Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Dave
1 abonné
5 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 22 avril 2023
Autant beaucoup de films sont sous-côtés sur ce site, autant celui-ci ne mérite pas sa note. Pour nous, on a pas pu dépasser la demi-heure. Mal filmé, mal joué, décors en carton, scénario bidon. Même les épisodes de bioman de mon enfance paraissaient plus réalistes. On dirait une vidéo amateur faite par une bande de copains. Et on a vu des films... et la plupart du temps on a eu de très bonnes surprises sur des films moyennement notés mais que les commentaires d'allociné nous ont donné envie de voir. Mais là... c'est vraiment pas terrible.
Petite production atypique canadienne de 2015, ça faisait quelques temps que je voulais le voir mais je n'avais pas réussi à mettre la main dessus... Chose faite, amen ❤ !
On est clairement dans de la série B assumée, le film n'a pas dû avoir une audience très large tellement ça vrille dans un univers délirant et rare : un monde post-apocalyptique plutôt Retro-Glam-Pop avec un côté 80's ultra prononcé (difficile à imaginer, je sais : les décors ont été imaginés probablement par Mika "we are golden", les costumes cousus par MGMT... Tout le monde est en BMX, même les méchants 🙂 vous situez mieux ? ), des références [permanentes] [mais plus ou mojns cheap] à de nombreux films, voire à certains jeux vidéo, des combats dignes de X-OR ou des MAITRES DE L'UNIVERS, une bande son AMSTRAD 464, des dialogues souvent simplistes et finalement secondaires par rapport à cette déferlante visuel et surtout, beaucoup [mais alors BEAUCOUP] de scènes Gore qui contrastent directement avec le côté naïf adolescent paillettes et licornes des deux jeunes héros... Ça donne finalement une sorte de fourre-tout chaotique que j'ai trouvé vraiment très plaisant et enivrant ! Chercheurs d'OVNIS, vous tenez une pépite 😍😍😍 !
4 521 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 4 septembre 2021
Nous avons eu quelques bons films amusants dans les années 80 est ce qu'il nous en faut un autre. Juste un autre film où le héros peut décimer des volées entières de méchants tireurs avec une mitraillette son fidèle couteau et quand il le faut avec ses mains nues noueuses. Ces films étaient simples l'action était intense et le héros était même capable de se souvenir d'une ou deux bonnes répliques. Qu'avons-nous avec Turbo Kid il semble que ça corresponde parfaitement a ce nous attendons. Il y a beaucoup de méchants portant des tenues ridicules beaucoup de sang et nous avons même un héros. Cependant peut-être que nous avons dépassé ce genre de film ou peut-être que le scénario est absolument inepte le jeu des acteurs mauvais et les situations idiotes sont-elles à blâmer. C'est plus long qu'un film indien mais avec deux pauses pour qu'on mange un sandwich. Mais il y a quelque chose de bon à dire sur tous ceux qui ont eu la main sur ce film si jamais ils ont une autre chance au cinéma ils ne peuvent que s'améliorer...
Turbo Kid (2017) est l’adaptation version long-métrage de T is for Turbo (2011). Comme pour la version d’origine, on retrouve les québécois François Simard, Anouk et Yoann-Karl Whissell à la réalisation.
Après l’engouement général rencontré par leur court-métrage, le collectif s’était vu offrir l’opportunité de réaliser cette version, plus longue et donc plus étoffée. Mais passer de 5 à 60min n’est pas donné à tout le monde et cet exercice de style est pour le moins difficile, surtout quand il faut étirer une intrigue aussi mince.
Le résultat s’avère hélas pas à la hauteur de mes espérances, connaissant le collectif RKSS depuis de nombreuses années, après l’excellent court-métrage, je m’attendais à un résultat digne de ce nom (mais sans doute en attendais-je trop ?).
L’univers post-apocalyptique est toujours aussi présent, on jubile devant les scènes gores et ses geysers d’hémoglobine (des mises à mort toutes plus originales les unes que les autres, mention spéciale à la scène de torture à bicyclette). On apprécie toujours autant cette B.O. rétro "synthwave" et l’agréable surprise de retrouver au casting la ravissante québécoise Laurence Leboeuf aux côtés du bad-guy Michael Ironside.
Hélas, pour tenir la longueur, il aurait fallu dynamiser l’intrigue ou raccourcir drastiquement le script. Etirer un pitch (développé en 5min) sur une durée de 60min n’est pas donnée à tout le monde et cela s’en ressent aisément, le manque de rythme y est flagrant.
Une petite pépite retro gaming trash, drôle et vitaminée comme si Steven Spielberg époque E.T croisait Peter Jackson époque BAD TASTE ! C'est aussi un hommage assumé à la série Z, au cinéma bis italien, à MadMax, Terminator et cie et c'est kiffant.
Super hommage aux films des années 80 avec cet ofni made in Québec. Sélectionné à Sundance, récompensé ici et là, un Mad Max à BMX parfois loufoque, souvent tendre, et détonnant à chaque instant.
Décalé , déjanté , fun , Turbo Kid est un mélange de Terminator , Mad max et d'un amour passionnel pour la culture RetroGeek et du cinéma d'horreur Italien notamment, des années 80 . Ça manque de moyen certes et les limites scénaristique sont visible .. Mais on passe un bon moment . A voir pour une soirée entre amis si vous aimez le thème gore et dynamique. Dans le même style Kung Fury etant une perle ou La serie Stranger Thing pour la musique et les références Retro , Bmx , Sf..
Une série B d'excellente facture réalisée par un jeune trio québécois fans de cinéma gore. Les 3 réalisateurs étaient 'responsables' d'un court métrage intitulé the Bag man. Une sorte de délire comico gore dont le personnage principal avait un sac de course sur la tète et dézinguait tout le monde. On a affaire ici à un film de grande qualité, les effets spéciaux sont excellents, hilarants et jamais choquants. Tout est exagéré dans cette petite production qui saura satisfaire le plus grand nombre. Vivement conseillé.
Le film est un pur divertissement d'action post apocalyptique, mix improbable entre Mad Max et un film sur le BMX ! C'est décalé, totalement assumé et extrêmement gore... Malgré le peu de moyens, le scénario tient la route et on se laisse alpaguer par cette histoire de futur rétro...
Très faible budget mais de bonnes idées et une bande son électro intéressante. Dommage qu'il y ait trop de scène gore qui font très très cheap et qui n'apporte rien.
Dans un monde post-apocalyptique où la Terre est devenue stérile et les eaux toxiques, un jeune garçon tente de survivre alors qu'en plus un certain Zeus y fait régner la tyrannie. Voilà l'histoire somme toute sympathique de ce film de science-fiction qui possède des séquences d'actions bien gores et une bonne dose d'humour. La réalisation n'a rien d'extraordinaire, mais elle possède une certaine énergie qui la rend bien efficace sur certaines scènes. Côté casting, on retrouve avec plaisir le toujours aussi impeccable Michael Ironside dans le rôle du méchant Zeus, par contre j'ai trouvé le jeune Munroe Chambers pas toujours très à son aise dans le rôle principal. Mais bon au final "Turbo Kid" est une oeuvre suffisamment divertissante pour nous faire passer un moment de cinoche et elle mérite donc d'être découverte.
Bien que n’étant pas cinéphage, le hasard de mes visionnages filmiques m’amène à me demander systématiquement quel genre d’histoire va nous être proposé et comment va - t’elle être mise en scène, pour éveiller un intérêt somme toute largement émoussé par la surproduction filmique en tous genres jusqu’au n’importe quoi généralisé. Donc nous voici spectateur de ce que j’appellerai un ovni nanar post-règne humain, mix improbable de ‘Kick-Ass’, ’Mad Max’ et une dose de ‘Power-Ranger’, pratiquement inénarrable, sans cohérence, vulgaire – comme presque tout ce qui sort hélas – grotesque, souvent risible mais parfois rigolo, exagérément - mal - joué (sciemment ?), fort d’un crétinisme assumé, dont on se demande quelle peut-être la place dans une vidéothèque. J’ai quand même bien apprécié, le fait que le véhicule de prédilection sur cette terre dévastée soit… le bi-cross (ou BMX). Gentils et méchants tous à vélo, finalement écolos par défaut.
Je vous fais le topo. 1997, barboc à la VHS. Prenez Cyborg mais sans Van Damme, un peu de DragonBall et de Mad Max, l'esprit Hokuto no Ken, secouez fort. Des références à tire la Rigot. Remetez vous la date, c'est l'Apocalypse... Synthé en Bande sonore et références 70-80. Dialogues et effets assurés. Ajoutez y Michael Ironside. On peu commencer. Pour la fantaisie, Friday the 13th peu s'inviter pour cultiver, car si Kung Fury (2015) pétarardait la demi heure, il faudra bien à Turbo Kid l'heure et demi pour composer son tableau. On peut reprocher sa prolongation plus que sa dimension, car s'il est très référencé, ce petit Bijou peu également être cité. Et ça ne m'étonnerait qu'à moitié que les show runners de Stranger Things ne s'en soient inspirés.
Un tout petit film canadien qui s'approprie l'univers post-apo (enfin, pas vraiment vu que le film se passe en 1997 où ne sait pas trop où) et qui se présente comme une petite bande de série B sympathique, outrancière et ultra-référencée. L'énergie, la passion, l'envie de faire un cinéma de genre gore, badass et rempli de références pop est évidente, il en résulte un film foutraque, blindé de punchlines et de personnages hardcore qui bénéficient de moments iconiques franchement plaisants. M. Ironside régale en grand méchant tandis que le reste du casting en fait des caisses avec des grimaces, des froncement de sourcils, des voix graves et autres répliques joyeusement sentencieuses. Les décors sont assez stupéfiants et malgré un manque de moyens évidents, les réals nous offrent un spectacle quasi-total appuyé par des effets spéciaux assez soignés. Seulement voilà, le film n'a beau durer que 1h30 à peine, il est incroyablement mal rythmé vu qu'il m'a paru durer bien plus longtemps. Les personnages sont bien campés mais l'histoire cultive un peu trop les lieux communs pour réellement surprendre, surtout qu'il oublie parfois de développer son univers. A voir tout de même pour les amateurs. D'autres critiques sur
Après l’époustouflant Mad Max : Fury Road sorti en mai 2015, les amateurs du genre post-apocalyptique se sont un peu retrouvés sur leur faim entre Terminator : Genisys qui ne valait pas grand-chose et le labyrinthe : la terre brûlée qui jouait la surenchère. Ne restait plus alors qu’à se rabattre sur un autre registre avec le très sympathique Seul sur Mars qui mine de rien se rapproche un peu du film post-apo par son fort aspect survival. Heureusement, une petite production québéco-néozélandaise de première fraicheur s’apprête à pointer le bout de son nez dans nos petits coins trop paisibles.
Turbo Kid nous envoie au cœur d’une zone aride où bien entendu la survie de chacun n’est assurée que par sa capacité à s’adapter et à se défendre. Comme d’habitude dans ce genre de film, une partie de la population tente de vivre honnêtement tandis que le reste oublie toute morale pour prendre par la force ce qui peut avoir de la valeur. C’est dans ce contexte très classique que l’on découvre notre personnage principal, un ado solitaire toujours à la recherche d’objets cool à ajouter à sa collection, en particulier s’il s’agit de comics Turbo Kid dont il raffole. Le jeune homme rêverait d’adopter l’attitude courageuse et les super pouvoirs de son héros. Par un hasardeux concours de circonstance, il se trouve que notre petit gars va faire une découverte qui lui procurera la force qui lui manque.
Un scénario qui ne cache pas sa grande banalité, il faut bien l’avouer mais après tout, Mad Max : Fury Road ne nous offrait pas spécialement mieux. Si Turbo Kid garde accroché ses spectateurs malgré ses rebondissements un peu quelconques et prévisibles c’est très certainement parce qu’il part dans le domaine de la comédie (pas loin de la parodie) où l’on pardonne plus facilement les faiblesses scénaristiques tant que le divertissement est au rendez-vous. Pleins de méchants vilains-pas beaux, des courses poursuites à vélo mais surtout des effets spéciaux à l’hémoglobine exagérée qui feraient passer le film 300 pour une production -5 ans : voilà déjà de quoi mettre le spectateur dans l’ambiance. Mais ce qui finit de convaincre, c’est certainement l’atmosphère des années 80 qui ressort tout du long, ce côté stéréotypé chez les personnages, les objets ringards que le personnage trouve mais surtout ce laisser aller un peu irréfléchi, ce côté rentre dedans bien caractéristique.
Avec tout ça Turbo Kid pourrait sembler dénué de tout intérêt intellectuel mais il est construit sur plusieurs oppositions et s’ouvre vers quelques questionnements un peu banals mais toujours pertinents. Notre ado vit d’abord en relative sécurité dans son coin puis va découvrir la vie à plusieurs. Bien que la nouvelle venue lui offre de bons moments les risques et les efforts à fournir ne sont plus les mêmes qu’avant et il faudra désormais se dépasser pour protéger son amie. On se demande alors dans laquelle des deux situations notre personnage serait le plus heureux et même si le film tend à aller vers le second choix le spectateur pourra trouver sa propre réponse.
Turbo Kid offre aussi un questionnement identitaire sur l’essence de l’être humain (mais là je ne peux pas en parler sans spoiler).
Enfin, en creusant encore un peu, on pourra se questionner sur l’importance de la femme dans notre société. Quasi inexistantes dans ce film, la société dégénère au profit de la violence et de la destruction. Peut-être les femmes étaient-elles le rempart contre la folie des hommes, les garantes de notre pérennité ?
Quoi qu’il en soit, à défaut d’être vraiment original, Turbo Kid est un petit film sympathique et sans grande prétention qui plaira aux amateurs de films de genre pas trop regardants sur ses petits défauts.