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FaRem
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3,5
Publiée le 7 mars 2017
Jane a été témoin du massacre de sa famille, mais n'en a aucun souvenir. Un jour, un accident lui fait perdre quelques souvenirs récents, mais ce choc va lui faire remonter des souvenirs plus anciens. Troublée, elle décide d'en savoir plus sur sa famille et elle va être aidée par un inconnu qui lui dépose des petits cadeaux qui vont la mener jusqu'à sa maison d'enfance. Ed Gass-Donnelly qui avait réalisé "The Last Exorcism Part II" tente de brouiller les pistes au maximum en incorporant des éléments surnaturels comme des visions sans pour autant changer le registre du film qui est surtout un thriller très mystérieux et intrigant. En faisant ça, il densifie une histoire plutôt simple, mais qui devient prenante grâce à une bonne atmosphère ainsi qu'une jolie photographie, et ce, malgré un rythme très lent. Ce que j'ai aimé, c'est que les possibilités peuvent être multiples rationnelles ou pas et donc cela rend le récit intéressant même si ça stagne par moment et que certains éléments sont sous-développés. Il faut absolument accrocher à ce faux rythme et à cette ambiance particulière, mais si c'est le cas, c'est un bon film qui réserve quelques surprises.
Un très bons thriller horrifique/fantastique qui est très bien fait avec de belles scènes. Un sujet classique mais fait différent par rapport à d'habitude. L'histoire a des rebondissements ,des surprises et nous fournit des informations tout le long et ce n'est qu'à la fin que tout devient claire et cohérent . Le scénario est très bien .et logique quand on a la fin . Une excellente fin surprenante qui nous permet d'aimer le film car on comprend enfin. Un bon dialogue. Des acteurs remarquablement doués.
Le sujet est tentant mais la réalisation complètement à la ramasse. On se perd en conjectures en flash-back mal fichus, l'histoire en elle-même est bancale, rien n'est clair et noie le spectateur. Éviter le sous peine de perdre 1h30 de votre vie.
Un thriller assez classique, au début prenant mais parfois incompréhensible et à la fin tellement prévisible que le film perd tout intérêt. Le scénario est mal ficelé, on ne comprends pas tout et le suspens est presque absent. Lavender est le genre de film qui l'on range direct au placard et que l'on oublie, non pas parce qu'il est mauvais, mais parce qu'on à déjà vu ce genre de scénario un nombre de fois incalculable.
Film sans la moindre originalité. Le scénariste a même osé utiliser l'un des poncifs les plus éculés des films fantastiques : la boîte à musique ! En revanche, il a oublié d'expliquer plusieurs éléments, tels les mystérieux cadeaux et le rôle du psy, de sorte que l'histoire reste bancale voire incohérente. L'interprétation et la mise en scène sont correctes sans plus. Mais, si la première partie est un peu mystérieuse, la dernière devient médiocre et ennuyeuse. A voir s'il n'y a rien d'autre...
Entre souvenirs et hallucinations, un film sans frissons ni suspens qui traîne en longueur, un film à petit budget à oublier très vite ou à voir en avance rapide , donc très mauvais.
En 1985, une famille est retrouvée assassinée dans une ferme. La seule survivante est une petite fille en état de choc ("Lavender" nous dévoile cet événement au cours d'une séquence d'introduction très réussie où le chaos policier de la scène du crime est comme figé sous le regard de la survivante). De nos jours, une photographe (que l'on devine être la fillette en question) ne garde aucun souvenir de la tuerie mais alors qu'elle croise son ancienne demeure dans le cadre d'un de ses projets, sa mémoire commence à se raviver suite à d'étranges apparitions. Victime d'un accident aggravant ses défaillances mémorielles, un psychiatre lui suggère d'aller vivre dans la maison des meurtres pour améliorer son état (oui, il y a des médecins bizarres quand même). Confiante en ce conseil digne du plus grand des déments, elle part donc s'y installer avec son mari et sa fille...
Malgré un rythme en dents de scie dans une première partie qui semble interminable et de vrais défauts apparents (la fille de l'héroïne est simplement insupportable, un des protagonistes a oublié de vieillir en quasiment 30 ans, etc), "Lavender" est un de ces petits thrillers horrifiques qui a au moins pour lui la bonne idée de faire son job, c'est-à-dire proposer une intrigue potable et créer un minimum d'effroi pendant quelques séquences. On ne pourra pas parler de véritables innovations en terme d'écriture (les amateurs du genre verront très vite les indices flagrants amenant à la clé de l'énigme, ils seront d'ailleurs tous énumérés dans les flashbacks explicatifs finaux) mais le film construit son récit en jouant plutôt bien sur les frontières troubles entre une possible folie de l'héroïne, ses souvenirs ravivés, une manipulation extérieure et un plongeon dans le surnaturel. Optant pour des effets minimalistes pour créer le flou entre ces hypothèses dans une ambiance dictée par une musique lanscinante mais un brin répétitive, "Lavender" arrive même à faire élever quelque peu le trouillomètre lorsque la famille s'installe dans l'ancienne demeure révélatrice des enjeux au coeur du film. La séquence de la première nuit sera ainsi un chouette moment d'épouvante pure avec des apparitions très efficaces. Le film peut aussi se targuer de son joli casting : Abbie Cornish en tête, Delmot Mulroney ou encore Justin Long (par contre le choix de prendre quelques acteurs connus pour un nombre de personnages déjà très restreint n'était peut-être la meilleure des solutions pour maintenir un semblant de mystère... mais chuuuut...).
Il est sûr que "Lavender" ne marquera pas l'histoire des thrillers horrifiques mais, à condition de passer outre son rythme plus qu'aléatoire des premiers instants (rassurez-vous, une fois la famille dans la maison du drame, le problème s'évanouit peu à peu), il en est un de ceux qui ont juste pour vocation de faire passer un bon moment au spectateur en répondant à un minimum de ses attentes. Ni plus, ni moins.
Après « le dernier exorcisme, partie 2 », qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable, Ed Gass-Donnelly récidive avec un thriller mou du genou qui me laisse tout aussi dubitatif. En effet, « Lavender » cherche son rythme en permanence malgré une étrange histoire de tuerie familiale qui aurait pu être efficace si elle avait été mieux traitée. L'atmosphère du film parvient d'ailleurs à être prenante, par moment, lorsque l'intrigue se fait un peu plus mystérieuse... Malheureusement la lenteur de la narration fait à chaque fois retomber la tension et on ne parvient jamais à s'immerger dans l'histoire. Le comble, pour un film à suspense comme « Lavender » c'est qu'on comprend très vite où le réalisateur veut nous emmener. Du coup, la plupart des effets tombent à plat et on finit par se désintéresser totalement de ce qui peut advenir de la pauvre héroïne. Son interprète, Abbie Cornish, fait ce qu'elle peut pour garder le bateau à flot mais les voies d'eau sont bien trop importantes et le naufrage est inévitable... Bof !
Film étrange, sans rythme, sans intérêt avec une réalisation médiocre, des dialogues et des acteurs de seconde zone et honnêtement j'ai détesté. Je n'ai pas ressenti de suspense, ni la moindre envie de connaître le fin mot de l'histoire. Une catastrophe !
Ce film laisse croire qu'il sera nul et que la fin est évidente, que les flashbacks ne servent qu'à gagner du temps. Mais non, ce film témoigne de la qualité dont les téléfilms ont besoin de faire preuve à cause du manque de moyen et de visibilité pour réussir et persister contre les films de cinéma sur des plateformes comme Netflix par exemple. Ce qui est flou s'explique et devient cohérent, ce qui était convenu devient mystérieux, puis émouvant. Ce film est une réussite.
Dieu que c'est long et pas original pour un sou...non mais sérieux ok les films d'horreur sont faciles à réaliser mais les portes qui grincent, les ombres qui passent et autres clichés, ça devient lourd !!!! À ne pas voir sauf pour s'endormir ! Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
C’est bien le thriller à rebondissements, c’est mieux quand les rebondissements clés ne se grillent pas dès les premières minutes. Tout est trop téléphoné dans ce récit qu’on a déjà vu cent fois et en bien mieux narré.
Un bon thriller qui sait jouer avec les surprises et l'introspection (parfois trop) mais qui se laisse voir avec plaisir. Très bien interprété dans un paysage de nulle part. A voir.