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    Aferim!
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    3,2
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    22 critiques spectateurs

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 698 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 février 2021
    Je suis un spectateur assez ouvert et aventureux. Avec ce noir et blanc prétentieux ça ne marchait pas pour moi. L'humour sec et subtil est mon truc mais les ironies d'Aferim ne sont pas du tout divertissantes car il nous montre une existence historique sinistre. Le film aurait pu être plus cruel sans que l'on ait l'impression qu'il est exagéré. La décision de faire ce film en noir et blanc aurait pu être de montrer les temps sombres de cette histoire. Les décors et les paysages sont superbes mais je regrette de ne pas pouvoir les voir en couleur. Un potentiel a été gâché avec l'histoire. Dans l'ensemble je pense que ce film avait un grand potentiel qu'il reposait sur une idée solide mais à la fin on obtient un film fade. Il ne vous fait pas réfléchir et c'est très loin d'être un chef-d'œuvre...
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2015
    "Aferim!" présente de nombreuses caractéristiques du western américain (John Ford et Howard Hawks en tête). Ces similitudes se remarquent dans le scénario, les personnages mais aussi dans cette importance des paysages presque hostiles. Radu Jude, le réalisateur, digère bien ces influences et les transposent parfaitement dans cette Roumanie du début du XIXème siècle. Le jury de la berlinale de 2015 ne s'est pas trompé en lui accordant l'Ours d'argent du meilleur réalisateur. La mise en scène est irréprochable et la photographie sublime. Teintée d' un humour noir et mordant, l'histoire met en avant le racisme (anti-tzigane souvent) et l'esclavage qui en résultait et dont l'époque actuelle fait toujours écho. Film intéressant et captivant.
    velocio
    velocio

    1 320 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 octobre 2015
    Epuisé ! je suis sorti de ce film épuisé par la logorrhée qui caractérise ce film. On s'y perd, on s'ennuie, mises à part les 10 dernières minutes du film. Une grosse déception !
    De smet M.
    De smet M.

    12 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2015
    [...] Le périple commence par la rencontre avec un curé. Entre bonnes gens, il est normal de s’entraider et c’est donc tout naturellement que Constandin répare l’homme de foi, en échange de quoi il recevra un enseignement catégorique : les juifs sont des animaux, les tziganes des hommes, certes, mais fait pour la soumission (la preuve ? « ils ont le visage tout noir »). Le curé les bénit, et reprend son chemin, fier d’avoir éclairé quelques bons samaritains. Il s’agit là d’une scène symptomatique d’Aferim! de Radu Jude : sombre, caustique, drôle aussi car il ne faut pas avoir peur d’en rire. Il faut d’ailleurs rire de ce racisme : c’est là toute la preuve de la désuétude de ce mode de langage.

    Mais, si cet échange contient en gros le ton du film, c’est bien la seule pointe de bêtise dans le chef des personnages que l’on pourra trouver. En effet, durant tout le métrage, ceux-ci semblent porter toute la sagesse du monde, par un procédé tout à fait étrange, que l’on pourrait rapprocher de ce que fait Godard assez souvent : la citation. Aferim! par ce biais nous fait découvrir tout le pouvoir de la phrase, et plus encore du mot déplacé de son contexte. Nous sommes bien au début du XIXème siècle mais les personnages savent tout : ils savent qu’on (nous, les enfants du millénaire) les a oubliés, qu’on y pense plus, qu’on ne vit pas comme eux. La vie a changé.

    Pourtant, il y a quelque chose d’intemporel dans cette campagne lumineuse, venant d’une part de la photographie — d’ailleurs très justement récompensée par le Bayard d’Or de la meilleure photographie — et d’autre part de la relation qu’entretiennent ce père et ce fils, puis de la dynamique triangulaire que viendra construire leur prisonnier.

    Intemporalité, nous le disions, de l’image : le ciel est éternel, quand il est lumineux. Ça tombe bien : le noir et blanc d’Aferim! dégage une lumière, une joie pour ainsi dire, tout à fait détendue, sereine. Le temps n’a pas d’action, la nature est vierge, comme au premier jour malgré ces campements d’orpailleurs, grâce à cette douce chaleur : l’image, ici, coule de source. [...]

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    Cthulhu Mantis
    Cthulhu Mantis

    29 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 octobre 2015
    Il y'a des films d'auteurs qui nous rebutent, nous accables et pourrait nous construire un début de culpabilité par rapport à d'autres avis plus clémente et favorable."T'a pas compris le film le film!!! Tu ne vois pas la beauté dedans, le message etc...". A ce moment la on à l'impression d'être un peu le spectateur fermé, qui n'a pas de goûts, un peu comme un gamin qui est jamais content de ce qu'on lui propose. Certes la photographie en noir et blanc est superbe mais le gros soucis de ce film sont des scènes bien trop longues, d'interminable tirades soporifique malgré quelques bonnes répliques de temps à autres. Hélas je ne trouve pas l'intérêt de montrer la traverser des personnages avec les paysages qui défilent si ce n'est que de ralentir et d'allonger la longueur du film. les deux issues possibles sont la fin du film ou la porte de sortie. Même la manière de se moquer de son sujet est d'une nullité sans nom. Personnage pas attachant non plus. Bref rien à sauver pour moi mais comme le dit si bien Godard " C’était pas fait pour que vous comprenez".
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 septembre 2015
    Avec un humour noir ravageur, Aferim raconte, dans une épopée de la bêtise crasse et de la lâcheté, la Roumanie du 19e siècle, esclavagiste, raciste, inculte, corrompue, superstitieuse. Mais ce récit en noir et blanc et en costumes d’époque et de dérision, qui pourrait être une légende, parle aussi de la Roumanie d’aujourd’hui.
    alain-92
    alain-92

    322 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2015
    D'emblée, la sublime photographie noire et blanche, enchante et rehausse, si besoin était, des paysages d'une exceptionnelle beauté. Le réalisateur s'est inspiré pour ce premier point fort du film des peintures de Raffet.

    Aferim ! est un voyage magnifique et cruel dans cette campagne du 19ème siècle de ce coin reculé de l'actuelle Roumanie. Le long des chemins, dans tous les villages traversés, au beau milieu des forêts ou dans une fête de village champêtre, les rencontres sont truculentes. Parfois violentes, non dépourvues d'un humour féroce et grinçant, elles sont traitées sur un ton léger qui tente d'atténuer l'horreur du sujet. Le scénario s'appuie sur des récits et des écrits de l'époque. L'exploitation de l'homme par l'homme avec entre autres celle des tziganes maltraités et rendus au rang de simples esclaves. Les femmes en marge de la vie des hommes, ne sont pas mieux loties. Les étrangers rejetés.

    "Mon désir consistait à faire un film sur le passé qui ait quelque chose à dire sur la vie d’aujourd’hui en Roumanie (mais pas seulement)." a déclaré le jeune réalisateur roumain, récompensé par un Ours d'argent à la dernière Berlinale. La xénophobie et le racisme de l'époque, résonnent comme autant de rappels dans ce que nous vivons aujourd'hui.

    Les dialogues retentissent souvent violemment dans la bouche de l'excellent Teodor Corban. Acteur souvent présent dans les films de Cristian Mungiu, il retrouve à la fin du film Luminita Gheorghiu. Tour à tour proverbes ridicules, humiliations, insultes ou menaces diverses ils restent l'un des points essentiels du film dans l'écho qu'ils peuvent trouver dans tout ce que nous pouvons constater de nos jours, encore.

    Le tour de force du film est là. Dans une mise en scène sans faille aucune, Radu Jude n'impose pas son point de vue. Il laisse le spectateur libre et dans une position inconfortable.

    Celle de constater que certaines injustices, dénoncées dans le film, restent cruellement d'actualité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 août 2015
    Valachie 1835. Un policier et son fils chevauchent dans la campagne roumaine. Ils recherchent un esclave Tzigane accusé d’avoir séduit la femme du seigneur local. Les cavaliers traversent déserts, forêts et rapides piégeux. Sauvage équipée aux allures de western de l’Est ! Si la traque reste l’objectif du pseudo-shérif et de son rejeton, l’intérêt du film est ailleurs. Mais dans les dialogues père/fils et lors des haltes villageoises qui disent beaucoup d’une époque et pas mal de la nôtre…
    « L’inerte sort du vivant comme le vivant sort de l’inerte»… «Les femmes seront moins châtiées car elles sont stupides »… « Les Tziganes sont-ils des créatures de Satan ou des créatures humaines ? » A grands coups de dictons à la noix, de jugements à l’emporte-pièce et de sentences définitives, le film trotte à l’allure des chevaux. Mais derrière la moquerie de l’obscurantisme d’hier, pointe la dénonciation de nos tares d’aujourd’hui. Notamment notre intolérance vis-à-vis des minorités.
    Aferim est donc mieux qu’une simple fable picaresque, truculente et paillarde. Et on aurait tort de moquer des vacheries de cette Valachie. Grâce à la vivacité des dialogues et une mise en scène soignée, rehaussée par le choix du noir et blanc, le film de Radu Jude est assez réussi du point de vue formel. On peut surtout le trouver marrant ou y rire jaune, c’est selon. Une double détente qui signe son originalité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 août 2015
    wouahh ! je ne croyais pas que ce film de presque deux heures, en noir et blanc, en VO roumaine, me captiverait à ce point. Après la première partie un peu difficile ( il faut se mettre dans l'ambiance), le récit se construit implacablement et la mise en scène est magistrale. Et l'image, étonnante. Un très beau moment de cinéma qui (enfin) ne ressemble à aucun autre.
    Christoblog
    Christoblog

    834 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2015
    On ne peut qu'être abasourdi par l'ambition que manifeste Radu Jude dans ce film : filmer en noir et blanc une exotique chasse à l'homme dans la Roumanie du dix-neuvième siècle, en centrant son intrigue sur un personnage principal a priori antipathique.

    Présenté comme cela, le film en effraiera plus d'un.

    C'est dommage, parce que Aferim! (Bravo ! en turc) est un bijou de beauté et d'intelligence.

    La photographie est d'abord absolument splendide. Le noir et blanc très contrasté met en valeur des paysages magiques : montagnes désertes, forêts immenses, marais touffus, campagnes bucoliques. Les décors (masures de paysans, chateaux, fêtes foraines) sont admirablement choisis. La direction artistique du film est particulièrement réussie.

    Radu Jude s'avère également un réalisateur très doué (Ours d'argent pour ce film à Berlin), et un directeur d'acteurs hors normes. Le terrible Costandin est joué à la perfection par l'excellent acteur Teodor Corban, qu'on a déjà vu chez Mungiu, Nemescu et et Muntean.

    Aferim! s'avère un délice si l'on aime être dépaysé au cinéma, découvrir des paysages et des pans d'histoire (ici l'incroyable dureté de l'esclavage des roms par les roumains), être confronté à une intrigue originale et tortueuse.

    En mélangeant burlesque et drame, plaisir esthétique et méditation sur l'histoire, Aferim! parvient à étonner et - pour peu qu'on soit enclin à se laisser entraîner dans une balade dans le temps - à séduire.
    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 139 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2015
    Il est rare de voir un film roumain au cinéma et c'est, sans doute, cela qui m'a poussé à aller voir cette œuvre d'une grande au demeurant plutôt intrigante. Et quelle claque! Aferim est un film d'une beauté visuelle sidérante. Le noir et blanc magnifique, l'éclairage somptueux et le jeu sur l'espace (soit vide soit trop plein) en font une œuvre captivante d'un point de vue visuel. Au niveau du fond, derrière un humour des plus caustiques et savoureux se cache une réflexion géopolitique sur la Roumanie et sa situation avec ceux qu'elle considère comme des étrangers (les roms). Le film, bien que l'action se déroule au milieu du XIXème siècle, est plus que jamais d'actualité. Son intelligence, son caractère quasi-métaphysique (belle réflexion sur l'humanité; et aussi dans une moindre mesure sur la place de la femme, jamais assénée de façon moralisatrice) et sa force dramaturgique (construction simple proche des modèles du western et du road movie toujours maîtrisé), en font une belle réussite.A voir pour découvrir un cinéma différent et une culture que l'on a tendance à occulter.
    traversay1
    traversay1

    3 644 abonnés 4 876 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2015
    A l'époque d'Aferim!, la Valachie n'est encore qu'une principauté qui s'unira en 1859 avec la Moldavie pour former le Royaume de Roumanie. C'est donc dans une contrée assez agitée et cosmopolite que se déroule l'étonnant film de Radu Jude, cinéaste qui avait jusqu'ici uniquement évoqué la Roumanie contemporaine. Aferim! est une excellente surprise tant sur le plan stylistique (rien à dire, ce noir et blanc est magnifique et met en valeur les paysages) que dans son récit, mené à brides abattues, c'est le cas de le dire, comme un road movie, mais à cheval, ponctué de nombreuses rencontres. Quant au personnage principal du film, un brigadier qui ressemble à un shérif, son portrait est bien plus nuancé qu'il y parait de prime abord. Certes, il est misogyne, xénophobe et surtout atrocement raciste mais il ne fait que représenter la pensée dominante sur son petit territoire et sa grossièreté n'est qu'un paravent à son insigne faiblesse devant les puissants (boyards ou ottomans). Il est vrai que Aferim! est un festival de vacheries en Valachie mais l'humour noir et le caractère picaresque de l'histoire indiquent bien quel est le propos du réalisateur. Le sort des tziganes, esclaves taillables et corvéables à merci, et surtout leur condition de "rebut" de la société est évidemment un rappel du racisme qui règne toujours à leur égard plus particulièrement en Europe centrale.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2015
    La mise en scène est stylisée, dans un noir et blanc magnifiquement contrasté, mais les dialogues interminables sont parfois trop lourds alors que le cinéaste précipite un peu la fin de son histoire, ultraviolente. Un bilan en demi-teinte, donc.

    LA SUITE :
    Fritz L
    Fritz L

    187 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 août 2015
    Si Pieter Brueghel avait vécu en Valachie en 1835, il est évident qu’il aurait peint les scènes de genre ou les paysages, comme les filme Radu Jude dans « Aferim ». On ne peut pas plus beau compliment. Car « Aferim » est de premier abord une œuvre particulièrement soignée au niveau de l’image et plus encore avec la reconstitution d’un début de 19ème siècle dans une province (aujourd’hui intégrée à la Roumanie) écartelée, politiquement parlant, entre la Russie, l’empire Ottoman, la Grèce et l’Autriche. Le poids de l’oppression y est omniprésent.

    Radu Jude, porte un regard à la fois sensible et critique vis-à-vis de cette société, très hiérarchisée, soumise à une espèce da ban féodal. Il ne donne pas pour autant dans la rhétorique bien au contraire, puisqu’il choisit de traiter son sujet sous la forme d’une chronique (la traque d’un voleur) qui oscille entre parodie et satire, où le drame est toujours sous-jacent, lui conférant une modernité, véritable reflet parabolique de notre époque.

    L’épopée de Costandin, le père (brigadier en mission) et Ionita,le fils (le candide) coursant ce « corbeau » (ainsi surnommait-on alors les Tziganes) est symbolique du passage de relai dans le sens physique (le père initiera son fils à bien des choses), mais également philosophique (peut-on vraiment changer l’ordre des choses ?). Radu Jude, reste pessimiste sur ce dernier point, force est de constater que la persécution des « roms », l’antisémitisme, la misogynie et autres mécanismes humains primaires sont encore d’actualité.

    Cette ombre ne doit pourtant pas voiler les grandes qualités du film, à commencer par son humour que n’aurait dénigré Rabelais et autres comparses, qui de trivialités, aux sentences de Costandin (« Bien que de père ail et de mère oignon je suis né piment » ou encore » « Le boucher ne craint pas mille moutons ») qui ponctuent le récit de bout en bout, aux situations picaresques et loufoques, tout cela fait que l’on s’amuse beaucoup. La mise en scène est très aboutie, desservie par un noir et blanc splendide (on n’avait pas vu cela depuis Freddie Francis avec « Elephant Man »), des plans qui fourmillent de détails (décors, accessoires, costumes), un sens du cadre pertinent jouant des lignes de paysages, ou comme chez Brueghel des scènes aux multiples histoires et enfin une bande son très étudiée.

    Le seul reproche (petit) est que le film est un peu long vers la fin avec ses répétitions. Mais si l’adhésion n’est pas totale, « Aferim » n’en est pas moins réjouissant et passionnant.
    Philippe C
    Philippe C

    101 abonnés 1 058 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2015
    Film atypique qui emprunte plus ou moins à la fois les codes du western classique et du roman picaresque pour décrire une société roumaine du début du 19 ème siècle, à la fois médiévale, religieuse, misérable et tiraillée entre la Russie et la Turquie. Ce que le film dénonce avant tout c'est la mentalité de l'époque, ses préjugés racistes, machistes et xénophobes. Le parallèle entre les esclaves noirs d'Amérique et les esclaves rom de Roumanie est frappant, mais même ces derniers ne sont pas montrés sous un jour sympathique. Le choix de filmer en N&B, sans musique, sur des chemins ou dans des forêts magnifiques est plutôt heureux, comme l'est celui de dérouler l'histoire à travers une succession de villages ou personnages rencontrées sur leur chemin par le brigadier et son fils en quête de l'esclave enfui. Certains on vu dans le brigadier l'archétype du macho donneur de leçons et pérorant sans cesse, servile avec les puissants ; son personnage m'est apparu plus complexe que cela et non dénué de sens de l'honneur et de bonté d'âme.
    La vraie leçon du film est sans doute la suivante : le sort des Roms n'est sans doute guère plus enviable aujourd'hui qu'il y a deux siècles.
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