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garnierix
232 abonnés
457 critiques
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4,0
Publiée le 4 janvier 2019
Ce film aurait pu s’intituler ‘Motor City’ ou ‘Motown’, le surnom de Detroit, tant le film nous en met plein les yeux des images lugubres de cette ville. Esthétique propre à émouvoir ? Ce film est la pauvre histoire réelle d’un ado, comme un écho de la ville, né peu après une des émeutes les plus sanglantes des États-Unis à Detroit –qui cinquante ans après est toujours la ville la moins sûre des États-Unis (15ème ville la plus violente au monde), où sans doute violence et insécurité remontent à cette époque du film, quand les gangs de rue et les trafics de drogues étaient déjà installés. Ado blanc dans une ville à majorité afro-américaine. D’où "White Boy Rick", le titre original de ce film –au titre français fade et repoussant (Undercover: Une histoire vraie). L’accueil a été très froid outre-Atlantique ; la promotion a été bâclée en France, avec en plus la mauvaise idée de sortir pendant les vacances de nouvel-an… Voilà donc un film qui a quelque chose pour être mal-aimé ! Et pourtant, c’est un bon film, réaliste et émouvant. L’auteur avait déjà filmé la survie d’un soldat oublié dans l’Irlande cinglée des années 70, film bien accueilli : Yann Demange (un français qui travaille outre-Manche) aime sûrement les causes perdues… Mais l’accueil initial de ce film-là n’est pas mérité. Le sujet traité est universel. Il ne s’agit pas tant des noirs, ou de la drogue, ou du FBI, ou de la corruption. Il s’agit avant tout des gens qui ‘se défendent’ (pour reprendre une expression d’Émile Ajar), nés dans une société inculte, désespérée, sans repère spirituel, décadente. Mais de gens sensibles, comme tout humain. C’est sans doute pourquoi l’auteur a fait jouer Matthew McConaughey, qui excelle pour interpréter la fragilité humaine (qu’elle soit violente, déjantée, ou non). C’est lui, le père, le héros du film, avec Detroit, et non l’ado, son fils, quasiment condamné de naissance. On ne voit d’ailleurs pas assez évoluer le père, lui qui dit à son fils avant qu'il ne flambe complètement "c'est si facile de se tromper de route même si le trajet est court". A.G.
Le sous-titre français l’affirme : l’histoire est vraie, c’est celle de Richard « White Boy Rick » Wershe qui, est-il précisé à la fin du film, a été libéré de prison en 2017 après y avoir passé trente ans de sa vie. Le pire, c’est que, quand il fut arrêté, jugé et condamné à Detroit en 1987, il n’était qu’un adolescent de 17 ans et déjà père d’une fillette. Il n’en fut pas moins condamné en vertu d’une loi draconienne concernant le trafic de drogue. Le film raconte, par quels enchaînements, un si jeune homme a fini par être assujetti à une aussi lourde peine. D’entrée, le cinéaste montre le garçon, qui n’a encore que quatorze ans, entraîné par son propre père à un marché aux armes. Ce dernier, en effet, se livre à un petit trafic d’armes à feu qui lui donne à peine de quoi vivre. Toujours est-il qu’avec un père comme celui-là, le jeune Richard ne tarde pas à être repéré et par la police et par le FBI qui parviennent sans trop de peine à le convaincre de s’introduire dans le milieu de la drogue afin de leur servir d’informateur. Adolescent fragile d’à peine 14 ans à ce moment-là, comment Richard pourrait-il entrevoir le piège funeste qui se referme déjà sur lui ? Car d’informateur pour le FBI, il ne tarde pas à devenir lui-même un trafiquant. Les sommes d’argent qu’il gagne ainsi lui permettront, espère-t-il, de faire sortir de la misère non seulement son père mais sa sœur, déjà à moitié détruite elle-même par la drogue. Dans la ville sinistrée qu’est Detroit dans le courant des années 80, le trafic bat son plein. Le jeune Rick se trouve pris dans un engrenage fatal. On ne fréquente pas impunément le milieu de la drogue. Quant à la police et au FBI, même quand ils jurent leurs grands dieux qu’on peut leur faire confiance, il vaut mieux se méfier… En mettant en scène des méthodes policières pour le moins douteuses sinon corrompues, le réalisateur a fait un film puissamment politique. C’est le point fort d’un film qui, d’un autre côté, n’offre pas de grandes surprises. Il laisse plutôt une impression de déjà-vu. L’une des scènes ultimes, se déroulant à la prison, fait néanmoins surgir l’émotion. spoiler: Quand un père, même « mauvais », visite son fils emprisonné, cela ne peut laisser dans l’indifférence. Aussi « mauvais » soit-il, le père, dans ce film, aime vraiment ses enfants, son détenu de fils et sa paumée de fille.
Rien de bien original, mais les années 80 sont bien reconstituées, l'histoire se suit avec plaisir. On pouvait s'attendre à un peu mieux du réalisateur du film 71, mais l'histoire, inspirée de faits réels, ne permettait peut-être pas de sortir de ce cadre assez formel. Donc pas une véritable confirmation pour ce réalisateur prometteur.
Très beau portrait d'un adolescent que sa naïveté, ses rêves d'une vie meilleure, ses amitiés dangereuses et sa fascination pour le clinquant vont entraîner dans une spirale de malheurs. Le générique de fin fait froid dans le dos...
Deuxième film de l'année inspiré de faits réels, le sujet est intéressant mais la réalisation reste trop molle. Rick Jr est un adolescent qui fut indic avant de finir trafiquant de drogue. Pour gagner de l'argent facile suite à ses rêves de vie meilleure, il va finir par se faire attraper. L'histoire est très (trop) linéaire et la relation père/fils n'est pas vraiment vibrante mis à part une scène ou deux. Ça se regarde, mais ça ne marque pas.
Après le très honorable 71 (2014 ), Yann Demange se lance dans le polar dur à l’américaine, à base d’infiltration chez les maffieux. Entreprise courageuse, car le genre est jalonné de grandes réussites, tels Donnie Brasco , Rush ou Les Infiltrés. Là il s’agit d’un adolescent blanc infiltrant les gangs black pourvoyeurs de drogue à Detroit dans les années 80, histoire semble t’il authentique . La description de la capitale du Michigan totalement corrompue est impressionnante. Et le trio père (Matthew McConnaughey) fils ( Richie Merrit) et fille (Bel Powley) est convaincant en famille déglinguée mais finalement solidaire. L’ensemble n’est toutefois pas très original ; on a quand même l’impression d’avoir vu tout cela à plusieurs reprises. Le film se laisse voir, mais il ne restera pas dans les annales
l'histoire d'une jeunesse gâché, le jeune garçon qui joue le rôle est très touchant et attachant, aussi l'excellent Mathieu joue un rôle à la perfection, c'est un peu long mais pas ennuyeux.
Une histoire intéressante qui mets en scène un adolescent naïf peu éduqué typique de la jeunesse américaine pour qui l espoir d une vie meilleure ne passe que par l argent facile. La duplicité de son entourage médiocre ou corrompu l entraînera à sa perte et l amour ne le sauvera pas. Un bon film mais une mise en scène molle qui rends compte de l immense ennui de cette société US sans culture
sur une mise en scène assez classique, cette histoire (vraie) retracée se déroule au cœur des gangs, dans un Détroit en proie au trafic de drogue et d'armes. un scénario sensiblement déjà évoqué au cinéma mais, souffrant d'un manque d'intensité (ici le rythme est linéaire) et un après fait important est également mal exploité… la réussite de ce drame est surtout l'aspect psychologique des liens familiaux.
En matière de biopics sur les trafiquants de drogue, vous pensiez avoir tout vu ? Normal, le sujet a été traité maintes et maintes fois. Qu’à cela ne tienne, qui avait déjà vu une histoire vraie à propos d’un dealer de 14 ans de surcroît, filmée par un réalisateur Français (Yann Demange) ?! Oui, tout cela peut faire trembler et pourtant, rien ne vous avait préparé à « Undercover »… L’action se situe à Détroit entre 1984 et 1987, mieux qu’une reconstitution, on se sent réellement revenu dans les années 80, que ce soit le grain de l’image, les couleurs, les costumes très variés, la musique… Tout est parfait et bien entendu les voitures ont la part belle puisque nous sommes dans la capitale des constructeurs automobiles US qui connait le début d’une longue crise, notamment liée à la concurrence des voiture Japonaises. L’âpreté de la ville, de son climat (météo et ambiance générale), de ses problèmes (épicentre de la consommation de drogue et d’achat d’armes) sont superbement rendus. La direction de la photographie est excellente et propose des plans aussi variés qu’imprévisibles, un grand bravo à Tadd Radcliffe ! Détroit s’écroule avec fracas, comme celui produit de façon percutante par une boite à rythme qui pause la basse d’un bon vieux rap de l’époque, parfaitement distillé tout au long du film. C’est dans ce contexte que « White Boy Rick » navigue entre une sœur défoncée au crack, un père qui prend des largesses avec sa licence de vente d’armes et une scolarité quasi inexistante. Sur ces mauvaises bases, cet adolescent va tour à tour devenir revendeur d’armes, informateur du FBI, dealer et enfin trafiquant de drogue. Pur produit de Détroit, ville dur comme l’acier, la plongée en enfer est aussi ahurissante qu’authentique. Le fait que Richard Wershe Jr. soit porté à l’écran par un ado qui n’a jamais joué de sa vie y est pour quelque chose. Richie Merritt est un mélange de débonnaire, d’inconscience et de détermination totalement crédible, il est épaulé par le généreux et aguerri Matthew McConaughey. Superbe portrait d’une Amérique sous l’ère Reagan « say no to drug » dont les injustices sociales, politiques, juridiques et policières éclatent et résonnent encore de nos jours… Voilà la première très bonne surprise inattendue de 2019.
long ennuyeux sans interêt j'ai failli m'endormir , biopic raté , je ne recommande pas ,même si les acteurs sont pas mauvais , trop de longueur, aucun rythme, suspens inexistant
Superbe , malheureusement touchant car histoire vraie. Un jeune se retrouve en prison à vie malgré sa contribution pour faire tomber un gang de la drogue. la galère.. à vie. respect.
Film qui devient tres vite ennuyeux malgres qu'il soit inspire de faits reels. Impossible d'avoir la moindre empathie envers ces personnages , la realisation est tres molle , la narration un peu confuse et au final sans grand interet.
"Undercover : Une histoire vraie"(2018) est à découvrir sans hésiter. J'ai bien aimé cette histoire de trafiquants de drogue. Même si je m'attendais à un résultat final plus percutant, j'avoue que l'interprétation est impeccable du culturisme McCaunaughey + le jeune Meritt. Dommage que l'ensemble manque de souffle épique. On a un peu trop souvent l'impression d'avoir vu ça de nombreuses fois à l'écran. Quant au portrait de la ville de Detroit, il est tout bonnement saisissant. Je vous recommande "Undercover : Une histoire vraie". Il n'est certes pas extraordinaire mais il vaut largement le détour malgré tout. puis real français donc cocorico !