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cylon86
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2,0
Publiée le 18 mars 2015
Charlotte est une jeune femme à la recherche d'un emploi. Par l'intermédiaire de Julie, elle rencontre Madeleine Boitelle, une femme âgée habitant dans un appartement spacieux qui recherche une dame de compagnie. Madeleine, du haut de ses 80 ans, est une sacrée bonne femme avec du caractère et un passé marqué par une tragédie personnelle. C'est décidé, Charlotte sera donc sa dame de compagnie et les deux femmes vont apprendre à se connaître et à découvrir la nette différence entre leurs générations. Abordant d'un regard nouveau la différence de générations, loin d'être tendre avec les personnes âgées et dressant un constat assez déprimant de la jeunesse et des conditions dans laquelle elle vit, "Louise" ne manque pas d'idées poétiques (les deux femmes dansant ensemble, Madeleine expliquant à un couple d'amis comment se suicider) mais s'avère être un film bancal, souffrant d'un problème de rythme aussi bien dans son scénario (pas toujours cohérent) que dans son interprétation. Alors que Claudine Baschet compose une vieille dame irrésistible de mauvaise humeur, Charlotte Sohm a franchement du mal à s'imposer dans la peau de cette femme un peu paumée. A force d'être maladroit et déséquilibré,, le film finit par perdre son spectateur et sa poésie.
C’est un film un peu bizarre sur une vieille personne pas très sympa avec ses dames de compagnie. La dernière en date, plutôt jeune va s’accrocher, autant par intérêt (mais lequel ?) que par passion. On assiste à des passes d’arme pas piquée des hannetons entre la jeune et la vieille, un conflit de générations joliment filmé par un réalisateur Jean-François Gallotte, peu habitué à ce genre d’exercice. Mais le comédien a su troquer son costume contre un objectif, et poser la caméra au niveau du cœur et des sentiments. Ca ne révolutionne pas la pellicule mais l’aventure mérite d’être vécue pour cette démarche d’une grande sensibilité en compagnie de deux actrices totalement en phase. Pour en savoir plus
Quand deux femmes sont amenées à se côtoyer alors qu’elles appartiennent à deux générations très éloignées et qu’elles ont chacune un mystère dans leur existence, que va-t-il se passer ? Madeleine Boitelle a 80 ans bien sonnés, sa peau ridée fait penser à celle d’une vieille indienne Navajo, elle fume comme un pompier et elle a trouvé un moyen de rencontrer des jeunes femmes : chercher une dame de compagnie. Et voici qu’on lui présente Charlotte : 30 ans, en situation économique précaire, n’a reçu aucune formation concernant ce travail et ne l’a jamais pratiqué. Se revendiquant du cinéma anarcho-poétique de René Clair ou de Jacques Rozier, le réalisateur et comédien Jean-François Gallotte ("Carbone 14 le film", c’est lui !) apporte au spectateur, avec Louise, une fraîcheur, une spontanéité et une poésie qui se font rares dans le cinéma français contemporain. Responsable de la photographie et de la lumière en collaboration avec Antonin Richard, Aurélie Martin a rendu une copie parfaite en magnifiant d’un bout à l’autre du film les plans presque toujours fixes choisis avec le réalisateur, en particulier ceux concernant les visages en gros plan des personnages. Par contre, que ce soit au niveau de la réalisation et du scénario, écrit par Ireine Sohm, l’épouse du réalisateur, avec la collaboration de sa fille Charlotte et d’Aurélie Martin, on aurait aimé qu’un peu plus d’aspérités viennent contrarier le caractère parfois trop lisse du film et que les mystères des deux femmes soient un peu plus explicités.
Un film rempli de tendresse et de poésie. Une petite merveille qui change des cinémas nombrilistes que l'on peut voir. Très original, un film à défendre !!!
Financé avec les modestes économies de toute une vie d'artiste, Jean-François Gallotte réalise un film hors des cadres normatifs toujours plus étroits de la production cinématographique française. Ceux-là même qui, petit à petit, réduisent la diversité des points de vue et restreignent la liberté des auteurs pour les soumettre à la pensée tiède des industriels de l'imaginaire. Ne laissant d'autres choix au spectateur que de découvrir, dans nos cinémas, des films qui ressemblent aux produits standardisés que l'on trouve d'habitude dans les linéaires de la grande distribution. Avec des conséquences qui peuvent conduire du banal dérangement psychique à l'irrévocable nécrose mentale.
Et c'est contre ces effets délétères du prêt-à penser, du prêt-à-"s'émotionner" que s'inscrit "Louise". Un film traversé par une brise poétique qui rappelle celle qui accompagne souvent les premiers jours du printemps. Toujours fraîche mais qui enveloppe plus qu'elle ne transperce. A l'évidence, le film n'est pas exempt d'imperfections. Mais c'est grâce à ces petits défauts que l'on retrouve, avec contentement, la rugosité propre au travail artisanal qui imprègne les objets singuliers. Pourtant, l'essentiel est ailleurs. Dans l'indicible émotion qui se dégage des cadres et de la lumière, dans la sincérité des comédiens, dans les apnées du récit, dans la justesse de la mise en scène, dans le hors-champ des intentions, dans les interstices du montage…
Le film "Louise", dont le titre est un hommage direct à Louise Michel - figure incontournable de la Commune de Paris - accompagne délicatement la sortie de l'hiver vers les beaux jours et nous rappelle que les cerisiers bourgeonneront à nouveau pour laisser bientôt éclore, peut-être, le temps des Cerises.
Alors, n'hésitons pas à en parler autour de nous et incitons notre entourage à aller le voir ! Ce qui permettra aussi d'allonger son temps d'exposition dans les salles de cinémas et l'aidera à rencontrer son public !
Un film très touchant sur les rapport entre générations. Le film dégage une grande sympathie. J'ai été particulièrement touché par le jeu des actrices (c'est un film qui fait grande place aux femmes !) et par l'absence de moralisme débile qu'on retrouve trop souvent dans le cinéma français. C'est intelligent, drôle, et poétique (l'utilisation des dessins par exemple est magnifique !). Merci pour ce film.
Merci Naima de m'avoir fait découvrir ce film. Le sujet de "la fin de vie", assez douloureux a abordé est dans ce film traité avec finesse et tendresse. La relation de cette jeune femme un peu perdue et de cette veille dame acariâtre est un délice. Les dessins de Charlotte que je connaissais déjà, sont magnifiques, ils ponctuent à merveille le film. Je recommande ce film qui fait vraiment du bien au moral. Le visionnage en compagnie des acteurs et membres du film, montre bien l'ambiance générale du tournage du film et ça fait vraiment du bien un peu de bonheur dans ce monde si dur...... Bravo j'espère encore avoir l'occasion de découvrir des films aussi beau.
Film entonnant et frais au dénouement inattendue. Beaucoup de tiroir s'ouvrent tout au long du film, en passant des messages dans le messages. (Droit à la fin de vie, la commune de Paris, le complexe fonctionnement des nouvelles machines à café à dosette). Le jeu de Claudine Baschet est un régal.
en ce printemps maussade le soleil est a l image ce fim est un chef d oeuvre et je pese mes mots ,des actrices splendides de fraicheur ou de maturite servant un scenario cisele comme une pierre fine louise est un film a voir et a revoir
Louise! Un film poétique et intelligent. Réflexion sur les générations. Les acteurs sont naturels. L'animation apporte beaucoup de fraicheur! Coup de cœur!
Louise nous emmène dans un univers poétique. On se laisse transporter par les dessins de Charlotte, par la qualité des images, mais aussi par la relation tendre et tragique qui unie les deux personnages principaux. On voyage, on se pose des questions, et on s'attache aux personnages qui semblent nous parler. Un scénario qui fait du bien et magnifiquement bien réalisé et interprété. A voir et à revoir !