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    Béliers
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    alain-92
    alain-92

    319 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2015
    " Les moutons ont joué un rôle central dans la survie en campagne au travers des siècles, ils font partie du paysage islandais et sont profondément emblématiques de l’esprit islandais." a déclaré le réalisateur. Pour son premier long-métrage Grímur Hákonarson, à la fois scénariste et réalisateur, choisit de mettre en avant l'histoire de deux frères qui ne se parlent plus. Deux hommes profondément attachants, sans femmes ni enfants et perdus dans une profonde solitude. Leur seul véritable intérêt semble résider dans l'amour de leur cheptel. La morosité de la photographie accentue la violence des saisons, une profonde solitude, une certaine détresse aussi, quand surgissent des problèmes totalement inattendus et douloureux pour ces passionnés de bovidés. Les paysages sont imposants. Le scénario et les dialogues collent parfaitement au propos. Les deux principaux acteurs, remarquables, tiennent le spectateur en haleine de bout en bout. Justement récompensé au dernier Festival de Cannes, dans la catégorie "Un certain regard" Béliers est un très beau film à découvrir.
    vincenzobino
    vincenzobino

    116 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2015
    Magnifique évasion islandaise sous forme de rivalité fratricide paysanne.
    N'ayant vu que la bande-annonce et rien d'autre sur ce film, cette dernière me rappela la grande peur dans la montagne ou une épidémie frappait des bêtes et montrait le côté sauvage de l'homme.
    Et c'est exactement le cas pour les deux premiers tiers du film: l'on suit Gummi et Kiddi, partageant le même domaine d'élevage et une sorte de rancune faisant qu'ils ne s'adressent plus la parole depuis bon nombres d'années. Une épidémie frappant leurs troupeaux va mettre au grand jour ce différend.
    Ce film nous offre plusieurs facettes de l'Islande: des paysages somptueux pour visiter mais un climat des plus hostiles; les difficultés (financières principalement) rencontrées par les éleveurs et une solidarité ayant du mal a se faire accepter.
    Mais il s'agit surtout d'un très touchant témoignage sur les liens du sang indélébiles et les quinze dernières minutes en sont un très bel exemple quand face a la vie ou a la mort, l'amour gagne souvent (si seulement ce pouvait être toujours le cas).
    2 acteurs magnifiques, une BO remarquable et des prises de vues nous projetant sur place et nous faisant ressentir ce froid glacial et cette luminosité a la fois.
    A recommander vivement...
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2016
    Dans une île au bout de l’Europe et perdue dans l’Océan, l’Islande, une vallée isolée et loin de toute civilisation ; ici, c’est la patrie des éleveurs de moutons. Deux frères bourrus, barbus vivent à 50m l’un de l’autre ; et depuis leurs naissances, ne s’adressent plus la parole depuis 40 ans. Dans ce pays rude constitué de taiseux, les rancunes ont la dent dure. Il faudra un drame collectif pour toute la communauté pour que petit à petit les deux hommes renouent le dialogue. Et le cœur du drame mais aussi de la réconciliation sera ce qui seul a de l’importance pour eux : les moutons.
    Présenté dans la section « Un certain regard » à Cannes, le choix était judicieux. Pour un premier long métrage, l’islandais Grimur Hakonarson affiche une belle maitrise. Scénario, mise en scène, réalisme des situations et travail autour de la psychologie des personnages ; tout est réussi avec en toile de fond un superbe décor austère filmé avec talent. Entre drame et comédie, le film souffle le chaud et le froid, car derrière les vacheries des deux frères persistent constamment une humanité. Cela permet des scènes originales et cocasses dont l’idée comique et osée de la scène avec la pelleteuse. Plans fixes en cinémascope, lenteur des situations ; ce western nordique pépère pourrait effrayer par sa singularité tous les amateurs de films dynamiques. Mais cette langueur dans le déroulé de l’histoire permet à Hakonarson de conserver une cohérence global de son récit. Dans ce pays où tout va lentement, ce cinéma avance à pas feutrés tout en affinant ses enjeux intelligemment tout au long du film jusqu’au bouquet final émotionnel. Ce rythme posé et inéluctable est juste parfois longuet, le seul reproche que l’on peut faire à un très bon premier film. A suivre.
    Dommage que l’affiche aux accents graveleux ne représente que si peu un drame rural où la comédie est juste présente en filigrane.
    Pauline_R
    Pauline_R

    177 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2015
    Un film dépaysant dans tous les sens du terme, j'ai vraiment apprécié son ambiance et son originalité. C'est à la fois touchant, drôle et dur. Au-delà de la rocambolesque opération "Sauver Béliers", c'est surtout la relation entre les deux frères le centre du film et qui se révèle assez bouleversante, tant les deux personnages sont attachants, fragiles et tendres, incarnés par deux acteurs remarquables.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 décembre 2015
    Ce film est un véritable chef d'oeuvre, le meilleur que j'ai vu depuis longtemps - les relations humaines, la beauté des paysages - la qualité de l'image - le temps qui passe et l'humour qui se dégage des situations - tout contribue à faire de cette oeuvre un voyage et un outil de réflexion
    pierre72
    pierre72

    138 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2015
    Je suis un bélier. J'habite le fin fond de l'Islande, dans une vallée isolée et battue par les vents venant du pôle. Mon berger est sympa. Il me bichonne, me protège, me câline. En plus de me fournir tout un troupeau de brebis que j'honore toujours avec succès, tous les ans,il me transporte dans une salle des fêtes où, avec d'autres copains béliers, on nous admire touit en se faisant tâter par une rude mais charmante vétérinaire. Cette année encore, j'étais à côté de Sproti, mon voisin de champ (mais des barbelés nous séparent). Si nos bergers respectifs ne s'entendent pas du tout, voire se font la gueule depuis la nuit des temps bien qu'ils soient frères, nous on est rudement copains. Cette année, il semblerait qu'il ait gagné cet horrible bout de bois dont je me demande bien à quoi il peut bien servir. Son maître était super content, le mien beaucoup moins, mais il m'a quand même donné quelques caresses supplémentaires en me ramenant dans ma bergerie. Je l'ai cependant entendu marmonner dans sa barbe des mots pas sympas. Il trouvait injuste la victoire de mon copain.
    Le lendemain, il s'est passé un drôle de truc. Mon berger m'a sorti vite fait de mon abri pour m'enfermer dans un petit enclos qu'il avait fabriqué à la hâte dans la cave de sa maison. Heureusement, je n'étais pas seul, il a aussi amené quelques unes de mes amies brebis. A peine arrivés, au-dessus de nos têtes, on a entendu des coups secs et forts, accompagnés de cris de de nos copines. Puis ce fut un long silence. Je me demande même si je n'ai pas entendu sangloter mon berger....
    Je suis resté de longues journées à manger du foin dans ce petit espace. On se demandait ce qu'il pouvait bien se passer au-dessus de nos têtes,... toutes ces visites, toutes ces discussions et cette radio qui parfois fonctionnait au maximum....
    Puis, très longtemps après, on m'a fait grimper dans une drôle de bétaillère avec des ailes. On m'a enfermé dans le noir dans ce qu'un gars a appelé une soute. J'ai eu peur et froid malgré ma laine d'hiver que l'on ne m'avait pas tondue. Puis, j'ai revu le soleil ! Eclatant le soleil, surtout qu'il était mêlé avec les éclairs de boîtes noires tenues par des bergers habillés de la même couleur et qui criaient mon nom. Avec moi, il y avait plein de gens et mon berger qui avait bien changé. Rasé de près, avec un costume qui le faisait ressembler à un pingouin ( il y en a en photo sur le calendrier que le facteur apporte tous les ans et que mon maître place au dessous de mon box), il était drôlement beau !
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    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 décembre 2015
    Un film islandais? Pas possible? On y court! Avec des colosses barbus vêtus de merveilleux pulls jacquard? On y vole! Et les plus beaux moutons que vous puissiez imaginer en rêve? On y plonge!

    Un petit film envoûtant, totalement original, totalement hors normes, et pourtant totalement dans la vraie vie même si cette vie là à des aspects exotiques, liés à ces paysages sublimement désolés, énormes, ravagés par le vent, brûlés par le gel...

    Mais là où je me frotte les yeux, c'est que j'ai vu dans certaines critiques le film qualifié de "comédie". Alors, ou bien le mec il est parti au bout de vingt minutes pensant qu'il en savait assez pour écrire son petit texte, ou bien il est hermétique à toutes forme d'humanité. Parce que la vérité, c'est que si vous rentrez dans la salle un peu déprimé, en sortant vous allez direct vous jeter dans la Seine ou dans le Rhône. Bien sûr, il y a de l'humour. Tout le temps. Déjà, le physique des différents protagonistes.... Mais c'est, au fond, affreusement triste.

    Deux vieux garçons. Deux frères ennemis. Depuis 40 ans.... Leurs champs sont mitoyens; leurs maisons, séparées de 300 mètres et depuis 40 ans, ils ne se sont plus adressé la parole. Et, lorsque la nécessité de communication s'impose, c'est le chien de Kiddi qui transporte une missive dans sa gueule.... Des deux, il y en a qui est quand même un peu plus ennemi que l'autre... et vers la fin du film, on en saura un peu plus sur les raisons de la discorde, mais ça n'a en fait aucune importance. Ce qui est certain c'est qu'ils sont bien dissemblables. Le héros principal, Gunni (Sigurður Sigurjónsson), passe ses soirées à faire des puzzles en écoutant de la musique et en buvant des sodas, là où Kiddi (Theodór Júlíusson) préférerait les boissons fortes...

    L'important c'est qu'ils élèvent, comme tous les autres habitants de la vallée, des moutons. Mais pas n'importe quels moutons: une race locale, rustique, adaptée au climat, sublime. Les béliers portent des spires de cornes comme des mouflons; les brebis sont de grosses boules de poil immaculé, des cocons douillets qu'on devine plus doux que le cashmere. Et avec cela, de beaux yeux, un joli museau.... Hélas! la tremblante du mouton se déclare, et il faut abattre tout le cheptel de la vallée. Abattre les animaux, détruire les écuries, le foin, tout désinfecter sous l'œil des cerbères des services vétérinaires. Vous imaginez ce que cela représente, pour un éleveur. Moi, arrivée à ce point là du film, je pleure de chaudes larmes.

    J'aime quand le cinéma me raconte de vraies histoires de vrais gens, de vrais gens, de belles personnes, pas des intellos lubriques du 5eme arrondissement parisien.... En ce moment, on a des cas de grippe aviaire dans le Sud-Ouest. Il n'y a pas encore de décisions prises d'abattage généralisé; mais cela pourrait arriver. C'est ça, la vraie vie.

    D'ailleurs, faut il abattre, ou laisser les choses suivre leur cours? les bêtes les plus robustes survivront; l'épidémie s'arrêtera d'elle même; on aura ainsi sélectionné une race plus résistante. La question se pose; cela peut se faire aussi; apparemment, mais les vétos finlandais n'ont pas d'états d'âme.... ils exécutent.

    Moi j'ai adoré ce film; c'est sûr que je suis particulièrement sensible aux thèmes de la ruralité et des animaux.... Et c'est vrai aussi que le côté cocasse des héros fait passer la gravité du propos, et qu'il y a quelques scènes irrésistibles. Et ne craignez pas un film trop statique: il se passe quand même plein de choses que vous découvrirez à son fil!

    Le beau film de Grímur Hákonarson nous fait ressentir à un point rarement atteint le froid, le blizzard. Et en même temps, la beauté d'un monde préservé. Mais c'est dur, la vie d'éleveur. A méditer quand tant d'autres se plaignent.... Allez vite le voir!!
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2015
    Le mouton est l’animal universel, des déserts les plus chauds jusqu’à l’Islande. Nous apprécions, sans nous attarder, des paysages enneigés assez peu explorés au cinéma avec les troupeaux de deux frères, vieux garçons qui ne se parlent plus depuis quarante ans. Nous sommes dans une comédie taiseuse avec concours de béliers et voisinage hostile quand une épidémie de tremblante du mouton s’annonce. Les deux entêtés vont finalement se réconcilier lorsque le blizzard balaye un passé absurde de solitudes juxtaposées.
    cinono1
    cinono1

    305 abonnés 2 058 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2015
    Un ton qui est celui de la fable avec ces personnages stoïques coincés dans leurs silhouettes encombrantes, typique de ces films venus du Nord mais un réel discours non dénué d'amertumes sur ces modes de vie agricoles menacées par le monde moderne. Sous ses airs austères, le film dégage une émotion prégnante sur le lien entre les hommes et les bêtes. Les deux frères sont parfait et rappellent le pouvoir des liens du sang.
    domit64
    domit64

    50 abonnés 267 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2015
    Une guerre fratricide dans une Islande âpre lors d'un hiver difficile. Les béliers atteints de la tremblante, les abattre semblent être la seule solution... Mais que resterait-il du quotidien des éleveurs sans leurs moutons ? Que décideront-ils ? Car jusqu'à présent seul l'amour des animaux arrive à les sauver de l'alcool et de la solitude.
    Film touchant sur le quotidien de ses éleveurs. Belles photos.
    A voir.
    Steven Merlier
    Steven Merlier

    38 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2015
    film islandais prix un certain regard au festival de cannes !!

    Finalement le cru du festival de cannes fut plutôt bon cette année : lobster, marguerite et julien, ...

    Nous avons la un film sur deux frères dans une vallée qui ne se parlent plus du tout mais qui doivent surmonter une maladie touchant leur mouton
    Claire D
    Claire D

    5 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2016
    Scenario atypique, paysage triste et froid, fermes isolées, village coupé du monde, habitants rudes et touchants, les béliers sont leur raison de vivre, de communiquer. Plus de béliers, plus de vie. Histoire de 2 frères qui ne se parlent plus depuis 40 ans et ne savent peut être même plus pourquoi. Sauver les dernières bêtes d'une race qui leur est chère, les réunira.. Ou pas..
    Film étonnant, "beau" , profond.
    dolphinus31
    dolphinus31

    4 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 décembre 2015
    Quel bonheur de voir ce film ! Un grand bol d'air frais, des paysages sublimes, des personnages attachants .. loin de nos villes et de nos preoccupations materialistes. A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mai 2015
    Ce film est un pur chef-d'oeuvre. Il se distingue par son scénario très original. L'image est magnifique dirigée par un directeur de la photographie hors norme. Les acteur sont très bon. Rien à dire. Il mérite grandement sa palme d'or un certain regard.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 janvier 2016
    "Béliers" est à voir absolument. C'est un véritable chef-d'oeuvre ; sans doute le meilleur drame que j'aie vu.
    Le cadre, tout d'abord, est splendide. Un film avec, en toile de fond, les magnifiques paysages de la campagne islandaise, ça ne se refuse pas !
    Les acteurs sont très bons, et d'une extrême justesse dans leur jeu.
    Enfin, l'histoire est poignante, déchirante.
    Le réalisateur montre ainsi les "travers" d'un mode de vie particulier, à l'ancienne, en autarcie, dans la campagne (et il faut savoir que de nombreux cas similaires de brouilles familiales existent réellement en Islande), sans pour autant les juger ou en faire le procès. En effet, même si on trouve cela déplorable d'être entêté au point de ne plus adresser la parole à son frère, etc. , on ne peut pas s'empêcher de ressentir une immense compassion pour ces deux fermiers menant une vie austère et solitaire, et attachés à leurs bêtes comme si c'étaient leurs enfants. C'en est même très émouvant.
    Courez voir "Béliers" de toute urgence !
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