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Chaîne 42
134 abonnés
3 055 critiques
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3,5
Publiée le 21 septembre 2018
Du très bien et du moins bien dans ce film sur l'adolescence pertinente. Du bien dans le rythme, le mouvement dans le dessin, la fraîcheur, les personnages, la légèreté qui n'exclu pas une forme de gravité subtile. Du moins bien dans le traitement d'un ésotérisme qui est récurent et valide des pratiques peu recommandables et dans un manque de cohérence. Le tout est sensible et en même temps un peu vide de sens, l'humour et l'amour sont présents pourtant mais il y a un vide de direction comme un manque de cohérence. L'histoire fonctionne comme une expérience d'une vraie amitié et le reste est comme accessoire mais dans ce reste il y a des circonstances, du vécu, des rencontres mais aussi certains partis pris.
Visuellement c'est assez pauvre si on est habitués aux animations japonaises, seule la musique est dans les standards, côté histoire la 1ère partie du film est ratée sur fond de références chrétiennes, la 2ème partie qui quant à elle consiste à l'enquête est ingénieuse, poétique, drôle et agréable à suivre.
Ce fut une erreur de ciblage totale pour moi : ‘Hanna et Alice mènent l’enquête’ est certainement un chouette film...mais je ne suis tout bêtement pas le public auquel il s’adresse. Il s’agit de la réinterprétation/préquelle animée d’un ancien succès de Shunji Iwaï, puisqu’il est entendu que l’animation permet de contourner les contraintes économiques élevées du cinéma japonais et surtout, qu’elle s’exporte beaucoup mieux. Pour le public japonais, il y a donc un côté Madeleine de Proust à voir les deux actrices rotoscopisées adopter des traits “dessinés� et doubler elle-même ces nouveaux avatars...et aussi de découvrir comment l’amitié entre les deux personnages est née : oui, ‘Hanna et Alice’ est un “Shojo�, autrement dit un Anime pour jeunes filles, une histoire pleine de tiroirs dont les héroïnes s’apprivoisent mutuellement, luttent contre le harcèlement dans leur nouvelle école, tombent amoureuses du garçon moins harceleur que les autres, mènent une enquête façon Club des Cinq qui les amènera à prendre le bus toutes seules et se font peur avec des histoires de fantômes en mangeant des profiteroles aux shiitake. Bon, je me moque un peu mais j’ai vraiment du mal à me passionner pour ce genre de péripéties...mais la Shojo de la maison n’a, semble-t-il, pas éprouvé beaucoup d’intérêt pour la chose non plus, ce qui est plus inquiétant. L’unique chose que je me sens apte à juger est la facture visuelle du film, et je trouve regrettable que, bien que les Japonais soient capables, quand ils s’en donnent la peine, d’offrir des mouvements et une animation des personnages parmi les plus fluides et gracieuses qui soient, le résultat repose ici intégralement sur la rotoscopie et laisse une impression d’artificialité (pour les mouvements corporels) et de manque de détails (pour les expressions faciales) assez dommageable.
Étonnant ... Il faut s'habituer à l'animation car la rotoscopie (voir par ailleurs la définition!) a des défauts qui peuvent paraitre rédhibitoires mais cela donne un vrai cachet artistique au film. Si les décors semblent être de vrais tableaux peints, il faut vraiment s'habituer au manque de fluidité des images. Par contre les poses et les expressions sont très bien rendues. L'histoire quant à elle peine un peu à se lancer, la rencontre avec Hana fera basculer le film en une vraie comédie dramatique très emprunte de culture asiatique.
un très beau anime,j'ai aimé mais par contre il peut influencer négativement les jeunes spectateurs ,la vie de deux jeunes filles qui spoiler: passent la nuit dehors ne serait pas aussi rose ,le froid serai le dernier de leur souci. ou que les japonais vivent vraiment dans une autre planète!
Si l'animation manque un peu de fluidité, les décors sont en revanche somptueux. Le film marie habilement et avec une certaine malice le fantastique et les affres de l'adolescence, même si au final l'enquête passe un peu au second plan au profit d'une relation amicale naissante.
Long-métrage d'animation qui à la particularité d'avoir été conçu en rotoscopie (les acteurs sont filmés en live, alors que les artistes dessinent par-dessus les images captées), "Hana et Alice mènent l'enquête" est une oeuvre bien agréable à visionner grâce à la présence de personnages bien attachants et à l'animation très réussi. Quant à l'histoire, qui parle de deux jeunes filles qui partent enquêter sur le supposé fantôme d'un ancien élève, elle s'avère assez intrigante à suivre surtout durant sa seconde partie.
Pour son premier film d’animation, le réalisateur Shunji Iwai nous offre un petit bijou pas très loin de ce que peut nous proposer le Studio Ghibli. Il faudra cependant s’habituer aux choix artistiques du réalisateur qui desservent parfois certaines scènes. L’ensemble reste cependant magnifique et fait preuve à la fois d’audace et d’originalité. Il vous sera probablement impossible de ne pas craquer devant la belle histoire d’amitié naissante entre Hana et Alice. [lire la critique complète sur le site]
Hana et Alice mènent l’enquête est assez sympathique, contrairement a ce qui est dit plus bas, l'animation n'est pas complètement raté c'est juste une technique un peu différente de ce que l'on voit d'habitude, et personnellement je trouve que ça donne un certain charme. Ensuite pour ce qui est de l'histoire, les japonnais sont souvent assez originaux.. comparé a d'autres... c'est aussi le cas ici, même si au final, le fil de l'histoire reste plutôt simple. Un divertissement sympa qui passe plutôt bien dans la rétine. 3.5/5
"Hana et Alice mènent l'enquête" aborde des sujets sensibles comme le harcèlement à l'école, mais leur traitement à l'écran semble manquer de profondeur et l'histoire tourne vite à vide. En outre, on peut également être surpris de ne voir l'enquête du titre français commencer qu'au milieu du film après une très longue introduction. Toutefois, certains moments semblent touchés par la grâce (cf. la séquence avec le vieil homme) et on passe, au final, un bon moment devant ce film d'animation, même si on est un poil déçu si on le compare à d'autres. Une oeuvre mineure, en somme.
Même si en France on a pas eu la chance de le découvrir, Shunji Iwai nous avait déjà présenté Hana et Alice en 2004 dans le film The Case of Hana and Alice. Douze ans plus tard, le réalisateur en signe l’adaptation animée. Le film est une histoire d’amitié entre deux adolescentes qui vont être hantée par l’idée de savoir ce qui s’est réellement passé un an plus tôt. En effet, un meurtre aurait été commis et les deux adolescentes partent en quête de vérité. Mais en réalité, l’enquête importe peu. C’est surtout la relation qui se noue entre les collégiennes dans les péripéties qui tient le cœur du sujet. Dans un esthétisme plus ou moins convaincant, des voix trop modernes, ou vulgaires pourrait-on dire, apposent aux personnages un réalisme décalé. L’intrigue est prenante mais met beaucoup de temps à s’installer. Du coup, on est déçu lorsque la fin n’est pas à la hauteur. Car l’investigation est en fait sans surprise et nous sommes restés en haleine trop longtemps. Hana et Alice mènent l’enquête est un film d’animation qui se regarde avec mystère mais qui ne dépasse pas l’intrigue juvénile. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Je n'avais aucune attente particulière, ayant une expérience particulière avec le processus de la rotoscopie : j'ai vomi le film A Scanner Darkly (2006) qui en est l'exemple le plus connu mais j'ai adoré la série japonaise Aku no Hana (2013) qui était géniale tout en ayant les personnages les plus tordus et détestables que j'ai jamais vu. J'avais peur que le film partent en délire personnel de film d'auteur. Il n'en n'est rien. Le film aurait très bien pu être diffusé directement en live, ou bien être produit simplement en animation traditionnelle. Inutile de venir pour une enquête policière, c'est un prétexte à une aventure doucement absurde entre deux collégiennes. ça me rappelle beaucoup Love & Pop (sans le côté glauque, je vous rassure), où les héroïnes vont de rencontre en rencontre, avec, à chaque fois des quiproquos, des personnages avec des lubies, des croyances, des retournements de situations. Le réalisateur nous narre une virée urbaine improbable entre deux filles qui se rencontre par hasard et décident sur un coup de tête de connaître le fin mot d'une rumeur scolaire. Contre toute attente, le film est drôle. La réaction des héroïnes, l'improbabilité de tomber sur certains adultes, l'absurdité de certaines scènes, les fins des différentes séquences, provoquant des barres de rires tant toute l'histoire semble venir de nulle part. Une ouvre légère, gentiment cocasse, toujours bon enfant qui se joue du quotidien des Japonais, pour en dénoncer avec humour ses non-sens et les aberrations culturelles qui en découlent. Alors oui, la rotoscopie, c'est moche, ça pique les yeux par moment, l'animation est sommaire et manque de détails, mais le réalisateur réussit néanmoins à nous conter cette virée adolescente de manière jouissive, surprenante et drôle. En d'autres mot, faire partager au spectateur le thème cher aux Japonais : « l'expérience de la jeunesse ».
Je suis allé voir ce film un dimanche après-midi. J'ai choisi d'aller voir ce film en particulier car sa note imdb était supérieure ou égale à 7. Les arrières-plans très fouillés et très jolis m'ont agréablement surpris. Certains traveling m'ont aussi paru originaux. Je ne regarde aucune série, encore moins d'anime ce qui participe peut être à cette originalité perçue. D'après moi ce film est destiné aux adolescent(e)s. Il se révèle rafraichissant par rapports aux habituels films Américains qui arrivent jusqu'à nos écrans.
Toujours très content de découvrir un nouveau manga en temps normal, Hana et Alice mènent l'enquête reste la presque seul déception de ce côté. Le scénario tourne assez à vide et l'on se retrouve finalement avec une tromperie complète qui met beaucoup de temps à réellement se lancer. Mais le plus gros problème c'est l'animation avec le mélange de plusieurs techniques qui donne un résultat assez moche et non aboutis.