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Johan A.
1 critique
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3,0
Publiée le 28 novembre 2016
joli film d'animation, mais il aurait fallu limiter l'accès aux enfants de bien plus que 6 ans! Au moins 10 ans... enfants abandonnés, battus, ... On parle de sexe, d'inceste, ...
La technique d’animation, des marionnettes animées et filmées image par image, conduit à un travail artistique remarquable sur chaque élément du décor, avec un effet poétique qui sert fort bien le propos du film, la quête du bonheur menée par sept enfants placés en foyer… Les personnages sont très justes et les décors pleins de charmes. Seul regret -léger- l’esthétique discutable des figurines animées, qui se rapproche de celle des personnages de Vice-versa, en moins expressifs…
une jolie histoire emouvante et drole à la fois mais qui ne s'applique pas sur des clichés. un dessin animé pour petits et grands une technique excellente
Avec son sujet délicat, Barras fait un film d'animation d'une grande tendresse. Les personnages et les décors sont très beaux. On a l'impression d'être dans un grand jouet avec les voitures que l'on pousse sur les routes. Le travail d'animation est très fort et les émotions sont présentes quand il s'agit de parler du passé des enfants. L'histoire en elle-même, malgré son côté naïf, donne envie de faire partie de ce monde où les choses se résolvent si bien qu'on a vraiment confiance dans le bonheur rêvé d'un enfant.
Un film d'animation charmant malgré les sujets douloureux abordés. Le film ne s'adresse pas forcément aux enfants les plus jeunes. Cependant les thèmes sont traités avec une grande sensibilité. A voir !
Je voulais pas aller le voir a l'origine je savais pas quoi voir mais franchement l'animation est déprimante, trop sérieux pour une animation, les discours sont monotones, bref sa respire pas la joie de vivre.. Pas du tout mon style d'animation pour ma part..
Il aura fallu près de dix ans à Claude Barras pour réaliser "Ma vie de Courgette", son premier long-métrage adapté de Gilles Paris. Il n'est cependant pas question de fruits ou de légumes mais simplement d'un petit garçon orphelin et ses pérégrinations au sein d'un foyer d'accueil. Le résultat constitue sans doute un des incontournables de l'année concernant l'animation française. Avec son animation stop-motion en pâte à modeler, le cinéaste orchestre une œuvre stylisée avec une précision d'orfèvre. Le contenu quant à lui nous entraîne dans un tourbillon d'émotions : on rit, on pleure et on interagit dans un corpus dialogique tout en subtilité. Pour petits et grands, une chronique sur l'altérité savoureuse et émouvante, sans jamais céder au tire-larmes.
Claude Barras (aux payas des têtes, patates) nous offre un très joli film sur la vie de Courgette, un petit garçon qui perd accidentellement sa mère et se retrouve en foyer pour jeunes enfants. La violence dans laquelle il évolue est son quotidien et le foyer va lui offrir une nouvelle vision de la vie. Entre tristesse et une pointe de début de bonheur, Courgette va vite découvrir que la vie peut amener quelques bonnes choses. Ce film est à voir avec vos enfants car, malgré la tristesse de l'histoire, une belle leçon de vie y est dépeinte. Le film ne dure qu'une heure et saura convenir aux jeunes enfants ; ce dessin animé réalisé avec énormément de minutie a été reçu 3 prix et 5 nominations. Un petit chef d'oeuvre de travail !
Une animation parfaite sur un fond touchant et profond. Plusieurs niveaux de lectures tous aussi intéressants. À voir pour les petits comme pour les grands.
Un petit film d'animation magnifique pas particulièrement adapté et adressé aux petits, par le sujet et le drame que vivent ces enfants ; avec des figurines animées au physique atypique et aux yeux énormes qui en disent long sur leur parcours douloureux. une ode a l'amour au bonheur pour aller de l'avant savoir se faire aimer en étant soit même tout simplement. tout ca vu à travers Courgette adorable petit garçon aux cheveux bleus, émouvant triste et vrai. une esthétique du film les personnages les décors les couleurs, c'est très réussi, une BO au générique de fin très belle.
Délicat et tendre Son réalisme saisissant, son humanisme touchant et sa grande finesse font de ce film un pur chef-d'œuvre. Aux confins des éblouissants stop-motion de Burton et des burlesques fantaisies d'Anderson, Ma Vie de Courgette bouleverse petits et grands. Comment parler d'un thème difficile, tel que la mort, aux enfants ? Claude Barras fait le choix du réalisme, et cela fonctionne. Ce réalisme est contrasté avec un visuel chimérique qui apporte du relief au film. À l'instar des animations en volume de Burton, Claude Barras fait pâlir les PDG des grosses sociétés anonymes que sont Disney et Pixar en offrant un film contemplatif et poétique.
Une merveille ce film! Une petite pépite d'à peine plus d'une heure. Il n'y a rien à jeter. C'est émouvant et drôle. On s'attache à ces petites têtes, à ce petit Courgette et ses copains. On repense au film même plusieurs jours après, on repense à ces enfants qui existent quelque part et qu'on a envie d'aider. C'est magnifique.
ce film est une prouesse technique, certes. L'histoire est très émouvante, oui, mais vraiment trop mélo à mon goût. C'est une curiosité, délicatement réalisé.
J'ai passé un bon moment lors de la projection de ce film. Sur le plan des images, je n'aime pas ce choix esthétique de « tronches aux yeux globuleux ». Je dois peut-être y voir là le fait que j'ai grandi au milieu des films de Walt Disney où le beau, notamment la beauté des êtres et surtout lorsqu'ils font partie du monde des gentils, est le code qui y est véhiculé. En même temps, j'estime que cette représentation des personnages, notamment des enfants, contient tout effet de séduction et du même coup, contient aussi la tendance à se projeter jusqu'à s'identifier à eux. Au-delà des images, j'ai aimé l'histoire et trouvé des répliques drôles. J'y ai perçu un accent de vérité, de sincérité vraie, à n'en pas douter. Au risque d'avoir l'air bête, j'ose dire que ce film m'a permis si ce n'est une réconciliation tout du moins un adoucissement de mon point de vue sur les professionnels qui interviennent dans le champs de l'aide à sociale à l'enfance : le flic n'est pas ce méchant pervers, la directrice de l'établissement pour enfants n'est pas une mégère revêche, l'animatrice ne ressemble pas à une adolescente attardée ou, dit autrement, à une adulte en état d'infantilisation permanent, et l'instituteur n'est pas un adulte rétrograde. Même si les images ne m'ont pas plu, le genre dessin animé est aussi un bon vecteur pour passer des messages. Le coup du zizi qui explose m'a beaucoup amusé. C'est frais et me paraît tellement vraisemblable dans l'imaginaire des enfants ! Enfin, pour ceux dont on a su préserver l'état d'innocence... Car il n'y a rien de plus affreux que d'entendre des enfants employer des mots grossiers, n'est-ce pas ? C'est le signe manifeste que quelque chose de leur enfance ne les habite plus. Quelle tristesse… Pour d'autres, c'est l'impensé qui pourra survenir c'est-à-dire l'impossibilité de penser ces choses du « zizi qui explose » avec la distance nécessaire à l'apprentissage de soi et des autres concernant cet aspect du corps et donc de la vie. Des enfants étaient présents au cours de la projection. Qu'il faisait bon de les entendre rire.
Mais quel plaisir de voir ce film. comment traiter des sujets graves avec humour et délicatesse. je suis sous le charme. je le recommande aux petits comme aux grands enfants