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zoupeurman
13 abonnés
328 critiques
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2,0
Publiée le 14 mai 2016
C'est uniquement dans les œuvres japonaises qu'on retrouve des scénarios si alambiqués et des belles amitiés qui se créent comme celle d'Hana et Alice. D'ailleurs les dénouements aussi fumeux que celui de ce film auraient été hués dans n'importe quel film occidental mais l'art nippon a décidément un charme qui, associé au graphisme, permet de transformer un méli-mélo en beau projet.
Long-métrage d'animation qui à la particularité d'avoir été conçu en rotoscopie (les acteurs sont filmés en live, alors que les artistes dessinent par-dessus les images captées), "Hana et Alice mènent l'enquête" est une oeuvre bien agréable à visionner grâce à la présence de personnages bien attachants et à l'animation très réussi. Quant à l'histoire, qui parle de deux jeunes filles qui partent enquêter sur le supposé fantôme d'un ancien élève, elle s'avère assez intrigante à suivre surtout durant sa seconde partie.
Toujours très content de découvrir un nouveau manga en temps normal, Hana et Alice mènent l'enquête reste la presque seul déception de ce côté. Le scénario tourne assez à vide et l'on se retrouve finalement avec une tromperie complète qui met beaucoup de temps à réellement se lancer. Mais le plus gros problème c'est l'animation avec le mélange de plusieurs techniques qui donne un résultat assez moche et non aboutis.
film d animation japonaise assez perturbant dans son style graphique ! Contour assez floue mais qui relève d une poésie a couper le souffle et a émouvoir comme sais le faire l animation japonaise ! On a ici une histoire d amour déchirer , d’amitié naissante sur fond de musique classique ! avec en plus un humour omniprésent dans la deuxième partie ! En effet la première partie est assez bancale lente pas mal de chose aurait pus être enlever ! Mais au final on retient une poésie sans faille et nous donne peut être le plus beau film d animation de cette année !
"Hana et Alice mènent l'enquête" aborde des sujets sensibles comme le harcèlement à l'école, mais leur traitement à l'écran semble manquer de profondeur et l'histoire tourne vite à vide. En outre, on peut également être surpris de ne voir l'enquête du titre français commencer qu'au milieu du film après une très longue introduction. Toutefois, certains moments semblent touchés par la grâce (cf. la séquence avec le vieil homme) et on passe, au final, un bon moment devant ce film d'animation, même si on est un poil déçu si on le compare à d'autres. Une oeuvre mineure, en somme.
Je n'avais aucune attente particulière, ayant une expérience particulière avec le processus de la rotoscopie : j'ai vomi le film A Scanner Darkly (2006) qui en est l'exemple le plus connu mais j'ai adoré la série japonaise Aku no Hana (2013) qui était géniale tout en ayant les personnages les plus tordus et détestables que j'ai jamais vu. J'avais peur que le film partent en délire personnel de film d'auteur. Il n'en n'est rien. Le film aurait très bien pu être diffusé directement en live, ou bien être produit simplement en animation traditionnelle. Inutile de venir pour une enquête policière, c'est un prétexte à une aventure doucement absurde entre deux collégiennes. ça me rappelle beaucoup Love & Pop (sans le côté glauque, je vous rassure), où les héroïnes vont de rencontre en rencontre, avec, à chaque fois des quiproquos, des personnages avec des lubies, des croyances, des retournements de situations. Le réalisateur nous narre une virée urbaine improbable entre deux filles qui se rencontre par hasard et décident sur un coup de tête de connaître le fin mot d'une rumeur scolaire. Contre toute attente, le film est drôle. La réaction des héroïnes, l'improbabilité de tomber sur certains adultes, l'absurdité de certaines scènes, les fins des différentes séquences, provoquant des barres de rires tant toute l'histoire semble venir de nulle part. Une ouvre légère, gentiment cocasse, toujours bon enfant qui se joue du quotidien des Japonais, pour en dénoncer avec humour ses non-sens et les aberrations culturelles qui en découlent. Alors oui, la rotoscopie, c'est moche, ça pique les yeux par moment, l'animation est sommaire et manque de détails, mais le réalisateur réussit néanmoins à nous conter cette virée adolescente de manière jouissive, surprenante et drôle. En d'autres mot, faire partager au spectateur le thème cher aux Japonais : « l'expérience de la jeunesse ».
Artistiquement, le film est très pauvre. Les décors semblent composés uniquement de photos passées sous quelques filtres photoshop tirant vers des vignettes Instagram pour halos de couleurs. L'animation: point. Du rotoscoping le plus stricte, voir de la capture de mouvements mis à plat. Aucun geste n'est sublimé, épuré. Les maitres de l'animation japonaise qui contre tous maintiennent cet art au plus niveau peuvent s'étrangler. Peu ou aucun plaisir pour les yeux. Le récit, commun. La VF est plutôt abominable. Mais l'animation japonaise semble aujourd'hui intouchable aux yeux de la critique qui a vouloir tout encenser finira bien par la saborder.
Si l'animation manque un peu de fluidité, les décors sont en revanche somptueux. Le film marie habilement et avec une certaine malice le fantastique et les affres de l'adolescence, même si au final l'enquête passe un peu au second plan au profit d'une relation amicale naissante.
Pour son premier film d’animation, le réalisateur Shunji Iwai nous offre un petit bijou pas très loin de ce que peut nous proposer le Studio Ghibli. Il faudra cependant s’habituer aux choix artistiques du réalisateur qui desservent parfois certaines scènes. L’ensemble reste cependant magnifique et fait preuve à la fois d’audace et d’originalité. Il vous sera probablement impossible de ne pas craquer devant la belle histoire d’amitié naissante entre Hana et Alice. [lire la critique complète sur le site]
Le film pourrait être une belle réussite s'il ne mettait pas autant de temps à démarrer (l’enquête à proprement parlé ne commençant que dans la 2e moitié du film, la 1ere moitié étant consacrée à la mise en place de l'histoire et des personnages - personnages qui disparaîtront complètement de la seconde partie, ce qui ajoute encore plus à ce déséquilibre) et si la direction artistique n'avait pas été aussi rigide : quelle idée de faire de la rotoscopie ?! (il s'agit de filmer en prises de vues réelles les acteurs pour "décalquer" leurs mouvements). Loin d'apporter du réalisme à l'ensemble, cela alourdit l'animation et la rend au contraire artificielle et mécanique et vous déconnecte du film. Pourtant il y avait de jolies choses : une histoire encrée dans le Japon et ses névroses (les légendes urbaines qui pullulent chez les jeunes), une relation d'amitié qui fonctionne parfaitement, des émotions très bien rendues, une atmosphère légère avec un soupçon d'humour toujours parfaitement exploité, tout en nuance... Mais au final ce scénario léger et anecdotique est à l'opposé des procédés employés, et il y a plus a enlever qu'à garder. Dommage.
Shunji Iwai adapte le film "Hana et Alice" qu'il avait lui-même réalisé en 2004 pour en faire une nouvelle version animée. Nous voilà donc plongés dans un collège japonais où débarque Alice, nouvelle venue. Celle-ci apprend qu'un nommé Judas aurait été assassiné l'année passée. Alors qu'un mystère se dessine et qu'Alice prend ses marques, elle rencontre Hana qui a bien connu Judas et les deux jeunes filles vont tâcher de découvrir si celui-ci est vraiment mort ou non. Vrai faux film d'enquête, "Hana et Alice mènent l'enquête" est surtout l'occasion d'offrir un joli portrait de l'adolescence à travers ces héroïnes hautes en couleur qui ne manquent pas d'énergie et qui sont très pétillantes. On s'amuse beaucoup de leurs maladresses, de leur jeunesse fougueuse un peu hésitante et l'on se prend à ressentir un brin de nostalgie pour l'époque qui nous a vus être adolescents. Au-delà de cette énergie et de cette enquête un peu prétexte, le film se teinte d'une légère mélancolie, évoquant le temps qui passe avec beauté comme en témoigne la scène où Alice déclare que cela fait longtemps qu'elle n'a pas fait de la balançoire depuis longtemps au vieil homme qui l'accompagne. Or cela fait seulement deux ans qu'elle n'en a pas fait tandis que cela en fait quarante pour le vieil homme... Beau film étonnant et imprévisible, sublimé par une animation simple et des décors magnifiques, "Hana et Alice mènent l'enquête" effleure l'adolescence pour mieux séduire et surprend de bout en bout.
Le cinéma d'animation japonais, pour un grand nombre de profanes du genre, nous avait habitué à des récits fantastiques et oniriques. Ici, nous voilà plongés dans un univers proprement contemporain, où les parents divorcent et doivent faire face à des charges insoutenables, où certains adolescents désertent l'école, d'autres grandissent un peu tout seuls, et la plupart succombent à leurs premières amours. En ce sens, "Hana et Alice mènent l'enquête" est un film anachronique. Très inscrit dans la réalité social du Japon d'aujourd'hui, il démarre sur un dessin animé presque archaïque d'une danseuse dans son appartement, faisant écho aux vieux Disney dans lesquels les dessinateurs plongeaient les personnages animés dans des décors figés mais somptueux. Le réalisateur choisir délibérément une forme quasi artisanale de l'animation, en résistance presque au totalitarisme de l'image et des effets spéciaux assistés par ordinateurs. Les ombres sous les pieds des personnages sont parfois aléatoires, il n'y a pas d'esbroufe dans le dessin, voire même parfois un excès de dépouillement. Pour autant, si cette histoire avait été contée sur un mode réaliste, avec des acteurs véritables et des décors de studios, le film aurait risqué le ratage. Le dessin donne à ce récit d'amours adolescentes et d'enquêtes urbaines, un aspect quasi universel et intemporel. La musique, souvent au piano, accroît la douce sensibilité qui émane de ces deux jeunes-filles qui jouent au Sherlock Holmes japonais. Les adultes sont presque absents de cette sorte de poème sentimental et contemporain, dans tous les cas, inclassable.
Étonnant ... Il faut s'habituer à l'animation car la rotoscopie (voir par ailleurs la définition!) a des défauts qui peuvent paraitre rédhibitoires mais cela donne un vrai cachet artistique au film. Si les décors semblent être de vrais tableaux peints, il faut vraiment s'habituer au manque de fluidité des images. Par contre les poses et les expressions sont très bien rendues. L'histoire quant à elle peine un peu à se lancer, la rencontre avec Hana fera basculer le film en une vraie comédie dramatique très emprunte de culture asiatique.
Visuellement c'est assez pauvre si on est habitués aux animations japonaises, seule la musique est dans les standards, côté histoire la 1ère partie du film est ratée sur fond de références chrétiennes, la 2ème partie qui quant à elle consiste à l'enquête est ingénieuse, poétique, drôle et agréable à suivre.
Même si en France on a pas eu la chance de le découvrir, Shunji Iwai nous avait déjà présenté Hana et Alice en 2004 dans le film The Case of Hana and Alice. Douze ans plus tard, le réalisateur en signe l’adaptation animée. Le film est une histoire d’amitié entre deux adolescentes qui vont être hantée par l’idée de savoir ce qui s’est réellement passé un an plus tôt. En effet, un meurtre aurait été commis et les deux adolescentes partent en quête de vérité. Mais en réalité, l’enquête importe peu. C’est surtout la relation qui se noue entre les collégiennes dans les péripéties qui tient le cœur du sujet. Dans un esthétisme plus ou moins convaincant, des voix trop modernes, ou vulgaires pourrait-on dire, apposent aux personnages un réalisme décalé. L’intrigue est prenante mais met beaucoup de temps à s’installer. Du coup, on est déçu lorsque la fin n’est pas à la hauteur. Car l’investigation est en fait sans surprise et nous sommes restés en haleine trop longtemps. Hana et Alice mènent l’enquête est un film d’animation qui se regarde avec mystère mais qui ne dépasse pas l’intrigue juvénile. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44