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Votre avis sur Le Dernier duel ?
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Encore une réussite majeure de la part de Ridley. Ce mec est capable du meilleur comme du pire, et si dans le pire, il est le meilleur ("A Armes Egales"), il n'est pas le pire dans son meilleur. Ca veut rien dire, je sais.
N'ayant eu que peu de succès à sa sortie parce qu'il est sorti quasiment en même temps (enfin, à quelques semaines près, je crois) qu'un autre Ridley Scott ("House Of Gucci", très bon aussi, mais dans un autre genre évidemment), "Le Dernier Duel" est un drame médiéval qui aborde un fait réel à la manière de "Rashomon" : plusieurs facettes pour la même histoire, plusieurs visions (trois au final : le mari, l'accusé, et la femme agressée et accusatrice) de la même chose : l'agression sexuelle de la femme d'un chevalier français, Jean de Carouges, par un autre chevalier, Robert Le Gris, qui clame qu'elle était consentante. Mais c'est la femme de Carouges qui accuse Le Gris à la base.
L'affaire va jusqu'au procès, le Roi décide d'un duel judiciaire (qui sera le dernier de ce genre en France). Un duel à mort, évidemment. Si Carouges gagne, c'est que Dieu est de son côté, et donc la réputation de sa femme (et la sienne...et pour lui, c'est surtout la sienne qui compte) est lavée. Si Le Gris gagne, alors c'est que Dieu est de son côté, et la femme de Carouges périra sur le bûcher comme blasphématrice et femme adultère.
L'affaire du "Jugement de Dieu" est survenue en 1386. Scott l'immortalise à jamais dans ce film à tiroirs qui pourra en énerver quelques uns (on voit trois fois la même scène, souvent, le film étant découpé en trois parties montrant trois versions de la même histoire), et qui est plus moderne qu'on ne le pense. On en vient à se demander, parfois, quelle est la vérité...et si la vérité, au final, est importante.
J'ai adoré ce film à (re)découvrir absolument.
N'ayant eu que peu de succès à sa sortie parce qu'il est sorti quasiment en même temps (enfin, à quelques semaines près, je crois) qu'un autre Ridley Scott ("House Of Gucci", très bon aussi, mais dans un autre genre évidemment), "Le Dernier Duel" est un drame médiéval qui aborde un fait réel à la manière de "Rashomon" : plusieurs facettes pour la même histoire, plusieurs visions (trois au final : le mari, l'accusé, et la femme agressée et accusatrice) de la même chose : l'agression sexuelle de la femme d'un chevalier français, Jean de Carouges, par un autre chevalier, Robert Le Gris, qui clame qu'elle était consentante. Mais c'est la femme de Carouges qui accuse Le Gris à la base.
L'affaire va jusqu'au procès, le Roi décide d'un duel judiciaire (qui sera le dernier de ce genre en France). Un duel à mort, évidemment. Si Carouges gagne, c'est que Dieu est de son côté, et donc la réputation de sa femme (et la sienne...et pour lui, c'est surtout la sienne qui compte) est lavée. Si Le Gris gagne, alors c'est que Dieu est de son côté, et la femme de Carouges périra sur le bûcher comme blasphématrice et femme adultère.
L'affaire du "Jugement de Dieu" est survenue en 1386. Scott l'immortalise à jamais dans ce film à tiroirs qui pourra en énerver quelques uns (on voit trois fois la même scène, souvent, le film étant découpé en trois parties montrant trois versions de la même histoire), et qui est plus moderne qu'on ne le pense. On en vient à se demander, parfois, quelle est la vérité...et si la vérité, au final, est importante.
J'ai adoré ce film à (re)découvrir absolument.
un histoire incroyable mais (peut-etre) vraie sur le 1er viol qui fit lobjet dun procès public. ça se passe au moyen age et cest tres culotté. tres bon senario, des scenes terribles, des acteurs parfaits dans leur role soit de mari courageux soit de crapules magistralement mis en scène. une fin surprenante un suspens genial.
Un très bon film médiéval de Ridley Scott porte par de belles performances. De plus c'est basé sur une histoire vraie qui se passe en France. J'ai beaucoup aime.
"Le dernier duel" narre les dessous du dernier duel judiciaire ayant eu lieu sur le sol français, en 1386.
Ce duel a opposé deux anciens frères d'armes devenus, au fil de l'ascension de l'un d'eux, ennemis jurés : Jean de Carrouges et Jacques le Gris.
Jean a accusé Jacques d'avoir violé sa femme Marguerite, sur la base du témoignage de cette dernière, mais Jacques a dit qu'il ne l'a pas violée. Alors qui dit vrai ?
Pour le savoir, ils s'en remettent au jugement divin par la voie du fameux "duel judiciaire" : Jean et Jacques s'engagent dans un duel à mort, en postulant que Dieu reconnaîtra les siens et épargnera le camp de la vérité.
Une charmante coutume que celle-ci, tout autant que la croyance selon laquelle la femme devait connaître "la petite mort" (autrement dit l'orgasme) pour tomber enceinte...
Vous voyez arriver son corollaire ? (Si elle tombe enceinte, c'est donc forcément qu'elle a pris plaisir à l'acte sexuel, CQFD).
Ridley Scott, en adaptant le livre éponyme d'Éric Jager, nous montre la même histoire vécue et ressentie par chacun des protagonistes : la vérité selon sire Jean, suivie de la vérité selon Jacques, pour finir par la vérité selon Marguerite.
Procédé pertinent qu'il sait utiliser astucieusement pour montrer les différences de perception que peuvent avoir des personnages vivant pourtant les mêmes événements.
Le film est suffisamment éloquent pour qu'aucun doute ne subsiste chez le spectateur sur ce qui s'est réellement passé, j'ai donc regretté que Ridley Scott nous indique (très explicitement) quelle version était à prendre comme "vérité vraie".
Cette précaution en dit long sur le regard qu'il porte sur ses contemporains, et il est à souhaiter qu'aucun de ses spectateurs n'ait eu besoin de cette mise au point...
Ce duel a opposé deux anciens frères d'armes devenus, au fil de l'ascension de l'un d'eux, ennemis jurés : Jean de Carrouges et Jacques le Gris.
Jean a accusé Jacques d'avoir violé sa femme Marguerite, sur la base du témoignage de cette dernière, mais Jacques a dit qu'il ne l'a pas violée. Alors qui dit vrai ?
Pour le savoir, ils s'en remettent au jugement divin par la voie du fameux "duel judiciaire" : Jean et Jacques s'engagent dans un duel à mort, en postulant que Dieu reconnaîtra les siens et épargnera le camp de la vérité.
Une charmante coutume que celle-ci, tout autant que la croyance selon laquelle la femme devait connaître "la petite mort" (autrement dit l'orgasme) pour tomber enceinte...
Vous voyez arriver son corollaire ? (Si elle tombe enceinte, c'est donc forcément qu'elle a pris plaisir à l'acte sexuel, CQFD).
Ridley Scott, en adaptant le livre éponyme d'Éric Jager, nous montre la même histoire vécue et ressentie par chacun des protagonistes : la vérité selon sire Jean, suivie de la vérité selon Jacques, pour finir par la vérité selon Marguerite.
Procédé pertinent qu'il sait utiliser astucieusement pour montrer les différences de perception que peuvent avoir des personnages vivant pourtant les mêmes événements.
Le film est suffisamment éloquent pour qu'aucun doute ne subsiste chez le spectateur sur ce qui s'est réellement passé, j'ai donc regretté que Ridley Scott nous indique (très explicitement) quelle version était à prendre comme "vérité vraie".
Cette précaution en dit long sur le regard qu'il porte sur ses contemporains, et il est à souhaiter qu'aucun de ses spectateurs n'ait eu besoin de cette mise au point...
Un échec, d’autant plus terrible qu’il est injuste, a frappé un des meilleurs films de l’an dernier, le dernier en date d’un des derniers géants du cinéma qui, s’il n’avait pas de factures à payer comme tout le monde, ferait bien de tourner plus de projets comme celui-ci que de préquelles insipides à Alien. Cet échec semble tristement confirmer qu’en dehors des franchises déjà installées, des suites de suites de suites et des séries super-héroïques, il n’y a point de salut dans le cinéma à gros budget d'aujourd'hui…et c’est bien dommage car pour un budget somme toute “raisonnable” de 100 millions de dollars, ça faisait longtemps que je n’avais pas vu un Moyen âge aussi classe et aussi luxueusement présenté au cinéma. Mine de rien, cet élément a toute son importance : il ne s’agit pas de donner un cachet Fantasy à la réalité mais de rappeler que dans les années 1380, les gens d’un certain statut social ne vivaient plus dans des pièces aux murs nus avec une table, une torche et une vague draperie de deux mètres sur deux accrochées dans un coin. En dehors du soin apporté à ses décors (et de la mise en scène millimétrée de Scott, même si cet élément coule de source), ‘Le dernier duel’ est un grand film, tout simplement pour ce qu’il est sur le fond. Ce duel, à une époque où ceux-ci commençaient à être considérés comme une manière barbare d’arbitrer les conflits, oppose en cette fin de 14ème siècle Jean de Carrouges à Jacques Le Gris, le premier accusant le second d’avoir violé sa femme Marguerite en son absence. Carrouges est un chevalier bourru, inculte et pauvre, toujours parti par monts et par vaux et bien incapable de gérer correctement ses domaines, qui vit selon un code d’honneur déjà périmé à l’époque. Au contraire, le Gris, quoique d’extraction inférieure, est instruit et séduisant. Son intelligence lui permet d’être bien introduit après des puissants de son temps et d’avoir accès à la richesse et à une certaine impunité dans sa quête de plaisirs. On se doute que le choix de cet événement en particulier, fait divers oublié depuis sept siècles jusqu’à ce qu’un professeur américain de littérature médiévale en tire un ouvrage en 2004, de la part d’un réalisateur qui se tient généralement à l’écart de l’agitation du siècle, a quelque chose à voir avec la libération de la parole féminine de ces dernières années, et on saura gré à Ridley Scott de ne pas avoir choisir la leçonnette de moraline vite faite bien faite, qui aurait exigé de lui qu’il anachronise ses personnages. Si les deux duellistes présentent un profil très différent, ils n’en restent pas moins deux purs produits du Moyen âge, pour qui la femme n’est de toute façon, au choix, qu’un marqueur de statut social, une possession comme une autre, une jument reproductrice ou une terre à conquérir. D’autre part, dans une affaire comme celle-ci, la parole de la victime était de toute façon très secondaire par rapport à celle des hommes impliqués. C’est la raison pour laquelle Scott décide de corriger cette injustice en offrant à voir trois versions de l’événement, et de tous les éléments périphériques, rencontres, vexations réelles ou supposées, qui ont conduit à l’issue tragique : la vérité selon Carrouges, la vérité selon Le Gris et enfin, la vérité selon Marguerite de Carrouges, d’ailleurs sous-titrée une seconde fois comme “La vérité”. Il est fascinant d’observer de quelle manière aucun parmi les deux hommes ne ment bien qu’aucun ne raconte la vérité non plus. Cette manière dialectique et contradictoire d’aborder l’enquête, de manière à dissocier les faits de la vérité, les premiers étant objectifs, la seconde étant subjective en fonction des biais culturels propres à chacun, est évidemment un hommage appuyé, que les connaisseurs apprécieront à sa juste valeur, au ‘Rashômon’ de Kurosawa…mais qui a déjà vu ‘Rashomon’ dans la génération montante, ou même entendu parler de Kurosawa ? Tout l’échec du film tient dans ce constat, dont il ne faudra accuser ni Ridley Scott ni son film.
Je m'attendais + à un film orienté action, finalement assez peu présente. Ce film montre assez bien la condition humaine de l'époque, notamment la considération de la femme. Film assez dur mais captivant.
Un chef d'œuvre. '. Vraiment un vrai moment de cinéma. Tout est parfait les acteurs jouent à la perfection et le moment final laisse sans voix ! A voir sans hésiter... Vous passerez un bon moment !
Une ode à la femme ! L'actrice incarne très bien son personnage. Mat Damon est très crédible également. L'idée de réalisation est intéressante néanmoins du fait même de l'interprétation de cette histoire vraie qu'en fait le scénariste cela amène quelques redondances.
Une magnifique reconstitution historique qui nous pousse à faire le parallèle avec un partriarcat très actuel dont notre société a malheureusement bien du mal à se défaire. 3 points de vue en 2h30, tous trois parfaitement maîtrisés, que ce soit en termes de mise en scène ou d'interprétation. On vit ces 3 histoires, on cherche à démêler le vrai du faux, un peu à la manière d'une enquête policière qui confronterait les versions de tous les protagonistes, jusqu'à un duel final viscéral et magistral. Du grand art, dont seul Ridley Scott a le secret.
Belle reconstitution et belle brochette de pointures. Adam et Matt égaux à eux-mêmes, Jodie parfaite mais un Ben exceptionnel en suzerain libertin.
Très beau film de Ridley Scott, hélas boudé par le public peut être à cause de l'accumulation des sorties post-covid ou du fait que les films médiévaux ne font plus recettes. Très belles images, un très bon casting, Adam Sandler en tête (Ben Affleck un peu moins bon qu'à l'accoutumée) et une façon originale de nous conter cette histoire à travers la vision de chacun des intéressés; qui apporte son lot de révélations.
FaRem
Une drôle de conception de l'amour, de l'amitié et du mariage, mais tout est une question de perception comme on s'en rend rapidement compte... Avant ce dernier duel, il faut comprendre ce qui a poussé ces « frères d'armes » à se livrer à un combat à la mort. Ridley Scott construit cette histoire inspirée de faits réels en plusieurs chapitres qui sont à chaque fois racontés à travers un point de vue différent. Il y a celui de Jean de Carrouges, celui de Jacques Le Gris et celui d'un troisième personnage. Un choix judicieux et payant puisque l'histoire se révèle être surprenante. On prend pour acquises des choses qui en réalité sont totalement différentes. Ça se joue parfois sur des détails comme ce personnage qui se croit attentionné alors qu'il est totalement froid. C'est un film d'époque avec des mentalités différentes, mais c'est quand même accablant de voir que certaines pensées n'ont pas changé malgré les siècles passés. Même en gardant cela en tête, c'est parfois difficile d'entendre de telles inepties notamment en ce qui concerne la conception d'un enfant ou le viol. D'ailleurs, c'est probablement ce qu'il y a de plus dur dans ce film, plus que la scène
spoiler:
du viol en elle-même
. Ridley Scott est parvenu à faire un film intelligent et captivant qui monte tout doucement en puissance jusqu'à ce final très intense. L'affrontement final, que l'on attend avec impatience, est excellent. On ressent bien toutes les émotions gardées par les personnages qui peuvent enfin laisser exploser leur colère et leur rage. Pour ce qui est du casting, c'est un sans faute. La classe d'Adam Driver, un excellent Matt Damon dans la peau d'un homme limité intellectuellement qui se bat pour ce qu'il croit juste, et une Jodie Comer surprenante qui se révèle lorsque vient son tour. En somme, un très bon Ridley Scott.
. Ridley Scott est parvenu à faire un film intelligent et captivant qui monte tout doucement en puissance jusqu'à ce final très intense. L'affrontement final, que l'on attend avec impatience, est excellent. On ressent bien toutes les émotions gardées par les personnages qui peuvent enfin laisser exploser leur colère et leur rage. Pour ce qui est du casting, c'est un sans faute. La classe d'Adam Driver, un excellent Matt Damon dans la peau d'un homme limité intellectuellement qui se bat pour ce qu'il croit juste, et une Jodie Comer surprenante qui se révèle lorsque vient son tour. En somme, un très bon Ridley Scott.
Un film original qui nous fait vivre au moyen âge, la cruelle perception d'une agression sexuelle telle que cela serait qualifié aujourd'hui. Une grande intelligence dans les nuances de jeu à chaque narrateur, de sorte qu'on revoit la même scène sans se sentir lasser. Même avec une fin attendue mais qui tient cependant en haleine, j'ai surtout adoré le thème du film et le déroulement de l'histoire en elle même.
Ridley Scott, 86 ans, signe sans doute l'un de ses meilleurs films. Tout est parfait, l'interprétation, les décors et les costumes. Et un scénario simple mais absolument efficace. Un film qui restera dans les annales.
Un très bon film consacré à un duel judiciaire au XIV ème siècle entre deux nobles français. Certains n'apprécieront pas la répétition de l'histoire à trois reprises selon le point de vue de Jean de Carrouges, de sa femme Marguerite de Thibouville et de Jacques le Gris. Les habitants de la Saône et Loire auront reconnu le château de Berzé le Châtel et le Val Lamartine non loin de Mâcon. Un échec cinématographique immerité, tant le jeu des acteurs, les décors etc... sont réussis.
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