Avis sur Stephanie

Ambigu dans ma critique. Un scénario des plus classiques, une tension des plus conventionnelles, un huis clos très classique, des ficelles du genre utilisées à outrance et pourtant ! Une petite Crooks incroyable dans son interprétation, une histoire livrée par petites miettes, laissant augurer un problème qui va au-delà des habituels "post-apocalyptique" car l'émotion/attachement s'y mêle ici. Un scénario surprenant et bluffant, sur ce point j'adhère.
Il y a un problème de taille, un méga hic et son traitement est bien appréhendé. Mais il y a un "mais" (pour ma part), un manque sérieux de pur thriller et quelques explications complémentaires auraient été les bienvenues. Film un peu long à des moments et trop court dans sa globalité ... Toutefois, on retiendra avant tout une interprétation incroyable de la gamine ! 3.5/5 !!!

L'idée de départ est bonne, c'est un huis clos plutôt bien ficelé. La jeune actrice s'en sort plutôt pas mal.
La fin est dommage, c'est un peu rapide et bâclé.

Le film est intéressant. Des entités ont envahi le monde entier. On retrouve Stéphanie qui vit seule chez elle, et qui doit contrôler ses peurs face à ses entités qui apparaissent plus ou moins souvent. Jusqu'au jour où ses parents reviennent.
Le scénario est bien mené car au début on pense vraiment que des entités tuent les gens, qu'elle est seule sans doute parce que ses parents sont morts, mais pas du tout : spoiler: ses parents l'ont abandonné car ces entités prennent le contrôle des enfants uniquement ! Des expériences ont lieu partout dans le monde pour trouver une solution sans succès. Les parents de Stéphanie reviennent chez eux en pensant que leur fille est morte, mais elle est vivante. Et elle va leur faire payer avant de s'attaquer au monde !

un film à voir pourquoi pas

Une petite production Blumhouse d'épouvante qui tente une approche un tant soit peu originale d'un sujet a priori éculé ? On est plutôt preneur surtout lorsque ce deuxième long-métrage d'Akiva Goldsman, scénariste bien connu, préfère garder le coeur de son mystère secret pendant une bonne partie de sa durée pour mieux nous immerger dans l'étrange quotidien de sa petite héroïne.

Stephanie est une fillette qui s'est retrouvée à un moment ou à un autre à devoir vivre seule à cause d'une raison que l'on ignore encore. Quelques détails nous sont apportés ici et là sur les évènements qui ont conduit à cette situation mais rien encore de suffisamment précis pour une totale compréhension de notre part. Tout ce que l'on sait c'est que ses parents ont inexplicablement quitté la demeure familiale et qu'ils lui manquent terriblement. La petite fille passe ses journées à errer dans la maison et son jardin avec comme unique interlocuteur sa peluche préférée. Si son imagination débordante d'enfant lui permet d'affronter sa solitude, la relative tranquillité dans laquelle elle vit est souvent brisée par une présence monstrueuse dans le jardin qui va parfois jusqu'à s'infiltrer dans la maison...

Mieux ne vaut pas en dire plus mais sachez juste que les parents seront amenés à rejoindre l'équation à un moment ou à un autre (les noms de Frank Grillo et d'Anna Torv ne sont pas sur l'affiche pour rien après tout). La première partie vécue en immersion aux côtés de Stephanie (excellente petite Shree Crooks aperçue dans "Captain Fantastic") oscille brillamment entre la vision innocente de l'enfance sur les gestes les plus simples du quotidien et la menace redondante d'une présence de plus en plus envahissante que la fillette semble pourtant pouvoir contenir grâce à une série de règles. D'ailleurs quelle est la véritable nature de cette dernière ? "Stephanie" nous fait savamment hésiter en mêlant les codes de plusieurs genres (les films de fantômes, de monstre, de SF, ...) afin de mieux entretenir la finalité de son mystère et, surtout, en profiter pour toujours mieux nous attacher au sort de cette petite fille face à ce danger aux multiples formes, une donnée on peut plus capitale pour la suite des événements.

Le deuxième tiers du long-métrage fait donc entrer les parents en scène et offre progressivement les clés à la résolution de son énigme. Encore une fois, le film a la bonne idée de ne pas abattre l'ensemble de ses cartes tout de suite et se laisse le temps de dessiner l'amour bien réel qui existe entre Stephanie et ses parents malgré son abandon afin de préparer le terrain aux enjeux tragiques découlant de la véritable teneur de la révélation tant attendue. Celle-ci nous sera amenée par une addition d'éléments issus en grande partie de l'existence d'une dissonance toujours plus croissante dans cet amour parental et de nouveaux détails sur le contexte extérieur levant le voile sur l'inéluctable drame à venir.

Mais la grande question est bien entendu de savoir si les réponses apportées sont à la hauteur de nos interrogations suscitées par la première partie du film ? À vrai dire, on reste partagé.
Oui car "Stephanie" a pleinement réussi son pari de nous attacher émotionnellement aux deux parties en lutte dans l'intimité de ce huis-clos et rend palpable la tension dramatique autour d'un terrible dilemme inévitable (les efforts des interprètes en ce sens sont aussi à saluer).
Et non car le film souffre de l'insuffisance des détails disséminés en permanence sur le monde extérieur, leur nombre restreint donne tout autant l'impression de dissimuler un background en réalité bien trop classique qu'il crée une sorte d'inconsistance nuisant à la crédibilité de l'ensemble (il aurait en fait fallu l'étoffer un peu plus vers quelques pistes inédites pour le rendre vraiment réaliste).
Sur ce dernier point, il convient de préciser qu'après avoir été projeté dans des festivals, "Stephanie" a subi un re-montage drastique éliminant un point de vue extérieur qui devait sûrement développer sa mythologie (des scènes se déroulant dans un laboratoire notamment) pour recentrer le film en véritable huis-clos. Un choix qui, de toute évidence, aura eu des conséquences aussi positives que néfastes.

Enfin, la dernière partie, la plus faible, cédera aux sirènes de l'affrontement spectaculaire qui, s'il sera solidement mis en scène, n'offrira plus vraiment grand chose de nouveau au récit sinon une conclusion qui ne cessera d'appuyer sur la cruauté de ce mal, nous obligeant à abandonner notre humanité pour le stopper et conduisant ainsi quelque part à une autre forme de notre propre destruction si ce qui nous définit en tant qu'humain n'est plus.

Même si elle n'est pas aboutie, l'approche originale de "Stephanie", tout comme la construction qui en découle, mérite d'être saluée. Se distinguant sans peine du tout venant des productions habituelles Blumhouse par son ambition, le film partage, certes, quelques similitudes avec un certain roman de Stephen King dont on taira le titre mais il est au moins une vraie proposition de relecture de thématiques fantastiques bien connues, servie par une réalisation et une interprétation au diapason. Il est juste dommage que sa qualité perde considérablement en constance dans son dernier acte.

Contrairement à ce que sa sortie (très) discrète chez Universal Pictures France pourrait laisser croire, STEPHANIE est un petit DTV plutôt audacieux, dont la réalisation plus inspirée que la moyenne et l'atmosphère opaque méritent bien un visionnage. Notre critique est en ligne sur terreurvision.com

En voilà un petit DTV surprenant ! Bonne ambiance de base, joli casting et quelques idées bienvenues malgré des ficelles que l'on connait par coeur. Le scénario fait ici la différence car on se demande fréquemment où l'on va et ce qui cloche dans cette maison, sans oublier bien sûr la prestation plus qu'intéressante de la jeune et talentueuse Shree Cooks qui provoque bien souvent le malaise à elle seule. C'est relativement court mais les éléments sont là pour comprendre le mécanisme et la logique de l'ensemble. Quelques moments de frayeur viennent agrémenter le tout et l'on passera sur les effets spéciaux lors du final qui semblent méchamment accuser le manque de moyens. N'oublions pas que cela reste un DTV tout de même, en outre on a clairement déjà vu bien pire, ici le moment reste agréable et la surprise au rendez-vous malgré les quelques faiblesses, à voir au moins une fois.

« Stephanie » est un très bon petit film d’horreur disposant d’une histoire originale et d’une intrigue avec un twist bien construit offrant une dernière partie atypique. Le développement est très bien construit, laissant progressivement l’ambiance s’installer pour basculer dans une forme différente de ce que l’on peut voir habituellement. La photographie d’Antonio Riestra est très plaisante, harmonieusement soulignée par la bande originale de Nathan Whitehead, qui appuie logiquement sur les moments clé du récit afin de renforcer l’atmosphère de tension et de crispation du métrage. La distribution offre de très bonnes prestations, mais plus particulièrement la jeune Shree Crooks qui délivre une superbe performance. Un film très plaisant qui mérite qu’on s’y intéresse.

"Stephanie" est une adaptation officieuse de "Charlie" le roman de Stephen King. Si le film peut parfois sembler bizarre par rapport à des éléments sous-développés notamment pour tout ce qui touche au monde extérieur qui est secoué par une crise, c'est parce qu’après sa tournée des festivals, le film a été remonté pour sa sortie en DVD. Dans la version que j'ai vue, il n'y a même pas Harold Perrineau pourtant crédité, on se rend compte qu'ils ont complètement haché l'histoire. Le film comprend trois parties plus ou moins égales. La première quand la petite est seule uniquement accompagnée par une présence surnaturelle est plutôt pas mal et très intrigante. La seconde avec le retour des parents renforce le mystère puisque l'intrigue s'ouvre au monde, mais en même temps, on commence à comprendre ce qu'il se passe. La dernière vire au grotesque avec des effets spéciaux ratés et une mise en scène un brin ridicule de certains passages. C'est dommage, car même si ce n'était pas un grand film, je le trouvais pas mal. Au final, c'est un petit film correct qui se laisse regarder, mais sans plus malgré la bonne performance de la petite Shree Crooks.

Film vraiment scindé en deux ! Je pensais m'ennuyer pendant le moment où la fillette était seule à la maison et finalement c'est le seul moment qui est flippant du film ! Le tension est là, les événements louches s'enchainent et on prend du plaisir mais dès que les parents rentrent et que le pourquoi du comment se met en place, tout devient bancal, sans réelle explication & la fin tombe dans le grand n'importe quoi et on reste sur sa faim ! Dommage car le début n'était pas mauvais du tout...

Le début du métrage où la petite fille est seule est plutôt pas mal et très intrigant car on se demande ce qu’elle fait là et qu'est-ce qu’elle semble craindre : une entité malsaine ? Son imagination lui jouant des tours ? Puis, les parents débarquent et on commence alors à comprendre ce qu'il se passe. Et là c’est le drame car cela va virer au grotesque avec des effets spéciaux ratés et une mise en scène assez ridicule qui conféreront à l’ensemble l’étoffe d’un petit film bien terne et sans aucune explication finale. Seules resteront certaines situations assez stressantes même si quelques-unes sentent le déjà-vu à plein nez ! Ce « Stephanie » qui ressemble de loin au roman "Charlie" de Stephen King, l’agence gouvernementale en moins, est donc un « petit » métrage fantastique qui manque clairement d’envergure et loupe le coche !

Film vraiment agréable (enfin si tel est le terme pour un film d'épouvante) à regarder.
J'avoue que je ne suis pas trop porté vers ce sous-genre du film d'épouvante, à savoir la possession, mais dans le cas présent je salue un effort sur le scénario, du moins pour le dernier quart du film. La jeune actrice, Shree Crooks, est remarquable d'un bout à l'autre du métrage, et il faut le souligner, c'est bien elle qui porte celui-ci sur ses (fausses) frêles épaules. Les effets spéciaux ne sont pas mirobolants, ça oui je le concède. Fort heureusement ça n'est pas essentiel pour ce sous-genre mais ils auraient pu être plus nombreux tout de même.
Si vous avez un peu de mal à rentrer dans le fim, persévérez car il en vaut la peine.
Pourquoi pas plus alors? Parce que l'on atteint vite les limites de l'exercice (huis-clos), et qu'il y a tout de même quelques longueurs (malgré la faible durée du film). Cela se laisse regarder mais sans laisser un souvenir impérissable.

Mes derniers mots une fois le film terminé ont été mais qu'est ce que je viens de regarder. Par où dois-je commencer avec Stephanie. Au début nous avons avec quelques moments de nervosité impliquant Stephanie elle-même. Malheureusement ce sont les moments les plus tendus du film. Au fur et à mesure qu'il progresse il semble perdre progressivement son attrait et devenir à la fois ennuyeux et déroutant. Nous obtenons quelques réponses de base pour maintenir notre intérêt pour l'intrigue. Mais par exemple qu'est-il arrivé aux parents et au frère de Stephanie on n'en sait rien. Nous voyons une coupure de journal parlant d'une invasion. Nous sommes donc amenés à penser que quelque chose les a poussés à fuir en toute hâte lorsqu'ils ont décidé d'abandonner leur fille. Nous avons tant d'autres questions qui nous l'espérons trouveront une réponse à un moment ou à un autre de cette histoire et c'est là que nous pouvons nous préparer à être déçu car on ne nous donne absolument rien sur ce qui se passe. L'histoire vague de la situation nous laisse un peu perplexe et le jeu des acteurs est pour le moins ordinaire. Frank Grillo dans le rôle du père était minable et Anna Torv a l'émotion d'une pomme de terre. Shree Crooks était assez raisonnable mais elle n'avait pas grand-chose à faire non plus...

J'ai compris à la 46ième minute du film que Stéphanie avait probablement un pouvoir. Malheureusement pendant 45 minutes je me suis ennuyé à mort. L'idée de nouveau n'est pas mauvaise, mais un réalisateur doit aussi se mettre à la place des spectateurs qui sont désemparés et se demandent à quoi rime tout ce bazar. Quand Stéphanie met en pratique ses pouvoirs, je suis déjà en déprime et je n'arrive plus à accrocher au scénario ... tiré par les cheveux. Un film qui ne ferait pas tomber un bédouin du chameau.

Le film s'ouvre sur la vie d'une petite fille qui semble être toute seule chez elle depuis un bon moment. Pourquoi ? Où sont ses parents ? N'a-t-elle pas de proches, de voisins qui pourraient l'aider ? (et que fait la police ! ;-)) On dirait que ses parents lui manquent, mais Stephanie semble être à l'aise pour se débrouiller, avec les moyens et l'insouciance de son âge. Pourtant, il semble qu'il se passe des choses étranges dans cette maison... plus on avance dans l'histoire, plus on se pose de questions... le scénario distille des réponses, voire des ébauches de réponse, au compte-goutte... et finalement... on croit savoir mais ce n'est pas tout. La fin m'a semblé toutefois "expédiée". spoiler: Malgré le côté un peu "SF mal ficélé",
l'épilogue est sommes toutes logique. J'ai le sentiment que ce n'est pas un film "à gros budget", mais les acteurs principaux (Frank Grillo (vu dans American Nightmare 2 et 3) notamment) sont bons et très crédibles, en particulier la petite Shree Crooks (vue dans "Le Château de verre"), qui porte le film quasiment à elle toute seule. Le film est passé très vite et j'ai passé un bon moment. Film largement "sous-côté" !

C'est audatieux de faire jouer une petite fille avec des esprits suggérés seule durant casi 1/2 heure....mais cela fonctionne plûtot bien. La petite Stephanie joue bien et est crédible. Film à dévellopement lent dans sa première partie ou cauchemard , visions et réalité se mellent. Nous sommes ici en presence d'un Poltergeist puissant, on s'accroche !