Derniers Avis : Le Dernier duel - Page 26

Une belle brochette d'acteur une histoire vraie tous les ingrédients se rassemble pour faire un bon film la seule chose que je lui reproche c'est son manque d'action ! Mais se laisse regarder !

Apologie du féminisme au moyen-âge à la manière américaine, c'est à dire en simplifiant tout.
En creux, tous les hommes sont méchants et ils violent les femmes.
En ce qui concerne l'argument principal du film, à savoir le viol de Marguerite, deux scènes profondément dérangeantes et choquantes selon moi. C'est un peu le viol comme si vous y étiez!
Sinon c'est bien joué et bien mis en scène, mais ce film me laisse un arrière gout de malaise.

Un film d'époque réaliste et réussi, porté par un Matt DAMON formidable dans son rôle de chevalier ! On pourra juste regretter "ce mode multi-replay Scottien" qui consacre plus de 2h30 à une œuvre qui, amputée de ces vingt minutes répétitives et superflues, aurait vraiment pu remporter son duel avec les sommets...
Quel dommage !

Un très bon film, mais surtout un véritable spectacle avec un final en apothéose.
Quant à la condition féminine au moyen âge… pas si loin de Me too … Hélas
Un superbe jeu d acteur, du grand Ridley Scott

Le film est trop long , la première heure manque de rythme et c'est dommage car l'histoire est vraiment intéressante. Les acteurs sont très bons

Le Dernier Duel a un grand mérite : placer son action au Moyen Age, en 1386 sous le règne de Charles VI dit le Fou, qui était encore tout jeune au moment des faits. Car l'histoire qui nous est racontée est une histoire vraie, une histoire de duel entre deux seigneurs dont l'un Jacques Le Gris a déshonoré la femme de l'autre, Jean de Carrouges. Un duel sauvage a lieu, au final, qui met un terme à un procès dégradant pour la jeune épouse, où celle-ci remet finalement son destin ( et sa vie ) aux aléas d'un combat singulier entre les deux protagonistes. Face au doute des Hommes, Dieu montrera la vérité !... Le côté barbare des enjeux de ce duel est un beau baromètre de la violence d'une époque où les femmes ne pesaient rien, et les hommes n'avaient pas d'autre ambitions que de guerroyer et de détrousser des filles. Le film rend bien compte de l'époque, avec une belle photo qui imprègne la rétine assez durablement pour mettre le spectateur mal à l'aise. Tout vibrillonne de manière forte, des combats sanglants , des disputes autour de terres, des échanges tout en tension... Même le héros - joué par un Matt Damon enlaidi à faire peur - est un homme rustre, revendicatif, analphabète et au commerce peu sympathique. Son adversaire est un homme plus cultivé, mais un lutineur et un débauché qui partouze avec son Seigneur. Le tableau est posé, celle d'une France sauvageonne et brutale qui n'est guère magnifiée par Rydley Scott, un réalisateur qui reste, en l'espèce, bien britannique dans sa vision d'un peuple de grenouilles des bas marais. C'est donc dans ce marigot bien saumâtre qu'émerge comme une pépite une femme magnifique ( parfaite tresse de cheveux ! ) qui attire les regards et suscite toutes les concupiscences. L'histoire est racontée en trois tableaux, chacun des trois protagonistes étant chacun à son tour le personnage central. C'est un choix scénariste intéressant pour raconter un récit selon trois angles de vision, comme s'il y avait des doutes sur l'intrigue. Mais hélas ce n'est pas le cas, et le procédé n'évite pas la redite, tout en allongeant l'histoire plus que de raison. Si j'ai adoré le contexte historique brutal, j'ai déploré, en revanche, un manque d'émotion dans ces images. Cela ne tient pas aux acteurs qui sont tous excellents, notamment la jeune Jodie Comer, mais plutôt à une trame du récit qui se révèle peu fluide. Rydley Scott s'est emberlificoté dans une fausse bonne idée. Cela dit, le film mérite assurément le déplacement. Il s'aventure dans une expérience "en costumes" qui coûte si cher et attire si peu les spectateurs. Il plonge le spectateur dans une époque comme dans un bain de plomb. Et surtout, il nous montre, pour rester dans l'air du temps, une des première expressions de révolte féministe, ou tout le moins, le soubresaut téméraire d'un sexe sous le boisseau qui luttait pour gagner un peu de dignité. Bientôt, la Renaissance allait poindre, mais quel rude chemin pour arriver là...

belles couleurs, costumes au top, plaisir et fierté de découvrir cette France au moyen âge.... la scène de combat est magnifique... un chouya trop long... quelques scènes répétitives... Mais merci a Ridley Scott pour avoir filmé cette France moyenâgeuse qui pour moi est un sujet sous estimé par le cinéma. Pour la petite histoire, c'est mieux filmé que Jeanne d'Arc de Luc Besson (qui avait lui aussi de très beau costumes et de belles couleurs)

On reconnaît bien la "patte" de Ridley Scott. La réalisation est somptueuse. Cette reconstitution du 14° siècle devient réaliste. Les plans sont minutieusement travaillés. La lumière, les costumes, les décors, la bande son, sont parfaits. Pas d'effets spéciaux envahissants. Le scénario est original. La distribution est judicieuse et les acteurs sont charismatiques, à l'image de Matt Damon.

Seul bémol: l'intrique se déroule en France au moyen-age et tout le monde parle l'anglais contemporain... Bon, sinon, il s'agit là d'une très belle surprise signée Ridley Scott, réalisateur capable du meilleur comme du 'pas terrible'( Seul sur Mars...). La surprise vient aussi de Matt Damon dans un rôle difficile et peu glorifiant. L'époque est admirablement reconstituée, en tout cas très crédible et en rapport à notre imaginaire collectif façonné par les livres d'histoire . L'intrigue est résolument contemporaine et rappelle, s'il en était besoin que le cinéma américain est devenu assez féministe, et c'est pas plus mal.

Un thriller juridique dans la France moyenâgeuse, voilà ce qu'est Le Dernier Duel. Et c'est plutôt une réussite. La structure du récit pose parfaitement le point de vue des 3 principaux protagonistes et permet de faire monter la pression jusqu'au point d'orgue du film (le duel). Le sous-texte féministe, bien qu'un peu invraisemblable par moment, est tout de même réussi : la condition de la femme à cette époque est représentée intelligemment. Seul bémol : la répétition des scènes en fonction du point de vue du personnage tire un peu trop et allonge parfois le film inutilement, même si cela aide à la compréhension des enjeux et permet de bien poser les personnages.

Niveau réalisation, on est sur du Scott de qualité : décors sublimes et réalistes (tourné en Dordogne dans d'authentiques châteaux Français). La musique et les costumes sont aussi très biens, rien à dire. Le petit plus : bien que le film soit en anglais, on entend les figurants et acteurs secondaires parler en vieux Français, ajoutant une touche de réalisme.

En ce qui concerne le jeu, on aurait pu se dire que mettre 3 gros américains (surtout Matt Damon) dans des rôles de chevaliers Français aurait pu mal tourner. Mais les 3 acteurs sont à la hauteur. Kudos pour Ben Affleck, qui est excellent dans sont rôle de seigneur volage, excentrique et débonnaire. Jodie Comer quand à elle interprète son rôle à la perfection.

Une fresque historico-judiciaire engageante et agréable à regarder, une véracité historique tout à fait potable et une dimension épique qui renforce le spectacle : Le Dernier Duel n'est pas un film mémorable mais une bonne composition pour autant. À voir.

Le Dernier Duel est selon moi à cheval entre une mention "bon" et "très bon".

"Très bon" car l'idée de séparer ce film en trois visions distinctes d'une même affaire a du mérite; celui de jeter les bases d'une œuvre ou le public est à la fois spectateur et jury - donc actif. Car Ridley Scott réussit à raconter les mêmes événements trois fois sans ennuyer le spectateur, 2h33 durant; techniquement c'est louable. Car tout le casting (notamment le trio de lead) est capable de montrer différentes versions de leurs personnages dans chaque vision, livrant des performances impeccables! Mention spéciale au premier rôle féminin.
Enfin, car Ridley Scott tente ici plus que ce qu'elle je ne l'avais vu faire jusqu'à présent, en ancrant son film dans une thématique actuelle et relativement engagée, démarche méritante à mon sens.

Seulement "bon", en revanche, pour deux raisons principales.
La première, c'est le "parti pris" ostentatoire malgré la volonté initiale d'afficher trois visions et de laisser le spectateur déterminer sa propre véracité des faits. Afficher de façon si appuyée une vision (no spoil) comme l'unique vérité détruit l'intérêt de la volonté initiale de séparation des versions... on se demande pourquoi présenter les deux autres si seule la troisième suffit! Surtout que le sens de l'histoire est nos perspectives actuelles suffisent largement à donner à cette version le poids qu'elle mérite.
La seconde, c'est le côté anachronique de l'engagement du film. Dans la scène du procès notamment, j'ai l'impression de voir une Marguerite débarquée de 2021 répondre aux questions des inquisiteurs de 1386. La différence de perspective est frappante et le message en perd son sens. On a l'impression de voir 2021 faire le procès des mœurs de 1386 (avec le brin de mépris qu'on peut facilement avoir sur les barbaries préexistantes du haut de notre piédestal de civilisation), ce qui n'est constructif ni pour comprendre la réalité de l'époque ni pour estimer celle d'aujourd'hui.

Un film qui, selon moi, pèche donc dans ses finitions et reste donc légèrement grossier. Mais de peu.

Ridley Scott nous sert un grand film avec un trio d'acteurs formidables : Jodie Comer, Matt Damon et Adam Driver. M'attendant à voir un film dans le style "Gladiator", j'ai été surpris, tout d'abord par les scènes de combat assez extraordinaires, mais surtout par le message délivré sur la place des femmes à cette époque. Adaptée d'une histoire vraie, cette oeuvre se révèle être passionnante avec une reconstitution des décors époustouflante. Comme quoi, on peut allier gros budget, action, et réflexion pour faire une grande fresque médiévale avec un message fort. Superbe!

J'ai eu la chance de pouvoir apercevoir enfin le sourire plus que chaleureux d'Adam Driver ce qui est rare et ce qui crée notamment le contraste avec cet atmosphère glaciale du 14eme siècle bien trop peu exploité au cinéma. Plusieurs points de vus développés faisant référence à un acte qui a de grandes répercussions actuelles et qui fait écho à un débat d'ordre politique. Très intéressant, poignant et l'ennui devant ces 2h30 de film est absent !

Dans "Le Dernier Duel", Ridley Scott raconte les évènements ayant conduit au dernier duel judiciaire de France, en 1386. Pour résumer : La femme de Jean de Carrouges, chevalier courageux et respecté, accuse l'ami (mais rival) de ce dernier, l'écuyer Jacques Le Gris, de l'avoir violée alors que son mari était absent. Jean de Carrouges va alors défier Le Gris en duel judiciaire, pour déterminer qui dit la vérité. De ce point de vue, l'histoire paraît assez courte et rapide à traiter mais le film déroute en proposant une structure assez originale, celle de raconter par trois fois les évènements conduisant au duel, présentant les points de vue respectifs de Carrouges, Le Gris, et Dame Marguerite (épouse de Carrouges). L'idée est très intéressante et permet de montrer les différentes interprétations des personnages et, à travers elles, la manière dont ils se voient. L'ambiguïté des personnages est donc très bien traitée mais on reprochera à cette structure que cela crée parfois une impression de remplissage puisque au fond les versions de Carrouges et Le Gris sont assez similaires. Ce qui est très intéressant dans cette histoire, c'est de voir à quelle point il était terriblement dur pour une femme de faire valoir sa parole et d'être respecté à cette époque : spoiler: en témoigne la version de Dame Marguerite, la plus réaliste sur les rapports qu'elle entretient avec son mari, sur le viol qu'elle a subit ainsi que sur le procès, scène terrifiante dans laquelle on comprend la profonde misogynité de cette époque ainsi que toutes les humiliations et cruautés que subissent les femmes de la part de la gente masculine.
Il y a d’ailleurs un écho certain avec le statut de la parole des femmes dans la société contemporaine. Pour ce qui est de la réalisation, on est impressionné par la manière dont Scott filme les batailles et sa virtuosité est confirmé par la scène la plus spectaculaire du film, le duel final. Sa mise en scène est crue, la violence est totale, non édulcorée et parfois insoutenable (notamment pour la scène du viol). Les interprètes sont très bons à commencer par la révélation Jodie Comer, que je ne connaissais pas et qui est très impressionnante dans ce rôle de femme forte, faisant preuve d'un grand courage malgré les circonstances. Matt Damon aussi est très bon dans le rôle de Carrouges et l'épaisseur qu'il donne à son personnage reflète très bien l'ambiguïté de ce dernier. Adam Driver n'est pas forcément extraordinaire, il donne peu de reliefs à son personnage, mais reste correct et Ben Affleck est plutôt bon dans le rôle du comte Pierre. On pourra reprocher au film le titre assez trompeur : il faut bien insister sur le fait que ce "dernier duel" est le dernier duel judiciaire en France, mais est loin d'être le dernier duel, sachant que cette pratique retrouvera son essor, notamment durant les guerres napoléoniennes, sujet sur lequel s'est déjà penché notre ami Ridley Scott dans son premier chef-d’œuvre : "Les Duellistes". D'ailleurs, à l'image de son prédécesseur, "Le Dernier Duel" a lui aussi été tourné en France, dans le Périgord, dans le pays de Sarlat. En bref, "Le Dernier Duel" est un grand film dans la carrière de Scott, à la fois spectaculaire et intimiste, et nous offre une réflexion très intéressante sur les rapports hommes-femmes au temps du Moyen-Âge.

Film qui a  fait le buzz : un casting d'enfer, des reconstitutions très crédibles  de l'époque des châteaux du 14 ième siècle, des costumes ....
Je ne m'étais pas intéressée aux critiques avant de visionner ce film,  volontairement (à peine lu le thème) pour mieux l'apprécier.
Dans un premier temps je me suis sentie surtout happée par la violence des combats, des scènes sanguinolentes et je me suis dit
" Je ne suis pas certaine d'aimer,  c'est trop pour moi".  Puis cette construction en trois volets m'a séduite. 
Mais surtout , je me suis recentrée sur la condition des femmes à cette époque ancienne et en définitif très contemporaine. Ce film est  extrêmement moderne :  c'est le ME TOO  du Moyen-Âge. La femme est objet,  la femme est bétail, celle qui porte  la descendance. Les  scènes autour de la jument  sont très fortes, tout à fait  représentatives, une  métaphore intéressante. Le mariage arrangé, monnayé, le mariage forcé. Le viol par la force, le viol quotidien,  le viol est aussi conjugal.  Un viol non reconnu, nié, banalisé dans cette société patriarcale. Est-on si éloigné d'aujourd'hui ?
La scène du défilé après le combat final  est d'une violence inouïe bien plus en définitif que celles du viol (pour lesquelles  j'avais été mises en garde ). Les femmes se devaient d'être fortes pour survivre.  Marguerite est si actuelle : elle brave le société celle d'hier celle d'aujourd'hui. Marguerite a fini par gagner sa propre existence.






Film qui a  fait le buzz : un casting d'enfer, des reconstitutions très crédibles  de l'époque des châteaux du 14 ième siècle, des costumes ....
Je ne m'étais pas intéressée aux critiques avant de visionner ce film,  volontairement (à peine lu le thème) pour mieux l'apprécier.
Dans un premier temps je me suis sentie surtout happée par la violence des combats, des scènes sanguinolentes et je me suis dit
" Je ne suis pas certaine d'aimer,  c'est trop pour moi".  Puis cette construction en trois volets m'a séduite. 
Mais surtout , je me suis recentrée sur la condition des femmes à cette époque ancienne et en définitif très contemporaine. Ce film est  extrêmement moderne :  c'est le ME TOO  du Moyen-Âge. La femme est objet,  la femme est bétail, celle qui porte  la descendance. Les  scènes autour de la jument  sont très fortes, tout à fait  représentatives, une  métaphore intéressante. Le mariage arrangé, monnayé, le mariage forcé. Le viol par la force, le viol quotidien,  le viol est aussi conjugal.  Un viol non reconnu, nié, banalisé dans cette société patriarcale. Est-on si éloigné d'aujourd'hui ?
La scène du défilé après le combat final  est d'une violence inouïe bien plus en définitif que celles du viol (pour lesquelles  j'avais été mises en garde ). Les femmes se devaient d'être fortes pour survivre.  Marguerite est si actuelle : elle brave le société celle d'hier celle d'aujourd'hui. Marguerite a fini par gagner sa propre existence.













Film qui a  fait le buzz : un casting d'enfer, des reconstitutions très crédibles  de l'époque des châteaux du 14 ième siècle, des costumes ....
Je ne m'étais pas intéressée aux critiques avant de visionner ce film,  volontairement (à peine lu le thème) pour mieux l'apprécier.
Dans un premier temps je me suis sentie surtout happée par la violence des combats, des scènes sanguinolentes et je me suis dit
" Je ne suis pas certaine d'aimer,  c'est trop pour moi".  Puis cette construction en trois volets m'a séduite. 
Mais surtout , je me suis recentrée sur la condition des femmes à cette époque ancienne et en définitif très contemporaine. Ce film est  extrêmement moderne :  c'est le ME TOO  du Moyen-Âge. La femme est objet,  la femme est bétail, celle qui porte  la descendance. Les  scènes autour de la jument  sont très fortes, tout à fait  représentatives, une  métaphore intéressante. Le mariage arrangé, monnayé, le mariage forcé. Le viol par la force, le viol quotidien,  le viol est aussi conjugal.  Un viol non reconnu, nié, banalisé dans cette société patriarcale. Est-on si éloigné d'aujourd'hui ?
La scène du défilé après le combat final  est d'une violence inouïe bien plus en définitif que celles du viol (pour lesquelles  j'avais été mises en garde ). Les femmes se devaient d'être fortes pour survivre.  Marguerite est si actuelle : elle brave le société celle d'hier celle d'aujourd'hui. Marguerite a fini par gagner sa propre existence.




vu le jeudi 21 octobre 2021
Film qui a  fait le buzz : un casting d'enfer, des reconstitutions très crédibles  de l'époque des châteaux du 14 ième siècle, des costumes ....
Je ne m'étais pas intéressée aux critiques avant de visionner ce film,  volontairement (à peine lu le thème) pour mieux l'apprécier.
Dans un premier temps je me suis sentie surtout happée par la violence des combats, des scènes sanguinolentes et je me suis dit
" Je ne suis pas certaine d'aimer,  c'est trop pour moi".  Puis cette construction en trois volets m'a séduite. 
Mais surtout , je me suis recentrée sur la condition des femmes à cette époque ancienne et en définitif très contemporaine. Ce film est  extrêmement moderne :  c'est le ME TOO  du Moyen-Âge. La femme est objet,  la femme est bétail, celle qui porte  la descendance. Les  scènes autour de la jument  sont très fortes, tout à fait  représentatives, une  métaphore intéressante. Le mariage arrangé, monnayé, le mariage forcé. Le viol par la force, le viol quotidien,  le viol est aussi conjugal.  Un viol non reconnu, nié, banalisé dans cette société patriarcale. Est-on si éloigné d'aujourd'hui ?
La scène du défilé après le combat final  est d'une violence inouïe bien plus en définitif que celles du viol (pour lesquelles  j'avais été mises en garde ). Les femmes se devaient d'être fortes pour survivre.  Marguerite est si actuelle : elle brave la société, celle d'hier, celle d'aujourd'hui. Marguerite a fini par gagner sa propre existence.