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    Le Dernier duel
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    Jipéhel
    Jipéhel

    42 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 octobre 2021
    #Metoo médiéval

    L’immense Ridley Scott nous propose cette fois un drame historique d'une grande puissance. Tout est réuni dans cette fresque de 153 minutes – on ne voit pas le temps passer -, pour faire passer un grand moment de cinéma. Basé sur des événements réels, le film dévoile d’anciennes hypothèses sur le dernier duel judiciaire connu en France - également nommé « Jugement de Dieu » - entre Jean de Carrouges et Jacques Le Gris, deux amis devenus au fil du temps des rivaux acharnés. Carrouges est un chevalier respecté, connu pour sa bravoure et son habileté sur le champ de bataille. Le Gris est un écuyer normand dont l'intelligence et l'éloquence font de lui l'un des nobles les plus admirés de la cour. Lorsque Marguerite, la femme de Carrouges, est violemment agressée par Le Gris - une accusation que ce dernier récuse - elle refuse de garder le silence, n’hésitant pas à dénoncer son agresseur et à s’imposer dans un acte de bravoure et de défi qui met sa vie en danger. L'épreuve de combat qui s'ensuit - un éprouvant duel à mort - place la destinée de chacun d’eux entre les mains de Dieu. Une reconstitution du 14ème siècle somptueuse, un scénario diabolique et un casing +++, je l’ai dit, tout est là. Profitez-en !
    Le duel judiciaire reposait sur le principe du "jugement de Dieu" et permettait à deux parties en litige de se battre en combat singulier jusqu’à la mort pour régler leur différend. Le vainqueur, considéré comme ayant été désigné par Dieu, prouvait par sa victoire le bien-fondé de sa cause. Lorsque l’étiquette, les aspirations sociales et la justice étaient régies par les codes de la chevalerie, les conséquences d’un défi lancé aux institutions de l’époque étaient terribles. Pour une femme qui, en ces temps, n’avait aucun statut légal sans le soutien de son mari, faire éclater la vérité représentait un enjeu inimaginable. Le film est adapté du livre Le Dernier Duel : Paris, 29 décembre 1386, écrit par l'universitaire américain Eric Jager. Il a passé dix ans à rechercher, traduire et examiner divers documents datant de plusieurs siècles, comme des chroniques, des dossiers juridiques, des actes de propriété, des reçus militaires, des plans architecturaux et des cartes historiques. Outre la Normandie, il s’est aussi rendu au palais où le Parlement de Paris s’est réuni pour examiner la demande de duel et au prieuré Saint-Martin-des-Champs, l’ancienne abbaye réaménagée pour accueillir le véritable duel. Si la vérité historique semble incontestable, le moins qu’on puisse dire, c’est que l’image, les lumières, les costumes, les accessoires sont des perfections. Après un avant-propos alléchant, le film est divisé en trois parties. Dans les deux premières, le personnage de Marguerite est vu à travers le regard des hommes, alors que la troisième suit son point de vue. C’est passionnant et troublant au point d’empêcher le spectateur de se faire une véritable opinion. C’est vraiment, outre ses immenses qualités techniques, le grand attrait de ce film incontournable pour les amateurs de cinéma et… d’Histoire.
    Au départ, voir réunis sur un même écran Matt Damon, Adam Driver et Ben Affleck,était plus qu’alléchant. On n’est pas déçu, le trio est formidable. Mais la grande triomphatrice reste la ravissante et émouvante Judie Comer. Elle sait donner tout le poids requis à son rôle de femme révoltée. A part une apparition dans le dernier Star Wars, elle se consacrait uniquement aux séries. Excellente pioche de Sir Ridley Scott, qui a 83 ans est plus jeune que jamais. Son tout 1er film, Les Duellistes, avait déjà été tourné en Dordogne où il a décidé de revenir pour son 26ème opus. C’est superbe. Du très grand cinéma !
    Phif_Wes
    Phif_Wes

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2021
    Une grande réussite.
    Un film qui traite de sujets actuels (le viol et son impunité, le consentement dans le mariage) dans une reconstitution historique sobre du Moyen-Age (époque guerre de cent ans).
    Mélange entre histoire de France et sujets de sociétés, à la fois spectaculaire dans les scènes de combat et intimiste, le pari est relevé haut la main.
    Les acteurs sont bons (en particulier Matt Damon est excellent et crédible dans le rôle de Jean de Carrouges).
    Bref un bon moment de cinéma.
    Merci Ridley !
    Jacotre
    Jacotre

    4 abonnés 142 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2021
    Une très belle reconstitution historique. Des éclairages sombres à souhait à l'image les mœurs et les superstitions religieuses d'une époque des plus glauque. De très bons acteurs. Mais l'essentiel n'est pas là : le message est limpide quant à la dénonciation du sort des femmes rabaissées au rang de simples marchandises, propriété de leur mari. La mentalité machiste et patriarcale a-t-elle vraiment évolué cinq siècles après ? Espérons-le, même si certaines postures des petits et grands mâles d'aujourd'hui permet d'en douter, parfois ! Les amoureux du moyen-âge y verront peut-être une expression caricaturale, pas celles et ceux qui se battent pour une égalité des sexes.
    ricoudu641 .
    ricoudu641 .

    13 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2021
    Il faut se douter qu'une réalisation de Ridley Scott va envoyer du lourd et le résultat est là! Décors et costumes somptueux, combats à l'épée d'une réalité toujours plus incroyable.
    La question que je me pose: Comment Ridley Scott a t'il eu vent de cette histoire sur l'histoire de France en cette fin de XIVème siècle????
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    536 abonnés 954 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2021
    Ridley Scott n'aime rien tant que revisiter le passé pour y plaquer ses obsessions formalistes aussi bien que thématiques. Qui n'a pas tracé le parallèle évident entre son premier long Les Duellistes et Le Dernier Duel ? Arrêtez, on l'a tous fait. À notre décharge, au delà du titre qu'on a tôt fait d'interpréter erronément, les deux œuvres partagent bien quelques similarités : film d'époque, la France, un affrontement. Mais s'il y a un aspect qui traverse la filmographie de Scott de ses débuts jusqu'à la dernière décennie (la plus noire), c'est l'hubris. De son magnifique Cartel jusqu'à Tout l'argent du monde en passant par la duologie Prometheus/Covenant, le cinéaste a passé ses dernières années à scruter l'âme d'hommes qui aiment à se raconter plus grands ou plus beaux qu'ils ne le sont. Le voir adapter une page d'Histoire française divisée en trois points de vue - un chevalier, un écuyer, et une femme - laissait entendre que cette distorsion de la réalité serait bien présente là-aussi. Pour ceux qui craignaient un film courant après les faveurs d'une partie du public, concernée par les mouvements de libération de la parole, il va falloir de toute urgence qu'ils révisent un peu la carrière de Ridley Scott. Parce qu'en termes de progressisme ou de charge contre l'ordre patriarcal, le sieur est en première ligne depuis perpète (Alien, Thelma et Louise, pour les plus évidents). Avec The Last Duel, il réussit un doublé inattendu. Il signe l'un de ses meilleurs travaux et fait de ce film d'époque la meilleure caisse de résonance avec la notre.

    Chacune de ses incursions dans l'Histoire offrirent des expériences qui ont marqué au fer rouge l'imaginaire cinéphilique. Le secret ne réside pas sur la question de véracité - une notion qui n'a pas grand sens au cinéma puisque tout est affaire de vision, choix et dispositifs artistiques - mais sur l'incroyable capacité à créer des atmosphères ou des univers fourmillant de vie et d'envergure. Le Dernier Duel rappelle en dix minutes chrono que si on parle fresque, ampleur, rage et sang, Ridley Scott est toujours l'un des meilleurs en activité. Panoramiques sur des troupes qui chargent ou sur les paysages français, séquences dans les forts, cathédrales ou lors de banquets chargés en victuailles, sans oublier les échauffourées bien sauvages ; on y croit parce que tout semble concret, spontané en dépit du travail - qu'on devine monstrueux - pour coordonner tous les départements (photographie, son, lumière, costumes, figuration). Au final, le souffle qui se dégage de l'œuvre est incontestable. Fidèle à son habitude, Scott filme à plusieurs caméras, vite et bien. La précision des plans et du découpage laissent KO debout, notamment lors des nombreuses séquences dialoguées ajoutant des nuances à chaque personnages.

    Le scénario écrit à trois (Ben Affleck, Matt Damon, Nicole Holofcener) a beau opter pour une structure à la Rashōmon (un même évènement raconté selon trois perspectives), le résultat final élargit le cadre pour passer du fait divers au constat social terrifiant. Loin de se cantonner à une position omnisciente et manichéenne, Scott se concentre sur les nuances grisâtres qui colorent et ternissent peu à peu le diorama d'une société encrassée par l'avidité phallocrate où l'orgueil et la mise en scène supplantent toute notion de justice et de raison. La parole ne compte pas, seul le sang importe aux structures de pouvoir qui transforment le procès en spectacle, flattant les bas instincts d'une plèbe pour mieux balayer sous le tapis les réalités sociologiques qui pourraient les menacer. Ça vous rappelle quelque chose ? Normal. À ce niveau, les quarante dernières minutes où tout se joue et se dénoue (?) sont proprement tétanisantes. En sortant de la salle, on reprend son souffle mais on a encore l'estomac bien retourné. Le résultat est clair, la situation est-elle réglée pour autant ? À vous de le dire, quoique Ridley Scott a son idée sur la question. Compte tenu de sa virtuosité et de sa pertinence, difficile de lui donner tort.

    Tandis que les minutes défilent, la superposition des versions fait apparaitre de subtiles discordances, de légères modifications dans les gestes, paroles ou regards. Plus que le décorticage d'un évènement précis, Le Dernier Duel décrypte la chaîne de divergences qui a permis à la gangrène de s'enraciner. Le point d'origine, l'hubris. D'abord, le chevalier persuadé d'être vaillant parti en croisade pour son honneur avant tout. Puis le prétendu écuyer tellement imbu de lui-même qu'il plie la réalité à ses fantasmes. Comment pouvait-il en être autrement quand l'ascension sociale se mesure à ce que vous possédez de terrains et de biens meubles parmi lesquels les gens, en particulier les femmes ? Le choc ne résulte pas d'un schéma simpliste gentils/méchants mais bien de la prétention d'honnêteté chez d'authentiques ogres à face humaine. Le film va même plus loin et pointe le doigt sur l'hypocrisie et l'absence d'empathie qui ont laissé sinon encouragé la prolifération de ce cancer, à force d'inaction et d'inversion accusatoire.

    Le Dernier Duel est probablement le film ayant le mieux réussi à cerner toutes les composantes d'un problème dont on commence à mesurer les conséquences aujourd'hui. Je tire donc mon chapeau à toute l'équipe toute entière parce qu'il en fallait de l'audace pour transformer l'exercice en miroir de notre temps. En premier lieu, je salue le contre-emploi de Matt Damon, phénoménal dans un rôle qui savate férocement son image proprette. Adam Driver se joue habilement de son glorieux apparat pour infuser un parfum de dépravation abjecte. Quant à Ben Affleck, il se livre à un surprenant cabotinage avec ce rôle de noble impie et odieux. Une distribution de mâles en plein numéro d'autocritique néanmoins dominée par une Jodie Comer tout simplement éblouissante. Sans jamais verser dans l'excès, l'actrice fait montre d'une force et d'une délicatesse prodigieuses, qui culmine dans un final où le cœur bat à la chamade avant tout pour elle. Comer propulse littéralement le film dans une autre dimension jusqu'à l'explosion de violence où Scott rappelle sa maîtrise dans les confrontations physiques (on ressent les coups, on a peur et on a mal).

    Si je devais pointer quelques réserves, cela resterait minime. Il est dommage qu'un thème musical fort n'émerge pas de ce magnifique tableau, sans manquer de respect à l'immense talent de Harry Gregson-Williams. S'il joue à merveille sur les nuances du texte, Ridley Scott aurait pu pousser davantage les procédés scénographiques afin de jouer encore plus sur les dissemblances entre les trois versions. Tout cela reste périphérique, tant la réussite artistique crève les yeux. Les 2h30 filent mais on a largement le temps de s'imprégner de l'univers et d'en ausculter les lignes de fracture. Fresque dramatique, charge endiablée, œuvre chorale mariant l'intime, le politique et le sociétal,...Tout ça d'un seul tenant. Mais on a pas fini de s'y replonger. Rien de tel qu'un film d'époque pour parler de son époque. Virtuose en diable, le metteur en scène offre son meilleur film depuis Cartel.
    petitbandit
    petitbandit

    94 abonnés 636 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2021
    Un grand Ridley Scott qui nous raconte cette histoire de viol au moyen âge sous 3 angles différents. L'idée, aussi originale que convaincante met en avant cet éternel débat du consentement féminin lors d'un rapport sexuel. Le réalisateur n'épargne personne, film dans l'air du temps et du tapage médiatique version Me too. Les acteurs sont excellents, les décors, combats et reconstitution très bons. Une réalisation efficace ainsi qu'une mise en scène très juste aussi. Du bon cinéma ...
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    158 abonnés 986 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2023
    Ridley Scott est de retour et il renoue avec les films historiques. Cette fois-ci, on est transporté dans la France du XIVe siècle. On peut d'ailleurs regretter que les paroles ne soient pas en français, quand on voit la précision historique des décors et des moeurs de l'époque dans le film ! La fin est excellente avec ce fameux duel qui prend au tripe...et qui se faisait sérieusement attendre ! Oui car le problème avec les différents points de vue qui organise le récit, c'est qu'on retourne toujours vers les mêmes faits. Bien que ce soit vraiment original et instructif (comment une situation peut être vue différemment selon la personne), c'est lent et un peu répétitif donc. Malgré tout Scott arrive avec brio à mêler la précision historique avec une touche de modernité féministe. En resumé des qualités de The Last Duel: l'excellente reconstitution, le jeu d'acteur et évidemment le final tant attendu, mention bien accordée !
    Armand
    Armand

    34 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2021
    Outre quelques petites longueurs et quelques faux raccords, le film est vraiment prenant. Les acteurs s'y donnent à fond. Le suspense est au rendez-vous, les décors y sont parfaitement reconstruis. J'ai vraiment aimé.
    Korbô D.
    Korbô D.

    12 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2021
    Un excellent Ridley Scott. C'est puissant. Le cast est impeccable. C'est brillamment écrit et mis-en-scène. Le destin méconnu d'une femme puissante et courageuse.
    Aborache
    Aborache

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    4,5
    Publiée le 15 octobre 2021
    Très bon filme, magnifiques fenêtres sur les vies au moyen âge de la guerre de cent ans dans une fresque sombre, violente et cependant profondément nuancée
    Brice Escane
    Brice Escane

    10 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2021
    Quel film ! Monsieur Ridley Scott est une légende vivante du cinéma, et ce film vient prolonger sa légende.
    Une immersion parfaite au temps des chevaliers. La mise en scène est géniale, les plans des châteaux magnifique. Les effets sonores sont puissants.
    On rajoute à ça un casting XXL et hyper convainquant.
    Pour ce qui est de l'histoire, difficile d'en dire quelque chose car c'est vraiment complexe, mais tout est hyper bien traité, et si ça peut faire éveiller quelques consciences en faveur des femmes, des droits des femmes, et de leurs places dans la société, why not ?
    Bdfoucher
    Bdfoucher

    56 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2021
    Un excellent Ridley Scott assurément, sourcé par le livre éponyme de Éric Japer dont il ne s’éloigne que pour le narratif éclaté. L’histoire d’abord : le 29 décembre 1386, Jean de Carrouges (Matt Démon très inspiré ) affronte à Paris sous l’œil du roi Charles VI Jacques le gris (Adam Driver ) dans un duel monté à mort pour faire éclater la vérité, par Dieu, sur un viol dont a été victime Marguerite (Sublime Jodie Comer) épouse du premier. Tout tourne autour de ce fait central qui est raconté, en trois chapitres, par chacun des protagonistes, le mari absent au moment des faits, l’ami qui commet l’acte et Marguerite qui le subit. Le dernier duel fait penser immédiatement à Rashomon (1950) d’Akira Kurosawa.qui fait témoigner trois personnages pour le même meurtre avec quatre visions dans lesquels se perd le spectateur. Il y a entre les trois versions des faits identiques et des divergences: l’amitié entre Jean de Carrouges et Jacques le Gris, la loyauté rigide du premier qui est un guerrier et la dévotion intéressée de l’autre qui est un courtisan. Le tour de force tient à ce que dans les trois versions le viol est bien un viol et que Marguerite qui en est la victime convainc son mari de ne pas taire l’outrage et de porter l’affaire publiquement devant le parlement et la cour qui tranchent en faveur d’un duel judiciaire, le dernier prononcé de la sorte. C’est sous cette angle que cette vieille affaire revêt une forme contemporaine même si au bout du compte Jean Carrouges lave tout autant l’honneur de son nom que la vertu de son épouse dont il attend avant tout chose un fils. Le film est brutal. Les décors urbains sont spectaculaires et les scènes de batailles, filmées en gros plans mobiles, dans le bruit des chevaux lourds et le choc des armures, effroyables. La vie est sans pitié dans ce monde sans sécurité où la société militarisée est un danger pour tous. Jean de Carrouges, vengé et réhabilité, poursuivra la guerre au service du roi . Il meurt dix plus tard à la bataille de Nicopolis sous les ordres de Jean sans Peur en Bulgarie. Sa femme, nous dit on, vivra 30 ans dans une relative prospérité. Une happy end certes mais il faut se rengorger avant de sourire tant il a fallu de sauvagerie pour en arriver là et tant la justice des hommes de ce temps ne tenait qu’à un fil, avec une foule toujours prête à acclamer le plus fort quelqu’il soit. La raison du plus fort …
    JudyCarlotta
    JudyCarlotta

    77 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2021
    Film remarquable qui a su introduire le point de vue féminin sans tomber dans le piège de l'anachronisme féministe, qui l'aurait décrédibilisé. Il montre à quel point à l'époque (et même encore maintenant dans certaines contrées et certaines familles ! ) la femme était forcément possédée, par l'homme, sinon par le diable. Bien sûr, râlent ceux qui n'ont pas vu le film parce qu'ils en ont marre de me-too, mais bon, on a malheureusement encore le droit de formuler des remarques sexistes sur les réseaux sociaux (comme quoi, une femme, quelle que soit sa couleur, sera toujours considérée par beaucoup comme inférieure à l'homme, quelle que soit la couleur de celui-ci) Belle distribution et Matt Damon est une fois de plus prodigieux, dans le rôle ingrat du mari.
    Fabien S.
    Fabien S.

    564 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2021
    Ridley Scott nous plonge en plein moyen âge en France en 1386 lors d'un dernier duel dantesque entre deux chevaliers seigneurs français.
    Alice025
    Alice025

    1 683 abonnés 1 370 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2021
    Ridley Scott réussit encore son coup avec « Le dernier duel », drame historique d'une grande puissance. L'histoire se divise en trois chapitres adoptant chacun le point de vue et la vision des trois protagonistes principaux (Jean de Carrouges, Jacques Le Gris et Marguerite de Thibouville), ce qui la rend particulièrement efficace.
    Très bonne reconstitution historique, casting remarquable et sujet réel qui fait froid dans le dos. C'est l'histoire d'une femme victime de viol qui ne va pas se taire mais qui va tout faire pour obtenir justice, sur fond de rivalité entre son mari et son bourreau. Le film choque, répugne même, mais il est clair qu'il ne laissera pas indifférent et fait également écho à l'époque actuelle.
    Captivant jusqu'à la dernière scène, barbare, violent, mais maitrisé de bout en bout, une réussite.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
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