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Audrey L
654 abonnés
2 596 critiques
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3,5
Publiée le 3 juillet 2024
Il fait apparemment chaud sous la soutane, alors les bonnes sœurs se soulagent toutes les deux minutes en se baladant toutes nues (c'est la fête aux boobs), en se sautant dessus à la moindre occasion (ça abuse du vin de messe, par là...), et en se fouettant copieusement. Clairement, il faut savoir dans quel couvent on met les pieds en lançant le film Le Couvent de la bête sacrée, car un public non averti pourra être surpris de la décadence sans limite (comparée aux récents La Nonne, Immaculée, et autres fadasses productions américaines) qui règne en maître ici, de même que l'on préviendra celles et ceux qui sont sensibles aux scènes de relations sexuelles non consenties : il y a deux viols dans l'intrigue (vous pourrez faire une avance de deux minutes pour les éviter) dont un qui finit par le cliché détestable de la femme qui aime ça, tout compte fait (au secours). Voilà, maintenant qu'on a encerclé toute la paroisse avec d'immenses pancartes de prévention, on peut aborder ce petit bijou esthétique (les plans sont magnifiques, les couleurs explosent, le choc des scènes décadentes est décuplé par la beauté de l'image : la scène des rosiers ensanglantés est incroyable) qui met en scène une nouvelle venue dans un lieu de secrets maudits, d'ébats et de débauche, qui doit faire attention à l'acariâtre Mère Supérieure (et les sévices qu'elle peut ordonner) et au curé qui est également un danger public... Oui, ça vous rappelle Suspiria de Dario Argento, et on ne peut s'empêcher d'y penser tout au long du visionnage du Couvent de la bête sacrée (on ne sait pas dans quelle mesure cela tient de la coïncidence ou de la référence), mais force est de constater qu'on aime les deux respectivement. Le twist de fin n'a rien à envier à Old Boy (spoiler: le Curé découvre qu'il est le père de la Sœur qu'il a violée... ) et on reste assez marqué par la belle musique, la belle mise en scène, le côté très cru des scènes blasphématoires (on repense au célèbre tableau photographique "Piss Christ", qui a été massacré en musée par quelques croyants qui ne supportaient pas l'outrage religieux, ici on a le making-of de l’œuvre, qui dure, qui dure...et choque d'avantage de l'attente de voir une femme en souffrance, que du résultat blasphématoire). Même si la fin part un peu en cacahuètes (la bonne Sœur qui spoiler: ouvre une trappe pour faire tomber l'intrus dans de l'acide.. . Quoi ?!), elle réserve son lot de révélations "à la Old Boy" qui nous a eu comme des bleus, et fait suite à un film aussi pervers qu'esthétique. Une sacrée découverte.
très très mauvais film... l'idée de base est AFFREUSE: une secte religieuse.... toutes habillé et voilé en noir, elles passent leurs temps a se disputer parce que elles sont accusé chacune leurs tours de commettre un pécher , les scène de punnition au fouet s'enchaines et sont INSSUPORTABLES , d'autres se font l'amour entres elles (le truc le plus humain du film) mais quand elles se font repérer, elles sont accusé de pécher........ tout est foiré ET tout est DEBILE......ridicule..... les scènes de prières elles aussi deviennent INSSUPORTABLE.......bref le bon gros navet....
Ce film, réalisé par Norifumi Suzuki et sorti en 1974, n'est vraiment pas mal du tout ! Je connais très mal le genre de la nunsploitation, dont ce film en est l'une des meilleures représentations (de ce que j'ai pu lire à droite, à gauche), pour ne pas dire pas tout ! C'était donc, pour moi, une première introduction dans le genre et je pense que j'ai bien fait car ce n'est apparemment pas le plus trash ! C'est donc ici l'histoire de Maya qui rentre dans un couvent très stricte dans le but de chercher des réponses sur sa mère, qui y a résidé avant de disparaitre. Mais Maya va rapidement se rendre compte que, sous ses airs très strictes, le couvent cache de lourds secrets. Ainsi, ce n'est pas juste de la violence gratuite contrairement à ce que l'on pourrait attendre de ce genre de film. Il y a certes tous les ingrédients du genre, comme la violence donc, un peu de trash (et encore, c'est assez "gentillet") et du sexe et le film est, bien-sûr, blasphématoire envers la religion catholique (ce qui est un peu le but du genre). Mais malgré tout, ces ingrédients viennent alimenter une intrigue qui tient la route mais qui est surtout captivante du début à la fin ! En effet, à la manière d'un thriller, ou plutôt d'un giallo dont le film se rapprocherait le plus, on suit le personnage principal mener une enquête et chercher des réponses à droite, à gauche. C'est une enquête dont l'issue est malgré tout un peu prévisible mais ce n'est pas spécialement dérangeant car le chemin parcouru pour aller à ces réponses ne l'est pas. De plus, le film possède une très bonne mise en scène ! Le film est en effet très beau visuellement et mériterait, rien que pour ça, d'être visionné. Nous avons de très beaux plans picturaux et des scènes qui sont, malgré leur violence, très belles. Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout Yumi Takigawa qui joue très bien. "Le Couvent de la bête sacrée" est donc un certes un film particulier mais qui se laisse tout de même regarder très facilement mais surtout avec grand intérêt, notamment pour les amateurs du genre !
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3,0
Publiée le 21 juillet 2019
Un film ètrange de la « Nunsploitation » à ne pas mettre entre toutes les mains! C'est en quelque sorte le couvent idèal pour les coeurs impurs en mal de vivre! Une sorte de refuge des dèçues de la sociètè où les propos immoraux sont exclus! Evidemment toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existès ne serait que pure coïncidence! Ici, le crime de la chair est le plus grave des pèchès! Ne commettez surtout pas le pèchè de la chair où vous pourriez en dècoudre avec la mère supèrieure car quiconque regarde une femme avec convoitise a dèjà, dans son coeur, commis le pèchè avec elle! Vous êtes prèvenu(e)s [...] Sorti en 1974, "Seijû gakuen" est sans aucun doute le film le plus connu de Norifumi Suzuki! Yumi Takigawa impressionne avec un regard et une sensualitè qui embrasent l'ècran! Certes, c'est une oeuvre pas très catholique du cinèma nippon mais il y a dans ce film sulfureux des plans d'un èclat saisissant qui a dû plaire au père Tarantino (cf. la neige qui tombe, les souffrances physiques à coups de roses èpineuses). Culte et trash...
J’en avais entendu parler comme d’un film curieux inclassable, de ce côté je n’ai pas été déçu. Il raconte l’histoire d’une jeune fille émancipée qui va rentrer dans un couvent pour lever le secret sur la mort de sa mère. Et des secrets le couvent n’en manque pas. Il est montré comme un lieu clos où énormément de perversions sont exacerbées mais celles ci sont honteuses doivent être cachées et explosent donc par conséquence. Le film navigue entre le Giallo, le Women in Prison et le film érotique, il a un côté voyeur mais il faut le souligner il est graphiquement admirable. Il y a un vrai soin apporté à l’ambiance, à la photo très réussie. Je l’ai vu une nuit d’insomnie et il ne m’a pas aidé à m’endormir au contraire il m’a captivé. Et pourtant il ne manque pas d’invraisemblances mais celles ci sont balayés par le dynamisme du récit et le soin de la mise en scène. Alors oui c’est à déconseillé aux bigots qui vont hurler au blasphème mais pour peu qu’on soit amateur de curiosité, de cinéma inclassable mais soigné, c’est vraiment une découverte à faire.
Courant très répandu au Japon (où le christianisme est cependant peu répandu), la nonnesploitation (ou nunsploitation) trouve un parfait exemple avec Le Couvent de la bête sacrée. Ce film de Norifumi Suzuki montre tous les fantasmes qui irriguaient le genre : sexespoiler: (la première scène post-générique est une scène d’amour précédant l’annonce du départ au couvent de Maya Takigawa, l’intronisation en tant que nonne de cette dernière se fait nue, les flagellations se font seins nus, certaines nonnes sont lesbiennes, le Révérend-Père couche avec des nonnes...) , violencespoiler: (plusieurs scènes de torture) , blasphèmespoiler: (questions provocantes des novices notamment à propos de la virginité de Marie, certaines nonnes introduisent de l’alcool dans le couvent, celle qui urine sur une croix, le Révérend-Père qui doute de l’existence de Dieu, Maya se laisse violer par le Révérend-Père pour que cela devienne un inceste et que son véritable père subisse ce pêché toute sa vie…) . Suzuki ne respecte en aucun cas le dogme chrétien (qu’il ne tente visiblement pas de comprendre) et ne cherche aucunement la crédibilitéspoiler: (les hommes sont interdits dans un couvent donc même le Révérend-Père ne devrait pas pouvoir y rentrer) . On y garde donc que les aspects folkloriques (le fait que les nonnes soient coupées du monde est montré comme une prisonspoiler: : Ishida a d’ailleurs été forcée d’aller au couvent, ce qui explique ses attitudes délurées ), en particulier toutes les imageries sexuelles et sadiques que le genre véhicule. Ce souhait de s’affranchir de toute crédibilité pour aller le plus loin possible dans les fantasmes et une image magnifique (le travail sur les lumières est très beau) font du Couvent de la bête sacrée un des classiques japonais de la nonnesploitaiton jouissif tout en restant dans les limites du genre.
Vraiment un film singulier (bien au delà du formatage Nunsploitation ) pour ce film de 1974 à l'esthétique travaillée et aux plans parfois grandioses. Une intrigue qui prend le temps de s'installer, des passages fétichistes, sadiques mais tout de même soft, de belles musiques et un ton baroque (qui m'a étrangement fait penser aux films de Dario Argento période Gialli). On peut juste regretter 2-3 longueurs (rien de bien méchant) mais voilà un film flirtant avec plusieurs styles et dont certaines images resteront gravées dans votre mémoire. Pour qui aime les métrages sortant des sentiers battus, c'est un régal!
Quelle étrange et bizarre bizarrerie ! quand les Japonais s'occupent de l'Eglise catholique, ils n'y vont pas de main morte, Sainte-Mère ! Mon Dieu, mon Dieu, j'en reste coi. Et bouleversifié.
J'ai bien ri aussi. C'est si excessif, jusqu'au-boutiste que ça en devient comique. Un cynisme (involontaire ?) diabolique, une ironie cinglante de tous les instants et une perversité autant malicieuse que voyeuriste. Quelques très belles actrices japonaises évidemment nous régalent dans ce couvent, lieu maudit et objet d'une déferlante sado-maso où s'entremêlent sentiments exacerbés et péchés capitaux véniels et vénaux.
La mise en scène à la fois sèche et recherchée sert avec une dévotion ascétique cette charge contre l'Eglise et la religion en général. Le Marquis de Sade lui-même ne renierait pas ce film frappadingue et complètement maboule.
Une curiosité pour les amateurs de cinéma japonais bis, plus précisément pour les amateurs de films de nonnes ("nunsploitation movies", très en vogue dans les années 1970), où l'on attribue aux bonnes sœurs quelques outrages aux bonnes mœurs. Un genre blasphématoire, érotique et sanglant. Allègrement trash et kitsch. Pour un public averti, donc. Ce Couvent de la bête sacrée (quel titre !) est considéré comme l'un des fleurons du genre. C'est aussi l'un des films les plus connus de Norifumi Suzuki, figure importante des studios Toei. Le réalisateur a commencé sa carrière au cinéma en 1965, alignant quelques films de yakuzas et films érotiques de série, avant de s'intéresser, pour cette production de 1974, aux fantasmes de cloître, avec des nonnes pécheresses, une mère supérieure effarouchée et jalouse, un révérend qui a une conception toute personnelle de la justice divine... Cet univers a manifestement débridé l'inspiration esthétique du réalisateur. Suzuki enchaîne les scènes d'onanisme, de saphisme, de dolorisme, dans des décors soignés et des éclairages très travaillés. Tel un cousin nippon de Dario Argento, il se lâche en caméra subjective, plans renversants, compositions picturales, ralentis stylisés. Le registre horticole lui plaît : amour dans un beau parterre de fleurs, flagellation aux roses... La croisée des genres ne lui fait pas peur : érotisme SM, horreur et burlesque, cultivés avec une même gourmandise lubrique, un je ne sais quoi de ludique et de pathétique, un mauvais goût très sûr, qui rendent le film étonnant. Amusant, aussi, au second degré. Mais évidemment pas léger-léger : répétition lassante de bondieuseries détournées et surenchère de perversions, jeu exacerbé des actrices secondaires, maladresse dans l'introduction d'un discours sur un monde sans Dieu, en usant d'images d'archives de Nagasaki...
Ce film est d'une merveilleuse étrangeté ! On ne sait dans quelle catégorie le classer : Drame, parodie, comédie, érotique, violent, film de vengeance ? Un peu de tout ça à la fois ce qui en fait un mélange unique et très osé. D'habitude ce genre de mélange donne un navet ce qui est loin d'être le cas ici grâce au talent du réalisateur. Personnellement je retiendrais la beauté plastique des actrices ainsi que artistique des plans qui n'ont pas perdu de leur splendeur en 30 ans !
Interessant, je l'ai vu sur Arte dernierement. Bon a certains moment sa fait vraiment pensé a un porno raté, d'ailleur je me suis bien demandé si c'était a rangé dans la categorie erotique, mais finalement non c'est bien un film de vengeance. Je me souvient avoir adoré Lady Snowblood et La femme Scorpion, deux films qui font partie du meme genre du meme delire. J'aimerais beaucoup les revoir sa fait tres longtemps. Pour en revenir au film, malgres quelque acteur qui en font vraiment trop, j'ai trouver la plupart des plans epoustouflant, les lieu de culte sont filmé en toute beauté, parfois on dirait vraiment un film d'auteur. Et ma scene preferer est celle de la torture a coup de rose le melange entre epine qui dechire la peau et les petale de rose qui s'éparpille partout sur le corp de la fautive, j'ai trouvé sa tres reussit. Un film a découvrir mais ne pas s'attendre a une perle rare
Thriller issu de la sexploitation japonaise du début des années 70, Le couvent de la bête sacrée s’inscrit pleinement dans le mouvement plus connu sous le nom de nunsploitation. Le spectateur est donc convié à découvrir les secrets inavouables dissimulés dans ces lieux clos que sont les couvents. Pourtant, aucun réalisme n’est recherché par le cinéaste japonais. Il préfère donner libre cours à ses fantasmes les plus fous, à coups de lesbianisme, de sado-masochisme et de fétichisme. Avec un humour bis parfaitement jubilatoire, Suzuki tombe dans tous les excès possibles pour notre plus grand plaisir de bisseux. Mais ce qui distingue ce long-métrage de la concurrence, c’est sa capacité à renouveler des situations connues grâce à une réalisation sans cesse inventive. On n’est jamais très loin du formalisme d’un Dario Argento époque Suspiria et on peut effectivement quasiment rapprocher le film du giallo par son esthétisme léché et obsessionnel. Le résultat est une œuvre inclassable, à la fois splendide et poétique sur le plan visuel, et profondément bis par son traitement outrancier d’un thème pourtant très sérieux. Jubilatoire par bien des aspects.
Un film scandaleux qui ne laisse pas indifférent. Il faut dire aussi que de par sa mise en scène – dans le style giallo à la japonaise (donc très spécial)– et ses nombreux symboles oniriques et érotiques, le film secoue le spectateur et s'attaque de plein fouet au christianisme.
Ne vous attendez pas à un film sèrieux ou à un bon thriller chez les nonnes car "Le Couvent de la bête sacrée" est un pur produit de la sexploitation. En effet, chaque situation est bonne à exploiter pour montrer des pairs de seins et diverses perversions corporelles. L'histoire passe alors en second plan et l'on se retrouve avec peu de chose à se mettre sous la dent. Quelques scènes sortent toutefois du lot (ex: le châtiment avec les roses) et la mise en scène n'est pas dénuée d'idée. Cependant, cette série B est bien trop légère et vide pour en faire un film digne de ce nom.
J'adore les histoires de bonne soeur, c'est mon péché mignon en fait. Bon il y a des trucs pas trop mal comme Alucarda dans le genre ou bien the Devils, mais si j'ai trouvé ça plus ou moins plaisant à regarder, ça ne l'était jamais autant que des films plus sérieux sur le désir, la foi, comme le narcisse noir ou bien Thérèse, mais ce "le couvent de la bête sacrée" complètement ancré dans la nunsploitation m'a fait découvrir un film absolument magnifique. Moi qui imaginais découvrir une sorte de série Z tournée avec 2 Yen dans une cave où des nonnes se feraient violée par satan en personne (préjugés quand tu nous tient), je vois ce film visuellement magnifique, une mise en scène du tonnerre, proposant des plans vraiment très beau, recherchés, ce n'est pas une simple série B, au contraire. Alors on se retrouve avec tous les codes du genre, les nonnes un brin sadique, s'automutilant, refoulant ce désir de la chaire jusqu'à y succomber, mais grands dieux, c'est superbement bien filmé. J'avais des doutes en voyant que le film est du même réalisateur que Star of David que j'avais détesté, mais dès la scène d'introduction il a su cette fois me conquérir. Et voir des soeurs se flageller, se faire fouetter par des roses, voir le sang couler le long de leurs seins, ça me botte. Le film flirte sans arrêt avec le chef d'oeuvre, d'une grande inventivité visuelle tout en étant très prenant. J'ai maintenant hâte de découvrir d'autres films du réalisateur.