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    Fou d'amour
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    32 critiques spectateurs

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 610 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 août 2020
    À partir d'une histoire vraie sordide le scénariste élabore un personnage improbable : un troisième Don Juan cynique, un troisième St Jérôme dans les tentations du désert et un troisième M. Hyde et Dr Jekyll. Le tout sur un ton humoristique et dérisoire. La fusion n'est pas crédible et le personnage historique du prêtre qui a inspiré cette fiction était probablement plus un bipolaire schizophrène et obsédé plutôt qu'un cynique froid et calculateur. Le point de vue du cinéaste reste au niveau superficiel alors qu'on aimerait avoir une véritable analyse des ressorts psychiatriques qui ont pu conduire à l'abomination décrite...
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    203 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    On s'embête grave. On aimerait se passionner pour cette histoire de prêtre assassin mais la mise en scène est tellement lourde, archaïque et asphyxiante qu'on finit par jeter l'éponge.
    Sophie T
    Sophie T

    3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 avril 2019
    Un film sensé s'inspirer de l'histoire du Curé d'URUFFE, mais qui prend trop de liberté avec celle-ci...
    le prêtre guillotiné alors qu'il a bénéficié d'une "clémente" condamnation à la prison à perpétuité ( dù à son statut de prétre dans la france des années 50), une femme mure comme amante alors que précédemment à la jeune fille tuée il a mis enceinte une adolescente de 15 ans qu'il emmènera en Suisse pour la faire accoucher discrètement...
    j'ai été agacée par la mièverie du scénario, Dominique Blanc qui joue l'amante amourachée de ce jeune prétre défroqué et la bonne qui malgré les mains ensanglantées du prétre reste droite dans ses bottes...
    cameradine
    cameradine

    21 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2019
    1959. Un homme est envoyé à l’échafaud. Une fois raccourci, il raconte au spectateur, en voix off post mortem façon Boulevard du Crépuscule, son histoire singulière. Flashback : avant sa mort, il était un jeune curé, fraîchement muté à Albon, un village rhônalpin reculé mais champêtre et surtout doté d’une belle galerie de paroissiennes, propre à satisfaire les appétits sexuels du prêtre épicurien ! La première heure du film, narrant la félicité de l’heureux curé, est parfaitement désopilante : on se régale des frasques de ce curé amoral, tout en charme, fausse modestie et feinte repentance ! Les textes, finement ciselés, sont d’une drôlerie irrésistible et à l’entendre on imagine à quel point Melvil Poupaud a dû se délecter à les dire. Les images qui accompagnent cette voix off subjective participent au ton humoristique du film : la végétation luxuriante, qui renforce l’idée de paradis terrestre, les regards caméras des personnages et autres visions fantasmées (le vitrail !), tout donne l’impression que d’outre-tombe le curé adresse spécialement au spectateur sa vision toute personnelle des événements. Même après l’introduction de l’élément perturbateur, la jeune Rose, pas aussi ingénue qu’elle n’en a l’air, pendant un moment le ton reste badin… C’est très décalé, mais finalement, moins déconcertant que le changement de ton qui opère dans le dernier tiers du film. Le fait divers prends le pas sur la comédie, et la noirceur qu’il induit tranche (si j’ose dire, vu le destin du personnage !) avec la légèreté de ce qui précède. Cependant le réalisateur ne tombe pas pour autant dans le voyeurisme glauque. Les actes monstrueux qui ont valu au personnage sa condamnation ne sont que suggérés, et il ne faut pas oublier que c’est le protagoniste qui raconte, et lui ne réalise pas vraiment ce qu’il a commis. On a certes moins l’esprit à rire sur la fin, mais le narrateur conclut comme il se doit son histoire, avec l’humour noir qui le caractérise  spoiler: : « nous avons tous nos petites faiblesses »
     ! C’est grinçant, mais aussi une bonne manière de conclure ce film atypique et globalement réjouissant ! En outre, on peut apprécier aussi sur ce film le très beau travail sur l’image (Philippe Ramos lui-même).
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 804 abonnés 12 441 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2018
    Ce film souvent fascinant est librement inspirè d'un fait divers! A savoir la fameuse affaire du curè d'Uruffe! Un drame qui se passe dans les annèes 50, dans le contexte d'après-guerre! Ça raconte la folie d'un homme, d'un curè qui dèbarque dans un petit village de campagne en crèant une èquipe de foot et en sèduisant toutes les femmes! Au milieu de ces splendides paysages verdoyants qui n'inspirent que le repos, on retrouve Melvil Poupaud dont le seul souhait est de devenir un prêtre comme les autres! Comme sur ses prècèdents films, Philippe Ramos travaille en èquipe rèduite et tourne vite avec une approche solitaire de la mise en scène! Pas seulement parce qu'il s'agit là d'une petite production mais aussi parce que le rèalisateur tient à prèserver une certaine libertè de crèation! Poupaud est ètonnant à travers un personnage sensuel et complexe que l'on pourrait qualifier de Don Camillo (plus proche de Terence Hill que de Fernandel) tourmentè par la chair et le dèsir! Face à ce curè manipulateur et ambigu qui se laisse emporter par un match de foot, la lumineuse Diane Rouxel, divine enfant, pure parmi les pures! Une jolie fleur prête à s'ouvrir! Une jeune fille innocente aux yeux terriblement bleus! C'est l'oeuvre la plus dèpaysante qui soit! La plus plate aussi! A vous couper la tête...
    calamityJ
    calamityJ

    4 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2017
    D’une grâce folle dans sa première partie, porté par le charme burlesque d’un Melvil Poupaud au top, le film opère ensuite un tournant vers le drame qui ne recule pas devant la noirceur cachée de son protagoniste. Enchanteur et drôle puis déroutant, voilà un film qui se permet toutes les audaces : narratives (on passe de la fable grivoise à la chronique d’une névrose), figuratives (de la poésie naturaliste au chromo flamboyant) et thématiques (la sexualité comme une quête de la grâce, l’abîme existentielle vue sous l’angle de la comédie champêtre)… Brillamment écrit, superbement mis en image, « Fou d’amour » est un petit bijou qui n’hésite pas à nous prendre à rebrousse poil après nous avoir charmé.
    Hastur64
    Hastur64

    226 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juin 2016
    Il faut reconnaître à Philippe Ramos le talent d’avoir su transformer un fait-divers assez atroce (un double homicide avec profanation du corps) en une comédie guillerette à l’humour un peu noir. Franchement, bravo. On suit donc l’histoire, racontée par le principal protagoniste, du crime de ce prêtre dont les agissements se collent mal avec son sacerdoce. Passionné de football et de théâtre, jouisseur, séducteur, porté sur la luxure (voire l’onanisme), hypocrite pour ne pas dire carrément menteur, ce curé tient plus du Casanova en soutane que du martyr de l’évangélisation. Avec une voix-off, pleine de la sincérité de l’innocent qui n’a à se repentir de rien, le curé va nous expliquer par le menu détail comment il en est arrivé à transgressé le sixième commandement après avoir transgressé bon nombre des neuf autres. On suit donc avec un sourire un rien grivois, les aventures de ce curé qui déguise à sa hiérarchie, à ses paroissiens et, soyons franc, à lui-même son libertinage sous le prétexte de la création du Paradis sur terre, enfin un paradis fait de femmes sous son charme et pour sa jouissance personnelle, les hommes étant évidemment les grands absents de cet Eden. Le film adopte donc un ton léger de comédie pour raconter la lente dérive de ce prêtre plus occuper à courir le guilledou qu’à propager la parole de Dieu, hormis si cela lui ouvre les bras d’une nouvelle conquête. Mais point de méchanceté dans tout cela, l’homme n’est pas un coquin, juste un amoureux des belles choses qui ne pense pas trop aux conséquences, qui ne manqueront pas d’arriver le conduisant au pire, un peu malgré lui. Diable ! On l’excuserait presque. L’interprétation de Melvil Poulpaud fait beaucoup pour rendre ce prêtre libertin et finalement homicide, très sympathique. Il rend bien le côté bonhomme et séducteur du personnage qui sous des apparences de bon pasteur plein d’humilité cache une redoutable machine de séduction massive. Une comédie noire et doucement scandaleuse sur un crime, quand même assez horrible, mais qui tombe au second plan face à une personnalité des plus atypiques. À ne pas manquer.
    tibelnet
    tibelnet

    4 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mai 2016
    Un fait divers porté par un M.Poupaud habité où son traitement léger et ironique étonne tout en lui donnant son originalité...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 373 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2016
    Passé complètement inaperçu, ce Fou d'amour est pourtant un film très prenant. En commençant par une courte scène tragique, Philippe Ramos met en scène un curé de la fin des années cinquante, qui, avant de partir dans l'au-delà va nous raconter ses mésaventures. Généralement les films avec des voix-off omniprésentes épuisent. Mais celle de Melvil Poupaud est pleine de légèreté et de poésie. Il n'y a pas que sa voix qui nous transporte. Sa prestance est un mélange de d'érotisme, de comédie et de noirceur. L'acteur donne littéralement un ton déconcertant à ce qui aurait pu finir en téléfilm vintage des années quatre-vingt dix. Fort heureusement le film ne reste pas dans l’embranchement de la bouffonnerie, il assombrie pour se conclure en un thriller passionnant.
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    tixou0
    tixou0

    702 abonnés 2 000 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2016
    Philippe Ramos adapte son "court", "Ici bas", pour un 4e "long" - une histoire elle-même inspirée de faits réels : le double crime du "curé d'Uruffe" (fin des années 50) - Guy Desnoyers ayant lui échappé à la guillotine (mort nonagénaire en 2010, ayant été libéré en 1978, après 22 ans de réclusion criminelle). On est là devant une oeuvre (PR est aussi directeur de la photo) d'une beauté quasi-picturale, où l'on peut (notamment) relever un réalisme à la Courbet ("la tête qui parle", cet étrange récitant, n'étant, par ailleurs, pas sans rappeler "Le Désespéré", l'auto-portrait du peintre) et un romantisme symbolique à la Friedrich, dans le traitement de la nature (en particulier lors de l'épisode du "Désert"). C'est aussi une oeuvre très littéraire, faisant se succéder des tons et des manières maîtrisés, de la farce au drame, des pittoresque et truculent au lyrique, du conte immoral avec prêtre libertin dans la tradition du 18e au conte moral (même si le fond de l'affaire est celui d'un fait divers, et la "morale" plutôt atypique), avec des bouffées mystiques rappelant le récit d'une autre "faute", celle de l'abbé Mouret. Le tout dans une langue d'un délectable raffinement classique, où l'on répète Shakespeare, lit "Ruy Blas" à haute voix, ou cite le "Cantique des cantiques". Melvil Poupaud est remarquable dans ce rôle complexe, celui du "Fou d'amour" spoiler: (d'amour de soi, surtout....plus que de celui de "Rose", la jeune "aveuglée", dans tous les sens du terme).
    Citons aussi en "vieille maîtresse" ("Armance") Dominique Blanc, toujours parfaite (déjà dans "Capitaine Achab", en 2008). Soulignons encore l'excellence du montage (PR en charge, également) et le choix des musiques. Un film estimable, tranchant avec éclat avec l'habituelle étroitesse d'inspiration de la grande majorité du cinéma hexagonal !
    Catherine V.
    Catherine V.

    56 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2016
    "Fou d'amour" est un film qui aurait mérité plus de publicité que celle à laquelle il a eu droit afin de toucher un plus large public, qu'à mon goût, il n'aurait pas volé.

    En effet, ce film, en plus de l'histoire dramatique en elle même qui a défrayé la chronique à la fin des années 1950 (et le terme est faible pour ceux qui s'en souviennent ou en avaient entendu parler) est superbement interprété.

    Dominique Blanc, comme toujours, est irréprochable, Melvil Poupaud (dont j'avais beaucoup aimé déjà le jeu, pas facile, dans le film "Laurence Anyways" de Xavier Dolan) interprète de façon très juste son personnage, et la jeune Diane Rouxel est parfaite (jeune comédienne déjà remarquée dans "La tête haute").

    Le film offre une peinture des années 1950-1960 très bien reproduite tant sur le fond que sur la forme.

    Philippe Ramos raconte sans aucun voyeurisme malsain, sans appuyer sur le côté pro-clérical ou anti-clérical qu'a eu la véritable histoire, ce drame sordide, appelé "faits divers", aussi troublant qu'édifiant et malheureusement vrai.

    Sa mise en scène, originale et brillante, nous fait suivre avec intérêt la descente aux enfers de ce curé aux amours interdites conduisant à la tragique et funeste folie.

    Il est juste à noter que le film n'est pas totalement fidèle au drame. En effet, le curé d'Uruffe, Guy Desnoyers, n'a pas été guillotiné. Il a été condamné à perpétuité mais fut libéré en août 1978. Il s'est retiré ensuite dans un monastère en Bretagne. Il est décédé le 21 avril 2010.
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 octobre 2015
    Un mélange de drame et de comédie. La photo est très réussie, l'histoire intéressante et, pourtant, on n'arrive pas à vraiment se passionner.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 octobre 2015
    Des bon comédiens, de beaux décors, une mise en scène subtil...
    En tant que spectateur, je me suis laissé narrer la mise à nue de ce prêtre..., tant physique que psychologique.
    Spectateurs ! Venez voir et écouter l'ultime confession !
    Bref, que de talents de la part de ce réalisateur, metteur en scène, scénariste, chef opérateur, cadreur qu'est Philippe Ramos.
    joelle g
    joelle g

    89 abonnés 874 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2015
    Un sujet plutôt dérangeant mais traité avec beaucoup d'humour pince sans rire ..j`ai beaucoup aimé cette histoire vraie en m’imaginant comment les habitants de ce petit village ont pu réagir aux frasques de ce beau curé.
    dominique P.
    dominique P.

    839 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2015
    Le film est très bien fait et interprété.
    Il raconte une histoire qui a véritablement eu lieu spoiler: (sauf que le réalisateur a souhaité changer la fin : en vrai le curé fera juste 20 ans de prison alors que dans le film il est guillotiné).

    J'ai bien aimé la qualité du film mais alors quelle histoire terrible ! Et malgré la grande qualité de ce film, la fin de l'histoire m'a dérangée.
    spoiler: Ce qu'a fait ce curé est particulièrement atroce : il a tué et éventré une jeune femme aveugle qu'il avait mise enceinte.
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