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César D.
36 abonnés
616 critiques
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2,5
Publiée le 1 septembre 2015
une jolie histoire d'amour adolescente entre deux jeune filles, qui malheureusement ne s'épanouit pas, comme d'habitude. car tout le monde le sait, l'amour heureux n'existe pas entre deux femmes au cinéma, contrairement à la vraie vie. alors, forcément décevant, malgré tous les ingrédients romantiques balancés tout au long de ce petit film qui sera vite oublié.
Sangailé, dix sept ans, est mal dans sa peau, qu'elle taillade à coups de cutter. Elle rencontre Austié, une fille de son âge dans un aérodrome à l'occasion d'un show aérien. Ensemble, elles feront le grand saut, partiront en vrille, grimperont au septième ciel ...
"Summer" (titre français de "Sangailé") est cent fois moins bien que "La vie d'Adèle", dix fois moins bien que "La belle saison" .... mais nous donne l'occasion rare de voir des jeunes filles en fleur parlant une langue terriblement étrangère s'ébattre entre une centrale nucléaire et un aérodrome.
L'idée de la réalisatrice de filmer ces avions en voltige pour faire lien entre le vertige et les sensations de la découverte de l'amour est une belle idée mais trop répétitive à mon goût. Inutile de nous imposer si souvent ces longues scènes d'avions aussi souvent dans le film et aussi longtemps pour comprendre le lien que la réalisatrice à voulu créer entre le trouble affectant une personne dans le contrôle de sa situation dans l'espace et le vertige de l'amour. A force, cela crée des répétitions qui n’étaient pas nécessaires et cela devient un peu ennuyant. La réalisatrice filme d'une façon poétique et les images sont belles, mais cela ne suffit pas pour donner une épaisseur à cette histoire. On ressent malgré tout le message que la réalisatrice a voulu faire passer mais Le manque de dialogues fait que le spectateur se retrouve à regarder un joli album d'images figées et c'est assez dommage parce que cela en devient ennuyant. Summer est un beau et poétique film avec de belles métaphores mais on s'ennuie et c'est dommage.
Voilà ce que j’appellerais un "film-tableau" : tout dans l'esthétisme et les belles prises de vue mais qui en oublie d'être intéressant. Séduit par une bande-annonce plutôt prometteuse, j'ai été très déçu par ce film. Certes, les deux actrices sont belles et les images bien léchées (l'inverse est vrai aussi...) mais bon sang, qu'est-ce qu'on s'ennuie !
Un très joli film, avec une qualité cinématographique incroyable. Chaque plan est une œuvre d’art, cadré au millimètre avec des effets de lumière, avec une image piquée, comme une peinture postmoderne. On comprend que la réalisatrice a fait ses études de Beaux Arts à Paris. Le scénario est original, ce mélange de rencontre sentimentale entre deux jeunes filles mais aussi la découverte de soi par la plus jeune, qui se sert de la force que lui donne sa copine, pour éliminer ses peurs et comprendre ce qu’elle veut faire de sa vie ( i.e. la voltige aérienne, d’ailleurs très bien filmée). La famille un peu bobo de l’héroïne est aussi très intéressante. Dans leur très belle villa de campagne, des bords de mer, ils paraissent cools, et pourtant leur fille traverse une crise, souvent proche du suicide, elle se taillade les avants bras, on se sait d’ailleurs pas pourquoi. IL semble qu’il y ait beaucoup de non dits, dans cette famille trop parfaite. La tendresse que lui procure son amie et l’amour qu’elle lui porte lui donneront confiance en elle. Les plans d’amour sont très bien filmés , avec sensualité, ce n’est pas franchement érotique, on est plus près d’un style Hamiltonien : la scène sous la douche , ou l’étreinte dans les champs, et la découverte du plaisir sont superbes. Le personnage de la jeune créatrice/ styliste , d’un milieu plus modeste, est aussi très fort (très bonne actrice, plus professionnelle). Elle souffre car elle aime sa copine d’un amour non partagé. La bande son est superbe, mélange d’électro et de folk songs, et accompagne parfaitement bien le rythme langoureux et naturaliste du récit. Un film frais, post impressioniste et pourtant très sophistiqué aussi . Un beau moment de cinéma, en souhaitant à la jeune réalisatrice une longue carrière.
Un film poétique, sensible, pudique sur l'adolescence et la recherche de soi, filmé joliment et accompagné d'une musique réussie de JB Dunckel (moitié de Air), Royksopp... Un troisième film remarquable d'Alanté Kavaïté.
Chronique estivale de deux ado lituaniennes. Un récit initiatique lumineux, à l’atmosphère envoûtante contrairement au récit moins trippant, porté par la grâce de ses deux héroïnes.
Mise en scène : 5/5, travail sur le son : 5/5, montage : 5/5. Ca fait déjà 3 Césars. Taux de visibilité du grain de peau féminin : 2/5. Le César est accordé à "la vie d'Adèle". Qualité du scénario : 3/5. Taux de jeunisme : 4/5. Promesse de sexe : 2/5. Pourcentage de sensations : 75 %. Il ne vous reste plus qu'a voir le film pour vous faire votre propre idée. NOTA : Réalisatrice à suivre absolument !
Un film sur le passage à l'âge adulte avec Sangaile qui semble vivre ou plutôt revivre grâce à sa rencontre avec Auste. On a l'impression qu'elle vient d'arriver dans ce monde où le temps n'a pas d'emprise et qu'elle veut enfin profiter, se lâcher et prendre des risques pour faire comme les autres en témoigne cette scène au début où elle voit un couple faire l'amour ce qu'elle va reproduire quasiment de suite après. Le début est prometteur, la photographie est très jolie et il y a beaucoup de sensualité, mais si la forme est assez bien maîtrisée, le fond n'est pas à la hauteur avec une histoire finalement très superficielle alors qu'au premier abord le personnage de Sangaile semblait plus étoffé que cela avec des blessures passées qui affectent encore son présent. Ma note n'est pas bonne, mais le film n'est pas mauvais, c'est juste que je ne suis pas rentré dans l'histoire et je ne me suis pas attaché aux personnages donc tout ce qu'il y a eu ne m'a fait ni chaud ni froid, ça m'a juste ennuyé.
L’originalité de Sangailė tient au fait que l’homosexualité n’y constitue pas la finalité mais sert de moyeu sensible autour duquel gravitent angoisses et pulsions autodestructrices. Aussi l’amour estival entre ces deux adolescentes ne pose jamais problème en soi ; il est un prisme par lequel aborder la dépression, thématique ô combien délicate et rare au cinéma. Il s’ajoute à la métaphore de l’aviation, dont l’expression encadre le film et symbolise ce lâcher-prise source d’élévation intérieure. La réalisatrice lituanienne compose, avec Sangailė, un personnage complexe dont la relation aux autres et à soi, notamment à son propre corps, demeure opaque ; l’intelligence de sa démarche est de ne jamais recourir au théorique, malgré une figure maternelle qui manque d’épaisseur, pour nous donner à voir et à vivre l’existence en dents de scie de la jeune femme comme une somme de loopings affectifs qui mute en autant de retournements dramatiques imprévisibles. La réussite du long métrage d’Alanté Kavaïté est aussi due à l’interprétation subtile et solaire des deux actrices, Julija Steponaityte et Aistė Diržiūtė, dont la passion imprègne l’écran d’images sensuelles et fantasmagoriques, portées par des textures sonores enivrantes.
Summer affiche de belles qualités formelles récompensées par le Prix de la mise en scène obtenu en 2015 lors du festival Sundance. Alanté Kavaité flirte avec l’art photographique et fait preuve d’un évident talent de réalisation cinématographique. Les prises de vue, parfois poseuses et alambiquées, sont toujours surlignées à bon escient par une belle bande-son composée par Jean-Benoît Dunckel, membre du duo Air. La réalisatrice lituanienne multiplie les effets, tourne certaines séquences en caméra embarquée et alterne des (très) gros plans et des cadres plus amples. Chaque séquence est traversée par une plasticité ambitieuse jusqu’à l’excès. Un certain maniérisme recouvre ainsi d’une esthétique arty, par moment artificielle, le récit au féminin d’une relation amoureuse manquant de corps et dont nous pouvons regretter le peu d’originalité.
Attiré par la bande annonce qui parlait de romance et de paysage bucolique, j'ai été très déçu par ce film très ennuyant. C'est plus un documentaire sur l'adolescence, amour, amitié, mal être, auto-mutilation, limite schyzo, tout ça dans un décor d'aviation. Malgré la beauté et la belle performance des deux actrices cela manque un peu de dialogue et d'émotion. Dans ce cas on regarde sa montre en se demandant quand est-ce que cela se termine.
Une belle surprise, c'est un vrai délice pour les yeux et les oreilles, les deux actrices jouent très bien mais il est dommage que l'histoire soit un peu faiblarde. C'est très reposant, la mise en scène est très bien travaillée tandis que la musique a été composé par Jean-Benoît Dunckel l'un des deux membres du groupe Air à qui l'on doit notamment la BO de Virgins Suicides. Très soigné