Kate et Geoff s’apprètent à fêter leurs 45 ans de mariage. Il reçoit un courrier où il apprend que le corps de sa première fiancée tombée dans une crevasse il y a bien longtemps vient d’être retrouvé. Geoff est très troublé à l’idée du corps toujours jeune mais figé dans la glace de celle qu’il a aimée. Kate sent son mari lui échapper et la jalousie s’installe car elle sent qu’elle a été substituée à l’autre femme dont son mari n’a jamais vraiment fait le deuil. Tout un aspect caché de la vie de son mari lui est totalement étranger. Ils célèbrent leur anniversaire de mariage ; tout est parfait dans la forme, les apparences et le regard des autres, mais finalement Kate réalise qu’elle est seule (comme nous tous !!!) Charlotte Rampling joue à la perfection mais je n’ai été émue à aucun moment et je n’ai pas cru à leur amour. L'amour n'est-il pas autre chose que dormir ensemble, manger ensemble et quand on est vieux rappeler à l'autre de prendre ses médicaments ? Tout m’a semblé faux. L’idée implicite est que dans un couple (qui dure 45 ans !) tout est partagé, que l’amour implique que l’on se connaît totalement ! Quelle idée funeste ! La conscience de cette illusion éviterait beaucoup de divorces ! Peut-être que c’est ce que le réalisateur a voulu dire, mais alors c’est un film un peu plat. Andelle (57 ans de mariage !)
Charlotte Rampling est magnifique. Elle porte à elle seule un film dont le sujet aurait pu amener sur une réalisation un peu plus dynamique. Le film est long et manque de rythme. On comprend ses réactions, on comprend moins bien celles de son conjoint.
Magnifique film porté par une Charlotte Rampling grandiose. C'est un film qui laisse place à l'interrogation sur ce qu'est la vie de couple en vieillissant. Bouleversant, on pourrait en parler des heures.
L’excellente prestation de Charlotte Rampling, distinguée à Berlin avec son partenaire de jeu Tom Courtenay, n’éclipse pas la faiblesse d’une réalisation sans âme. Le sujet se prêtait semble-t-il pourtant à une autre dynamique : à la veille d’une grande fête pour leur 45e anniversaire de mariage, le corps du premier amour de Geoff, disparu 50 ans auparavant dans les glaces des Alpes, vient d’être retrouvé... L’homme en est tout bouleversé, son caractère, affecté. Sa femme est à son tour totalement désemparée par la nouvelle et les répercussions sur la vie de son mari. Elle découvre une histoire qu’elle ignorait totalement. C’est filmé avec une nonchalance, une platitude désarmante. Pour en savoir plus
L'intérêt du film réside surtout dans l'interprétation des deux principaux protagonistes. Charlotte Rampling est d'un naturel stupéfiant. Le scénario est assez réduit et n'est pas vraiment excitant, il joue subreptivement sur l'énervement de la déception amoureuse. Le film est assez académique et manque d'ampleur. "Week-end" était nettement supérieur.
Un beau casting, une idée de scénario intéressante (une semaine avant leur 45 ième anniversaire de mariage, un couple est en crise suite à un courrier qui annonce que le corps de l’ancienne compagne du mari a été retrouvé dans un glacier), la campagne anglaise.
J’ai été déçue, parce que je trouve que ni les dialogues, ni les images ne sont à la hauteur de l’attente. J’ai trouvé le film plutôt fade et ennuyeux.
La découverte du corps de l'ancienne petite-amie de Geoff va chambouler sa vie de couple et le regard que sa femme porte sur lui. Andrew Haigh nous fait vivre ces changements dans des instants de vie durant la semaine qui précède leur fête d'anniversaire. Le film est bel et bien un drame, car même s'il est question d'une disparition et d'un décès, il n'y a pas d'enquête ou quoi que ce soit, on ne voit que l'impact que cette lointaine découverte a sur la vie de ces deux personnes. Le film est très bien interprété d'ailleurs Charlotte Rampling et Tom Courtenay ont été récompensés à juste titre lors de divers festivals, mais l'histoire ne m'a pas emballé. Je trouve que ça manque vraiment d'enjeux, il n'y a pas de but, c'est simplement des instants de vie qui manquent un peu de rythme et d'émotion. C'est très redondant, et même si les acteurs sont bons, j'ai fini par m'ennuyer.
Belle étude psychologique, dépouillée, sobre et subtilement interprétée. Charlotte Rampling et Tom Courtenay y trouvent leur plus beau rôle de maturité.
film sur l anniversaire de mariage d un couple le 45 ème ! Mais un élément va remettre a mal ce couple aux apparences si parfaite !
Un film très lent où il se passe pas grand chose , beaucoup de dialogue , de plan sur les visages sans que rien ne sorte a part un ennuie profond et une envie irrésistible de dormir !
Tout est mou même la réalisation et encore elle est absente elle . par contre moi j aurais aimer l être le film se découpe en jour arrive a mercredi j étais a genoux dans le cinéma pour prier que samedi arrive a vitesse grand V
Une perte de temps même si par moment on sent que cela aurait pus être vachement bien notamment une narration qui balance pas tout et on doit un peu réfléchir bon elle le fais une fois dans le film mais au moins elle le fais .
La longue filmographie de Charlotte Rampling (123 films) contient sans aucun doute des concessions à l'entertainment mais son ossature est marquée du sceau de l'exigence. "45 ans" pour lequel, elle et son partenaire Tom Courtenay ont récolté un Ours d'argent à Berlin (2015) en est le plus bel exemple. L'icône sexuelle des années 80 et 90 en rejetant les artifices esthétiques qui s'offraient à elle a su parfaitement négocier le passage des ans. C'est ainsi qu'elle peut incarner cette septuagénaire qui à la veille de fêter ses 45 ans de mariage voit ressurgir via la découverte de son corps conservé dans un glacier suisse, l'amour de jeunesse de son époux (Tom Courtenay). Diminué par un accident cardiaque qui a quelque peu modifié son caractère, Geoff se met doucement à remonter à rebours le cours de sa vie jusqu'à sa jeunesse où avec Katya une jeune allemande, il caressait en même temps que les cimes alpines, les rêves les plus fous avant que la jeune femme ne s'évanouisse à jamais dans une crevasse. Andrew Haigh qui officie aussi au scénario profite à merveille du jeu tout en nuance de ses deux acteurs au sommet de leur art pour montrer les différentes stratégies de Kate (Charlotte Rampling) pour tenter de surmonter cet incident qui fait vaciller sur ses bases l'évènement même qu'elle s'apprête à célébrer. Stratégies qui évoluent au gré des états d'âmes de Kate. Geoff l'a-t-il réellement aimée ? Quel sens donner à cet anniversaire de mariage ? Femme de raison, Kate sent monter en elle une jalousie elle ne pense plus être de mise à l'âge avancé qui est le sien. Mais l'âge n'y fait rien, les sentiments peuvent vous submerger quand bon leur semble. Kate saura-t-elle une fois de plus maitriser ses émotions face à un Geoff qui quoique dépendant est devenu étranger à ses états d'âmes par la force de l'habitude ? Telles sont les nombreuses questions posées par ce film d'une délicate lucidité qui a permis à Charlotte Rampling de recueillir sa première nomination aux Oscars en 2016.
45 ans de mariage, ça se fête ! C’est ce que s’apprêtent à faire Kate et Geoff, deux septuagénaires qui vivent paisiblement leur 3e âge dans la campagne anglaise. Ils ont en principe dépassé le temps des remises en cause. Jusqu’au jour où ils apprennent qu’on a retrouvé le corps du premier amour de Jeoff, disparu il y a 50 ans au fond d’un glacier alpin. La nouvelle bouscule les préparatifs festifs. Comme si la morte s’invitait en rivale posthume. C’est tout pour le scénario et c’est maigre. Le reste se jouant en tête à tête, il faut aller chercher ailleurs l’intérêt du film. Dans le passé de Geoff qui trouble la vie du couple à mesure que resurgissent les souvenirs ? Dans l’entêtement de Kate à vouloir tirer les fils de cette vieille aventure ? Dans l’imperceptible distance qui se lit sur son visage gagné par la jalousie ? Où plutôt dans la finesse psychologique qui traduit ces changements d’états. Lent et mélancolique, le film d’Andrew Haig manque de rythme. Charlotte Rampling et Tom Courtenay, eux-mêmes entre douceur et amertume, traduisent avec sensibilité cette atmosphère à la fois pesante et irréelle… Quand on s’apprête à fêter ses noces de vermeil, il serait temps de savoir pourquoi on a choisi d’être ensemble et d’admettre que cela aurait pu être autrement. Ce drame est largement artificiel, et l’émotion pas toujours au rendez-vous.
Un formidable moyen de tester vos capacités à lutter contre le sommeil. Si la vie est réellement si banale, terne, glauque (et j'en passe) pour certains c'est en effet assez triste mais a t-on réellement d'en avoir la démonstration pendant 2 heures d'ennuie...
Un film s'adressant à des personnes d'un certain âge qui aiment se complaire dans l'ennui, les regrets et l'absence de but inhérent à la vieillesse. Malgré des acteurs convaincants, la mise en scène inutilement contemplative ne parvient pas à cacher la grise uniformité de l'intrigue. Si ce film s'était appelé "5 ans" avec des acteurs de 30 ans, la prétendue sagesse du message serait passé pour une futilité adolescente.
L'idée de base de "45 Years" est intéressante, à savoir mettre en conflit la fête des 45 ans de mariage avec les souvenirs de l'amour de la vie de Geoff, le traitement l'est nettement moins. Si le film met en avant l'importance de Katya pour Geoff spoiler: (les photos au grenier, son intérêt pour l'histoire de l'Allemagne et la fonte des glaciers, le fait que sa femme ait un nom quasi-similaire et une couleur de cheveux identique) , comment Kate va le ressentir de manière frustrante spoiler: (elle découvre que Katya était enceinte, Geoff aurait épousé sans hésitation Katya, la chanson finale, les photos de Katya bien conservées alors que Geoff n'en a aucune avec sa femme) et comment Geoff va tenter de récupérer le coup spoiler: (la danse, le discours émouvant, les souvenirs à travers les photos de son couple par leurs amis) , il échoue à être complètement abouti spoiler: (zéro flashback entre Katya et Geoff) , à l'image d'une fin décevantespoiler: (Kate cogite que son mariage est un gâchis) et insuffisante (le film aurait dû passer 45 minutes-1 heure sur la découverte et la seconde sur la réaction de Kate; je m'attendais notamment à une vraie colère, un besoin de revanche, mais rien, la jalousie de Kate ne s'exprime guère) . Pour ne rien arranger, la narration est atrocement lente, entre un récit jour après jour lourd, une caméra stagnante (Andrew Haigh passe à côté de sa réalisation), des plans inutiles (les lointains devant la maison par exemple) et longs (le piano), des passages redondants (lit-voiture-repas), des monologues au lit pénibles et un acteur principal (Tom Courtenay) soporifique par son débit vocal. Seule Charlotte Rampling s'en sort avec les honneurs, en s'appuyant astucieusement sur la signification de ses regards pour faire passer des informations au spectateur. Au final, "45 Years" souffre de passer 1h30 sur quelque chose qui en nécessitait tout au plus qu'une, et ainsi d'ignorer tout un pan de sa thématique.