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gimliamideselfes
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3,5
Publiée le 23 janvier 2016
Juste pour préciser j'ai vu le film dans une qualité un peu dégueu qui ne lui rend absolument pas hommage et il est assez évident que si je veux voir la suite il va falloir que je me procure d'autres copies.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film au début, principalement parce que je captais pas trop qui était qui, ce qui se tramait et puis finalement le film arrive à devenir plus simple, à synthétiser, à catalyser la violence ce qui a fini par m'emporter mais il y a bien un quart d'heure vingt minutes au début où je ne comprenais pas où il voulait en venir surtout que je ne savais rien du tout.
Je ne sais pas si c'est une hérésie de dire ça, mais j'ai beau trouver l'histoire absolument géniale, ce type qui se promène seul avec son gosse et qui ne laisse derrière lui qu'un amoncellement de cadavres, niveau combats je préfère quand même un bon Wu Xia Pian. Je n'ai pas encore trouvé de Chanbara qui arrive à me convaincre pleinement de ce côté là. Après les combats sont très sympas, vraiment sanglants, il y a du démembrement, les coups sont rapides et précis (et le montage permet de les rendre très efficaces), mais je ne sais pas, je préfère voir des chinois se taper dessus que des japonais au niveau des techniques de combat.
C'est un film qui tout ce qu'il faut là où il faut, de l'action, un personnage charismatique taciturne, des seins, du sang, de la vengeance, de la violence...
D'ailleurs j'aime bien le principe de mettre un handicap au héro (ici un bébé, mais ça peut être d'être aveugle ou de n'avoir qu'un bras), ça rend ses exploits martiaux encore plus impressionnants, le type fait tout ça et en plus il a un bébé dans les mains...
Bref j'ai pas grand chose à dire si ce n'est que c'était plutôt sympa, mais que j'ai été un peu déboussolé par le début.
L'honneur et la corruption ne font pas bon ménage.Okami va en faire l'amer expérience déchu de son titre et ayant tout perdu,il va s'enfoncer sur le chemin de la vengeance.Seul compte le déchainement de son sabre.L'histoire et magnifiquement compté et magistralement mise en scène,un chef d'œuvre du cinéma japonais.
1er volet d'une saga hallucinante et violente on peut voir Le Sabre de la vengeance comme une sorte de présentation de l'univers noir et cruel d'Ogami Itto. Une sorte de westerns avec des samouraïs et des rônins ; Le Sabre de la vengeance est un film prenant qui finit par un combat prodigieux qui n'a rien perdu de sa force (je rappelle que le film date du début des années 70).
Ce premier volet de la saga des " Baby Cart " est un film d'aventure de Kenji Misumi particulièrement jouissif à visionner. En effet, pas mal de scènes s'avèrent marquantes, notamment lors des fameuses séquences de combats à la fin du film qui sont vraiment violentes et qui sont surtout d'une réelle efficacité, ou encore la scène érotique entre le personnage principal et une prostitiuée qui est subtilement filmée et de manière à ce qu'elle ne soit pas choquante. Ce film de samourai possède d'autres atouts à son actif : d'une part l'interprétation de Tomisaburo Wakayama dans le rôle du samourai Itto Ogami est souvent très touchante et d'autre part, la photographie et les décors qui sont particulièrement soignées. Il s'agit donc d'une très belle réussite et qui donne forcement envie de découvrir la suite des aventures de ce samourai en quête de vengeance personnel.
Film d'une série de 6 volets. Baby Cart et tout comme Zatoichi une claque, un coup de katana dans la tronche, si vous voulez vous mettre dans le bain du Chambara (films de sabre japonais), alors vous faites l'un des meilleurs choix de votre vie. Issue d'un manga écrit par Koike, un surdoué du monde de la BD. C'est aussi le grand moment pour découvrir si vous connaissez pas, le grand acteur Tomisaburo Wakayama qui est autre que le frère de Shintaro Katsu (Zatoichi), bref. Ogami Itto est le bourreau du Shogun, qui est trahi et décide de se venger, sa femme est morte, rien ne va plus, faites vos jeux. Il part secouer terre et sang pour retrouver et massacrer c'est le mot qui faut dire tous les coupables, mais il est pas seul, il y emmène avec lui sur le chemin de l'enfer, son enfant. Un enfant fort mignon et attachant, dans une poussette et dévouer auprès de son père. A partir de là, le monde lui donne le nom du "Loup à l'enfant". Il est temps de vous plongez dans cette saga qui atteint le paroxysme de ce que représente la qualité, l'excellente qualité scénaristique, des prestations, des combats, de l'intrigue, mais aussi de la photographie et de la réalisation. Ogami Itto un personnage complexe et fort et c'est que le début, un premier volet qui vous lâche pas les tripes. Un monument du cinéma Asia.
En 1972, Tomisaburo Wakayame, le frère ainé de Shintaro Katsu (producteur et interprète de la série Zatoichi), propose à son frère d'adapté la bande dessinée "Baby Cart" à l'écran et d'en faire une nouvelle franchise pour sa boîte de production. C'est Kenji Misumi, le réalisateur préféré des deux frères (déjà initiateur de la série Zatoichi) qui va lancer la série en réalisant les trois premiers films la même année. Mais bien que culte, le résultat n'est pas à la hauteur de la série Zatoichi. Baby Cart se distingue par un regain de violence et de sexe pour répondre à la demande du public (le sang est rouge vermillon, les membres décapités volent régulièrement dans les airs, entrainant des geysers de sang giclant à 3 m au moins). Mais à se plier au public, Misumi en perd son art et il sombre ici dans de la mise en scène de série B. Il faut dire qu'il n'est pas aidé par son équipe technique. Les décapitations sentent l'amateurisme aigüe. Son cameramen semble improviser constament son cadre et n'arrive pas à faire un panoramique constant. Et même ses lumières semblent constement artificielles. Mais le comble est atteint avec le son, qui n'a pas été pris lors du tournage et où le bruiteur semblait être en vacances durant la session de doublage. Dans les deux séquences cultes de combat, il n'y a aucun son en dehors des "zings" des katanas et des dialogues parlés ! Pourtant la première se déroule dans une rivière à coté d'une cascade (aucun bruit d'eau) et la deuxième dans une plaine balayée par les vents (pas le moindre souffle n'atteint nos oreilles). Qualitativement ce film est une montagne russe, entre des plans où Misumi parvient à son art et d'autres qui semblent ruiner par l'incapacité de ses techniciens.
Premier film de la saga Kozure Okami, "Le Sabre de la vengeance" est un très bon film qui mêle drame et action, et qui, en 40 ans, n'a pas pris une ride.
J'ai eu la curieuse impression de voir un épisode de la série Ken le survivant en regardant ce film ! Héros peu loquace et extrêmement fort, gerbes de sang à gogo, clans rivaux, puissants seigneurs entourés de troupes faibles... Tout y est ! On retrouve logiquement les mêmes défauts, dont un manque de profondeur caché par d'innombrables combats qui solutionnent tous les problèmes. Il s'agit d'un film japonais de plus qui insiste sur l'importance de l'honneur, du respect des codes, des traditions, etc. Celui-ci est plutôt bon, les combats sont sympas à voir, les effets spéciaux tantôt réussis tantôt ratés, ce qui leur confère un effet comique bienvenu.
Depuis le temps que des images de "Baby Cart" trottaient dans ma tête, il était temps de se lancer dans le visionnage de la saga. Début avec "Le sabre de la vengeance" donc pour cette adaptation d'un célèbre manga mettant en scène l'ancien bourreau d'un Shogun contraint de fuir avec son jeune fils à la suite d'un complot. Car oui à l'époque au Japon, être le seul bourreau autorisé à décapiter les seigneurs, c'est une place de choix et un clan se met donc en tête de destituer Itto Ogami de son poste. L'homme parcourt donc les routes du Japon, prêt à louer son sabre et son enfant, cherchant la vengeance. Ce qui surprend dans le film, c'est d'abord sa violence. On ne s'attendait pas à une violence aussi graphique avec des membres tranchés et du sang qui gicle autant. Mais "Le sabre de la vengeance" ne s'arrête pas là. Avec ses allures de western et son héros solitaire trimballant son fils dans un landau aménagé pour le combat (et blindé en dessous s'il vous plaît), "Baby Cart" installe un personnage charismatique dans un pays gangréné par des bandits et par l'ambition des seigneurs prêts à tout pour prendre le pouvoir. Certes, le récit est assez simple mais propose d'ores et déjà un univers riche et un style unique qui séduit d'autant plus qu'il ne semble pas avoir peur de choquer. On se régale donc de cette aventure violente en attendant de découvrir la suite.
Adapté du célèbre manga créé par Kazuo Koike et dessiné par Goseki Kojima, Le sabre de la vengeance n’est que le premier volet d’une saga de six épisodes qui marqua autant le genre du chambara que purent le faire, à la même époque, les œuvres d’Akira Kurosawa ou la série Zatoïchi, et, par là même, le cinéma d’action occidental et, encore plus tard, les jeux vidéo. Le personnage de guerrier peut en effet aisément se rapporter à ceux des westerns spaghettis tandis que la qualité visuelle, aussi bien des scènes de combat que de l’image sombre et froide donnée au Japon féodal, furent à leur époque des véritables révolutions dans le cinéma japonais qui commençait tout juste à s'exporter. Les amateurs du genre ne pourront s’empêcher de vouer aux aventures d’Ogami Itto un culte bien mérité.
Itto Ogami, seul homme autorisé à décapiter les seigneurs féodaux, voit sa position briguée par le clan Yagyu, maîtres d'armes officiels du Shogun.
C'est le Japonais Kenji Misumi qui adapte le manga Lone Wolf and Cub. Le scénario a été écrit par Kazuo Koike et Goseki Kojima. Ce fut le premier opus de la saga Baby Cart composé de 6 films.
Retour au Japon pour cette cinquième étape du Festival du Vidéo Club organisé par CinéPop. Encore une fois, je n'ai pas été sensible à ce style Nippon un peu daté.
Le gros problème est que j'ai trouvé ce film ultra kitsch. Il y a une fracture avec le cinéma d'aujourd'hui, qui pour certain peut être un charme, mais pour moi c'est plutôt le contraire. Je tiens à nuancer mes propos car cela ne s'applique par sur tous les films me concernant, notamment les Français où j'aime la touche de nostalgie que cela provoque. En revanche, forcément, ce sentiment ne peut pas ressortir venant d'un pays et d'un mode cinématographique que je ne connais pas assez.
J'ai trouvé les dialogues beaucoup trop clichés. Ils sont récités d'une manière très virulente, m'ayant donné comme l'impression d'en faire beaucoup trop.
Ceci est plutôt dommage car en soi l'histoire n'est pas inintéressante. On est plongé dans ce Japon à l'ancienne où la loi se fait par le sabre. Une guerre de pouvoir bien tournée qui est sympa à suivre. Les enjeux sont simples à comprendre, et la motivation par la vengeance est toujours un carburant efficace.
Après il faut aimer ce style, ce qui n'est pas le cas de tout le monde, moi compris. Les combats sont plutôt sommaires, voir un peu rater avec la fausse hémoglobine un peu trop dosée. C'est plutôt le bushido (code des principes moraux) qui va être mis en avant avec la noblesse de son personnage malgré son côté abrupt.
Si la saga donne plus de profondeur, elle pourrait être intéressante à suivre.
Un chambara mythique issue d'une saga qui ne l'est pas moins. La mise en scène va droit au but avec classe, les combats sont jubilatoires et incroyablement esthétiques. L'histoire est un sommet de pop culture, avec ce samouraï invincible se promenant avec son fils/guerrier dans un landau sur-armé, des bad guys aux look et aux armes originales, on sent bien que le film est tiré d'un manga dans ce mélange d'univers bigarré et de moments calmes et poétiques.
Un premier épisode qui semble avant tout poser les bases doucement, un traitement narratif qui offre des flashbacks assez peu intéressant car on sait rapidement comment ils vont se dérouler et ceci n'offre que peu de surprise .
Une belle mise en scènes et plus d'un plans qui s'en sort en étant très beau . De l'action sanguinolente et un héros charismatique ce Baby Cart premier du nom est donc une belle réussite de vengeance violente et stylisé .
5mn de combats au milieu d' 1h23 de blabla ,on peut pas dire que le rythme soit des + endiablé dans cet ancetre des Tigre et Dragon,Poignards Volants et autre Kill Bill.Neamoins ,il faut reconnaitre que pour l'epoque ,ca reste assez audacieux avec des trucages tres corrects ,du sang qui gicle a la Brain Dead et meme une scene legerement erotique avec une pute.Le scenario (inutilement complexe) a base de vengeance ,lui demeure des plus classique si ce n'est le physique du heros ici plutot "bedonnant" et loin des canons habituels occidentaux ainsi que la presence de son petit garcon dans la charette (d'ou le titre de Baby Cart) temoin involontaire des sanglants combats.La realisation maladroite constituée de zoom et saccades rappelle les series Japonaises du genre X Or ou San Ku Kai ,coté acteurs ,on reste dans la grande tradition du jeu ultra exageré (vraiment enervant a la longue) ,typique du theatre Japonais.