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    Ma Vie De Courgette
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    284 critiques spectateurs

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    lucilla-
    lucilla-

    60 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2016
    Et voilà LE coup de coeur de l'année! Une pure merveille,un bijou de justesse et d'émotion,une réussite incroyable sur un sujet périlleux , et sous une forme qui ne l'est pas moins! J'ai dû pleurer la moitié du film,ou pas loin, mais c'est d'une beauté ,d'une poésie et d'un charme inouïs !
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 décembre 2020
    L'animation qui vire au drame. L'enfance des traumatisés réunit à l'écran sous un trait imparfait, visages cabossés, coeurs meurtris par un passé douloureux. Le dessin est de haut niveau mais le scénario est à tendance boulimique. Céline Sciamma à l'écriture et Claude Barras au coup de crayon. La scénariste pêche dans un cumul des causes perdues et rend le charge émotionnelle du film caduque.
    cylon86
    cylon86

    2 504 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2016
    Débarquant en salles après avoir été reçu chaleureusement par la presse lors de sa présentation à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes, "Ma vie de courgette" est effectivement tel qu'on l'a vendu : touchant, bouleversant et profondément humaniste. En à peine 1h10, le film nous plonge dans la vie de Courgette, un gamin de neuf ans qui vient de perdre sa mère. En l'absence d'un père, le voilà donc qui débarque dans un foyer où chaque enfant traîne derrière lui les misères de la vie. Et s'ils sont sont mélancoliques, ils n'en sont pas moins sensibles au bonheur quand il se présente, souvent de manière simple. La simplicité est d'ailleurs ce qui définit le mieux le scénario du film écrit par Céline Sciamma. Ici pas de grandes péripéties, seulement quelques scènes qui viennent donner du corps à l'ensemble, nous attachant à une bande de gamins abîmés par la vie mais qui n'ont pas renoncé au bonheur et à la joie de vivre. Avec une portée sociale, "Ma vie de courgette" étonne également par les sujets durs qu'il traite en filigrane de son récit. Et ces choses difficiles, ce sont les gamins qui en parlent le mieux avec leur point de vue naïf et candide, évitant alors au film de tomber dans le pathos ou la lourdeur. Tranche d'une vie difficile mais non dénuée de soleil, le film est un bijou à tous les niveaux dont on ne peut que saluer le travail d'animation et d'écriture, nous attachant à une bande de gamins en 1h10, nous faisant partager leurs émotions et nous plongeant dans un univers qui n'est pas aseptisé mais bel et bien en contact avec notre réalité. La simplicité avec laquelle le film transforme la moindre de ses séquences en moment magique et émouvant étonne, surprend et laisse couler sur nos joues de chaudes larmes. Mais de bonheur.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2016
    Ce qui frappe dans la réussite de Ma vie de courgette est la confrontation, parfaitement réussie, entre une forme très classique et un récit très personnel, original et profondément moderne. Résultat d'un travail en stop motion harassant, moins de 10 secondes de film tourné par jour, Ma vie courgette est d'une grand beauté esthétique malgré la simplicité des décors (une maison ordinaire, la nature épurée et, surtout, des figurines enfantines très touchantes). Les visages, aux traits basiques, parviennent à susciter toutes les émotions : joie, colère, dérision, méchanceté et bonté. Ce qui émeut le cinéphile, proche de verser des larmes à la fin de cette belle histoire. Le récit, brillamment scénarisé par la formidable Céline Sciamma, est d'une grande finesse. Très moderne, l'histoire montre des enfants accidentés de la vie, vaste panel des détresses juvéniles : spoiler: mômes victimes de parents violents, drogués, alcooliques, incestueux, névrosés ou en situation irrégulière.
    On perçoit d'ailleurs chez certains de ces enfants des futurs laborieux ou criminels ( spoiler: voir Simon et la fillette violée par son père).
    Ils sont en fait accueillis dans l'orphelinat, une vraie nouvelle famille. C'est la trouvaille du film, ne pas montrer la caricature de l'orphelinat mais des adultes sûrs, honnêtes et compatissants, même si les codes du film d'école sont présents au début du film (le réfectoire, les bêtises, le chef du clan...) Une autre belle idée : avoir fait doubler les voix des personnages par des acteurs enfants. Un très beau film d'animation émouvant et intelligent.
    Benito G
    Benito G

    663 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2016
    Voici enfin un film d'animation qui nous change des grosses prods... Simple, court, mais un sujet délicat qui me laissé septique au départ (à éviter je pense avant 7ans). Mais cela se montre intelligent, globalement réaliste et finalement positif (puisqu'au vue de la société actuelle, c'est un thème qui peut être abordé plus que l'on ne pense). Comment rennaît, se reconstruit un enfant après une tragédie familiale. Jouant évidemment sur la force de l'amitié, de l'amour ou encore de la bienveillance. On peut dire que le réal maîtrise ce coté. LE visuel nous change des films habituels avec parfois des expressions montrant leurs émotions. Mais ou pour pallier à tout cela, comme tout gamin ; ils vont s'inventer "une nouvelle famille". Il arrive à traiter de sujets graves et douloureux avec tendresse et humour. Le tout, sans pathos et avec son coté quand même bouleversant (mais sans tomber dans l'excès). Bref, la magie opère peu à peu et quant la fin arrive, on en a le cœur qui vacille face à un petit bijou qui sera malheureusement trop méconnu connu mais qui aborde avec succès l'enfance, l'abandon, l'amitié et l'amour. A la fois délicat et émouvant. Un format court mais suffisant. Donc pour ceux qui ont la chance de le trouver près de chez eux , ne pas hésiter.
    Jacotre
    Jacotre

    3 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2016
    Que rajouter de plus à l'avalanche mérité d'éloges sur ce long métrage d'animation ? Certes, d'un point de vue factuel, le film est bourré d'erreurs (quasi absence présence des éducateurs auprès des enfants qui semblent laissés livrés à eux même, un seul accompagnateur pour se rendre en transfert, cohabitation des filles et des garçons dans la même chambre, accueil par des adultes étrangers des mômes en week-end sans évaluation préalable, etc, etc, etc...). Mais, on retiendra surtout la notion de conte qui ne plonge pas ses racines dans le réalisme mais dans le fantastique. Dès lors que l'on s'extrait d'une volonté d'exactitude, surgit la magie de la poésie, de l'enchantement et d'un envoûtement qui émeut et émerveille. Ce qui est à retenir de ce petit bijou ? La profonde humanité de ces enfants fracassés qui, tentés de reproduire le monde adulte dont ils sont victimes, déploient cette bienveillance et cette solidarité qui alternent pour notre espèce avec l'égoïsme et la cruauté. L'humour ravageur des "mots d'enfants", le pathétique des vécus, l'intensité des sentiments font monter l'émotion qui culmine avec cette version épurée de la chanson de Cantat "le vent nous portera" du générique. Dur, très dur de rester insensible et stoïque face à un film qui mérite d'être vu une première fois pour s'imprégner de l'histoire et revu pour découvrir une esthétique d'une grande qualité.
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2016
    Quel joli film que ce Courgette qui ne respire pas la joie de vivre et qui évoque sans détour l’enfance malmenée. L’ensemble est tourné avec beaucoup de pudeur et de sensibilité sans jamais faire appel au mélo. Si le film commence de manière presque glauque, la lumière se fait jour progressivement et le réconfort vient de la présence de quelques adultes chaleureux et d’amitiés forgées dans l’adversité. Cette noirceur pourra peut-être effrayer certains parents qui ont peur de traumatiser leurs enfants, mais les gamins au-delà de 7 ans me semblent capables de voir aussi des drames, d’autant que celui-ci se termine bien pour les personnages. Pour les adultes qui sont, comme moi, sensibles au thème de l’enfance maltraitée, le film est un véritable crève-cœur qui bouleverse avec un sens de la subtilité rarement atteint dans ce domaine. Préparez vos mouchoirs et laissez-vous emporter par la poésie sombre de ce bel objet cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 octobre 2016
    Ancien petit garçon de 72 ans, j'ai aimé me retrouver devant ces images 3D simples et très colorées, au déroulement doux, qui mont rappelé ma scolarité primaire. Le scénario écarte le désespoir et la colère réels qu'éprouvent normalement des enfants privés de leurs familles, il donc est exagéré de parler ici de leçon de "résilience" comme l'ont fait certains critiques. C'est un bon moment de détente en cette période de congés scolaires et, au vu des réactions des nombreux très jeunes spectateurs et de leurs parents, très apprécié par tous (on rit souvent mais pas aux mêmes moments).
    Jonathan P
    Jonathan P

    67 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2016
    Icare dit Courgette surnom donné par sa maman, se retrouve du jour au lendemain seule suite à un malencontreux accident qui envoie sa maman au paradis. Il est alors placé au « Foyer des Fontaines » où il va faire la rencontre de six enfants comme lui. Le bémol ...

    La suite et ma note sur mon site
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    151 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2016
    "Ma vie de Courgette" est un film d’animation unique en bien des points. Si vous êtes habitué aux films d’animations anglo-saxon, vous savez que s’ils sont presque tous excellents, ils sont aussi très calibrés et définitivement grand public.
    Techniquement irréprochable, le stop-motion de Claude Barras se rapproche des meilleures productions, mais se distingue par un style graphique beaucoup plus marqué et moins évident.
    Les plans sont magnifiques et très travaillés à l’image des plans séquences dignes des meilleurs films.
    C’est beau, bien que toujours empreint d’un côté sombre. Par exemple les enfants ont des cicatrices, ils se salissent, ils saignent... Comme dans la vraie vie et c’est sur ce point que le film est le plus audacieux : porter la réalité à l’écran sans ambages.
    Le scénario de Céline Sciamma fait le choix de s'adresser directement aux enfants, sans faire de l'humour destiné aux adultes, choix toujours opérés par les ténors du genre afin d'attirer les grands en salle. L'histoire ose aborder la réalité de sujets difficiles qui ne sont ni vendeurs, ni évidents (mort, abandon, deuil, sexualité…) tout en parvenant à faire rire et donner de l’espoir. Le tout sans pathos ou misérabilisme, avec, en contrepoids, beaucoup de tendresse pudique.
    Ce conte très actuel ne cache pas aux enfants que la vie peut être dure et cruelle et qu’en s’accrochant, il est possible de se reconstruire, sans oublier l’importance de s’ouvrir aux autres et de bien s’entourer.
    Un bien beau message tellement nécessaire de nos jours.
    Le tout porté par une bande son très originale (comme les Bérurier Noir, si si !!!) qui éduquera les oreilles de tous. Enfin, mention spéciale pour l’incroyable scène où tout le monde danse.
    Voilà enfin un film pour enfant qui ne vous prend pas pour des courges et qui fera rire et qui touchera les plus petits comme les plus grands !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 octobre 2016
    Comment ne pas être touché par cette histoire, la bouille des personnages, avec leurs grands yeux ouverts sur la vie ?
    Une réalisation stop motion fabuleuse grâce à laquelle petits et grands sortiront du cinéma avec le sourire ! ♥
    Une réussite !
    Ufuk K
    Ufuk K

    516 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2016
    "ma vie de courgette" récompensé lors de plusieurs festivals est un film qui touche en plein cœur. En effet l'histoire de "courgette" enfant orphelin est un bijoux de sensibilité, poésie, humour et émotion. à voir absolument.
    Seemleo
    Seemleo

    64 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2016
    "Le bonheur est chose légère" chantait Jean Villard Gilles. Ce film touché par la grâce distille le bonheur, la joie de vivre et la délicatesse. Sa force c'est sa tension dramatique proche de la perfection, sans mélodrame, sans pression particulière sur le caractère des personnages ou sur le fil narratif et ses rebondissements. En réalité le spectacle se focalise sur les protagonistes et leur singularité. Avec peu de dialogues, les marionnettes prennent réellement vie de manière attachante.

    Un petit bijou qui mérite ses distinctions et qui représentera la Suisse aux oscars cette année. Sophie Hunger habille musicalement le tout par petite touche et s'atèle à une magnifique reprise au générique final.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 octobre 2016
    Très beau film avec beaucoup de sensibilité qui traite de sujets durs mais bien réels. Heureusement qu'il y a des touches d'humour pour dédramatiser la situation! La forme du film d'animation peut faire croire que c'est un film pour les petits alors qu'il s'adresse plutôt aux enfants à partir de 9-10 ans et définitivement aux adultes! A voir absolument!
    Post-xMoVie
    Post-xMoVie

    8 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2016
    Il ne faut pas s’arrêter à la connotation légumineuse du titre. Courgette, c’est comme ça qu’une mère appelle son fils entre deux cannettes de bière lancées au sol qu’il s’empresse de ramasser afin de faire des petites constructions. Le père est parti et n’a laissé derrière lui que l’image de ce héros fantasmé qu’on voit sur le cerf-volant de son fils. Ce cerf-volant, Icare le traîne partout d’ailleurs ; il le fait voler à deux ou trois reprises, quand l’espoir lui ouvre enfin ses portes ou qu’il réussit à s’extirper de cette enfance de malheur. Une fois sa mère « partie, au ciel », on le place dans un centre d’accueil pour enfants dont les parents ne peuvent pas s’occuper. Raymond, le policier, l’y amène et lui rend de fréquentes visites pour s’assurer que tout va bien. Les premiers temps ne sont jamais faciles : ainsi Courgette cache, derrière un mutisme persistant, son malaise et sa tristesse, se heurtant à quelques moqueries pendant ce bref temps d’intégration, après quoi il découvre les différentes manières qu’ont les autres de se protéger du désespoir. Drôle de séquence que celle où Simon, le faux caïd, la fausse grande gueule, explique au nouveau le problème de chacun. Sans s’y attarder, on découvre ces situations en étau, où l’enfant semble indésirable et plus que tout témoin de la cruauté du monde. Plutôt que d’enfoncer ses personnages, Céline Sciamma – la scénariste – les élève au rang de combattants, unis et solidaires dans la malchance, jusqu’à même atteindre les cimes du bonheur. Un message porteur d’espoir qui ne côtoie à aucun moment la niaiserie ou la facilité, bien au contraire : cette bande de gosses apprend les uns des autres dans des dialogues tendres et savoureux qui font écho à des questions d’enfant ou font rire les consciences adultes.
    Sans s’en apercevoir, de manière très naturelle, Claude Barras renverse complètement le schéma habituel qui place la famille comme le refuge au monde extérieur et à ses problèmes. Mine de rien, il pose des questions auxquelles la société n’a jamais vraiment répondues : la maltraitance des enfants, leur devenir et leur construction, des sujets sensibles développés ici très sobrement. Ces gamins sont « socialement » exclus mais au lieu d’utiliser cette différence comme prétexte à l’isolement, ils se retrouvent et prennent leur revanche sur ce monde qui, jusqu’à présent, ne leur avait fait aucun cadeau. Bien loin de se replier sur eux-mêmes, ils s’ouvrent pleinement, transformant leur chagrin en force et non plus en faiblesse. Quand on a la boule au ventre dès la scène d’introduction, ce n’est pas à cause du pathos ou des violons du mélodrame – il n’y a rien de tout ça. C’est parce que l’émotion vient de ce mélange de mélancolie à l’égard de son passé et d’assurance vis à vis du futur. Là où on ne sait pas quoi choisir entre les regrets et les attentes, le film nous démontre qu’on ne peut pas avancer seul sur la lande de la résistance. Cette Vie de Courgette doit également beaucoup à ses marionnettes, et à leurs grands yeux où se reflètent tour à tour le malheur, la nervosité, le courage et la joie. On considère une fois de plus la modernité de la stop motion ainsi que le résultat fascinant qu’elle donne : méticuleux dans la réalisation, généreux dans l’âme, pur dans ses expressions, ce film a de beaux jours devant lui, tout comme ses personnages…
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