampire, le personnage principal de Nosferatu est Ellen. Robert Eggers souligne : "L’évolution la plus significative, par rapport à l’original, c’est que ça devient le film d’Ellen. Elle est victime du vampire, mais aussi de la société du 19e siècle."

    Pour son interprète, Lily-Rose Depp, incarner Ellen était un défi : "C’est un rôle qui demandait beaucoup de lâcher-prise : je devais transcender mon enveloppe charnelle, devenir une créature démoniaque, d’un autre monde, me libérer de toute inhibition. J’ai voulu montrer que j’étais prête à le faire". La comédienne a travaillé avec la coach Marie-Gabrielle Rotie, spécialiste du butō japonais, pour chorégraphier les épisodes de possession d’Ellen.

    Deux univers aux antipodes

    L'un des producteurs du film est Chris Columbus, qui avait déjà assuré les fonctions de producteur délégué pour The Witch et The Lighthouse. On lui doit notamment des films familiaux comme Maman, j'ai raté l'avion, Madame Doubtfire ou encore les deux premiers volets de la saga Harry Potter. A propos de sa collaboration avec Robert Eggers, Columbus déclare : "Je me suis très largement impliqué dans la production du film, cette collaboration était pour moi aussi excitante que si je l’avais moi-même réalisé. Je me suis nourri des enseignements de quelqu’un que je considère comme un immense artiste et dont un regard diffère de tous ceux qui l’ont précédé. Cette expérience a fait de moi un meilleur réalisateur."

    Le dace

    La production a fait appel au scénariste roumain Florin Lăzărescu, qui a aidé à la traduction des dialogues en dace, une langue morte très peu connue du fait de l’absence de tout document écrit. Il a aussi participé aux recherches sur le quotidien des habitants de la Transylvanie au 19e siècle.

    La conception du vampire

    Le maquilleur d’effets spéciaux David White a commencé par réaliser quelques sculptures à partir du visage et du corps de Bill Skarsgård. En accord avec le réalisateur, il a réimaginé la morsure du vampire, en lui donnant une dentition asymétrique, tordue et légèrement cassée. Quant à ses mains, il a d’abord fait des tests avec des doigts de 30 cm de long, pour finalement revenir à quelque chose de moins extrême : "J’ai réalisé une version animatronique très flippante de ces mains, mais c’était trop", se souvient-il. À force d’essais et d’erreurs, il a trouvé une solution avec des prothèses sur lesquelles sont collés de longs ongles fins qui allongent les doigts de Bill Skarsgård de 2,5 cm chacun. La transformation de l'acteur nécessitait pas moins de 3h30 de maquillage chaque jour, avec 2 à 3 personnes travaillant sur sa tête et d’autres sur ses mains.

    Une voix d'outre-tombe

    Le concepteur sonore Damian Volpe avait prévu un micro à très haute sensibilité, qui permet d’enregistrer des sons au-delà du spectre auditif humain, pour pouvoir pousser les enregistrements audios dans les graves sans en détériorer la qualité. Mais la gravité naturelle de la voix de Bill Skarsgård a dépassé les attentes du technicien qui n’a pas eu recours à son dispositif. Le micro n’a ainsi été utilisé que pour les grognements du monstre. Il explique : "Je suis parti des enregistrements de sons poussés par Bill que j’ai combinés à d’autres bruits et que j’ai étirés pour leur donner la texture que je cherchais." Parmi ces autres bruits, il s’est inspiré de ceux faits par des blocs de pierre en mouvement qu’il avait enregistrés à la sauvette lors de la visite d’une abbaye en Irlande.

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