Mon compte
    Vous ne l'emporterez pas avec vous
    Note moyenne
    4,3
    504 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Vous ne l'emporterez pas avec vous ?

    36 critiques spectateurs

    5
    12 critiques
    4
    13 critiques
    3
    7 critiques
    2
    3 critiques
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2015
    "Vous ne l'emporterez pas avec vous" reprend une idée assez commune au cinéma (deux êtres qui s'aiment mais leurs familles respectives sont en désaccord) mais parvient à lui insuffler une énergie en développant les thèmes chers à Capra, tels l’amitié et la condition sociale, eux-mêmes liés à un humour souvent percutant qui se conforme aux caractéristiques de ses personnages. Le film, sans être forcément très émouvant - moins en tout cas que d'autres films du cinéaste -, reste toujours attendrissant grâce à sa drôlerie unique et à ses situations finement écrites. En étant un peu plus exigeant, on pourrait regretter que certains personnages ne soient pas plus élaborés, notamment les seconds rôles qui jouent les proches de Vanderhof. Un très bon film dans l'ensemble, humaniste et conscient de sa naïveté.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    160 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 août 2017
    « Vous ne l'emporterez pas avec vous » est une véritable explosion de joie et de fantaisie, un film réjouissant au possible, servi par d'excellents acteurs. Capra a le don de l'histoire qui fait mouche, du scénario intelligent qui rassemble les contraires et les préjugés pour mieux les défaire. Ici, il est question de deux familles qui s'opposent : les Vanderhof, dont le grand-père est un homme bon et affable, épris de liberté et d'amour pour son prochain, et les Kirby, dont le père est un homme d'affaire besogneux, cupide, égoïste et suffisant. Mr Kirby veut réaliser une opération commerciale qui mettra son concurrent sur la paille en achetant tout un lot d'habitations dans un quartier résidentiel, afin d'y construire des usines. Mais une petite maison le gène et résiste à son emprise... Celle des Vanderhof ! Sans compter que la petite fille de Mr Vanderhof est amoureuse du fils de Mr Kirby, et réciproquement... Bien évidemment, tous les ingrédients sont là pour promettre une comédie romantique haute en couleur et trépidante, mais ce qui fait tout son sel, c'est son arrière fond de critique sociale et de fable morale (sur la vacuité de l'argent-roi). Dans les mains d'un autre que Capra, ce serait soit mièvre soit raté, avec un humour qui tomberait à plat. Ici, tout est réussi, du moindre second rôle (l'hilarant russe aigri Kolenkhov) aux idées de mise en scène. Il faut dire que la troupe de Capra est excellente, James Stewart et Jean Arthur en tête, sans oublier le grand-père Vanderhof joué par Lionel Barrymore ou Edward Arnold, qui incarne le détestable Mr Kirby avec talent. Mais n'oublions pas la mise en scène de Capra, fluide et intelligente, audacieuse, sans parler du montage rythmé et impeccable. Tout est au diapason pour nous offrir une merveille de long métrage, frais, drôle et très original. Pourquoi ne sait-on plus faire de films comme ça de nos jours ? Quel dommage... Car ça ne demande pas de grands moyens... Juste de l'imagination et du cœur ! A croire que c'est ce qui fait le plus défaut aux cinéastes (du moins à beaucoup d'entre eux) et à l'Hollywood d'aujourd'hui.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2016
    Dire qu'on n'a pas aimé un film de Capra revient de nos jours à se faire déconsidérer, voire bannir de la confrérie des cinéphiles de bon goût : pourtant, il me faut bien reconnaître que ce "Vous ne l'Emporterez Pas avec Vous", que je n'avais encore jamais pu voir, m'a fait souffrir, et que les jolies qualités - indéniables - habituelles des films de Capra (la générosité envers les personnages, la finesse des élans romantiques, l’exubérance du happy end qui voit triompher le Bien, etc.) n'ont pas compensé le malaise profond qu'ont fait naître en moi les thèses de Vanderhof, ainsi que la pénible accumulation de personnages farfelus que Capra nous met en demeure d'aimer sous le seul prétexte qu'ils se sont libérés de la tyrannie américaine du succès et de l'argent. Il y a toujours chez Capra une sorte de populisme démagogique à l'œuvre, mais on le justifie généralement par la nécessité d'un contrepoids idéologique aux idées dominantes du capitalisme et de l'American Dream : malheureusement, ici, ces idées rejoignent dangereusement les théories de l'extrême-droite anti-establishment qui remonte fort en ce moment avec Donald Trump, la diatribe contre les impôts fédéraux assénée à un contrôleur fiscal, évidemment gris et incompétent, les cristallisant de manière particulièrement désagréable. Si l'on ajoute que Lionel Barrymore - à la différence d'un James Stewart délicieux de finesse et d'un Edward Arnold particulièrement juste et touchant dans sa redécouverte de la paternité - fait preuve d'un histrionisme pénible qui plombe de nombreuses scènes, il faut bien reconnaître qu'on est loin ici des sommets atteints ailleurs par Capra !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 novembre 2018
    La première heure est d’une naïveté confondante et assez ridicule dans cette galerie de personnages loufoques.
    Parler de l’argent et du rapport au bonheur est un thème qui revient souvent chez Capra mais là c’est fleur bleue à l’extrême à l’image du petit lapin dans son chapeau.
    La richesse du cœur..... d’accord mais la démonstration est lourde, pas fine, grotesque et vraiment ennuyeuse.
    Disney le traitera avec plus de goût dans Mary Poppins avec le banquier à la fin qui va faire voler son cerf-volant
    Top of the World
    Top of the World

    70 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2015
    La première collaboration entre Frank Capra et James Stewart a donné lieu à cette charmante comédie sociale et romantique à la fois. Le cinéaste et son scénariste habituel Robert Riskin confrontent, avec cette adaptation de la pièce de théâtre éponyme, une famille de doux rêveurs vaguement anarchistes avec une autre nettement plus rigide et aisée. Stewart (égal à lui-même, donc génial), fils d'un richissime banquier, est amoureux de la piquante Jean Arthur, membre de la famille au mode de vie épicurien. Le cinéaste, à travers ce groupe d'individus fantasques et attachants, en profite pour affirmer sa haine du capitalisme et véhiculer ses habituelles valeurs humanistes: amour, liberté et solidarité. Il le fait avec son traditionnel classicisme dans sa mise en scène à hauteur d'homme et son sens du timing comique (voir la savoureuse séquence du restaurant). On regrette seulement que la narration manque de vigueur dans une première heure qui traîne un peu en longueur. Mais le film parvient à monter en puissance et à mêler le rire à l'émotion avec une rafraîchissante générosité. Un vrai bon Capra !
    darthbebel
    darthbebel

    25 abonnés 636 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mai 2010
    Excellent! De la bonne humeur en pellicule! Le film de Capra (que j'ai vu) que j'ai préféré jusqu'à présent.
    rayonvert
    rayonvert

    25 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2010
    Mise en place de l'histoire bien trop longue, personnages vraiment caricaturaux, charge contre l'industrie très lourde font de ce film de Capra l'in des moins intéressants que j'ai pu voir.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    80 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2013
    C'est une comédie à l'américaine, totalement irréaliste. C'est un conte dans lequel une jeune fille (pas très riche) épouse le fils (très riche) du patron de l'entreprise où elle est secrétaire, avec tous les problèmes que peut poser la différence de classe sociale, et surtout de mentalité entre les deux familles : celles-ci sont des caricatures de familles américaines, avec d'un côté les bons sentiments et de l'autre les noirs desseins. Et bien sûr, comme dans un conte, une happy end sous la protection de Dieu.
    Grand classique de la comédie américaine, si on ne joue pas le jeu du conte genre Andersen aux US, on peut trouver bien désuet ce film au charme pourtant évident de bonne volonté, vu le travail des acteurs. C'est souvent drôle, assez bien réalisé techniquement, mais l'aspect Amérique profonde (fausse joie, religiosité...) peut agacer à force de bons sentiments. La mièvrerie n'est pas loin et les gags sont souvent forcés et pas de bonne qualité. Film un peu surévalué dans les encyclopédies. Quelques bonnes séquences néanmoins : la prison, le cigare, la lutte, le procès
    Maqroll
    Maqroll

    164 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2009
    Un Capra magique entre les magiques, tourné précisément entre L’Extravagant Mr. Deeds et Mr. Smith au sénat. James Stewart, excellent une fois de plus en faux nigaud et vrai naïf découvre avec stupeur une famille de dingues regroupée sous l’autorité bienveillante d’un patriarche irrésistible (Lionel Barrymore à son meilleur). Il va aussitôt épouser leur cause et tous ensemble vont réussir à vaincre l’infâme ennemi qui cherche à détruire le bonheur du peuple pour assurer des profits injustifiables. Comme à l’accoutumée donc, une fable rooseveltienne où l’idéal de Capra se remet en marche pour donner sa vision optimiste de la société et de l’humanité, et le problème n’est pas à mon sens de savoir s’il a raison ou tort.. Jean Arthur est d’un charme sans égal, les méchants sont parfaitement odieux et l’histoire nous tient en haleine grâce à un scénario à rebondissements et une mise en scène toujours aussi pleine de légèreté et d'inventivité. Au final, on est triste de quitter tous ces braves gens et on a l’impression de faire partie d’un monde merveilleux… C’est du rêve ? Justement !
    Caine78
    Caine78

    6 790 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2009
    Peut-être un peu moins emballé que je ne m'y attendais, la faute sans doute à une première légèrement laborieuse et ayant quelques difficultés à trouver son rythme, ce "Vous ne l'emporterez pas avec vous" n'en demeure pas moins exceptionnel pour bien des raisons. D'abord, on ne peut que saluer la sincérité de Capra, qui ne cherche jamais à se cacher de son optimisme, les milieux montrés de manière joyeusement caricaturaux se faisant eux souvent irrésistibles. De plus, tout cela n'est jamais gratuit : Capra s'en sert toujours dans le but de nous raconter une histoire et de nous offrir des situations plus jouissives les unes que les autres. Les deux tiers du film sont à ce titre un véritable régal, tant le réalisateur s'avère capable de nous émouvoir par moments que de nous faire rire aux éclats à d'autres, d'autant plus que la galerie d'acteurs est tout à fait épatante, notamment à travers un concours de cabotinage dont Lionel Barrymore et Mischa Auer sortent largement vainqueurs . Peut-être légèrement imparfait donc, "Vous ne l'emporterez pas avec vous" n'en demeure pas moins un magnifique exemple de la comédie américaine de l'époque, et surtout un plaisir quasi-constant pour le spectateur. Réjouissant.
    cylon86
    cylon86

    2 544 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juin 2011
    C'est dingue comme Capra a cette capacité de nous servir des films aussi naïf auquel on adhère aussitôt. Cette naïveté serait indigérable chez n'importe quel autre cinéaste mais pas chez lui car c'est une très belle naïveté. Ce film apparaît comme un joli conte avec sa morale et sa critique du capitalisme et de la bourgeoisie et cette famille utopique qui vit pour faire seulement ce qu'elle veut. Drôle et émouvant, ce film est un véritable enchantement. Lionel Barrymore est irrésistible en patriarche jovial.
    loulou451
    loulou451

    123 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2010
    Dans la même veine que "Mr Smith au Sénat", avec ce brin de folie en plus présent dans "Arsenic et vieilles dentelles", "Vous ne l'emportez pas avec vous" est un pur moment de bonheur, une comédie enjouée et brillante, menée tambour battant par une pléiade d'acteurs tous acquis à la cause d'un cinéaste hors normes. Le résultat est un petit bijou d'humour, rehaussée par une vision pas si "farfelue" de la lutte des classes et du comportement anarchique des hommes face à l'argent. Un vrai régal.
    Matthias P
    Matthias P

    16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2015
    Ce film est génial ! Il fait rêver et réfléchir et les acteurs sont exceptionnels. On se marre, beaucoup, sur ce film léger aux dialogues hilarant.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    305 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2008
    Un très bon film sur la bienveillance naturelle du " peuple " !
    Jack G
    Jack G

    6 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2019
    Deux ans seulement après le succès de L'Extravagant Mr. Deeds, Frank Capra est devenu conscient de l'impact que peuvent avoir ses réalisations et décide de répéter sa critique d'une société cupide et immorale, le tout dans un contexte de Grande Dépression qui frappe l'économie américaine et mondiale.
    C'est donc sans surprise que Frank Capra renoue avec ses thèmes de prédilection pour concocter une satire sociale dissimulée sous les traits d'une comédie familiale et fantasque. Vous ne l'emporterez pas avec vous, phrase prononcée par le grand-père Vanderhof au cours d'un échange avec le businessman Kirby, s'inspire d'une pièce de théâtre récompensée du prix Pulitzer en 1937 et adaptée au cinéma par le scénariste habituel de Capra, Robert Riskin, en 1938. Prenant place dans une Amérique des années 1930 frappée par la Grande Dépression, l'intrigue s'appuie sur ce trouble pour opposer deux milieux aux valeurs radicalement différentes. D'un côté, un puissant homme d'affaires prêt à acheter et détruire des logements pour construire une immense usine sans scrupules ni compassion, attiré par l'argent et le pouvoir ; et de l'autre, une famille excentrique mais soudée, porteuse de valeurs humanistes et sociales qui en font sa richesse dénuée d'argent. Après moult péripéties souvent farfelues, mais parfois tragiques, cette confrontation finit par bouleverser les deux partis, que ce soit dans les rires ou dans les larmes, et personne n'en sortira indemne.
    Au sein du clan Kirby, le fils, incarné par le jeune James Stewart (qui n'est pas encore une star internationale et qui réalise ici sa première collaboration avec Capra), illustre à lui seul ce conflit des valeurs, tourmenté par l'éducation et les principes moraux inculqués par un père vénal, mais également par son amour pour Alice, l'une des deux jeunes filles de cette famille exubérante et attachante, modeste mais exceptionnelle. Cette dernière est campée par la séduisante et pétillante Jean Arthur, habituée des films de Franck Capra et dont la prestation peut être saluée.
    Vous ne l'emporterez pas avec vous, véritable éloge d'un monde humaniste qui rejette toute influence venue du milieu de la finance et de la politique, apporte un incontestable vent de fraîcheur dans un contexte international et économique troublé, grâce à cette famille peu banale et riche, non pas d'argent mais de qualités humaines dignes de l'ériger en modèle, peut-être utopique, de l'humanité.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top