Ce film d’un obscur réalisateur australien, qui n’avait fait auparavant qu’un seul long-métrage, ne brille pas par la clarté. Heureusement, les cartons du début posent le décor : au vingt-troisième siècle, la téléportation des êtres vivants et des objets vers des univers lointains existe par transfert de leurs données numériques (?), ce qui permet d’exploiter les mines se trouvant sur d’autres planètes. Mais une catastrophe biologique s’est produite sur l’une d’elles, il ne reste qu’un survivant, Whit Carmichael, et la Terre envoie une expédition pour le récupérer. L’idée est que cette expédition ne prendra que quelques minutes terrestres, mais plusieurs heures là où elle doit se rendre. Malheureusement, sur place, tout va mal, les militaires envoyés passent leur temps à se battre et s’entretuer, et on ne comprend pas pourquoi. Heureusement, ils reviennent tous à bon port sans paraître n’avoir rien subi de fâcheux, et Carmichael retrouve sa femme qui attend un bébé. En somme, sur un scénario co-écrit par le réalisateur, c’est un peu la version fauchée de « Seul sur Mars ». Mais on n’avait pas les moyens d’embaucher Matt Damon !