Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,5
Publiée le 15 novembre 2012
Le réalisateur alterne le bon et mauvais, parfois les plans sont excellents et dynamiques et par moments la mise en scène est limite ridicule et pas très subtile. L'histoire est très sanglante et complexe, la dernière partie est la plus intéressante. Mais l'ensemble est décevant pour ce soit-disant film culte.
Premier volet des aventures sanglantes du Loup à l'enfant tiré d'un manga mythique, on peut dire que le film est un condensé de fantasmes geek à base de samourai invincible affrontant des hordes d'adversaires fourbes. Autant dire qu'il en découle une frénésie graphique impressionnante de fluidité dû au talent du grand Kenji Misumi, cinéaste majeur qu'il est impératif de réhabiliter.
1er volet de la saga Baby Cart, ce premier volet nous pose tous de suite dans un univers différent. Le sabre de la vengeance est un des plus grand film de sabre jamais réalisé, ses couleurs, la photographie, tous les acteurs, tous, est merveilleux. Violent, gore, politiquement incorrect. Le sabre de la vengeance est un film punk comme on en voit plus. Les scènes de combats sont magnifique. Ce film a même inspiré Quentin Tarantino pour son Kill Bill. Malheureusement trop peu connu, ce film mériterait pourtant une grande connaissance du publics. Film GRANDIOSE, tout simplement.
un film qui reflète parfaitement cet esprit du japon féodal plein de corruption. L'acteur principal est blufant,rien que pour sa manière de jouer et son maniement unique du sabre. le style du film est unique grâce à une estétique soignée et une mise en scène un peu monotone maIs qui dévoile un scénario tout aussi passionant que cohérent.
« Le sabre de la vengeance » est un film japonais qui a la particularité de reprendre (volontairement ?) certains codes du western spaghetti. La lenteur narrative s’accompagne de combats spectaculaires un peu gore par moments. Les mouvements rapides et précis, ainsi que le montage, rendent les combats efficaces. Le personnage principal, interprété par Tomisaburo Wakayama, est fascinant : charismatique et taciturne, et mélange violence et vengeance d'une manière saisissante. J'apprécie particulièrement le concept du héros entravé - ici, un bébé - qui rend ses exploits martiaux encore plus impressionnants. L'histoire prend son temps pour s'installer, mais une fois qu'elle a pris son rythme, on est emporté par l'intrigue et l'atmosphère. Les scènes de dialogues sont assez intelligentes et ne sonnent pas creux, contrairement à la plupart des westerns spaghetti. « Le sabre de la vengeance » est un film qui offre une expérience de visionnage assez intense et visuellement puissante, malgré quelques aspects kitsch qui témoignent de son époque. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Un chef-d'oeuvre du film de sabre audacieux et visuellement magnifique. Tomisaburo Wakayama est parfait et son charisme incroyable l'impose dès le premier volet comme un monstre sacré du cinéma. Un film culte à voir et surtout à écouter : Misumi joue virtuosement avec le son, en enchaînant des scènes d'abord parlantes qui deviennent muettes, laissant place aux images immaculées !
Etant un grand fan de chambara, wu xia pan, western spaghetti, j'ai tout de suite été attiré par cette série de films quand j'en ai entendu parler. Par chance, Arte la diffuse depuis hier soir, hélas pour les cinéphiles en 3eme partie de soirée! Mais quand on aime, on ne regarde pas l'heure! Donc j'me suis jeté sur cette diffusion providentielle, et, j'vous le donne en mille... J'ai adoré! En effet, tout est réuni pour faire de ce premier opus un must du genre... quel genre d'ailleurs? Une histoire, même si elle peut paraître banale (la vengeance d'un ronin), originale dans la forme puisque ce samouraï vagabond parcourt le Japon accompagné de son tout jeune fils. L'interprétation d'Ogami Itto est tout simplement parfaite, d'un calme glacial et serein. Les chorégraphies de combat sont magnifiques, sanglantes à souhait, certains plans très serrés sur le regard des personnages évoque Sergio Leone. Bref, ce film ne vous ennuiera pas un quart de seconde, puisqu'il dure seulement 80 minutes, mais ne vous inquiétez pas, 5 opus suivent celui-ci, qui, je l'espère, sont aussi palpitants!
Premier épisode de la série des "Baby Cart", ce film marque par sa manière d'associer un rythme lent et posé à une violence froide. L'acteur principal (Tomisaburo Wakayama) incarne à la perfection le personnage de Ogami Itto et crève l'écran tant il est charismatique. Cet excellent film de sabre est à sa manière une sorte de western spaghetti à la sauce japonaise. Immanquable dès lors que l'on s'interresse aux films de samouraïs.
1er volet de la saga Baby Cart, ce Sabre de la Vengeance est un pur chambara dans la tradition : Héros solitaire froid et stoïque en toutes circonstances, répliques à la voix sèche et gutturale (à voir en VO donc...) et surtout combats de sabres épiques, vifs et sanglants dans un japon médiéval qui n'est pas sans rappeler les grandes plaines sauvages du western spaghetti... Notons aussi un code de l'honneur tellement exacerbé qu'il en devient presque absurde, des mercenaires aux sales trognes sans foi ni loi qui rappellent les méchants de Sergio Leone, une scène érotique assez insolite et un héros qui traverse le Japon en poussant son fils dans un landau... Mais le point fort du film, c'est la tension permanente qui s'en dégage, notamment à travers les regards, et qui explose lors des scènes de sabre. Les gestes sont vifs et précis, les membres se coupent nets, le sang gicle tel un geyser, les corps tombent lourdement au sol, le héros rengaine son arme et la tension retombe... Le combat a été rapide mais c'est cette soudaine explosion de violence qui fait le charme des films de sabre (Quentin Tarantino s'en inspirera d'ailleurs pour Kill Bill). Seul petit point noir : Le bruiteur devait être un stagiaire à mi-temps, car quelques moments ne sont pas bruités, mis à part les voix et le choc des lames se percutant. Heureusement cela ne dure pas, et si l'on fait abstraction de ce petit défaut, ce Sabre de la Vengeance se laisse regarder avec grand plaisir... Le Punisher Japonais s'appelle Itto Ogami et ça va saigner!
Une merveille pour l'époque et encore très impressionant aujourd'hui. Des combats de dingue, jamais réalistes, mais une fois qu'on a fait le pacte d'accepter ceux-ci, on en prend plein la tête. La référence de Tarantino pour Kill Bill.
"Le Sabre de la Vengeance", 1er opus de la saga des Baby Cart, Le Loup à l'Enfant! Saga qui influença Quentin Tarantino pour son doublée Kill Bill, notamment dans les gerbes de sang et les bastons oniriques. Itto Ogami, grand bourreau officiel, se voit entourlouper par un maître d'arme avide de la place de notre héros! Itto Ogami est destitué à cause d'une ruse machiavélique, d'un "procés" en destitution dans lequel notre bourreau provoquera une dernière fois l'assemblée. Dès lors, Itto Ogami n'à qu'une seule chose en tête, se venger de ce corrompu de Retsudo Yagyû.C'est ainsi que commence l'épopée, Itto accompagné de son enfant traversant les rudes contrées d'un Japon médieval. Le final de l'épisode un se déroulant dans un village pris en otage par des fugitifs sanguinaires et violeurs. A conseiller, la scène du viol d'une jeune fille par un gros porc de fugitif, tranchant au final la gorge du père de la damnée, cette dernière céda sous les coups de bouttoirs de l'infâme pourceau!
Le premier volet d'une saga génialissime avec son lot de grands sentiments,de grands combats, une violence dérisoire voire absurde entoure le héros mythique, le grand tomisaburo wakayama et annonce avec brio tous les films de samourai contemporains
Un chef d'oeuvre du genre, génialissime, grandiose, le tout porté par le charisme d'un acteur (le grand tomisaburo wakayama) qui joue à merveille le rôle du samouraï déchu. Ce film est d'un esthétisme soigné avec des combats particulièrement violents (tendant vers le gore) et des décors de rêve ds le Japon médiéval. Un film culte à voir absolument (ainsi que toute la saga des Baby Cart)
Ce film est une vraie merveille à découvrir. L'histoire est passionnante, la mise en scène est d'une audace impressionnante, et ce film montre à voir ce qu'on attend d'un film de ce type: des combats âpres et violents tendant vers le grand guignol, et des décors de rêve. Si l'on ajoute l'ambigüité des personnages, on tient là une merveille du 7ème art.
Un film de samouraï à la savoureuse sauce western spaghetti. Le scénario mélange habilement intrigue politique, complots, vengeance, ronins et errance dans une introduction de saga dont j'espère que les suites seront à la hauteur de ce volet. L'écriture du personnage principal m'évoque celle d'un "héros" typique de western spaghetti : silencieux, ni bon, ni mauvais, Ogami Itto ne suit que son objectif, se montrant aussi humain qu'impitoyable. La musique également m'a semblé très morriconienne donnant encore plus au film cet aspect western que j'apprécie énormément. La réal, à l'image du personnage principal, marche au beau milieu d'une rivière torrentielle et d'un braiser ardent. Plus sérieusement j'ai trouvé le film marqué d'une certaine dualité, oscillant entre calme absolu et violence exacerbée, plans sobres/classiques et plans expérimentaux, visuellement magnifiques remis dans le contexte de leur époque. Mélange improbable entre Leone, Kurosawa et Tarantino, ce film est pour moi un petit chef d'œuvre.