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NeoLain
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2,5
Publiée le 15 septembre 2013
L'espoir vu par les graffiti. Premier long-métrage de Alexandre Aja qui s'emploie sur un drame fantastique d'anticipation, un décor poussiéreux (j'ai pensé minimement au Dernier Combat de Besson) , sauf qu'ici, il y à tout une population. J'aime beaucoup le titre, les protagonistes joue plutôt pas mal, surtout Marion Cotillard qui à des des yeux bicolores. La BO est très sympa. Furia est à voir, Aja tourne certes avec un ton pas loin de l'amateurisme, mais il y met du coeur, pas loin d'être poétique dans un monde dévasté, bonne curiosité donc. Il manque tout de même du copieux, Furia s'en retrouve avec des creux.
Navet navrant : quand on n'a pas d'imagination on bredouille un monde futur (?) à son échelle pour le gribouiller à sa maigre mesure. Ciné aussi réelement captivant qu'une TV réalité : Pauvre Marion, uniquement dénudée de voyeurisme. Triste : il a 20 ans le réalisateur ? Une demi étoile, et seulement pour la musique du générique de fin.
Bof, un film moyen, le premier d’Alexandre Aja qui déçoit énormément par sa mise en scène ennuyeuse et ses scènes passives et inefficaces. Des couleurs et un teint déplaisant. Néanmoins, nous percevons des interprétations convenables. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 2/5
La photographie est plutôt soignée mais le scénario tient sur trois lignes et on ne s'attache guère aux personnages.Les longueurs sont légion(puisque l'histoire n'avance pas d'un iota) et la bande-son devient rapidement lourdingue.Alexandre Aja a fait bien mieux par la suite.
Le premier long métrage d'Alexandre Aja avait le mérite d'être un film d'anticipation, chose plus que rare dans le cinéma hexagonal. L'autre mérite c'est un casting qui fait son boulot avec conviction (Marion Cotillard en tête). Mais qui dit anticipation dit création d'un univers, qui dit mise en scène d'une résistance (y compris par l'art et le graffiti) dit nous amener à comprendre et surtout ressentir à quoi on résiste, et là c'est loin d'être clair et impliquant. Un première longue partie très molle censée expliquer les enjeux m'a laissé perplexe, j'ai bien vu LE blindé tournait dans les rues, la menace reste floue. Le seconde partie s'intensifie (se gorifie aussi, on sent que le réalisateur à un goût pour l'horreur, cf la suite de sa filmo) mais c'est un peu tard, si le personnage féminin s'est densifié, le personnage principal m'a depuis longtemps perdu en courant dans les rues au ralenti (effet particulièrement ridicule dans ce film). Dommage, c'était déjà bien de tenter une SF fauchée...
Premier long-métrage d'Alexandre Aja qui s'illustrera plus tard dans l'horreur mais s'attaque ici déjà à un genre de film peu courant en France l'anticipation. Furia décrit un futur pas si lointain ou les libertés sont très limitées mais ce n'est pas tant le manque de moyens dans les décors futuristes (on a l'impression que Furia se passe plus dans une ville de paumés que dans un futur plus ou moins proche) mais c'est surtout son scénario très creux. Ce futur est mal présenté s'il y a par moment quelques bonnes idées et une mise en scène tout à fait honorable Furia n'a jamais ce côté pertinent voire inquiétant de ce type de cinéma. La dernière demi-heure est pas trop mal.
Premier long-métrage réalisé par Alexandre Aja, ce film d'anticipation mérite d'être visionner pour la bonne prestation de son casting où l'on retrouve notamment Stanislas Merhar et Marion Cotillard, mais aussi pour son atmosphère qui est assez particulière. Par contre, j'ai été un peu déçu par l'histoire qui tourne un peu en rond et aussi par rapport à la réalisation un peu trop sobre de la part du futur réalisateur de "Haute Tension".
Premier film d'Alexandre Aja (qui a vite changer de style par la suite) au début de la carrière de Marion Cotillard et à la fin de celle de Stanislas Merhar et de Wadeck Stanczak. Un petit film post-apocalyptique qui manque de moyen mais qui se laisse regarder. Une certaine ambiance.
1er film du fils d'A. Arcady, "Furia" se veut comme un film très engagé, porté par un mélange homogène de jeunes comédiens et de comédiens plus expérimentés mais un peu sous-utilisés. Le début est plutôt pas mal et nous met bien dans l'ambiance, grâce à la musique de B. May mais aussi la mise en scène, déjà très sûre, de A. Aja. Je ne suis pas trop fan de S. Merhar mais il s'en sort bien. Bon après, le tout est un peu naïf mais Aja était très jeune et son scénario tient bien la route, même s'il demeure trop militant pour offrir une vision plus globale d'un problème complexe. L'histoire d'amour ressemble à toutes celles du cinéma français mais les acteurs sont très convaincants et l'intrigue avance bien. Toutefois, le film perd un peu de vigueur avant son final et demeure un poil trop gentil. Le manque de moyens est bien visible mais c'est un 1er film fait avec envie, sérieux et application bref, avec les tripes et c'est plutôt réussi. D'autres critiques sur
Combinant romance, anticipation et parabole politique dans sa première œuvre, Aja, nous a assurément détaillé un monde coloré avec de bien belles images. Mais l’histoire est quand même assez superficielle car pas très originale ni très élaborée. Toutefois, c’est surtout la lenteur du film et le manque de scènes d’action intenses qui viennent tout gâcher. On aurait également souhaité plus de références quant à la guerre et au gouvernement contre lequel les rebelles luttent. Le conflit entre les deux frères qui n’auraient pas pu être plus différents (le rebelle contre le milicien) aurait aussi mérité d’être creusé plus en profondeur au lieu de laisser une place trop importante aux autres protagonistes du film et à la relation amoureuse entre Théo et Elia. « Furia » est donc un film frustrant en ce sens où il donne l’impression qu’il aurait pu être plus approfondi...
Premier long-métrage pour Alexandre Aja, après son court-métrage Over the rainbow (1997). Produit par son père (le cinéaste Alexandre Arcady), le jeune réalisateur en herbe s'est attaqué à la nouvelle de Julio Cortazar : "Graffiti" et en a restitué une oeuvre à la fois fantastique et d'anticipation. Furia (2000) est un premier film bien trop bancal pour satisfaire. Les faibles moyens mis en oeuvre se voit constamment, les reconstitutions sont bien trop sobres pour être crédibles, la mise en scène est bien trop amorphe pour nous intéresser un minimum, bien que le film ne dure que 90 minutes, il nous paraît bien plus long, tant ce dernier peine clairement à nous passionner et on reste finalement bien trop indifférent aux sorts des personnages. Malgré une distribution plutôt réussit avec dans le second rôle, Marion Cotillard à tout juste 24 ans (Taxi 1 - 1998). Alexandre Aja avait-il vu trop grand pour son premier film ? A seulement 21 ans, il faut croire que oui. Cependant, cela ne lui a pas porté préjudice puisque par la suite son second film lui aura rapporté une belle reconnaissance auprès du public (Haute tension - 2003), ainsi qu'une Green Card lui permettant de signer des oeuvres toutes plus réussies les unes que les autres (La Colline a des yeux - 2006, Mirrors - 2008 & Piranha - 2010).
Il y a deux films dans Furia, qui fusionnent mal, ou plutôt dont la fusion conduit à la destruction partielle du premier au contact du second, soit le minage de la romance dans un contexte singulier de régime totalitaire par une complaisance dans les sévices corporels et psychologiques que doivent endurer nos protagonistes principaux. La fatalité qui entoure leur amour, faite de non-dits, de jeux de regards et de dessins, exigeait un traitement abstrait et non concret : en dévoilant les tortures, Alexandre Aja participe à la dégradation des œuvres peintes sur les murs de la cité en guise de révolte, il invalide malgré lui leur puissance symbolique au profit d’un fracas d’inhumanité représenté avec frontalité. La figure du vengeur solitaire, emprunté au cinéma australien et américain, est plaquée sur une composition pourtant singulière des personnages, très française en raison de son attention portée à l’espace et au temps qui s’y écoule péniblement, comme suspendu, balayé par des bourrasques de sable. Furia confond les esthétiques et prouve que le néo-impressionnisme, qui se saisit de traits épars pour donner vie à une forme en mouvement qu’il faut regarder avec distance, ne peut, par définition, rencontrer le néo-expressionisme, relevant lui d’une déformation des traits du visage comme reflet d’une nature humaine tourmentée et manichéenne. Seule demeure constante la nostalgie diffuse de Brian May, qui signe une composition musicale magnifique.
Un coup d'essai pour Alexandre Aja qui se ressent à l'écran. Car le film donne l'impression de manquer terriblement de maîtrise. Car si on sent l envie de filmer, j'ai franchement eu l'impression que le film se jetait dans tous les sens pour finalement n arriver nulle part , pas aidé par un scénario qui sonne creux . Ajoutez à cela une photo franchement moche et la désagréable impression d'avoir des scènes redondantes qui donnent le sentiment de tourner en rond et vous obtiendrez un film franchement décevant. La seule chose que j'ai trouvé intéressante c'est la vision très graphique d'Aja pour la violence que l'on retrouvera dans ses films suivants.