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bobmorane63
195 abonnés
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4,0
Publiée le 3 octobre 2016
Troisième film que je vois du cinéaste Philippe Lioret après deux oeuvres touchantes "Welcome" et "Toutes nos envies" avec Vincent Lindon. Le metteur en scène reste dans le mème esprit avec "Le fils de Jean" dont l'action se passe principalement au Canada ou un jeune père habitant à Paris apprend la mort d'un père qu'il n'a jamais connu noyé dans un lac et l'existence de deux frères eux aussi jamais vus. Il prend quelques jours d'avance pour les connaitre mais les choses et des révélations ne vont pas ètre faciles a reconstruire et a réparer. J'ai bien aimé ce long métrage dans son ensemble mème si j'ai eu un peu de mal a rentrer dans l'histoire au début. Les acteurs sont méconnus, j'ai oublié leurs noms mais j'ai trouvé qu'ils étaient bien dans leurs roles qu'ils incarnent. La mise en scène est soignée et il n'y a trés peu de musique (ça fait pas de mal des fois). A voir.
"Le Fils de Jean" raconte l'histoire de Mathieu, un homme père d'un enfant, qui découvre l'identité de son père après la mort de celui-ci, il vivait au Canada avec ses deux fils. Mathieu décide alors de se rendre à Montréal pour rencontrer ses demi-frères. Même si l'histoire est touchante, le film ne parvient pas à nous émouvoir et reste assez froid. "Le Fils de Jean" passe sans vraiment faire de vague, un film qui ne fait ni de bien ni de mal.
L'INCONNU DU LAC. Je suis ton père. Welcome Montréal, Philippe Lioret a envie de filmer le Québec, son feuillus, sa mouffette rayée, son lac et sa famille. Une pêche à la ligne maitrisée, tout en pudeur et simplicité. C'est touchant et humain. Un père a deux vies, la sienne et celle de son fils.
Ce qui m'a frappé en premier lieu dans ce film est la justesse extrême du propos sur ces recherches en paternité et ces familles éclatées, remarquablement joué par une épatante troupe de comédiens. Beaucoup d'émotion, beaucoup d'interrogation aussi sur le sens de la vie. Un très bon film.
un bon petit film mais pas le meilleur du réalisateur " welcome" et " je vais bien ne t'en fait pas" furent mieux côté émotion et histoire plus prenante, cela n'empêche pas une bonne interprétation des acteurs. le film se laisse très bien regarder mais ne sera pas inoubliable.
Un film sur la recherche du père pour un jeune parisien qui se trouve brutalement transporté au Québec pour l'enterrement de son soi-disant géniteur...le temps de faire connaissance de sa fratrie et des tiraillements qui se mettent en place sur fond de succession, et notre héros se trouve désemparé. Heureusement, il y a le vieil ami du père, et sa famille ( sa femme et sa fille), ami bougon qui épaulent et soutiennent Mathieu, et ce tableau bizarre que son père lui destine via cet ami....Evidemment, les choses ne sont pas ce qu'elles paraissent et le réalisateur est assez malin pour commencer à lever le voile tardivement, pour notre plus grand plaisir
ce film est un petit bijou que ce soit les parents les enfants tous trouvent le ton juste la douleur de l'enfant sans père qui l'a cherché etc.. j'ai passé un excellent moment
Un homme apprend l'existence en même temps que la mort de son père soi-disant décédé. La curiosité normale le pousse à aller sur ses traces au Québec. C'est plat, un peu ridicule dans le dénouement et ça tourne bien trop autour de la religion et l'argent pour moi. Ennui et perte de temps ! J'aime pourtant Deladonchamps mais à part dans "les chatouilles", il n'arrive pas à trouver des rôles intéressants, dommage. 2,8/5
Encore un joli drame pour Philippe Lioret qui parvient à capter et transmettre toute l'émotion de cette histoire malgré beaucoup de retenue et de sobriété. C'est toujours étrange de regarder un film quand on devine immédiatement la fin même si sur le moment, on n’est sûr de rien. Ça permet de voir beaucoup de choses différemment et de prêter attention à des détails qui habituellement n'auraient pas attiré notre attention. Je me suis demandé comment le réalisateur allait amorcer ce twist qui même s'il est prévisible est très fort et sans surprise, on a quelque chose à l'image du reste du film, c'est-à-dire quelque chose de très sobre, mais qui fonctionne. J'ai adoré l'après twist notamment la mise en scène, les différents plans, les jeux de regard tout ça, c'est une dernière partie très émouvante où les acteurs sans se "lâcher" explicitement dégagent beaucoup d'émotion ce qui n'était pas vraiment le cas avant, car c'était assez froid à cause de la logique distance entre les personnages. Ce n'est peut-être pas le meilleur du réalisateur, mais c'est un très joli film plein de délicatesse et d'émotion.
On pourrait diviser l’œuvre de Philippe Lioret en deux genres différents mais dont le traitement naturaliste et simple (sans que ce soit une critique) reste le même. La veine plus sociale incarnée par « Welcome » ou « Toutes nos envies » et celle plus romanesque comme pour « Je vais bien ne t’en fais pas » ou « L’Équipier ». Dans les deux cas des films forts même si on peut préférer le flot d’émotions à l’ancienne et les drames intimes de son penchant romanesque. « Le fils de Jean » est de ceux-là. Un beau film qui vous noue la gorge de la première à la dernière image.
C’est à un drame de la vie, une histoire familiale comme il y en a tant et que l’on pourrait trouver banale tant il on peut en voir sur les écrans de cinéma ou à la télévision. Un français apprend le décès de son père qu’il n’a jamais connu au Québec et décide d’y aller pour assister à l’enterrement et connaître ses frères. Mais tout n’est pas aussi simple qu’il n’y parait. La force de Lioret est de savoir filmer comme personne des scènes de la vie de tous les jours en y insérant des drames et des secrets enfouis. On ne sombre jamais dans le pathos, l’émotion n’est jamais forcée. Petit à petit, le nœud du drame se joue, tranquillement mais sans que l’on ne s’ennuie jamais. Pas une scène de trop et c’est plutôt rare pour être souligné.
Pierre Deladonchamps et Gabriel Arcand forment un magnifique duo, sobre mais qui nous émeut avec rien, par la véracité de leur jeu, sans jamais en faire trop. L’épilogue et son rebondissement, bien qu’on l’ait deviné fort en avance, est déchirant. C’est là où la mise en scène et le jeu des acteurs atteignent leur paroxysme pour nous émouvoir. Là comme dans l’ensemble du film, tout se joue dans les regards et les dialogues. Beaucoup dans les non-dits également. Et c’est puissant. Très. A tel point que les larmes se retiennent souvent mais que lors de ce moment, elles ne peuvent se retenir de couler. « Le fils de Jean » fait donc partie ce cette catégorie de petits films qui vous cueillent doucement mais surement mais ont définitivement la simplicité de la beauté.
Un très bon drame qui nous emmène au Canada, à la recherche d'un père inconnu, Jean, dont la barque est retrouvée vide sur un lac (Cercueil vide). Mathieu, le fils français de Jean, part à son enterrement et découvre qu'il a deux frères canadiens qui n'ont pas non plus connaissance de son existence. De quoi faire une bonne histoire, menée avec réalisme et sans trop de niaiseries. Jean va découvrir beaucoup de choses sur la famille dont quelques surprises pour lui comme pour nous. spoiler: Si vous regardez les comédiens dans les yeux, vous devinez assez vite le final ;) J'a beaucoup aimé la douceur du film et le déclenchement de certaines affaires de famille amenées avec finesse. Magnifique !
Difficile d'avoir une opinion vraiment tranchée sur Le fils de Jean.
D'un côté, je ne peux pas vraiment dire que je me suis ennuyé.
La réalisation soignée et sensible de Philippe Lioret rend la séance assez plaisante et rarement ennuyeuse.
Je suppose qu'il faut être complètement ignorant de l'intrigue, ce qui était mon cas, pour profiter pleinement du film, parfaitement servi par ailleurs par un casting impeccable, de Pierre Deladonchamp au dernier petit rôle.
La "traversée de l'Atlantique" donne au film un petit air décalé et nostalgique (Truman contient le même motif, avec un effet similaire), et la façon qu'a Lioret de filmer le Québec évite tout exotisme de pacotille. Si les sentiments sont bien là, ils sont montrés avec une certaine pudeur et une délicatesse de bon aloi.
En bref Le fils de Jean est plutôt agréable, même si on pourra juger que son encéphalogramme est tristement plat, et peut-être que les coutures de son scénario sont un peu trop visibles.
le cinéma français nous offre toujours de grands moments et là c'est le cas. l'histoire se passe ici au Canada et nous baladons entre l'aéroport et la ville puis dans de superbes paysages. mais l'intrigue reste le point d'orgue de ce magnifique film jouée par des comédiens sublimes. le rythme reste lent mais on reste attentif à tout ce qui se passe et on est pas au bout de nos surprises.
l'idée de départ de ce récit reste assez simple, puis les secrets se dévoilent. parfois fade et platonique, parfois plus intense notamment au dénouement surprenant et émouvant. l'ensemble est inégal mais plutôt bien traité et juste dans les émotions des acteurs.
Drame sur la paternité, « Le fils de Jean » nous transporte à Montréal où Mathieu va pour assister à l’enterrement de son père dont il vient d’apprendre l’existence, mais surtout pour connaître ces deux demi-frères. Sans jamais s’emballer, le film nous déroule une trame où ce fils sans père depuis 33 ans fait la connaissance d’un homme et d’une famille dont il ignorait jusqu’à l’existence, mais peut-être les choses sont-elles plus compliquées encore. Deuil, héritage, secret de famille, le scénario convoque tous les problèmes qui minent en général une famille, mais là, au contraire, il en fait une histoire attachante, où le personnage de Mathieu va en apprendre plus sur lui et remettre en perspective ses priorités dans la vie. Sans être extrêmement enthousiasmant, ce long-métrage s’avère attachant et finalement très prenant. Il bénéficie en outre d’une interprétation sans faute, ce qui concoure à le rendre sans réelle fausse note. A voir sans hésiter.