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Ykarpathakis157
4 568 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 3 septembre 2021
Le film est engagé et le sujet est prenant bien que les personnages de cette histoire sont fait pour l'empathie et fonctionne à fond pourtant ce film ne m'a pas branché. La faute aux différentes voix off que l'on sait sorties du procès du personnage de la mère et qui plombent le peu de suspens et de tension qui peut exister. Du coup avec son cheminement très linéaire Un Monstre à mille têtes malgré des qualités certaines n'est pas arrivé du tous à me passionner...
En enveloppant son propos à forte connotation sociale d’une mise en scène aux partis-pris astucieux, Rodrigo Plá livre un thriller aussi efficace que percutant. Avec Un monstre à mille têtes, le cinéaste mexicain renouvèle avec brio les codes du thriller d’action s’emparant de questionnements sociétaux. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
Ce court film de 1h15 raconte le pétage de plomb d'une femme à qui une compagnie d'assurance refuse d'accorder un traitement médical indispensable à la survie de son mari. Désespérée, elle finira pas employer la force la plus brutale pour se faire entendre. Malgré des qualités, cette histoire n'est hélas pas traitée de manière suffisamment originale pour marquer le spectateur, finit par tourner un peu à vide, et nous laisse un léger sentiment d'inconsistance.
J'ai été très déçu par ce film duquel je n'attendais rien (Un drame Ttriller peut parfois être long). Mais la sous cette bande son trop bruyante (bruit de machines, souffle de la rue, crissement des disques dur x10, etc...) se joue le drame d'une pauvre femme fidèle à son mari dévoué mais mourant qui se voit refusé l'assistance sociale qui lui est du. Sa réponse est simple, elle prend un flingue et tire sur le premier qui n'est pas content. C'est comme ça que ça c'est passé monsieur le juge ! Quand à moi, je me suis ennuyé tout du long, cherchant une logique narrative, une référence, un lien qui me fasse tenir jusqu'au bout. Heureusement le film est court, et son fils lui fera un petit câlin de réconfort. Bref j'ai pas aimé du tout, mais je l'ai vu jusqu'au bout. Je dois être maso ?
dans une unité de temps et d'action, filmé de manière quasi documentaire, clinique,austère , ce cour film mexicain dresse le portrait sans concession d'une femme désespérée qui se bat pour sauver son mari face au système cynique des mutuelles dont le seul but est de refuser un maximum de dossiers, prime à l'appui. Sans musique, le réalisateur filme au plus près cette descente aux enfers dont on sait qu'il ne sera à l'arrivée qu'un acte inutile. David Contre Goliath, l'humain contre le système. Sans pathos ni parti-pris grandiloquent, le film laisse le spectateur faire son propre jugement et à l'arrivée, le film se révèle sacrément efficace et touche au plus près.
Un film raté bien que le sujet soit intéressant. Dommage pour l'actrice qui se donne du mal, mais elle n'arrivera jamais à faire décoller ce film court mais qui comprend encore des longueurs trop ennuyeuses.
Petit film mexicain qui rappelle de loin "Louise-Michel" ou "I, Daniel Blake". Assez court, c'est un plus car souvent ces films contiennent des longueurs.
Très déçu par ce film, alors que j'avais beaucoup apprécié La zona du même réalisateur. Ce monstre à mille têtes est plombé par une image sombre et laide, qui a peut-être pour objectif de créer une atmosphère glauque, mais fatigue très vite. Le perpétuel brouhaha de la bande son est aussi assez pénible. Enfin, le scénario linéaire ne réserve aucune surprise et laisse le spectateur sur sa faim. Certes, l'intention est bonne : dénoncer les pratiques des compagnies d'assurance maladie et le cauchemar des démarches administratives nécessaires pour obtenir qu'elles acceptent de financer des soins à un patient au seuil de la mort. Mais, comme chacun sait, les bons sentiments ne suffisent pas à faire un bon film.
J'avais bien aimé "La Zona" mais je dois dire que ce film ne m'a pas emballé du tout. Déjà un film qui fait moins de 90 mn avec autant de longueurs, ce n'est pas une performance. Ensuite, si le sujet est réellement intéressant, je trouve qu'il est très mal traité avec des scènes non crédibles, frisant le ridicule. Enfin je n'adresse pas mes compliments au metteur en scène pour la qualité de la réalisation (images et cadrages laissant à désirer par exemple, que des moyens modestes n'excusent pas).
Cette descente aux enfers est sans concessions, très bien filmée, mais manque un peu d'intensité et aurait mérité une narration un peu plus développée. L'intrigue est très resserrée, ce qui permet d'entrer très rapidement dans le vif du sujet, mais avec une toute petite heure de film, on reste un peu sur notre faim...
Le film est engagé, le sujet prenant, les personnages sont fait pour que l'empathie fonctionne à fond et pourtant cela ne m'a pas plus branché que cela. La faute aux différentes voix off que l'on sait sorties du procès du personnage de la mère et qui plombent le suspens et la tension. Du coup avec son cheminement très linéaire, le film malgré des qualités certaines n'est pas arrivé à me passionner.
Pour un film d'à peine, 70 minutes, j'ai trouvé ça vraiment mou et ennuyeux même si ce n'est pas dénué d'intérêt. L'idée générale avec cette tentative désespérée d'une femme pour sauver son mari est intéressante, mais ça ne fonctionne pas, car ça manque d'intensité et de tension puis le traitement est poussif et superficiel avec de nombreuses scènes inutiles qui n'ont rien à faire dans un film aussi court. Le réalisateur n'utilise que des plans fixes qui ne suivent pas les acteurs donc on a quelques scènes et des dialogues hors champ ce qui n'est pas gênant pour autant comme quand il ajoute la bande son du procès par-dessus des scènes qui n'ont rien à voir, mais avec une réalisation aussi limitée, c'est compliqué d'installer un bon rythme et ce tout ce qui manque à ce film malgré le fait qu'on nous serve un gros condensé de l'histoire. Ça aurait dû être un thriller haletant seulement, c'est tout juste un petit drame poussif avec une histoire mal exploitée qui ne dégage ni puissance ni émotion malgré un thème important.
le sujet est fort et très intéressant , les comédiens sont excellents , mais voila, la mise en scène désastreuse, avec ses plans fixes et ses séquences longues et inutiles le réalisateur au lieu d'en faire un petit bijou n'en fait qu'une pacotille, c'est vraiment dommage, car le sujet demandait une oeuvre poignante , vive , cela aurait pu être en vrai thriller haletant, mais non on s'ennuie ferme copie a revoir
C'est un film que je voulais voir depuis sa sortie mais il est malheureusement mal distribué. J'ai finalement pu le voir et je suis ravie. C'est une histoire terrible, un drame humain bouleversant. On constate combien l'humain compte moins que l'argent pour les compagnies d'assurance.
Grand fan de La Zona, film coup de poing qui démontrait toute la puissance de dénonciation d’un cinéaste engagé, j’attendais avec impatience son nouveau long qui promettait d’être aussi fort que son illustre prédécesseur. A l’arrivée, un léger sentiment de déception car ce Monstre à mille têtes est un cran en-dessous, aussi bien en termes de mise en scène pure que de puissance d’évocation à partir d’un sujet social puissant. Sans doute travaillé par la responsabilité du cinéaste dans ce qu’il doit ou non montrer, Rodrigo Pla nous fait le coup du gars qui refuse de représenter la violence physique des personnages, pourtant en situation de détresse face à une situation sociale scandaleuse. Cette coquetterie amoindrit fortement l’impact d’une œuvre qui demeure intéressante, mais qui finalement ne prend jamais vraiment aux tripes alors que l’on attendait un uppercut en plein dans la politique libérale qui pourrit nos sociétés. En fait, Rodrigo Pla ne parvient pas vraiment à sortir du fait divers anecdotique pour en tirer une œuvre universelle. C’est donc très bien fait, tendu à souhait, bien joué, mais un peu inabouti, à l’image de cette fin encore elliptique qui laisse le spectateur orphelin d’une conclusion. Peut-être en attendais-je trop ? Je le reverrai plus tard afin d’affiner cette critique, susceptible donc d’évoluer.