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    Hot Girls Wanted
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    23 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2021
    L'industrie du porno sur Internet est florissante. Elle suscite chaque année des milliards de clics. Les spectateurs nourrissent le fantasme de la "girl next door", la fille d'à côté, simple et naturelle. Ils le réalisent avec des modèles toujours plus jeunes et plus nombreuses qui, attirées par l'argent facile, passent devant la caméra au risque d'y détruire leur réputation, leur santé et leur équilibre.
    Ce documentaire, diffusé à Sundance début 2015 avant d'être mis en ligne par Netflix, suit quelques unes de ces jeunes filles en Floride à Miami - où la météo autant que la législation (qui n'oblige pas les acteurs porno à utiliser de préservatif) attirent les tournages. Elles ont répondu à une petite annonce de Riley Reynolds, qui se présente comme un agent d'actrice et donne plutôt l'image d'un maquereau bas-du-front. C'est lui qui héberge les jeunes filles, veille sur elles avec la bonhomie d'un grand frère, négocie leurs contrats avec les producteurs de films et empoche 10 % de leurs revenus.

    Hot Girls Wanted est un documentaire marquant qui dévoile les dessous d'un business glauque. Sa principale qualité est d'éviter les deux écueils qui le menaçaient. D'un côté le voyeurisme glamour du porno. De l'autre sa condamnation pudibonde sur fond de moralisme.

    Hot Girls Wanted montre la réalité telle qu'elle est, ni plus, ni moins sordide qu'elle est. Il montre des jeunes filles plus ou moins jolies, plus ou moins à l'aise avec leurs corps encore poupins, loin de l'image photoshopée de reines du sexe hyper-maquillées que le porno sublime. Ces filles sont souvent en rupture avec leurs familles, en échec scolaire, même si on ne verse pas dans le misérabilisme dickensien. L'argent facile est leur principale motivation : elles gagnent en une séquence cent fois ce qu'une heure de travail à la caisse enregistreuse d'un Walmart leur permettrait d'empocher. Mais elle n'est pas la seule. Il y a, chez elles, une excitation encore adolescente à quitter leur famille et à s'assumer, une découverte joyeuse de la sororité avec les autres actrices avec lesquelles elles cohabitent dans une ambiance étonnamment apaisée sans les disputes et les jalousies qu'on aurait volontiers imaginées, une vanité narcissique à voir leur nombre de "followers" augmenter en flèche à chaque nouvelle publication d'une photo un peu plus osée.

    Hot Girls Wanted montre sans en rien édulcorer, sans sombrer non plus dans le voyeurisme, la réalité d'un industrie où le corps des femmes est une simple marchandise. On ne voit guère de tournage. Mais ce qu'on en voit donne froid dans le dos : les scénarios y sont d'une stupidité rance, les acteurs masculins, vieux et gorgés d'amphétamines, affichent un machisme satisfait - même si, étonnamment, les actrices vantent leur douceur et leur gentillesse - la misogynie et les stéréotypes racistes sont de mise. Les jeunes filles opposent une résistance crâne aux humiliations et aux maladies, affirmant qu'il s'agit d'un métier comme un autre et qu'il faut être prêtes à en accepter les servitudes. Mais on les sent fragiles, prêtes à rompre.

    La caméra de Jill Bauer et de Ronna Gradus a particulièrement suivi l'une d'entre elles, Tressa Silguero aka Stella May . Sa filmographie est éloquente : "Cum Fiesta", "Accidentally Lesbian", "Real Slute Party", "Babes".... On la voit chez ses parents, au Texas, auprès de sa mère qui apprend avec angoisse son nouveau travail, de son père auquel la jeune fille n'ose rien dire, de son petit copain qui l'incite à décrocher. C'est une jeune fille ordinaire, un peu boulotte, le visage couvert d'acné, à peine sortie de l'adolescence. Aucune tragédie familiale, aucune maltraitance ne semble expliquer son choix et le rend d'autant plus incompréhensible. [attention spoiler] Elle finira par décrocher et reprendre une vie "normale". Mais d'autres filles l'ont remplacée à Miami chez Riley Reynolds dont le business n'a jamais été aussi florissant.
    Popcornlover.974
    Popcornlover.974

    1 abonné 128 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2021
    Je ne sais plus comment j'ai atterri sur ce documentaire.

    Malgré le sujet plutôt trash qu'est la pornographie aux USA qui attire les jeunes filles avec son côté argent facile.

    Alors qu'on aurait pu s'attendre à quelque chose d'un peu orienté, on a un fil conducteur intéressant, montrant ce que les jeunes filles s'imaginent avant de voir la réalité des choses. Le côte trash, les dessous de cette industrie, la désillusion, la réalité des choses et le ressenti des jeunes filles. Sans filtre, avec une certaine justesse, une véritable humanité & aucun jugement, ce documentaire est super intéressant et soulève de vraies questions.
    Mar Eli
    Mar Eli

    1 abonné 72 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2021
    Ce documentaire est très utile, car l'industrie du porno reste assez mystérieuse. On y suit de jeunes femmes qui entrent tout juste dans le porn business. On y découvre que la violence est omniprésente, que les cachets sont élevés, mais parfois au prix d'une honte et d'une souffrance incommensurables. C'est fort, ça touche, ça surprend.
    Kev T
    Kev T

    39 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2021
    Une petite partie de l'industrie du X en suivant quelques jeunes recrues du porn amateur. Ce n'est pas une véritable critique du X, ni un éloge (encore heureux) mais une immersion dans la vie de ces filles et leur macro (qui de fait passer pour un agent).
    RealPrime
    RealPrime

    88 abonnés 1 764 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2021
    Centrer sur le monde du porno amateur, ce documentaire doté d'une affiche très belle et donc esthétique, ne bénéficie pas du tout d'un très bon environnement global. Certes on comprend qu'il s'agisse d'un doc choc sur ce porno-là, mais justement, le problème vient de ce qui est traité ici-même, le porno amateur no encadré et très peu professionnel voir pas du tous pro. Normal donc que les jeunes femmes témoignant ici soient dépravées, en pleure et se décrive en piteuse état à la fin de chaque scène X, elles font du X non professionnel donc tout est dit. Sans être connaisseur il est logique qu'un casting pro soit bien mieux encadré qu'un casting "bas de gamme". Donc globalement, un doc plombant sur un milieu plombant du X.
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    97 abonnés 1 550 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2020
    Diffusé à Sundance en 2015, "Hot Girls Wanted" n'est pas sorti au cinéma à ma connaissance mais sur Netflix directement.

    Je ne suis pas certain que ce documentaire aurait trouvé son public en salle de cinéma. Je n'aurai certainement pas payé 8 à 10 euros ma place pour le voir.

    Pourtant, ce documentaire apporte quelque chose que l'on n'avait pas vraiment vu jusqu'à lors : la biographie de filles lambda du porno (j'entends par là, des actrices qui ne sont pas des stars). Le but est de comprendre leurs motivations et les impacts pour elles et leur entourage et, accesoirement, le fonctionnement de l'industrie porno US.

    Et on devine assez vite leurs motivations : la quête de célébrité et d'argent facile. Mais, ça c'est qu'elles affichent. Il y aussi le sous-jacent : beaucoup semblent paumées et ce milieu leur offre une occasion de s'éloigner de leurs familles et/ou de leur village/ville.

    Les personnes interviewées parlent de manière assez brute de leur vie. Elles ne semblent pas cacher leurs sentiments.

    Cela dit, on peut critiquer le ton maternel employé par les réalisatrices.
    Leur vision est clairement orientée : à l'aune de l'expérience de quelques filles qui sont passées dans des studios aux pratiques extrêmes, elles en tirent la conclusion que toutes sont manipulées et se font du mal.

    On sent donc que leur but est de montrer que le mieux est de sortir de ce milieu, sans s'interroger sur le libre arbitre de ces filles. Toutes ne doivent pas vivre leur expérience de la même manière. La preuve : certaines qui ont été interviewées faisaient toujours partie de cette industrie.

    Ce manque de neutralité souligné, je considère tout de même que c'est un bon documentaire, instructif et touchant, en particulier grâce au père d'une des actrices qui m'a fait beaucoup de peine.
    Culturevsnews
    Culturevsnews

    88 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2020
    Réalisé par Jill Bauer et Ronna Gradus, Hot girls wanted est un documentaire Netflix sorti en 2015 -vous l’aurez compris, ce n’est pas un film récent mais il ne date pas pour autant- A travers l’heure et demie que dure le film, les deux réalisatrices nous font découvrir les coulisses de l’industrie pornographique -vous comprenez pourquoi le sujet porte à débat- et plus particulièrement le quotidien de ces jeunes américaines, à peine majeures, qui décident de se rendre à Miami pour se faire une place dans le milieu.

    Le film a été sélectionné au Festival Sundance qui est le principal festival américain de cinéma indépendant. Etant donné qu’il s’agit d’un film documentaire, on ne peut pas vraiment parler de synopsis pour Hot girls wanted. En effet, ce genre a pour particularité de capter le réel. Ainsi, ce sont les prises faites jour après jour qui orientent le projet. Alors évidemment le point de vue est choisi par le réalisateur -dans ce cas précis les réalisatrices- puisqu’il faut faire un choix parmi les rushes pris, et au fur et à mesure du film on voit clairement dans quel but il a été réalisé. Mais d’un point de vue scénaristique, il ne s’agit pas du tout de la même construction qu’un film de fiction.

    Dès le début de Hot girls wanted, les bases sont posées : la pornographie est quelque chose d’omniprésente dans notre quotidien, on le sait tous, mais quoi de plus efficace et de plus frappant que l’utilisation de chiffres et de stars qui nous servent parfois de modèles ? Baeur et Gradus nous montrent tout au long de l’oeuvre à quel point nous sommes concernés par ce qui est filmé puisque nous -je parle de manière globale hein, que personne ne se sente visé- sommes demandeurs de pornographie. Et plus particulièrement de la pornographie sujette du film, celle où ces filles à peine majeures, ressemblant à des adolescentes, sont mises en scène. Le film, qui nous fait entrer dans les coulisses de cet univers, donne enfin la parole à ces jeunes femmes qui rêvent de gloire et de célébrité. Il est composé des témoignages de ces inconnues qui, pour leur carrière éphémère, prennent un surnom : Ava, Lucy, Brooklyn. Mais rapidement il est clair que toute l’attention est centrée sur une fille : Tressa. Elle est le modèle type de la jeune femme assoiffée de liberté, qui a cédé à l’argent facile.

    Sans complexe, on découvre le fonctionnement de ces maisons dirigées par un agent. Il fait venir ces jeunes femmes, les entretient, leur trouve des contrats en échange d’un pourcentage sur leurs recettes. A première vue l’ambiance est bonne enfant, on se croirait dans une sorte de collocation où tout le monde s’entend à merveille -bref un univers de bisounours- Pourtant l’envers du décor est bien différent de ce que cherche à renvoyer ce milieu. Si à l’abord ces filles semblent heureuses, croyant tenir le monde entre leurs mains, on se rend compte rapidement que ce choix de vie leur pèse. Elles se confient face caméra, un peu pudiquement, sous le regard indifférent de leur manager. J’ai ressenti devant Hot girls wanted une forme de fatalité dans ces confidences.


    Pour rendre ces témoignages plus frappants, le documentaire nous fait donc suivre l’une de ces filles, que ce soit lors de ses visites chez ses parents ou des moments qu’elle passe avec son petit ami. Et clairement, il en ressort qu’elle est prisonnière de ce milieu. L’optimisme du début de sa carrière s’est évaporé pour laisser place à une sorte de fatalisme : c’est un milieu qui la pousse à faire des choses qui ne lui plaisent pas, mais l’espoir de devenir célèbre l’empêche de retourner à son ancienne vie. Tressa est ainsi durant le documentaire tiraillée entre ces deux choix, avant de finalement prendre sa décision. Ce que Hot girls wanted fait éclater au grand jour, c’est la soif de reconnaissance, l’envie d’être connue de ces jeunes filles et il n’y a pas de moyen plus efficace pour se faire rapidement un ‘‘nom’’ que le milieu pornographique. Il s’agit en fait du nouveau rêve américain de millions de jeunes femmes -contrairement à ce qu’on pourrait penser- Un peu comme internet, c’est un univers où tout va très vite, et ça l’un des acteurs filmés l’explique très bien : ces ‘‘midinettes’’, comme ils les appellent, ne suivent pas une carrière de plus de trois mois en général -pour le coup on ne peut pas vraiment parler de carrière-
    Photo extraite avant le tournage d'une scène.

    En parallèle, le documentaire montre un côté bien différent de ce monde, bien moins sombre : celui de la reconnaissance. Belle Knox est une star du porno, semblable à ces filles que Baeur et Gradus suivent ; elle est entrée dans le milieu pour payer ses études. Egérie de cette catégorie de films où les actrices ont l’air extrêmement jeunes, elle défend la cause de son métier, l’embellit pour le grand public. On se retrouve alors face à deux visions bien différentes du milieu ; néanmoins, lors de ses interventions publiques, que ce soit à la radio ou lors de talk-show, on n’aborde jamais des questions trop délicates -il ne faudrait pas choquer Mr et Mrs Smith en leur exposant toute la vérité voyez-vous- Hot girls wanted nous montre bien l’envers du décor, celui où ces filles font des choses qu’elles considèrent comme dégradantes -comme cette scène dont Ava nous parle, plus qu’humiliante- Un carton nous rappelle d’ailleurs que, selon de récentes recherches, près de 40% des films pornographiques représentent des violences contre les femmes. Autant dire que ce n’est pas le milieu plein de paillettes que Belle Knox semble vendre… «Et là j’ai compris que c’était ce que les victimes de viol devaient ressentir » vous sentez la violence de cette phrase prononcée par l’une de ces filles à propos d’une scène qu’elle a tournée ?


    Hot girls wanted c’est donc un documentaire qui nous permet d’ouvrir les yeux sur un univers plus présent qu’on ne le croit et dont nous n’imaginons pas toujours les conséquences. Ce film nous montre, sans porter de jugement, l’envers de ce milieu mais aussi le fait qu’il touche finalement des filles lambdas. J’espère que cet article vous a plu et que, malgré les impressions que l’on peut avoir au premier abord devant ce film, vous prendrez le temps de le regarder.
    Video : https://www.youtube.com/watch?v=31MtWSYhOAo
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2020
    Second documentaire pour Jill Bauer & Ronna Gradus, après Sexy Baby (2012) qui s’intéressait à la façon dont le porno, les réseaux sociaux et la pop-culture affectent les femmes.

    Hot Girls Wanted (2015) s’intéresse cette fois-ci à l’industrie pornographique et plus particulièrement, au porno amateur aux Etats-Unis, qui recrute à la pelle d’innombrables jeunes femmes, avides de se faire de l’argent rapidement. « Une débutante tourne 3 à 5 scènes par semaine, payé 800$ la scène. », comment refuser une telle somme lorsqu’on est jeune, inconsciente et que l’on aspire qu’à une chose, couper le cordon familial et prendre son indépendance ?

    « Chaque jour, une nouvelle fille a 18 ans et tous les jours, une nouvelle fille veut faire du porno. »

    Sauf que bien évidemment, la réalité est toute autre et ce sont des milliers d’entre-elles qui tombent dans le piège de l’argent facile. Elles, ce sont des jeunes filles âgées entre 18 & 19ans, qui quittent le domicile familial du jour au lendemain, sur un coup de tête, après avoir répondu à une annonce.

    Si les premiers jours se passent bien (shootings photos & premières scènes), très rapidement, les filles commencent à "perdre de la valeur" dixit leur agent (qui se prend une belle commission). Telles de vulgaires bouts de viandes qui ne servent qu’à écarter les cuisses et ouvrir la bouche, elles se savent "périssables". En effet, l’offre et la demande y sont tellement présentes qu’il y a un turnover avec les filles et qu’elles se doivent d’accepter toujours plus pour rester dans la course (et donc, accepter des scènes toujours dégradantes, entre viols simulés (ou pas), plans à plusieurs, …). Ne jamais renoncer quitte à finir aux urgences (à cause de kystes liés aux rapports trop fréquents), mais quand le jeu en vaut la chandelle…. « 25 000$ en 4 mois », il est parfois difficile de redescendre sur terre et de rentrer chez papa & maman.

    Cette illusion de liberté, de pouvoir faire ce qu’elles veulent et gagner un max de fric n’est qu’une façade car au final, tout ce qu’elles gagnent, c’est ruiner leur santé en dehors de ruiner leur estime de soi (aussi bien pour elles que pour leurs familles).

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Grécélia H.
    Grécélia H.

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2020
    Une claque. Incroyable, cette immersion m'a laissé choquée mais instruite sur les dessous de l'industrie du porno-amateur. ça m'a donné à penser pour le mois !
    bobbyfun
    bobbyfun

    43 abonnés 1 253 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 février 2020
    Miroir d'une jeunesse vacillante assoiffée de reconnaissance et de gloire. Et le porno n'en est que le reflet.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    300 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2019
    Une production édifiante sur l'industrie impitoyable du porno, cette industrie qui génère tant d'argent et qui est une véritable machine à créer des machines humaines. Le regarde est neutre, mais tend quand même à dénoncer cette industrie, qui maltraite ses acteurs (et surtout actrices) sans vergogne. Des jeunes filles qui arrivent et repartent aussitôt, dégoutées par ce milieu dur et impitoyable.
    benitoberlon
    benitoberlon

    59 abonnés 971 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2018
    Un documentaire qui fait froid dans le dos et qui montre l'envers du décor, sans langue de bois. Les états d’âme, les ambitions, les déceptions,et les envies de ces gamines paumées qui pendant 3 mois vivent "un rêve", nous sont présentés sans filtre, avant d’être jetées comme des vulgaires consommables, car passées de mode (à 19 ans?)...on s'en doute mais la réalité, certes censurée (on ne voit jamais d'images vraiment porno) est suffisamment suggestive pour s'en faire une idée. Un film qui dénonce un monde du porno, où la femme n'est qu'un objet...glaçant, et à la fois très réussi!
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    134 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 mai 2018
    Ce documentaire ne va pas assez loin dans la dénonciation d'un système d'oppression des femmes (la pornographie) inhérent au patriarcat, avec tout ce qu'il implique de lavage de cerveau pour les victimes. Ces jeunes filles s'aliènent aux hommes dans un esclavage abject dont elles n'ont même pas conscience - ou si fugacement.
    "La pornographie, c'est la théorie, et le viol, la pratique", disait Robin Morgan. Je vais plus loin en disant que la pornographie, c'est à la fois la théorie et la pratique. Il aurait été intéressant à ce titre de s'attarder plus longuement sur les graves séquelles physiques à court, moyen ou long terme causées au corps des femmes victimes de l'entreprise pornographique, ainsi que sur les liens étroits entretenus entre les milieux de la pornographie et de la prostitution.
    Il aurait été passionnant de se pencher aussi sur la question suivante, cruciale : qu'est-ce qui dans la vie d'une toute jeune fille la précipite dans un tel chemin de mort ? Quel traumatisme est à l'origine de ce qui apparaît comme un choix mais n'est en fait qu'une conséquence ?...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 mai 2017
    Très instructifs sur la facilité pour des filles de 18and d'entrer dans le monde du pornographique. Un documentaire qui met en avant la place du sexe aujourd'hui pour les nouvelles générations.
    ocelot
    ocelot

    25 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2016
    Documentaire intéressant sur l'envers du décor du porno amateur américain. Bien monté, sans mauvais jeux de mots, et donc accessible à presque tout le monde.
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