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Frédéric B.
2 abonnés
31 critiques
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4,5
Publiée le 24 janvier 2016
Ou comment rappeler qu'un film c'est autre chose qu'une affaire de budget, d'effets spéciaux, de post-production ou de casting prestigieux. Comment rappeler, comme disait Gabin, qu'un bon film c'est d'abord une bonne histoire. Et de préférence une histoire humaine, comme celle de ces hommes à la fois simples et riches, si proches et pourtant si distants au milieu de ce bout du monde, si prompts à prodiguer à leurs troupeaux une affectation qu'ils se refusent l'un à l'autre depuis si longtemps. Le réalisateur nous offre ainsi un film en trompe l'œil, á l'apparente inaction, où l'animal révèle l'humain, où l'humour habille pudiquement les émotions enfouies.
Un film qui nous fait côtoyer les éleveurs de Béliers islandais. Une histoire entre deux frères et l'amour de leurs bêtes. Un film avec une bande son et des images qui donnent le ton de cette vie simple rude et centré sur l'essentiel. Prendre le temps, pardonner, se résigner ou combattre, attendre et tenir ses serments...
ce film islandais nous transporte ds une dimension intemporelle, celle des etres humains relies visceralement a leurs betes leurs terres leurs patrimoines melant avec subtilite des emotions tres contrastees mais infiniment touchantes..le tragique ...au cocasse...ce film est d une beaute saisissante ...
Un joli film avec une atmosphère qui vous fait voyager et des personnages attachants. Le réalisateur a du talent , un film sans moyen mais qui ne peut vous laisser indifférent. Un film plutôt destiné à des adultes
très belle immersion dans un monde rustique, dur et sensible. L'intrigue semble simple, les protagonistes sont avares de leurs mots mais beaucoup d'émotions passent. le film du moment pour moi
Un film simple et prévisible doté d'une histoire classique qui ne m'a ni emballé ni captivé. Le réalisateur nous fait vivre une période durant laquelle ces deux frères vont tout perdre du jour au lendemain à cause d'une maladie. Même si tout tourne autour des moutons, il est bien question de cet effondrement qui va plus ou moins rapprocher ces deux frères. L'histoire de l'anéantissement du travail d'une vie pouvait être touchante, mais ce film ne m'a véhiculé aucune émotion, il faut dire que le style très brut n'aide pas, il n'y a pas de rythme, pas de tension dramatique et les personnages sont froids donc difficile de ressentir de l'empathie pour eux. Quand l'émotion ne vient, c'est l'ennui qui prend le dessus et c'est ce qui est arrivé avec ce film qui m'a surtout ennuyé.
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18 103 critiques
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4,0
Publiée le 22 juin 2020
Béliers est une saga islandaise de premier ordre, non pas de rois mais d 'éleveur de moutons. Il y a des batailles mais les opposants sont la nature, les relations humaines et les difficultés de la vie. C'est une saga de et pour le travailleur exprimée et épurée et elle est à couper le souffle. Au-delà de l'histoire c'est une fête visuelle. Le paysage islandais vu dans sa gloire verte et sa gloire blanche austère m'a littéralement fait haleter. Le bruit du vent d'hiver hurlant et implacable a touché un nerf primaire en moi. Ce n'est pas toujours joli et jamais bien emballé. Les béliers sont la dureté et la beauté entrant en collision et se mélangeant, comme un paysage islandais dans la vie d'un éleveur de moutons. À l'ère de la saturation du marketing numérique et de la domination des médias sociaux, il est toujours rafraîchissant de voir un film se faufiler inopinément et vous donner cette chaleureuse sensation de perle cachée...
Film magnifique , sobre , très juste ! C'est l'Islande et c'est beau ! Ces hommes sont touchants et très dignes ( du moins l'un des deux frères ..) PS: en Scandinavie, il est habituel de priser et /ou de chiquer du tabac . Je le sais pour avoir vécu en Suède et avoir été au début étonnée de cette curieuse habitude. Même au collège ou j'enseignais, le plafond était maculé de ces curieux "chewing gums" noirs collés ...! Dans le film, c'est évidemment de cette habitude qu'il s'agit et non pas de sniffe de coke!... tout à fait hors sujet !...
Dépaysement garanti avec cette immersion dans le monde des éleveurs de béliers islandais. Un monde de barbus un peu rustres, avec leurs traditions, leurs fiertés, leurs embrouilles. L'histoire des deux frères fâchés, qui communiquent par chien interposé, s'annonce piquante. Et le réalisateur, visiblement à l'aise dans cet univers, semble animé des meilleures intentions, captant tendresse et vacherie. On s'installe confortablement dans ce film aux abords sympathiques. Entre deux scènes gentiment décalées, le drame s'impose doucement - Béliers n'a rien d'un feel-good-movie, comme certains ont pu l'écrire. Mais peu importe. On découvre une trame générale finalement assez classique. On avance tout en espérant que ça s'emballe, sur le fond comme sur la forme. La narration reste hélas un peu lente et molle. Et le scénario, minimaliste et prévisible. Alors on peut célébrer la simplicité et la justesse de l'ensemble, c'est sûr. On peut aussi regretter que le propos ne soit pas plus étoffé et original. En dépit d'une fin très belle et très forte (qui rend d'autant plus frustrant le léger ennui qui précède), ce film n'atteint pas la puissance tragi-comique des meilleurs films islandais, Noï Albinoï en tête.
2 freres eleveurs de moutons dans la campagne islandaise , pas de quoi sauter au plafond a premiere vue mais le genre de film qui peut donner de bonne surprise , et bien non. Pas grand chose a retenir , un film lent , une histoire sans grand interet et un final pas terrible.
Un beau film sur la solitude, la douleur d'un éleveur bien sûr car le sujet est aussi là. Il est même devant le conflit des frères qui est une sorte de dogme ici. On ne sait rien et on se saura rien. Leur fâcherie est violente et cela rend la fin encore plus émouvante. Mais en même temps, on s'attend à davantage quand le rideau se ferme. Tant de questions qui restent. Les hommes ont donc pris la place des béliers. C'est un retournement finalement...
Exotique et étrange, avec un soupçon d'humour grinçant, ce film nous transporte dans les froids paysages d'Islande et nous fait découvrir une relation fraternelle des plus complexes. Assez intense même si, tout bien réfléchi, il est surtout question de moutons et de vieux Islandais grincheux qui ont des difficultés de communication...
Le titre original du film est "Hrutard". C'est vrai qu'on pourrait croire qu'on est dans un de leurs guides ! Deux frères qui se ne se sont pas parlés depuis 20 ans, et qui néanmoins habitent l'un à côté de l'autre, vont affronter l'abattage de leurs cheptels ! Du grand air, du grand frais, de la famille, des béliers et c'est autrement un film de cinéma que la pauvre "Famille Bélier" ! Je déblatère, mais le bélier blatère, Camille !