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    Le Cercle Rouge
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    pietro bucca
    pietro bucca

    66 abonnés 1 229 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2024
    Une très bonne pleiade d'acteurs pour un classique du cinéma Français. Du film policier a l'ancienne, prenant, captivant et bien joués.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2019
    Présenté par Thierry Frémaux - qui nous gratifié d'un petit cadeau, le montage réalisé en hommage à Alain Delon préparé pour Cannes, il y a seulement quelques jours- l'enjeu était de revoir en grand écran et copie restaurée le dernier film de "André" Bourvil, sous la houlette de Melville.
    Demi-déception, l'impression est la même qu'en DVD. Certaines scènes de nuit restent sombres et presque difficile à suivre. celle du casse est aujourd'hui trop longue, d'autant que depuis l'on a fait beaucoup spectaculaire et sophistiqué dans le genre (n'est-ce pas Brad Pitt? n'est- ce pas de Niro?). En revanche la cohabitation de grands noms d'acteurs est parfaitement maîtrisée, offrant à chacun un espace de création de personnages atypiques et en recherche d'un deuxième souffle. Bourvil, à contre-emploi, est épatant, Montand, même en pleine crise de délirium, n'a pas l'occasion d'en faire trop, Delon révise son look de Samourai, Périer fanfaronne, reconverti en truand.Impassible et impayable, le boss de l'IGS condamne définitivement la race humaine: "tous des pourris". C'est du film noir bien daté, avec des traces de vieillissement, mais très bien joué, dont le titre abscons reste cependant un peu plaqué à l'emporte pièce. Peu importe, il est facile à retenir. GE3 - mai 2019
    Xavier D
    Xavier D

    59 abonnés 1 064 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2020
    Un bon polar bien servit, noir et sucré. Avec un petit nuage de lait. Avec l'assurance de Delon et le sérieux de bourvil, c'est les croissants. Les dialogues et la réalisation, deux morceaux de sucre de canne. Le verre de jus d'orange avec Yves Montand. Un parfais petit déjeuner.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 510 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2024
    Ce film est un classique du film noir dirigé par l'excellent Melville. Bourvil en commissaire de police a run rôle inattendu ici. Delon est à l'apogée de sa jeunesse tandis que Montand nous livre aussi une belle interprétation. Et on a aussi un Italien, Volonté que je connais plus par les westerns spaghettis de Leone. Et aussi une belle poignée de seconds rôles avec Perrier et Crauchet.
    Ducerceau
    Ducerceau

    14 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2023
    Un bon polar franchouillard à l'ancienne. Un casting de rêve avec un Bourvil à contre-emploi mais impeccable malgré la maladie qui devait l'emporter peu de temps après le tournage...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 067 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 février 2012
    Porter la moustache, il faut oser, ça ne va pas à tout le monde, et quoiqu'on puisse penser de Delon (et ses idées politiques, de son comportement qu'il a pu avoir récemment), c'était (je mets ça au passé j'espère qu'on me pardonnera) un putain d'acteur, déjà pour porter la moustache ça qu'on le prenne pour un clochard mais surtout parce qu'il dégage quelque chose même si son visage ne laisse transparaître aucune émotion, on appelle ça la classe je pense. Ce mec est le charisme incarné.
    Bon il faut dire que je n'ai pas commencé la filmographie de Melville par ses films les plus connus, et bon petit à petit j'ai quand même vu quelques uns de ses films mais si je les ai tous apprécié, le seul que j'avais adoré c'était le samouraï, et aujourd'hui le cercle rouge vient le rejoindre.
    Alors je serai peut-être un poil moins élogieux sur le cercle rouge que sur le samouraï parce qu'il y a quelques trucs qui me gène, que je ne saurai forcément expliquer mais je trouve que lorsque Montand prépare ses balles il y a des raccords un peu bizarres, je ne sais pas si c'est fait exprès mais je n'aime pas trop, ou bien la fin qui m'a laissé complètement sur ma faim.
    Enfin c'est détails parce que le film est vraiment bon, alors comment parler de ce film sans parler de la scène du casse, d'ailleurs j'étais un peu dessus que le spectateur ne soit pas plus témoin de la préparation du casse, enfin bon, on s'en passe très bien aussi, mais putain ce casse, ce silence oppressant, c'est juste magistral, stressant au possible, c'est pour moi la meilleure scène de casse que j'ai pu voir de ma courte vie.
    Après le film est extrêmement plaisant, déjà le film est plutôt long et à aucun moment l'ennui ne guète, et pourtant dieu sait qu'il ne se passe pas grand chose, on est en compagnie de ces personnages ultra charismatiques, taciturnes (putain ça fait du bien d'avoir des héros qui ferment leur gueule et qui s'expriment sans parler de temps en temps, surtout dans ce genre de film, leur charisme n'en est qu'augmenté), et rien que c'est un régal pour les yeux.
    C'est vraiment un petit bijou, rien à redire là dessus il n'a pas volé sa réputation.
    Je trouve juste la fin un peu rapide, enfin rien de grave.
    Du grand cinéma. Il me reste maintenant à voir l'armée des ombres.
    stebbins
    stebbins

    501 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2010
    Polar implacable et minutieux signé Jean-Pierre Melville, Le Cercle Rouge est le film à thèse des destins croisés, un sommet de mise en scène rassemblant quatre personnages purement archétypaux : un truand flegmatique, un évadé pittoresque, un ancien flic alcoolique et déchu ainsi qu'un commissaire tenace... joués respectivement par Alain Delon, Gian Maria Volonte, Yves Montand et Bourvil. Le chef d'oeuvre de Melville est tel un ballet sans musique, une leçon de cinéma dans ses moments les plus brillants doublée d'un objet de culte aux scènes d'anthologie multiples. Après une délicieuse ouverture quasiment muette - mais sonore - dans un train de province les objectifs scénaristiques se mettent en place, doucement mais sûrement, au gré des rencontres déterminantes entre les quatre protagonistes. La scène du cambriolage, particulièrement exemplaire, est un monument d'écriture et de découpage d'une modernité assez désarmante : la séquence atteint un degré rare de perfectibilité, Jean-Pierre Melville y associant sa maîtrise du rythme à celle de sa concision narrative. Peut-être la plus grande réussite du cinéaste, du moins son film le plus ample et le plus efficace. Un chef d'oeuvre.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2014
    "Le Cercle Rouge" est un film que je voulais absolument revoir depuis un moment, je l'avais un peu regardé du coin de l'œil à une époque et je n'avais quasiment rien retenu. Ce film de Melville sorti en 1970 raconte l'histoire d'un trio composé d'un prisonnier en cavale (Gian Maria Volonte), d'un truand marseillais (Alain Delon) et d'un ex flic (Yves Montand) préparant le casse d'une bijouterie de luxe, le commissaire Mattei (Bourvil) tentera de les coincer coûte que coûte. Un polar noir et froid à la française, à la réalisation très sérieuse et maîtrisée, presque austère. Le casting est alléchant, Bourvil dans un de ces seuls rôles dramatiques (son avant dernier film avant son décès), Alain Delon dégageant un charisme naturel (même avec une moustache) et Yves Montand, qui rien que par sa présence glorifie la mise en scène. Le film a pour particularité de ne contenir quasiment aucune musique d'ambiance, un parti prit audacieux, rendant certaines scènes contemplatives, au service de l'interprétation (comme celle du casse, sans aucun son pendant près d'un quart d'heure). Au delà de ça j'ai trouvé les dialogues un peu trop monocordes, même avec la qualité d'écriture, on en perds un peu en degré d'immersion. Mais de manière globale c'est un bon polar, je ne cache pas tout de même que je m'attendait à mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 avril 2016
    Honnêtement, je ne m’attendais à être aussi déçu. Le film est considéré comme l’un des meilleurs polars du cinéma français, pour ma part il m’a laissé de marbre. Tout d’abord à cause du rythme, au début je comprends que le réalisateur veuille posé l’ambiance, les personnages et leurs situations. Mais ensuite, on n’a jamais ce petit élément déclencheur qui fait qu’il ait une réelle dynamique du côté flic comme du côté voyou. La mise en scène est techniquement parlant de bonne facture, on a d’excellents plans et le travail sur la lumière et l’obscurité est excellent. Toutefois, il est clair que le temps à fait son œuvre sur ce film. Le montage et quelques transitions sont parfois trop hachurés.

    Le silence pesant est à la fois une qualité et parfois un défaut dans ce polar. Je m’attendais à un peu plus de dialogues . Je pense que Michel Audiard aurait du être engagé comme dialoguiste pour ce long métrage. On aurait eu quelque chose de vraiment mythique et unique, car les dialogues sont très importants dans ce genre là et les différents milieux qu’il traite. J’attendais des répliques qui claquent dans les oreilles de la part de ce trio. Mais après, le côté froid et épuré de Melville est bien là, donc soit on aime ou pas.

    On continue de parler de l’écriture avec l’histoire, qui est dotée de qualités, mais aussi de quelques défauts. Commençons par les bonnes choses, j’ai trouvé intéressant la rencontre entre les deux voyous ainsi que celle qu’ils ont avec l’ancien flic Jansen (Yves Montand). C’est original et dans l’ensemble c’est bien amené. La facette « flic sous-marin » du commissaire Mattei est bien intéressante. La scène du braquage est bien conçue même si elle a légèrement mal vieillit. En dehors de ça, rien de bien exceptionnel. Les péripéties sont légères et classiques, ce qui ne donne pas le déclenchement tant attendu. Il y a également quelques incohérences, notamment sur sur barrage laxiste de la part des forces de l’ordre ou encore l’arrivé de Vogel à la fin. Bref, je suis déçu par la plume de Melville sur ce coup là.

    La musique du film correspond au genre, mais elle est parfois ajoutée à des moments où justement le silence et les mots sont importants (exemple : la scène où Vogel sort du coffre).

    Au niveau des décors et costumes, ça colle parfaitement à l’époque. La photographie d’Henri Decaë est dans la même veine que celle pour « Le Samouraï », à la fois grisonnante et bleutée.

    On ressent l’influence du cinéma américain chez Melville, comme pour chez Verneuil et Corneau. Sauf que pour notre film du jour, je trouve qu’il y a une espèce d’inadéquation entre le fond et la forme. Le cinéaste tente le mélange de l’intensité dramatique du « Deuxième souffle » et la froideur du « Samouraï ». Personnellement, je trouve que cela ne fonctionne pas.

    Retrouvez notre critique complète et détaillée sur notre blog
    Fabien S.
    Fabien S.

    546 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2020
    Un chef d'oeuvre qui réunit Alain Delon, Bourvil et Yves Montand dans un long-métrage policier à l'ancienne.
    flushroyal
    flushroyal

    32 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2013
    Difficile de donner un avis sur un tel classique. J'ai tellement attendu de voir ce film que j'en attendais peut être trop justement. En effet, l'histoire en elle même m'a laissé sur ma faim. Sur le plan de la mise en scène, le film est indéniablement fascinant. Les premières minutes sont véritablement hypnotisantes et la première partie ( qui repose sur une simple traque d'un évadé en cavale ) contient de grands moments d'intensité. Le style de Jean-Pierre Melville, très visuel et peu bavard, a un vrai pouvoir d'attrait. Le film est également fascinant par ses personnages qui ne sont que de simples enveloppes dont se sont accaparés ces grands acteurs. Bourvil, dans un contre-emploi ( le rôle était à l'origine pour... Lino Ventura ) et pour ce qui est malheureusement de son ultime apparition à l'écran, est impérial. Yves Montand est également excellant dans le rôle d'un ancien flic rongé par l'alcoolisme et qui parvient à sortir de sa léthargie. Quant aux deux voyous, Melville a finalement choisi les non des moindres Alain Delon ( celui de l'épôque, celui qui ne jouait pas la star mais se muait véritablement dans ses rôles ) et Gian Maria Volonte que l'on a vu dans la célèbre trilogie des dollars de Sergio Leone. Les personnages évoluent en parfaite symbiose dans cette sombre histoire de fatalité qui contient des plans fascinants. La photographie confère également beaucoup à l'atmosphère très personnel et sombre que le metteur en scène insuffle. Ou est ma réserve donc ? Et bien dans le scénario lui même, qui peut se résumer en quelques lignes et qui est très simple et sans surprises. On sait toutefois que la spécialité de J-P Melville était selon ses termers de « dilater » des histoires d'apparence courte et simple. Ce qu'il fait avec un talent sans pareil dans son genre.
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2007
    Sans conteste l'un des 2-3 meilleurs films policiers français. La perfection du jeu des acteurs (casting impeccable et Bourvil impressionnant dans son dernier rôle), la précision chirurgicale de la mise en scène (Melville est le plus grand avec Carné) et un scénario beaucoup moins simple qu'il en à l'air font de ce polar un exemple de ce qui existe de meilleur dans le cinéma. La perfection existe en voici une preuve !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 180 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 août 2018
    Après la rupture de style imposée avec « Le samouraï », Melville pousse encore plus loin son ascèse cinématographique avec « Le Cercle Rouge ». Comme pour « Le samouraï » un précepte japonais donne de manière très précise la clef de lecture du travail de Melville ; selon Bouddah : « Quand des hommes, même s'ils s'ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d'entre eux et ils peuvent suivre des chemins divergents. Au jour dit, inéluctablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. ». Ici c’est clairement le déterminisme et la fatalité qui obsèdent Melville qui croit que chaque être possède son propre destin auquel il ne pourra échapper quelque chemin qu’il emprunte au hasard des évènements. Pour sa démonstration, le réalisateur dont c’est l’antépénultième film, revient au polar après l’intermède résistant de « L’armée des ombres » pour ne conserver du genre que les emblèmes fondateurs comme le flingue ou les bars de nuit . Dans le cercle rouge , Corey (Delon), Vauchel (Maria Volonté), Jansen (Montand) et Mattéi (Bourvil) vont se retrouver pour l’explication finale et ce que nous narre Melville c’est leur chemin jusqu’à cette issue inéluctable pressentie à plusieurs reprises à l’entame du film. La gravité du propos n’autorise aucun des artefacts habituels du polar à la française des Becker , Grangier ou Verneuil. Pas de petites pépés ou prostituées au grand cœur mais uniquement des hommes appliqués à remplir leur fonction, flics, indics ou bandits. On peut pointer du doigt plusieurs invraisemblances scénaristiques qui s’effacent vite devant l’acuité du propos général. Pour appuyer celui-ci, Melville aidé de son chef opérateur Henri Decae, place ses héros, morts en sursis, dans des décors d’une froideur absolue et le plus souvent désertiques loin du Paris animé et canaille des années 50. Si cet ascétisme de la mise en scène peut rappeler par certains côtés la démarche de Bresson , Melville qui s’exprime dans le cinéma de genre a toujours estimé que seules des stars de premier plan pouvaient assumer l’énorme charge icônique de ses personnages à la condition sine qua non qu’elles puissent accommoder leur jeu au minimalisme requis. Delon fort de son expérience du « Samouraï » élève encore d’un cran son jeu dans l’underacting cher à Melville. Bourvil qui porte déjà sur lui le masque de la mort constitue la révélation du film même si on le savait depuis « Le miroir à deux faces » capable de rompre avec le comique naïf qu’il porta en étendard tout au long de sa prolifique carrière d’acteur et de chanteur. Le reste du casting est à l’avenant y compris Montand dont on sait que la mesure n’était pas la marque de fabrique de son jeu d’acteur. Du très grand art qui a seulement 53 ans amenait le réalisateur au firmament du cinéma français. Ce pessimisme absolu devait sans doute avoir des retentissements importants sur l’intégrité physique de cet homme anxieux et perfectionniste car le mauvais accueil reçu par son dernier film « Un flic » lui sera fatal. On ne saura jamais quelle trajectoire auraient pris sa filmographie et par ricochet celle de Delon sans cette disparition précoce. Il nous reste une dizaine de chefs d’œuvre. Combien de réalisateurs français peuvent en revendiquer autant ? Cette carrière météorique sans pratiquement aucune tâche ou concession a fait de Melville l’emblématique référence de réalisateurs aussi disparates que Corneau, Tarentino ,To ou Woo. Un juste retour des choses.
    Xyrons
    Xyrons

    677 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2010
    Le cercle rouge est un très bon film de Jean-Pierre Melville. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, le scénario est travaillé et intéressant, le film est captivant du début à la fin et les acteurs comme Alain Delon, Bourvil ou encore Gian Maria Volonte sont très convaincants dans leurs rôles. Bref, c’est à voir…
    Incertitudes
    Incertitudes

    204 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2010
    Le Cercle Rouge est peut-être le meilleur polar français qui soit avec Le clan des siciliens sorti à peu près à la même époque. Derrière la caméra, Jean-Pierre Melville qui inspirera pas mal de réalisateurs actuels comme Tarantino ou John Woo. Melville, une personnalité trouble. L'homme au chapeau de cow-boy et aux lunettes noires, détestable et mégalo selon José Giovanni qui travaillera avec lui sur Le deuxième souffle, et qui se fâchera avec tous ses collaborateurs. Devant la caméra, un trio d'acteurs indémodable. Delon, Montand, et Bourvil alors qu'au préalable c'était Ventura/Meurisse/Belmondo qui étaient envisagés. Bourvil, qui pour la première fois verra apparaître son prénom au générique, dans un rôle plus grave qu'à l'accoutumée, malade d'un cancer des os, décédera à 53 ans en septembre 1970 un mois avant la sortie du film. Lorsqu'il tourne Le Cercle Rouge, il lui reste 6 mois à vivre. Pessimiste voire même amer : "tous les hommes sont coupables, ils naissent innocents mais ne le restent pas très longtemps". Un film d'hommes décrira Melville. Il est vrai qu'il n'y a pratiquement aucune femme. Style épuré, pas de course-poursuite, peu de dialogues. En cela le casse de la bijouterie place Vendôme est un modèle du genre. A peu près 25 minutes sans que les protagonistes, Delon, Gian Maria Volonte et Montand n'échangent une parole. Magistral.
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