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    Summer
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    38 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 567 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juillet 2015
    L'entame de Summer est splendide. Des voltiges en avion donnent le ton. Le film sera placé sous le signe de l'air et pas seulement parce que la B.O est signée de l'un des membres du groupe ... Air ! Sa principale héroïne rêve de piloter et de s'envoler,bien que souffrant de vertige, symbole de son mal être adolescent. Mais d'un autre vertige il sera question, amoureux celui-ci, envers une jeune fille autrement plus extravertie, qui la sauvera peut-être de son handicap. Contrairement aux apparences, le film d'Alanté Kavaïté n'est pas uniquement centrée sur cette idylle lesbienne. Il traite davantage, de façon gracieuse, d'une période de la vie où vaincre ses peurs signifie s'épanouir et devenir adulte. Le scénario est sans doute faible, du point de vue de sa dramaturgie, mais Summer possède bien d'autres qualités, sensorielles notamment dans cette chronique d'été qui laisse toute sa place à l'exubérance de la nature lituanienne dans une mise en scène chatoyante et suavement lyrique qui ne tombe que rarement dans le piège de la préciosité.
    Ufuk K
    Ufuk K

    517 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 août 2015
    " Summer" histoire d'amour entre deux jeunes femmes lituaniennes est bien loin du chef oeuvre que fut "la vie adéle" en effet le film manque nous allons dire d'une "âme" cependant je ne peux que souligner le courage de la réalisatrice d'osé mettre en scène ce type de film dans un pays ou l'homophobie est fréquent.
    Julien D
    Julien D

    1 196 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 juillet 2015
    Pour son deuxième long-métrage, Alanté Kavaïté retourne en Lituanie, sa terre natale, pour y tourner une chronique adolescente dont les inspirations autobiographiques semblent évidentes. Sangaïlé, dont le prénom est d’ailleurs devenu le titre original, est une jeune fille de 17 ans mal dans sa peau qui va profiter de ses vacances estivales (d’où le titre français) à la campagne pour effectuer son éveil à la sexualité via une bluette lesbienne. Dans un pays comme la Lituanie qui, sous une certaine influence russe, reste très fermé sur la question du droit à l’homosexualité, le film aurait évidemment pu prendre les allures d’une œuvre militante et déclamatoire, mais la réalisatrice prend la problématique à contre-pied en minimisant l’importance du genre et en se concentrant sur l’aspect esthétique de son film pour lui donner plus de légèreté. Paradoxalement, ce parti-pris en vient à alourdir la narration tant le travail plastique, avec ses effets de lumières très arty, ses très beaux plans aériens, son ambiance onirique digne d'un clip pop et son imagerie ultra-symbolique (pour ne pas dire fétichiste), prenne le pas sur la caractérisation même des deux protagonistes et leur relation. De ce travail découle un film visuellement très poétique, mais où tous les sujets entourant la fin de l’adolescence sont en effet traités avec un regard des plus naïfs. Malgré les interprétations de Julija Steponaityte et Aistė Diržiūtė (deux jeunes actrices que l’on peut espérer voir poursuivre leur carrière en France), les jeunes Sangaïlé et Auste sont malheureusement réduites à de simples figures stéréotypées de la fille introvertie pour l'une, et extravertie pour l'autre, dont l’amour de vacances et la prise de confiance, qui va permettre à la première à vaincre ses démons autodestructeurs, sont certes touchantes mais trop peu approfondies pour délivrer un quelconque message. N’en reste alors que la démonstration, peut-être parfois poussive de la part de sa réalisatrice, du travail formel fort joliment effectué.
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 août 2015
    Film anodin, sans émotion, tourné un peu comme une série de clip avec musique pop. Certes la photo est réussie, la réalisatrice multiplie les prises de vue à la manière d'un catalogue, mais sur le fond, l'histoire est très moyenne et laisse le spectateur dans l'ennui le plus profond.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 juillet 2015
    Une petite merveille de cinéma au detour de l'été. foncez voir ce film!!! la mise en scène est magistrale, les actrices, la bande son, le cadre... tout est au service de l’émotion pure et la delicatesse du traitement du sujet.
    vincenzobino
    vincenzobino

    114 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 août 2015
    Sangaile a 17 ans, semble introvertie et s'ennuyer plus qu'autre chose. Attirée par les avions mais n'osant y monter pour une raison inconnue, une rencontre va bouleverser son été et sa vie.
    Ce synopsis semble classique mais alors que la bande-annonce m'avait fait craindre un Adèle bis, je fus rassuré des le premier plan aérien fantastiquement filmé (tout le film est une prouesse photographique).
    Plus qu'une histoire d'amourette estivale, c'est une véritable thérapie a laquelle le spectateur est soumis. Et cette thérapie si douloureuse puisse-t-elle être, s'avère, sur un plan cinématographique, magnifique a suivre.
    2 actrices magnifiques, une impression constante d'être dans les airs et une fraîcheur permanente, même si tout le récit ne l'est de loin pas: une perle lituanienne a recommander vivement...
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 août 2015
    Là où Abdellatif Kéchiche a transcendé les amours saphiques dans un long-métrage sophistiqué et hystérique, Alanté Kaïvadé propose une déambulation amoureuse dans les paysages lituaniens entre une jeune adolescente, fascinée par les avions, et une jeune-femme, plus âgée, photographe et styliste de talent en herbe. La lenteur du propos se fond dans une recherche esthétique forte, faisant du film une sorte de voyage onirique dans les complexités névrotiques de l'adolescente. La jeune-fille tente désespérément de surpasser sa peur du vide, au point d'escalader des grues immenses, et se taillade régulièrement les bras, dans une sorte de compulsive maladive. Même à la fin du film, la psychologie de l'adolescente paraît tout aussi nébuleuse qu'en début de film. On apprend peu de choses des parents, et les personnages qui gravitent autour du duo amoureux sont escamotés et inutiles à la narration. Car le défaut majeur du film, c'est l'absence totale de récit, au profit d'une réalisation impressionniste, à la lisière du fantastique et de la,poésie. La musique, très belle, accompagne ces morceaux d'images, notamment les tournoiements d'avions dans le ciel nuageux. Certes, c'est très beau. Mais la beauté ne suffit pas pour donner à cette histoire amoureuse une quelconque épaisseur.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 août 2015
    C'est sous le signe d'éblouissantes acrobaties aériennes que se noue leur rencontre. Entre Sangaïlé, grande jeune fille mal dans sa peau, et Austé, au tempérament d'artiste, naît et grandit une amitié qui a vite fait de se changer en amour-passion. Dans la campagne lituanienne, au coeur de paysages enlaidis par la présence d'une centrale électrique, les deux jeunes filles s'apprivoisent et, petit à petit, s'abandonnent à la sensualité. Tout n'est pas si simple cependant. Thanatos n'est jamais très loin d'éros et bien des signes laissent deviner ce qu'il y a de morbide dans le coeur de Sangaïlé. Des scènes macabres succèdent à de belles scènes lascives. L'amour apaisera-t-il ce coeur tourmenté? Elle dont le prénom signifie la force, mais qui est pourtant pétrifié par ses angoisses, trouvera-t-elle le moyen de surmonter ses peurs, sa peur du vide en particulier, et d'oser faire ce dont elle rêve, de la voltige aérienne? Ce beau film étrange, poétique, curieux mélange de morbidité et de sensualité, apparaît bel et bien, en fin de compte, comme un hymne à l'amour. 7,5/10
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 août 2015
    Très beau film, sensuel, émouvant, rafraîchissant. C'est un film qui marque un tournant. A voir et à revoir.
    MargoChanning
    MargoChanning

    6 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 août 2015
    Très belles images, belle musique ... et ennui total. Un film bien trop contemplatif pour des sujets complexes (l'adolescence, l'homosexualité, l'avenir professionnel ...). Les dialogues sont insuffisants et n'apportent aucune richesse. Le mutisme des personnages est lourd et morne, on ne peut pas s'attacher au personnage principal qui traîne son antipathie et son spleen tout au long du film.
    Ennui, ennui, ennui.

    On ressort avec l'impression d'avoir vu un clip ou une publicité pour l'Iphone 6.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 août 2015
    La réalisatrice multiplie les plans vus du ciel et les sauts dans le vide des avions pour signifier (parfois une peu maladroitement) ce grand saut qu'est la découverte de la sexualité, filmée très joliment, au plus près de la peau. Petit à petit, à cette histoire d'amour se mêle la naissance d'une vocation pour Sangaïlé, celle de voler. Alanté Kavaïté opère une jonction réussie entre décor post ère soviétique (barre d'immeubles, centrale électrique…) et nature sauvage (beauté du lac et des champs). Sa mise en scène poétique ne cache pas toujours quelques lourdeurs scénaristiques, mais le film est plein d'une grâce particulièrement belle, avec la musique parfaite de Jean-Benoît Dunckel (la moitié du groupe Air).

    LA SUITE :
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 063 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2016
    Ce film c'est exactement l'exemple de pourquoi j'adore voir un film sans rien savoir dessus. Je ne savais rien, si ce n'est la nationalité du film, que les cahiers avaient adoré et j'avais vite fait vu l'affiche de loin, de dos et dans le noir. Et pourtant dès les premiers plans on comprend immédiatement ce qui va se passer, c'est un film qui sait poser ses enjeux avec beaucoup de naturel et de beauté.

    Je m'explique, le film commence, on voit cette fille, qui a quelque chose, mais qui n'est pas forcément très belle non plus, regarder une exhibition aérienne. Une autre fille la regarde, je ne sais pas si c'est fait exprès mais le premier plan où l'on voit ce que voit cette fille est un peu froid, on sent qu'elle la scrute, comme nous lorsqu'on voit quelqu'un qui pourrait nous plaire, on regarde si vraiment il y a quelque chose, au second plan quelque chose de plus se produit, puisque entre temps cette fille magnifique sourit de plus en plus... C'est simple, c'est beau et ça se fait sans dialogue.

    Et c'est ça qui est génial, le film dit tout avec des images, il montre, il suggère et finalement ça parle peu. Et j'aime lorsque ça parle peu, lorsque tout passe par un côté sensoriel et sensuel. Les jeux qui se mettent en place sans qu'ils ne soient explicités et où pourtant l'on comprend tout instinctivement, c'est beau.

    Cependant outre cette beauté, ce côté très romantique à la limite du cliché est contrebalancé par un côté plus morbide, j'ai pensé plusieurs fois à une nature morte : "memento mori", car aussi beau que peuvent être ces moments, où la musique joue un rôle absolument merveilleux, liant à la fois scènes entre elles, magnifiant ce qui se passe, rendant caduque l'utilisation de tout dialogue puisque tout est déjà dit, on a notre héroïne qui se scarifie et qui joue avec ça avec sa nouvelle amie... Dis comme ça, ça pourrait sembler lourd, or ça ne l'est pas, bien au contraire, car ce n'est pas un problème, il n'y a pas de jugement de la part de quiconque, c'est juste un jeu entre elles, un jeu d'amour, mais plus macabre cette fois.

    Et puis en parallèle de ce côté malsain on a vraiment un film lumineux où la personne qui aime est magnifique et dont l'amour sublime celle qui est aimée, finissant par se rendre et rendre l'autre plus belles encore.

    C'est vraiment le genre de film qui prend par les tripes, qui sait utiliser les sens de son spectateur pour proposer cette sorte de rêverie, de fantasme de la relation amoureuse, où jamais la ligne vers le cliché ou le ridicule n'est franchie... Mais qui dit "Summer", annonce l'automne. Et je trouve la fin, la relation entre les deux vraiment très belle, vraiment touchante, car encore une fois, fondamentalement très vraie. Parce que comme leur relation amoureuse, ici la fin n'est pas unilatérale, aussi profondément belle et joyeuse, que triste et réaliste.
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 août 2015
    Summer, deuxième film de la réalisatrice lituanienne Alanté Kavaïté, est un joli film sur le désir naissant servi par une esthétique assez sublime, des images aériennes, des plans sur la nature qui confèrent un aspect sensuel à la représentation de ces premiers amours lesbiens. Summer, rappelle l'excellent my summer of love de Pavel Pawlikoski qui proposait, sur une même trame, un film beaucoup plus troublant et fiévreux. Summer est esthétiquement intéressant mais souffre de longueurs et d'un traitement assez convenu des affres de la souffrance et de l'amour adolescent. Summer est une œuvre minimaliste qui reste malheureusement trop souvent en suspens. On peine à s'attacher aux personnages et on finit par regarder un joli album d'images un peu figées. Dommage...
     Kurosawa
    Kurosawa

    582 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2017
    Pour son second long-métrage, Alanté Kavaïté se penche sur l'été de deux jeunes filles tombées amoureuses l'une de l'autre. La première partie du film est axée sur la naissance de la relation entre Sangaïlé et Austé, un véritable bain de sensualité qui donne lieu à de très belles scènes, tels ces gros plans sur la peau illuminée par le soleil ou les deux grands moments d'amour où la mise en scène du sexe n'a rien de naturaliste mais vire plutôt à l'abstraction sensorielle – l'assemblage minutieux de lumières artificielles et naturelles d'une part et l'emploi d'une musique synthétique qui mime la montée orgasmique de l'autre participent pleinement à cette représentation vibrante. Dans sa manière de filmer l'adolescence, Kavaïté est plus fascinée par les corps et l'influence de la Nature sur eux que sur les caractères des personnages, ce qui débarrasse le film de tout surplomb moral. La cinéaste est donc moins intéressée par la progression de la relation entre les deux filles que par leurs désirs personnels, d'où le virage surprenant pris par le film dans son second mouvement et le dépassement du vertige de Sangaïlé, qui veut devenir pilote de voltige aérien. Ici, la peur du vide est donc moins à prendre dans son sens métaphorique (l'appréhension du passage à l'âge adulte et d'une relation sérieuse) que dans son sens littéral, soit s’entraîner à prendre de la hauteur pour combattre le vertige et accomplir son rêve. Moins séduisant dans cette seconde partie car moins sensuelle et sans grandes variations – un minimalisme qui empêche l'envol total du film – "Summer" reste une proposition formelle singulière et laisse espérer de l'avenir d'une cinéaste indéniablement talentueuse.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    246 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 août 2015
    Comment ne pas imaginer que la réalisatrice Alanté Kavaïté ne s'est pas inspirée de Sofia Coppola pour Summer. Tout d'abord, le film commence par cinq bonnes minutes de pirouettes aériennes qui ne sont pas sans rappeler l'introduction ennuyeuse du film Somewhere et sa voiture qui tournait en boucle. Second gros indice, la musique est signée Jean-Benoit Dunckel, moitié du duo Air qui avait composé la superbe bande originale de Virgin Suicide. Cet argument de poids est d'ailleurs l'un des attraits majeur pour découvrir le nouveau long métrage de la réalisatrice.

    L'histoire de Summer suit principalement le personnage de Sangaïlé, une jeune fille réservée qui va tromper son ennui en profitant de l'invitation de Austé de venir la retrouver au café où elle travaille. Ensemble elles vont rejoindre d'autres amis pour s'amuser à la plage. Cela commence donc comme tout été d'adolescent avec biture et flirt. L'histoire se recentre cependant rapidement sur la naissance de sentiments nouveaux entre les deux copines qui pourtant ne se pensaient pas forcement attirer par les filles, surtout Sangaïlé.

    Sa copine Austé est elle beaucoup plus délurée. Créatrice de mode et photographe à ses heures perdues, c'est elle qui va tout faire pour séduire Sangaïlé. Pas forcement crédible, cette relation est avant tout faite pour servir l'histoire imaginée par la réalisatrice qui voulait un couple sur le même plan d'égalité plutôt qu'un couple hétéro dans lequel l'homme aurait toujours le dessus. Il donne tout de même l'impression que n'importe quelle fille peut subitement devenir lesbienne, un message un brin dangereux qui peut encourager justement certains machos qui auraient tendance à le penser.

    Alors qu'on aurait aimé surtout profiter d'une belle romance d'été, Summer se perd en cours de route avec une sous intrigue ennuyeuse autour de l'aviation. Sangaïlé passe le temps le nez en l'air à hésiter, à aller voir les avions sans jamais osé tenter de monter dedans. On apprendra plus tard de quelle blocage souffre en réalité la jeune adolescente. Comme tous bon film sur l'adolescence qui se respecte, Summer se voudrait l'histoire d'un bel été initiatique particulièrement marquant pour les deux jeunes filles mais ne nous réussit pas vraiment à nous charmer.

    Alanté Kavaïté est allé chercher deux actrices locales dont il s'agit de la première expérience cinématographique pour former le couple du film. Julija Steponaityte joue Sangaïlé, personnage centrale du film. Une fille menue un peu garçon manqué visiblement fâchée avec les soutien gorges. Aisté Dirziuté n'a aucun mal a jouer la tentatrice tant elle déborde de charme et d'énergie. Elles forment un joli couple malheureusement pas suffisamment bien exploité. Il leur aura cependant fallu beaucoup d'audace pour jouer les quelques scènes érotiques du film certes moins tendancieuses que celles de La Vie D'Adèle mais tout de même certainement pas évidente.

    Summer est avant tout un défi aux institution lituanienne, alors que la réalisatrice Alanté Kavaïté aurait très bien pu tourner cette romance entre filles en France, elle a choisi de retourner dans son pays d'origine pour rendre son film plus sulfureux. Malheureusement, il passe après d'autres films qui ont abordé le sujet avec beaucoup plus de sensualité pour être convaincant par chez nous. Il reste cependant de très belle images et la bande originale de Jean-Benoit Dunckel pour donner deux bonnes raisons de voir le film mais n'est pas Sofia Coppola qui veut...
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