IN THE LOST LANDS : 3/20
Milla Jovovich is back.
Cette fois, elle incarne une sorcière qu’on ne peut pas pendre et qui va devoir faire équipe avec un mystérieux voyageur pour accomplir une quête magique et dangereuse.
Avec des influences comme Mad Max, Borderlands ou encore The Witcher, cette nouvelle production signée Paul W.S. Anderson est-elle une masterclass ou un vrai bordel ?
Eh bien, ce n’est ni l’un ni l’autre, car ce film est simplement une giga bouse atomique sans nom.
Il faudrait inventer un mot pour définir la laideur des images qui défilent à l’écran, une insulte pure et simple au cinéma.
Visuellement, c’est complètement indigeste : les décors, en plus de faire baver le moindre pixel de lumière comme si l’objectif était couvert de gras, ont l’air d’avoir été générés par une IA en plein burn-out. Ils n’avaient pas de chiffons sur le plateau pour essuyer les caméras ?
Chaque plan semble avoir été tourné en ultra serré pour camoufler la pauvreté des “environnements”. Sérieux, on ne voit absolument rien. Et quand, par miracle, on y voit quelque chose, c’est raté et franchement hideux.
L’histoire n’est franchement pas mauvaise, mais la mise en scène et les prises de vue semblent avoir été pensées par quelqu’un qui voulait saboter son propre film.
Milla Jovovich, que j’adore, fait exactement ce qu’elle sait faire : une femme badass destinée à faire que ça de sa vie jusqu’à la fin de sa carrière. Sauf que son personnage sort de nulle part, n’a aucun background, aucune histoire… Bref, c’est catastrophiquement mal écrit.
Comble de l’originalité : elle porte le même prénom que celui que son mec, Paul Anderson, avait déjà donné à son personnage de Resident Evil, qu’il a lui-même produit.
Vous l’aurez compris, rien n’est à sauver dans ce film, qui sera sans doute le pire de 2025. Et même si cette œuvre est adaptée d’une nouvelle de George R.R. Martin, je pense qu’il a dû se retourner sur son trône en voyant une diarrhée cinématographique pareille.
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