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Estonius
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4,5
Publiée le 19 mai 2013
Un film inclassable, un scénario de folie (Qui a tué le sosie d'Adolf Hitler ?), des personnages plus barrés les uns que les autres, des actrices d'une beauté à couper le souffle (et forcément toute nymphomanes !), Kitten Natividad jouant le rôle du chœur antique, quelques scènes dignes d'un film gore, de la dérision comme s'il en pleuvait. Un régal !
Une fois encore, Russ Meyer nous régale de ses extravagances. Dans "Megavixens", il mélange l'érotisme et le fantastique pour notre plus grand bonheur... A l'instar de "Vixens" et "Supervixens", "Megavixens" atteint le summum de la causticité et de l'humour absurde à la "Monty Python"... En un mot, génial...
Allant toujours plus loin dans la surenchère trash, Russ Meyer n’hésite plus à placer, dans le troisième de sa tétralogie Vixen, tout un tas d’images de sexes (alors que les deux premiers films se concentraient essentiellement sur les poitrines), à travers des gros plans qui viennent illustrer la narration faite par l’actrice Kitten Natividad. L’autre différence de ce MegaVixens par rapports aux deux précédents films vient justement de la déconstruction de son scénario qui nous fait suivre plusieurs histoires en parallèle, ayant évidemment toutes pour point commun leur érotisme débridé, destinées à constituer un puzzle censé expliquer le meurtre vu dans la scène d’ouverture (celle d’un sosie d’Adolph Hitler dévoré par des piranhas). Certaines scènes sont d’une grande violence sanguinolente tandis que d’autres sont des moments de pure folie absurde, et les dix dernières minutes sont purement jubilatoires, mais dans l’ensemble ce nouvel OVNI érotico-burlesque reste moins outrancier que Vixen et moins drôle que SuperVixen sur lesquels on peut se reporter pour profiter de l'esprit décalé de Meyer.
Sans doute le film porno le plus immonde que j'ai vu de toute mon existence. Le fait qu'il ait été tourné par un metteur en scène connu ne change rien et ne lui pas un air de respectabilité et n'en fait pas un film "intellectuel". Ici, la pornographie la plus primaire se complique de cruauté gratuite, sadisme, etc... Rien n'est à sauver, même les actrices qui ont toutes des poitrines énormes. A réserver aux malades sexuels.
« Ceci n'est pas un conte de fée » nous dit-on d'emblée. Up !, plus connu dans nos contrées sous le titre MegaVixens, est une nouvelle hystérie cinématographique réalisée, photographiée, montée et produite par Russ Meyer en 1976. Le metteur en scène fou furieux livre un film encore plus allumé que les précédents et se lâche complètement sur les plans de toisons pubiennes féminines et l’exhibition de sexes masculins démesurés. S’il n’est clairement pas le meilleur opus de la saga Vixens, ce "Mega" permet d’admirer la beauté de sa comédienne principale Raven de la Croix, et dans une autre mesure, celle des cadres léchés, des paysages et la passion cinématographique contagieuse qui anime Russ Meyer à chaque plan, à l’instar d’un Fellini sous exta. L’actrice Kitten Natividad, qui tiendra le rôle principal d’UltraVixens fait ici office de narratrice, nue, hilarante dans ses postures qui n’ont rien de naturel, mais qui titillent à chacune de ses apparitions. La scène d’ouverture avec le sosie d’Hitler sado-maso dévoré par un piranha dans sa baignoire est hallucinante et dérange encore plus de 35 ans après. Enfin, Russ Meyer exploite le filon qui a fait sa renommée et qui commence à s’épuiser – plus l’intérêt s’amenuise, plus les actrices sont plantureuses-, mais sa critique acerbe du rêve américain et du machisme est encore percutante.
C'est horrible, comment peut-on filmer ce genre de chose, ce n'est pas que c'est choquant ou quoi que ce soit, mais c'est juste mal filmé par des mauvais acteurs qui sont plus souvent nus qu'habiller, le scénario mêlant nazisme et érotisme ne mène nul par, il est tout sauf pertinent, ce film est pire encore que Vixen du même réalisateur…
Un délire kitsch et érotique qui n'a pas peur du ridicule. Sauf que ça l'est. Plus de trente ans après, ça l'est même encore davantage. Ce qui pouvait passer à l'époque pour un délire grivois et léger est aujourd'hui de l'érotisme caricatural plutôt drôle. Un humour plus ou moins volontaire mais qui s'en tient à la plaisanterie face à un mauvais film. Surtout qu'il n'y a pas vraiment d'histoires, mais un enchaînement de scènes "généreuses" et répétitives.
Encore plus abracadabrant et acrobatique que "Vixens" ! Ce film érotico-burlesque est un plaisir pour les yeux, de la fantaisie et du fantasque... plus intelligent qu'il n'y parait et plus original que n'importe quel film erotique... Juste pêche-t-il un peu par un peu moins de rythme que "Vixens".
Russ Meyer n'a jamais fait dans la dentelle. Des personnages au comportement violent ou sexuel agressifs, des physiques aux proportions dantesques, une gestion de l'image saturée de couleurs criardes. Russ Meyer est un peu un cinéaste qui navigue entre Fellini, Tex Avery et Jerry Lewis. L'Amérique profonde le passionne et les femmes (image de la mère) lui font peur. Une autre qualité qui m'intéresse chez ses personnages, les hommes sont bien membrés et les filles ont de gros seins! Megavixens est sûrement son meilleur film ; la meilleure scène : quand la fille tue de ses mains le violeur à gros sexe .
On m'en avait dit tellement de bien... J'étais si impatient à l'idée de le découvrir (avec "Ultravixens" en attente)... Forcément, la déception est à la hauteur de mes attentes ! Russ Meyer, gros coquin amateur de poitrines aux dimensions incroyables avait au cours des années 70 retrouvé la santé en exploitant le filon des "Vixens", série cinématographique à l'image de son oeuvre : kitschissime et anti-érotique au possible bien qu'évidemment remplie de scènes de sexe plus ou moins explicites. Ayant toujours refusé de se lancer dans le X, le réalisateur a toutefois réussi à imposer sa marque dans le cinéma parodique et anti-conventionnel qui connut un essor considérable à travers les célèbres "Midnight Movies". "Megavixens" (j'y viens, pardonnez ces vaines élucubrations !) est donc un porno soft (volontairement) comique bénéficiant d'un scénario il faut bien le dire hors du commun (le dénouement avec la fille cachée d'Hitler est prodigieux !). Mais au-delà de cette histoire de cinglés évidemment improbable (quoique...), c'est à une hallucinante déferlante de seins énormes à laquelle nous avons droit, la chose étant il faut bien le dire joliment mise en avant par le talent de cadreur de Meyer, sachant alterner avec maestria les angles les plus fous pour laisser transparaître des mensurations hors-norme de la façon la plus inventive possible. Rempli de détails cochons ma foi imaginatifs et fort amusants, son film respire une joyeuse misogynie à laquelle il est franchement difficile de ne pas adhérer, quelles que soient vos convictions à ce niveau. Pourtant, malgré tous ces éléments, "Megavixens" laisse un sentiment d'inaccompli, jusqu'à provoquer un ennui certain passé la moitié (si l'on excepte la conclusion) ; la laideur de l'image, son côté répugnant ainsi que ses innombrables répétitions finissent par peser dans la balance. Si l'on passe somme toute un agréable moment (à condition de le voir à plusieurs !), le résultat n'est hélas globalement pas à la hauteur.
Apôtre des plaisirs de la chair, des énormes nichons, des gros culs et de lhumour trash-sex, Russ Meyer nous revient en forme en 1976 avec le complètement barré "Mega Vixens" ("Russ Meyers Up !"). Javais pris du plaisir à suivre le réjouissant "Vixen" puis détesté le malsain "Super Vixens". "Mega Vixens" ne maura durant longtemps pas emballé mais les explications finales relèvent grandement le niveau. Simplement bottée, la délurée et opulente Francesca "Kitten" Natividad se fait le chur grec dune tragédie. On la retrouvera donc régulièrement. Un atroce et original assassinat a eu lieu, mais qui est le coupable ? Le spectateur est invité à mener sa petite enquête, laquelle passe par des explorations profondes. On retiendra que les actrices ont un certain charme (Janet Wood est par exemple vraiment mignonne en Sweet lil Alice). Pour ses débuts au cinéma, Raven De La Croix justifie quon lait retenue bien que son interprétation manque parfois dun peu de naturel (il faut la voir faire son footing !). Son personnage de Margo Winchester a néanmoins toute sa place dans lunivers délirant du réalisateur. La première séquence du métrage ne fait pas dans la dentelle en nous proposant une séance bisexuelle de SM bavarois avec Adolph Schwartz (les plus tarés visualiseront la chose, les autres nont quà regarder le film). La plupart des autres personnages masculins se veulent également antipathiques : Homer le flic obsédé, Rafe la brute alcoolique et décérébrée Seul le gentil Paul nous permet de ne pas oublier que tous les hommes ne sont pas des connards. En soixante-dix-neuf minutes je nai ri quune fois (lors de lultime plan du premier acte), pour autant dans sa globalité le scénario prête réellement à sourire. Le récit nest juste pas très palpitant en dépit de quelques ébats en pleine nature. Sans crier au chef duvre impérissable, admettons tout de même quil sagit dune petite perle de la comédie érotico-gore, genre assez peu exploité, allez savoir pourquoi
Après l’étonnant Vixen ! (1968), Russ Meyer a décliné son film en une tétralogie, réalisant par la suite, Megavixens (1976), Ultravixens (1980), et enfin,. Supervixens (1982). Si le premier volet était plutôt bizarre, tant du côté de son scénario que par l’interprétation des acteurs, Megavixens et tout aussi spécial que Vixen ! Le film démarre par un meurtre, et durant tout le film, on aura droit à des explications en voix off, afin de donner des indices aux spectateurs. On a en faite, affaire à une sorte de Cluedo ! Certes, assez barge et très porté sur le sexe, puisque l’on a affaire à un pseudo film érotique assez cru et pourtant si ringard (à notre époque). Comme pour les précédents opus, il faut regarder ce film avec beaucoup de recul, ne pas le regarder avec sérieux, simplement mettre son cerveau sur off et se laisser transporter dans cet univers barge et cinglé. Aux côtés de ces femmes aux physiques hors normes et totalement folles ! Décidemment, Russ Meyer nous étonnera toujours !
Au premier abbord ce film est un navet immonde, un porno estampillé seventies sans queu ni tête, mais Meyers est un cinéaste plus intelligent qu'il n'y parait, son film est un trip assez grotesque avec des filles à fortes poitrins à moitié nues, des scènes de sexe incessantes et d'une vulgarité sans complaisance, le film n'a aucune véritable structure narrative et ne semble être qu'une succesion de saynètes poussés à l'extrème, on baigne dans un climat irréaliste pour ne pas dire onirique et le scénario avec cet histoire grandiloquente de succeseurs de Hitler est volontairement provocatrice ,un trip trash voir SM qui se permet même quelques références détournés notamment au chef d'oeuvre d'Hitchcock "Psychose",à part ça le spectacle est gratuit et ne vole pas pas haut ,à découvrir cependant pour se faire une idée sur toute une certaine sous culture du cinéma des années 70.
Dans le genre mauvais goût hilarant, Russ Meyer est un genre de maître assez comparable à un John Waters. Dans Mega vixens il nous gâte : du sexe quasi hardcore partout, délire nazi exploitation (du meilleur : un Hitler sado-maso assassiné au piranha !), parodie d'épouvante gore, Amérique très très profonde... où l'on se rend compte aussi que même dans le genre déconnant les années 70 ne manquaient vraiment pas d'audace.