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    Préjudice
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    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    62 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    Certains d’entre vous restent peut-être imperméables au cinéma belge et cela peut (parfois) se comprendre. Pour vous réconcilier avec le 7ème art de notre plat pays, nous vous suggérons de vous rendre à la projection de « Préjudice », du jeune réalisateur Antoine Cuypers. Car derrière ce nom presqu’inconnu se cache un cinéaste qui a tout des Grands et qui marquera, à coup sûr, son temps !

    Par choix, nous décidons de ne pas trop dévoiler l’intrigue du film. En effet, rien de tel que de vous asseoir vous-même à la table de cette famille aux apparences ordinaires mais qui dans le fond, dysfonctionne totalement. Le temps du film, vous deviendrez des spectateurs privilégiés et impuissants d’une violence latente, de non-dits oppressants et d’un orage relationnel réaliste qui ne pourra que laisser des traces dans le cœur de nos personnages comme dans le nôtre.

    Parlons de la réalisation. Antoine Cuypers a fait le choix d’un huit clos pour mettre en exergue son scénario, écrit à quatre mains avec l’auteur Antoine Wauters (« Nos Mères » aux éditions Verdier). Le cinéaste parvient à suspendre le temps afin que chacun puisse faire la connaissance de chaque membre de la famille dans un temps presque réel. Il fait battre nos cœurs de stress (au rythme d’une batterie folle qui se déchaîne comme celle de « Birdman ») et joue avec nos émotions. Il offre des images sublimes, comme celle de l’orage qui se déchaîne et qui pourtant se déroule au ralenti. Il filme ses comédiens avec intensité, qu’il s’agisse du regard désolé d’Arno ou le visage fermé de Nathalie Baye. Il parvient à nous mettre mal à l’aise sans que cela ne devienne malsain pour autant… Bref, il nous offre un cinéma intelligent et donne un aperçu d’une réalité insupportable et pourtant vécue par certains d’entre nous car le cinéma, c’est aussi le reflet de la société, avec ce qu’elle a de meilleur… ou ce qu’elle recèle de pire.

    A cela, ajoutons que, pour avoir eu l’immense plaisir de le côtoyer à la sortie de l’avant-première, on peut attester qu’Antoine Cuypers est rempli d’humilité autant que de talent ! Très à l’écoute, il laisse à chacun la possibilité de trouver dans son film, une clé de lecture personnelle. Très modeste sur sa réalisation, passionné autant que passionnant, il dépasse pourtant de loin certains de ses confrères. Nous lui souhaitons sincèrement le meilleur et une carrière prolifique associée une juste reconnaissance de son travail par le monde (parfois impitoyable) du cinéma.

    Pour parfaire son œuvre, il a fait confiance à un casting de choix. En tête de liste, l’impressionnant Thomas Blanchard. Quasiment inconnu du grand public, il offre une prestation énorme et mémorable ! Il crève réellement l’écran et fait montre d’un talent incommensurable ! Il n’interprète pas Cédric, il l’est. Différent des autres, conscient de sa situation et incompris, il jongle avec les émotions, passant de la douceur à la colère avec brio.

    Face à lui, une Nathalie Baye, talentueuse comme toujours. Elle joue une mère fermée, froide, distante, incapable de gérer réellement une situation qui la dépasse. D’apparence solide, elle a tout d’un géant aux pieds d’argile. Arno, le père de famille, n’en est pas à son premier coup d’essai. Chanteur mais aussi acteur (« J’ai toujours rêvé d’être un gangster », « Komma », « Mon papa d’Amérique ») il incarne sans doute celui qui se rapproche le plus du spectateur : impuissant face à la situation, il ne juge pas, ne se prononce pas et observe sans agir la souffrance de sa famille. Son regard est profond, ses émotions sincères, son jeu juste… il est tout simplement parfait !

    Là où le réalisateur (et co-scénariste) a été une fois de plus judicieux, c’est qu’il a fait en sorte qu’aucun des personnages ne soit réellement au second plan. Ainsi, Ariane Labed (aux faux airs de Kristen Stewart, le talent en plus !), Eric Caravaca, Cathy Min Jung, Julien Baumgartner et le tout jeune Arthur Bols, ont tous une place prépondérante dans le long-métrage et y ajoutent une implication personnelle remarquable ! Antoine Cuypers nous a d’ailleurs confié que l’équipe de comédiens était réellement soudée et n’a pas hésité à investir du temps dans le tournage du film, même lorsqu’ils n’étaient pas indispensables aux scènes tournées. Preuve en est qu’il a su fédérer des acteurs d’univers différents, qui n’avaient lien entre eux et qui, au final, constitue une vraie famille.

    S’il a fallu cinq ans au film (de l’écriture du scénario à sa post-production) pour qu’il voie le jour, il faut reconnaître que la patience est la mère de toutes les vertus et que le film présenté est irréprochable. Une chose est certaine, qu’on aime ou qu’on apprécie moins l’expérience cinématographique vécue, on ne sort pas indifférent de la projection de « Préjudice ». C’est un vrai bijou qu’il faut découvrir sans tarder et que nous ne cesserons de recommander !
    ffred
    ffred

    1 702 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2016
    On a déjà eu maints exemples de repas de famille qui dérapent, au cinéma, et finissent en règlement de compte. Celui-ci est aussi étrange qu'intense et cruel. Pour son premier long métrage, Antoine Cuypers fait preuve d'une belle maîtrise. Tant sur le fond que sur la forme. Le temps d'un huis-clos dans une maison bourgeoise, on assiste à l'affrontement entre une mère et son fils. Sous l'oeil abattu, résigné, énervé ou surpris du reste de la famille. On ne saura jamais de quel mal souffre le jeune garçon. Et c'est sans doute aussi bien. La mise en scène, le scénario et les dialogues du jeune réalisateur sont donc maîtrisés de bout en bout. D'entrée une ambiance tendue, inquiétante voir malsaine s'installe et nous tient en haleine jusqu'à la dernière minute. La réussite tient aussi dans la qualité de l'interprétation. Le face à face Nathalie Baye (impeccable)–Thomas Blanchard (une vraie révélation) est formidable. Le duo écrase malheureusement le reste du casting, duquel émergent tout de même le chanteur Arno, très convaincant en père compréhensif mais qui semble avoir rendu les armes, et Ariane Labed très bien dans le rôle de la sœur. L'ensemble pourra sans doute rappeler des souvenirs à certains. Bizarrement, même si très différent, j'ai pensé au Canine de Yorgos Lanthimos (par ailleurs époux à la ville d'Ariane Labed). Au final, Préjudice est une vraie réussite. Un film troublant, dérangeant et angoissant mais toujours passionnant. Et de belles promesses pour son réalisateur et son acteur principal.
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2016
    Il paraît qu'il y a dans chaque famille un mouton noir... Dans le film "Préjudices", c'est Cédric la brebis galeuse. Célibataire, vivant toujours chez ses parents, enfermé dans son monde, ses obsessions et ses rêves, sa quête d'attention est insatiable. Rejetant autant que rejeté, en demande d'amour mais incapable de se faire aimer, il tyrannise sa famille qu'il rend responsable de l'inconvénient d'être né..
    Cela donne un film d'une incroyable violence psychologique et d'une tension extrême. On guette à chaque instant le moment où la corde par trop tendue va se rompre et où va se produire l'irréversible basculement dans la folie. L'acteur principal avec son visage de Christ aux outrages est extraordinaire. Mais tous les autres comédiens sont également excellents. Ce film est un chef-d'oeuvre. A voir absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 février 2016
    Le cinéma raffole des repas de famille qui tournent au fiasco. Pourtant, quand ils réunissent dans leur maison leurs trois enfants, Caroline et son mari, Laurent sa femme et leur petit garçon et Cédric, la trentaine, qui vit avec eux en raison d’un handicap, les parents se font d’abord une fête de la prochaine maternité de leur fille. Le diner sur la terrasse est interrompu par un orage. Le repli à l’intérieur n’empêche pas « quelque chose de terrible de continuer à gronder dans la caverne des ours ».
    Quand Cédric s’embarque dans un extravagant « copié-collé » du Guide vert de l’Autriche ou il compte se rendre, on laisse faire. Mais quand il digresse sur la différence de traitement au sein de la famille, ça grince. « T’es différent », lâche sa sœur. « On est tous différents », répond Cédric. « Oui, mais en plus toi t’es inapte »… On n’est pas loin du règlement de comptes de Festen. L’offensé exigera le pardon, qui finira par déchirer un peu plus la famille sur l’acceptation de la différence.
    Sur un sujet casse-gueule, Préjudice est un film dur et tendu. Magnifiquement réalisé avec quelques superbes plans (l’orage, la tirade autrichienne…) Avec des dialogues trempés dans le curare et un casting épatant emmené par une Nathalie Baye redoutable d’ambiguité… C’est tellement bien maitrisé que le résultat ressemble à tout sauf à un premier film. Mises à part les cinq dernières minutes, il n’y a rien à se faire rembourser pour ce préjudice-là. Pas étonnant que l’actrice vedette voit en Antoine Cuypers un futur grand réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 octobre 2015
    Dès la première seconde, nous plongeons dans l'ambiance du film qui nous habitera pendant longtemps après. L'estomac noué, la bouche sèche.. Ca faisait un bail (sans jeu de mot) qu'un film ne m'avait pas bouleversé à ce point. Des regards, des non-dits, des ressentis, des paroles tranchantes, des questionnements, le tout agrémenté d'un casting parfait, Thomas Blanchard (que je découvre) est tout simplement époustouflant. Certes, je ne le conseillerais pas à n'importe qui, ce film se vit, se ressent, et se réfléchit.
    Sylvain P
    Sylvain P

    336 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2016
    La mise en scène très théâtrale de Préjudice (notamment l'unité de temps, de lieu et d'action), alliée à ses percutants dialogues ciselés et ses situations insoutenables, fait de Préjudice un film très mature pour un jeune cinéaste. Le sujet est violent, on ne peut rien en dire sans dévoiler les ambiguïtés de ses personnages tous à la fois pourris et touchant. Le spectateur est mal à l'aise comme à la vision de Festen. A voir absolument !
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2016
    un premier film plein de maîtrise et intelligemment bâti sur les névroses familiales. Nathalie Baye et Thomas Blanchard sont épatants.

    LA SUITE :
    virgileblacksmann
    virgileblacksmann

    21 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2016
    Au début on peut se dire que c'est un peu facile : le film semble parti pour nous plonger dans une ambiance horrifique de base, avec la musique, les plans éloquents, la lumière... ce qui n'est déjà pas si mal. Mais progressivement, le jeu des acteurs (de tous sans exception, et surtout de Thomas Blanchard) prend le pas sur le reste. Le monologue "autrichien" de Cédric est une scène formidablement juste. Et l'immense talent de l'acteur nous fait percevoir clairement, au-delà de la folie destructrice de son personnage, toute la souffrance qu'elle engendre pour lui-même.
    Jorik V
    Jorik V

    1 272 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2016
    Pour un premier film, Antoine Cuypers fait preuve d’une sacrée maitrise formelle tout autant qu’un excellent sens du récit. Il a lui-même écrit le scénario qui semble banal à première vue mais déploie petit à petit sa litanie psychologiquement malsaine. Ce film belge vous fait entrer dans la maison familiale où se déroule l’action pour ne plus vous en faire sortir et vous procurer un fameux sentiment d’étouffement et de malaise. On sent bien que quelque chose cloche dans cette famille. Qu’il y a un dysfonctionnement voire un secret enfoui qui se tapit entre ces murs. Et celui qui cristallise ce stress cinématographique est le jeune Cédric (incarné par la révélation Thomas Blanchard, aussi attendrissant que terrifiant).
    Différemment d’un film d’horreur puisque ici il s’agit d’un contexte réel, mais de manière tout aussi prégnante, « Préjudice » instaure une terreur sourde dans nos têtes. La tension monte crescendo et on sent bien que les échanges verbaux vont aller de mal en pis ; suivis d’une violence intérieure et psychologique plutôt que physique, prête à exploser à tout moment. C’est la première réussite du metteur en scène : installer un climat et une ambiance anxiogène tout en créant un sentiment de peur insidieuse, de celle de la vie de tous les jours, concrète et crédible. Celle de l’explosion du cocon familial, signe de réconfort ultime et valeur morale refuge dans la société actuelle. Ces dérèglements familiaux le temps d’une réunion de famille ont maintes fois été vus au cinéma dans une pléthore de comédies aux drames les plus extrêmes comme l’exemple phare, le célèbre « Festen » de Thomas Vinterbeg, ou le récent et sous-estimé « Un été à Osage County ». Mais le cinéaste belge parvient vite à faire entendre sa petite musique singulière.
    La précision de sa mise en scène est chirurgicale et il sait optimiser chaque recoin de la grande demeure où se déroule l’action avec pragmatisme et logique. Il en va de même pour ses plans méticuleusement préparés, toujours dans le même but : créer le malaise. Aidée par une Nathalie Baye en très grande forme qui prend plaisir après le sympathique thriller « La Volante » à se mettre en danger dans des rôles inconfortables chez nos voisins belges. Quant à la conclusion et la morale finale, elles sont à vous glacer le sang par leur nihilisme. Un drame que ne renierait pas Michael Haneke et qui mérite d’être vu pour son homogénéité formelle et sa puissance de frappe psychologique.
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2016
    On n'attend pas d'un premier film qu'il soit maîtrisé et innovant de bout en bout mais au moins qu'il laisse entrevoir un potentiel au-delà d'excusables maladresses de débutant. Préjudice, du belge Antoine Cuypers, répond plutôt bien à cette espérance et va même un peu plus loin car tout y est presque sous contrôle, dans une tension permanente sous-tendue par une ambigüité des comportements qui évite au film de tourner en rond. On a vu ça cent fois pourtant au cinéma, ces repas de famille qui partent en vrille et se terminent en règlement de comptes. Sauf qu'ici l'élément perturbateur souffre d'une pathologie qui n'est pas clairement définie et met mal à l'aise dès les premières images. Et son rapport avec ses proches et surtout sa mère deviennent de plus en plus singuliers et troublants à mesure qu'avance le film. Pas de bourreau ni de victime dans cette histoire qui se déroule entre les quatre murs d'une maison mais une ambiance malsaine accentuée par une musique souvent dissonante et des partis pris de mise en scène qui font ressembler Préjudice à un film d'horreur sans effusion de sang. Le jeune Thomas Blanchard occupe tout l'espace mais le personnage de Nathalie Baye, admirablement interprété, lui offre un contrepoint cruel qui pimente l'affaire. Pour le coup, les autres protagonistes sont un peu sous l'éteignoir, à commencer par Arno et Ariane Labed qui parviennent tout à même exister lors de deux ou trois scènes. Ne noyons pas le film sous les références évidentes de Vinterberg à Haneke ou encore Polanski, Antoine Cuypers démontre d'emblée qu'il a un talent qui n'appartient qu'à lui.
    labellejardinière
    labellejardinière

    85 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2016
    Un long métrage belgo-néerlando-luxembourgeois, mais réalisé par un Français, Antoine Cuypers. Assez long à démarrer.On pense être devant une sorte de "Festen", en réduction. Mais il s'agit de bien autre chose. C'est l'histoire de "Cédric" (Thomas Blanchard, excellent), prisonnier dans "la caverne des Ours".... Un film plus effrayant finalement que la plus spectaculaire et frontale "horreur". Nathalie Baye (la mère, parfaite) est-elle aussi perturbée, ab initio, que son fils ? Est-elle à l'origine (puis à l'entretien, jour après jour) de son état ? Ou l'affection (aux contours indécis, volontairement) de celui-ci l'a-t-elle modelée ? Non-dits et mystères divers donnent un ton original à l'ensemble - et, il faut y insister, procure des frayeurs intenses, à la découverte (très incomplète, fonctionnant à la suggestion, bien plus qu'à l'effet) d'un mode de "vie en famille" glaçant, façon "Préjudice" (comme le clame le misérable héros). Une première réalisation intéressante. Très belle affiche.
    De smet M.
    De smet M.

    10 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2015
    Ouverture de cette trentième édition fiffoise, mais aussi l'un des meilleurs films que l'on pouvait y découvrir, Préjudice laisse pourtant derrière lui un curieux sentiment : celui d'un acte manqué. En effet, si le premier long-métrage du Belge Antoine Cuypers laisse entrevoir des choses très intéressantes dans le microcosme de notre cinéma (des intentions formalistes inattendues entre autres), il peine en revanche à aller au bout de son idée, et plus loin, à respecter l'intégrité de cette dernière.

    Nous nous apprêtons à prendre part à un repas de famille, chez une mère dont on ne connaîtra pas le nom, et son époux Alain, couple parents de trois enfants. L'un des deux garçons, Cédric, qui vit encore dans la grande et bourgeoise maison familiale, court comme un damné sur le tapis roulant de la buanderie. Ce soir, lors du dîner, une heureuse nouvelle sera annoncée à la famille : sa soeur Caroline est enceinte. Tout le monde sera réuni : parents, enfants, leurs conjoints, petits-enfants. Par conséquent, Cédric aussi. Court-il dès lors pour se préparer à cette annonce qu'il voudrait ne pas avoir à entendre ? Ou, ainsi qu'il le dira plus tard, en guise de préparation à son voyage futur du côté de l'Autriche ? Sans doute un peu des deux. [...]

    Suite sur Pours Cinéphilie
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2016
    J'ai eu un bon sentiment en me décidant de ne pas rater ce film. L'affiche m'avait plu, c'est vrai. Le film tourne essentiellement autour d'une confrontation Nathalie Baye, Thomas Blanchard. Et là c'est vraiment bien. Le film aurait pu tourner autour d'un huis clos théatral, il n'en est rien. L'écriture du scénario est précise, incisive. Le film est de plus en plus intéressant et entretient un intérêt de façon permanente. Thomas Blanchard est éblouissant de justesse, quelle performance ! Seul bémol : l'éclairage et la lumière, un très grand nombre de scènes sont sombres. Est-ce voulu ? Cela m'a gêné au début.
    Agnes L.
    Agnes L.

    166 abonnés 1 630 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2016
    Dérangement, sentiment de gêne, exaspération, tout cela est à la fois ressenti par le spectateur et par la famille. Des parents aimants mais aussi surprotecteurs (surtout le père), des frères et sœurs qui supportent difficilement la différence de leur frère Cédric, surtout quand celui-ci cherche à être le centre du repas de famille. Cédric souffre car il voit sa soeur et son frère avoir une vie de couple alors qu'il réalise que sa vie ne sera jamais comme la leur ! Si le film a quelques longueurs, on peut saluer cependant le travail du réalisateur belge Antoine Cuypers et son très bon choix d'acteur en la personne de Thomas Blanchard pour camper le personnage de Cédric.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 février 2016
    Lors d'un repas de famille, Caroline annonce sa grossesse. Son frère Cédric, ayant une personnalité particulière et vivant toujours avec ses parents, va très mal réagir à cette nouvelle.
    J'ai trouvé ce film plutôt étonnant. La thématique est centrée sur les non-dit, les ressentiments et la manière dont ils peuvent être abordés en famille. Le rythme est très lent et il ne se passe globalement pas grand-chose. Cependant, la mise en scène a un effet hypnotisant qui laisse planer une tension permanente et qui a capté mon attention tout du long. De plus, l'interprétation est impeccable avec une mention particulière à Nathalie Baye qui a pu m'inspirer de l'aversion autant que de l'empathie.
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