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    Nahid
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    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2016
    Ida Panahandeh, jeune réalisatrice iranienne, réalise avec Nahid son premier long-métrage. Coécrit avec Arsalan Amiri, le scénario et des dialogues très bavards demandent une attention particulière. La réalisation s'attache essentiellement à suivre de la première à la dernière image le parcours de cette mère, mariée trop jeune, divorcée dix ans plus tard avec la garde, sous condition, de son fils. Un ex-mari encombrant, un enfant sur les traces de son père, délinquant notoire, mais aussi une rencontre. Celle-ci sera l'élément déclencheur pour multiplier les problèmes et quantités de troubles dans une vie, déjà passablement mouvementée. Concernant cette rencontre la réalisatrice déclare : "Confrontée à sa réalité et aux lois qui régissent la société, cette joie se transforme en souffrance. Dans les sociétés traditionnelles, une femme est valorisée en tant que mère, sa vie de femme en tant que telle est secondaire." Forte tête, dépensière et indépendante Nahid souhaite par-dessus tout trouver un statut de femme libre. Interprétée par l'excellente Sareh Bayat, déjà remarquée dans le magnifique film d'Asghar Farhadi, Une séparation, l'actrice est de toutes les scènes. Poussée par la réalisatrice qui lui demandait d'être une louve, elle rayonne dans la grisaille volontaire de la photographie qui n'est pas sans dégager une certaine nostalgie. "À travers le portrait de Nahid, c’est le dur quotidien de ces femmes que j’ai voulu mettre en évidence. J’espère que ce film pourra faire évoluer l’image que nous avons de ces femmes, au moins d’un point de vue culturel." Déclare Ida Panahandeh. Un souhait auquel il est difficile de ne pas adhérer.
    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2016
    Un regard perçant sur l'Iran d'aujourd'hui......Une femme en instance de divorce est prise entre deux hommes......Le film est plutôt intéressant par la tenue des dialogues, par le rythme du scénario et une certaine implication du réalisateur (?) dans la photographie.....La musique à certains moments privilégiés (un ou deux) dégage une belle sensibilité.....
    Le film est un peu féministe par nécessité, mais montre aussi que la femme iranienne a un combat à mener pour son indépendance et son avenir, pour la garde de ses enfants et pour pas mal de sujets sensibles ou administratifs......Suivre l'héroïne est un régal dans une ville portuaire d'Iran où le réalisateur a eu l'intelligence et l'élégance de nous faire partager des images de plages ou du port, avec un magnifique final sur la mer ......
    Un film qui a une certaine légèreté dans les sentiments aussi qu'il faut souligner (il ne s'apitoie pas), et qui nous montre la contemporaine vivacité du cinéma iranien....Je conseille sans insistance....
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2016
    Portrait de femme forte dans l'Iran d'aujourhui, Nahid n'est pas sans rappeler certains films d'Asghar Farhadi (Une séparation). En moins brillant, peut-être, mais avec un souci de réalisme et de clarté (alors que la situation est très complexe) qui force l'admiration. La réalisatrice, Ida Pahahandeh, ne place certes pas son film sur le plan du militantisme féministe, elle se contente de montrer, au quotidien, et avec une grande sensibilité, les tourments de son héroïne, divorcée, qui pour contracter un mariage avec celui qu'elle aime devra se battre contre les préjugés et la loi qui accorde la garde de l'enfant à son père. Les figures masculines peuvent sembler parfois outrées mais elles correspondent à une réalité sociale, en Iran, où une femme doit être une véritable combattante pour surmonter tous les obstacles. Porté par une actrice
    exceptionnelle (l'Iran possède un vivier décidément inépuisable), Nahid, dans une atmosphère désuète de bord de mer, est une preuve de plus de la vitalité du cinéma iranien, malgré la censure et le pouvoir des mollahs.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2016
    Nahid est libre. Libre jusqu'à refuser le mariage avec un homme riche, libre et dans le refus de toutes les compromissions, libre au point de perdre la garde son fils. Nahid est libre, comme cette mer épaisse et odorante, qui enfle le sable gris de l'Iran, et que la cinéaste porte à l'écran, presque comme un étendard, en tous les cas, un encouragement à vivre et à lutter pour l'indépendance. La cinéaste scrute la beauté sur le visage de Nahid. Souvent agaçante, souvent désarmante, le jeune-femme incarne un combat qui pourrait être celui de toutes les femmes qui peuplent le film, mais qui, elles, par peur, par conformité, acceptent de se taire et de se soumettre. "Nahid" est un film précieux, qui rappelle aux spectateurs, l'urgence de la liberté de la femme sur les continents du monde, à commencer le nôtre. Néanmoins, la réalisatrice choisit un style délibérément doux. Elle ne cède pas à la facilité démagogique, elle n'en rajoute pas de provocation. Elle montre des hommes et des femmes, qui contiennent leur part de mal mais aussi leur part de beauté. Elle ne juge pas non plus. Elle regarde la société iranienne avec des yeux contemplatifs, parfois sévères certes, mais à la recherche d'un esthétisme réflexif. Mais le ciel est souvent gris. D'ailleurs, la photographie frôle le noir et blanc à certains instants, comme si la lumière tardait encore à paraître dans ce monde qui hésite à se moderniser. Voilà donc un grand film intelligent, subtil, qui donne à espérer que les femmes, pour reprendre un extrait du scénario, ne se résigneront jamais à obéir complètement.
    dagrey1
    dagrey1

    97 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2016
    "Nahid" est le portrait d'une femme divorcée qui élève seule son fils en Iran entre un ex mari toxico qu'elle n'aime plus et un prétendant avec qui elle a du mal à s'engager de peur de perdre la garde de son fils.

    Ce film montre une fois de plus en Iran les limites en matière de liberté conjugale même si la question du mariage temporaire ou à l'essai est abordée. Les acteurs sont bons, l'histoire se tient, on retrouve toujours la même atmosphère de non dit, de mensonges, chers au cinéma iranien et portés à l'écran de nombreuses fois.

    Pour autant, le film a une grosse carence scénaristique qui tient à son actrice principale qui face à une histoire compliquée en rajoute encore en faisant preuve d'une indécision chronique ce qui la conduit à des mauvais choix et frustre le spectateur.
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2016
    Un très beau et touchant portrait de femme luttant pour sa liberté d'aimer et d'être aimée dans une société iranienne patriarcale et machiste. Le film n'est pas sans rappeler Une séparation de Asghar Farhadi mais en moins puissant et abouti cependant. Il aborde de manière sobre et réaliste la condition des femmes en Iran, l'absurdité de certaines règles qui régissent ce pays, avec notamment la garde des enfants attribuée de droit au père. De quasi tous les plans, l'actrice Sareh Bayat rend cette femme en quête d'émancipation à la fois émouvante et mystérieuse.
    Siamoise
    Siamoise

    21 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2016
    Après Une Séparation d’Asghar Farhardi Oscarisé du meilleur film étranger en 2012, une nouvelle perle rare venue d’Iran débarque sur nos écrans : Nahid, récompensé par le Prix de L’Avenir au dernier Festival de Cannes. Pour son premier film, la réalisatrice Ida Panahandeh dresse le portrait d’un pays encore très conservateur à travers celui d’une mère divorcée et destinée à ne pas pouvoir se remarier sous peine de perdre la garde de son enfant. Le film aborde avec adresse un sujet actuel et délicat en Iran : le sighe, qui permet de se marier de façon temporaire pour seulement quelques heures ou quelques jours. S’en suit alors le combat passionnant et bouleversant d’une mère en lutte pour conserver sa liberté et la garde de son fils. Sans jamais tomber dans le pathos, Nahid évoque les choix décisifs de cette iranienne tiraillée entre la pression de son ex-mari, l’amour que lui porte son amant et celui qu’elle porte à son enfant. Femme passive dans Une Séparation, Sareh Bayat sait manifestement se fondre dans la peau de chacun de ses personnages puisqu’elle interprète ici avec justesse et sobriété le rôle de cette femme forte et indépendante.

    Nahid est donc une jolie surprise cinématographique qui s’impose incontestablement comme l’un des meilleurs films de ce début d’année.
    Padami N.
    Padami N.

    61 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2016
    un film touchant sans gros effets visuels et techniques a la réalisation sobre, racontant le dur choix d une femme entre sa vie de mère divorcée et sa vie de femme indépendante. île spectateur occidentale va vite crieez a l injustice même si la realisatrice essaye de présenter le cadre culturel et familiale différent à du notre
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 mars 2016
    Etonnant ce film plutôt bien réussi malgré quelques faiblesses et dont l'héroïne - sorte de mère courage éprise d'indépendance - finit par nous agacer un peu. C'est plutôt étrange !
    Anne M.
    Anne M.

    72 abonnés 641 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2016
    Respectant la censure imposée au cinéma iranien, Ida Panahandeh dépeint le portrait d’une mère divorcée qui tente de refaire sa vie malgré l’interdiction de se remarier sous peine de perdre la garde de son enfant.

    Ce film très prude est construit sur des non-dits (sur la religion, la politique, les traditions) mais parvient, sans aucun discours, à faire émerger l’injustice d’une société patriarcale, sans toutefois ni dénoncer, ni militer, ni critiquer le système. Les hommes sont détestables dans ce film, même le fils de Nahid finit par la fuir.

    Un seul homme trouve un peu grâce aux yeux de la réalisatrice, l’amant de Nahid.

    Le film est par moment ennuyeux, quoiqu’intéressant, très pessimiste sur la société iranienne. il ne laisse espérer aucune évolution dans ce pays. Ceci créée une colère sourde à l’encontre des hommes et de tous ceux qui revendiquent le bien fondé des systèmes patriarcaux de ce type.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2016
    Pendant près de deux heures, Ida Panahandeh ne lâche pas son héroïne qui se bat férocement et use de tous les recours pour exister dans ce monde régi par et pour les hommes. (...) Un film au sujet passionnant, magnifiquement interprété mais parfois un peu figé dans ses intentions.

    LA SUITE :
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 février 2016
    Regard sur l'Iran avec ce beau et intéressant portrait d'une femme confrontée à des problèmes de couple et de mère, comme tant d'autres à travers le monde.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2016
    La réalisatrice iranienne Ida Panahandeh a voulu nous décrire la bataille quotidienne des femmes divorcées dans son pays. On peut tout simplement avouer qu'elles sont courageuses. Elles essayent d'exister par elles-mêmes, de subvenir à leurs propres besoins, mais l'ombre d'un homme (père, frère, ex-mari) plane toujours auprès d'elles. Elles doivent constamment rendre des comptes. On apprend également l'existence du mariage temporaire permettant à ces femmes de pouvoir avoir une liaison avec homme tout en conservant la garde de leurs enfants car si elles se marient de manière permanente, elles la perdent. Et Nahid est l'une de ses femmes courageuses, divorcées, amoureuses d'un nouvel homme et qui souhaitent garder leurs enfants près d'elles. l'histoire nous parait tellement improbable, qu'on la trouve très bien construite et inventive. Mais quand on pense que c'est la réalité, ça donne froid dans le dos. La réalisation, très simple, nous plonge d'autant plus dans le quotidien de Nahid. Seuls deux passages au ralenti auraient pu être évité afin de nous laisser dans cette "vérité". Les acteurs sont très bons. Sareh Bayat, déjà vue dans "Une Séparation", nous transmet beaucoup d'émotions et nous plonge avec elle dans l'histoire. L'ambiance visuelle colle parfaitement à son personnage et apporte une dimension dramatique très appréciable. Un beau film iranien sur les droits des femmes de ce pays, ou plutôt le manque de droits qu'elles subissent quotidiennement au nom de la religion.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2016
    Je n'ai jamais mis les pieds en Iran ; mais grâce à Jafar Panahi (Sang et Or, Hors jeu, Taxi Téhéran), Asghar Farhadi (Une séparation, À propos d'Elly), Mehran Tamadon (Iranien), Sepideh Farsi (Red Rose), ce pays m'est devenu familier. Ou plutôt une certaine image de l'Iran filmé par des cinéastes jouant au chat et à la souris avec la censure.

    À cette liste déjà longue de réalisateurs sensibles et critiques, il faut ajouter Ida Panahandeh qui signe à 35 ans son premier film. Celui-ci a reçu un accueil chaleureux à Cannes dans la section Un certain regard.

    La filiation avec le film berlino-césaro-oscarisé d'Asghar Farhadi est évidente. Elle ne se réduit à son interprète principale, l'émouvante Sareh Bayat, et à son distributeur. Une Séparation évoquait - notamment - un divorce. Nahid commence là où Une Séparation se termine. C'est l'histoire de l'après-divorce. L'héroïne, Nahid, a obtenu la garde de son fils, un adolescent turbulent, à la condition de rester célibataire. Mais elle rencontre Masoud et en tombe amoureux.

    L'Iran n'a pas le monopole des violences faites aux femmes. Avec Le Procès de Viviane Amsalem, Ronit Elkabetz avait peint les difficultés d'une femme israélienne pour divorcer selon la Loi juive.

    Nahid aurait pu être un énième film à charge contre l'étouffement dans lequel la société iranienne maintient les femmes. Il évite cette simplicité en peignant un portrait de femme autrement plus subtil. Car Nahid n'est pas une sainte. Loin de là. Elle ment à son propriétaire qui lui réclame son loyer. Elle met à la porte son fils qu'elle ne supporte plus. Elle vole jusqu'à sa propre mère, avant d'être prise de scrupules. Au contraire, Masoud, est un ange de patience, qui offre à Nahid son amour et son argent sans rien attendre en retour.
    Spe64
    Spe64

    26 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2015
    Vu au FIFIB 2015: Nahib ou le portrait d'une femme Iranienne dans une société ou les lois sont d'un autre temps...
    Nahib vit seule avec son enfant de 10 ans, elle en a la garde à condition de ne pas se remarier... elle va se battre au mieux avec courage et sans fatalisme entre son fils, son ex mari et un autre homme qu'elle rencontre.. avec ce choix insoluble...
    Un film intéressant sur la condition de la femme en Iran qui a bien des progrès à faire...
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