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    Good Luck Algeria
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Good Luck Algeria" et de son tournage !

    Une histoire vraie

    Good Luck Algeria s'inspire de l'histoire du frère de Farid Bentoumi, Noureddine Maurice Bentoumi, qui a fait les Jeux Olympiques d’hiver sous la bannière de l’Algérie à Turin en 2006. Selon le metteur en scène, l'aventure de son frère symbolise parfaitement ce sur quoi il voulait mettre l'accent dans le film, à savoir le fait qu'un personnage franco-algérien habitant en France se lance dans un défi qui va le rapprocher de ses racines.

    Un petit air...

    Good Luck Algeria n'est pas sans rappeler Rasta Rockett, également adapté d'une histoire vraie : dans les deux films, il est certes question de jeux d'hiver, mais aussi et surtout de choc des cultures, de tolérance et de dépassement de soi. Le film était sorti en 1994 et avait rapporté pas loin de 150 millions de dollars dans le monde rien qu'avec sa sortie en salles, pour un budget de 14 millions.

    Plusieurs thèmes

    Farid Bentoumi est donc parti de cette histoire de son frère pour ensuite développer une problématique plus vaste autour de la famille. Il explique : "En 2007, j’ai fait un documentaire sur ma famille et j’en ai gardé pas mal de frustrations sur la manière de traduire la situation complexe de vivre entre deux pays comme le font mes parents. J’ai donc eu envie d’y revenir par le biais de la fiction, qui est vraiment mon métier. Il y a beaucoup de films en un dans Good luck Algeria : un film sur l’entreprise, un film sur la famille et les racines, un film de sport… C’est un peu une comédie, mais on a aussi beaucoup d’émotions… C’est un film entre la France et l’Algérie, mais l’histoire familiale au coeur du film, cette histoire de transmission, est universelle."

    Du vécu !

    La scène où le père prépare les drapeaux algériens pour soutenir son fils dans son combat olympique relève de l'ordre du vécu pour Farid Bentoumi. Lorsque son frère a décidé de faire les Jeux Olympiques, leur père a fabriqué des drapeaux, fait un gâteau énorme aux couleurs de l’Algérie et a même loué un bus pour permettre à la famille de suivre le sportif à Turin !

    Les scènes en Algérie

    L'intrigue de Good Luck Algeria prend place en Algérie le temps d'une demi heure sur les 90 minutes que dure le film. Cependant, Farid Bentoumi n'a presque pas tourné dans ce pays. La raison : trois semaines avant la demande des autorisations, un Français s’est fait égorger dans les Aurès (une région située dans l'Est du pays) et les assurances n'ont donc pas autorisé l'équipe à s'installer en Algérie. Les scènes se déroulant à Alger ont tout de même été tournées dans la capitale mais les autres scènes au Maroc. Le réalisateur se rappelle :

    "Du coup, les enfants ne parlaient pas arabe, on n’avait pas l’ambiance algérienne des femmes qui chantent dans les champs ou blaguent dans la cuisine, des hommes qui discutent au milieu des oliviers pendant la récolte… Heureusement, on a rajouté ensuite des ambiances sonores, des discussions en arabe algérien, que j’ai enregistrées dans ma famille en Algérie ou extraites de mon documentaire."

    Le choix Bouajila

    Sami Bouajila a été choisi pour se glisser dans la peau du personnage principal pour ses talents d'acteur bien sûr, mais aussi pour sa ressemblance physique très forte avec Noureddine Maurice Bentoumi qui est par ailleurs comme lui grenoblois.

    Progresser en ski...

    Les premiers jours de tournage, Noureddine Maurice Bentoumi doublait Sami Bouajila pour les scènes de ski. Le comédien a ensuite rapidement réussi reproduire la gestuelle du sportif grâce à l'entraînement et lorsqu'il a acquis un niveau correct, le frère de Farid Bentoumi ne le doublait alors que sur les plans larges.

    Trouver le père du skieur

    Bouchakor Chakor Djaltia, qui interprète le père de Samir, a été trouvé par le directeur de casting Antoine Carrard dans une association de vieux Algériens à Grenoble. Farid Bentoumi se souvient : "Cet homme a eu une vie étonnante. Il a tenu un cabaret à Marseille dans les années 50, est reparti en Algérie en 1964, où il a vendu des coquillages sur la plage, a joué Shakespeare à Oran – quand je l’ai rencontré, il m’a cité Shakespeare en arabe ! Et puis il est revenu en France dans les années 90. Et là, il vit entre la France et l’Algérie. A quatre-vingt deux ans, il a encore une énergie incroyable et un regard plein d’enfance. Pour lui, ce tournage a été miraculeux, une expérience folle qui lui a permis d’aller en Autriche, au Maroc, en Italie..."

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